Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942

Editions « Autrement », collection Mémoires, 428 pages, Paris, 2005.
Edition grand public de la thèse de 1995. Mis à jour en 2015. 23 € 30.

« On connaît le rôle central joué par Auschwitz-Birkenau dans l’extermination des Juifs d’Europe.
Mais sait-on qu’un millier de communistes français, porteurs du triangle rouge des détenus politiques, ont péri là-bas, dans le camp de concentration – sur les chantiers et dans les blocks d’Auschwitz-I ou de Birkenau – ou dans les chambres à gaz du centre de mise à mort ?
Le convoi du 6 juillet 1942 occupe une place particulière dans la déportation de répression. Placé sous la bannière de la croisade hitlérienne contre le «judéo-bolchevisme», ses origines se mêlent à celles des fusillades d’otages et des premiers transports de France de la « solution finale ».
Cependant, aucun des 1175 hommes de ce convoi, choisis selon des critères précis par les autorités militaires allemandes, n’aurait pu être déporté sans la collaboration active de l’administration et de la police du régime de Vichy.
Le lecteur se trouve plongé dans l’univers hallucinant d’Auschwitz et de Birkenau, rarement dépeint pour l’année 1942, et suit l’odyssée de ces déportés, liés par un destin commun. Quelques-uns de ces résistants et militants antifascistes furent les créateurs du premier réseau français de Résistance à Auschwitz.
D’intenses moments d’émotion se dégagent de ces remarquables documents, ainsi qu’une claire perception des mécanismes du système concentrationnaire nazi. »

Claudine Cardon-Hamet en 1997 lors de la première édition de « Mille otages pour Auschwitz«

En 2005, « Triangles rouges à Auschwitz » figurait parmi les 100 meilleurs livres d’Histoire sélectionnés par le Sénat

Je dispose de quelques exemplaires, qui peuvent être dédicacés, et que je réserve aux familles des « 45000 ».
Ecrire à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

Claudine Cardon-Hamet est professeure agrégée, docteur en Histoire et membre du Conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD).

5 Commentaires

  1. Bonjour
    Mon grand père était Francois Stephan déporté en juillet 1942 et mort dans les camps
    je vous remercie pour le travail de recherche que vous avez entrepris pour notre mémoire et pour honorer
    ces hommes et femmes qui se sont battus contre le nazisme
    Gil Bisson Caen
    Ma maman Monique Stephan a attendu son papa longtemps après la guerre car longtemps porté disparu .

  2. Madame,

    Je relis votre livre « triangles roues à Auschwitz, l’histoire des « 45000 » avec beaucoup d’émotions.

    Mon père, André Boulandet, était du nombre sous le n° 45 283 arrêté fin 1941, prisonnier à Compiègne puis déporté à Auschwitz en janvier 1945 et libéré en avril 1945 par les américains.
    Je viens vers vous car j’ai très peu d’informations quant à cette période où mon père a survécu à cet enfer de 4 ans.

    Avec mes remerciements anticipés,
    Salutations les meilleures

    Alain Boulandet (fils d’André Boulandet)

    1. Bonjour monsieur Boulandet.
      Je tiens avec mon mari un site consacré aux « 45.000 » du nom que se sont donnés les rares rescapés du convoi du 6 juillet 1942, dont votre père était.
      Vous touverez sa notice biographique en tapant sur votre moteur de recherche : Boulandet André déporté à Auschwitz.
      Je constate d’ailleurs que nous n’avons de photo de votre père, que celle d’Auschwitz. Si vous en possediez d’avant guerre ou après son retour, nous serions heureux de les publier pour mieux lui rendre hommage.
      Cordialement

  3. Madame Je relis vos ouvrages avec toujours la meme curiosité et le meme sentiment d horreur,je reviens vers vous pour vous remercier une nouvelle fois de votre oeuvre qui m a beaucoup apporte de renseignements et de motivation dans mon combat contre le racisme et toutes les formes de rejet envers nos semblables. En ces périodes troublées et dangereuses,a nous d etre aussi combatifs et exemplaires que ces hommes et ces femmes et surtout a ne pas les oublier. Pierre Emile Felten matricule 45534 décédé au cours de la marche de la mort le 08 avril 1945 était mon grand père maternel.Sincères salutations et encore merci pour votre travail et votre mise a l honneur de nos modèles.

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