Matricule « 46 184 » à Auschwitz Rescapé
Pierre Vendroux : né en 1900 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) où il habite ; ajusteur ; communiste ; agent P2 réseau Gloria ; arrêté le 22 février 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Flossenbürg, Dachau ; Rescapé, décédé en 1951.
Pierre, Paul Vendroux, dit « Polo », est né le 10 novembre 1900 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), où il habite au 10 bis, rue du Temple au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie Martazier, 27 ans, sans profession, et de Pierre Vendroux, 31 ans forgeron, son époux. Il naît au domicile de ses parents, 6, rue de Poudrière à Chalon. Ils lui ont donné le même prénom que son père, d’où l’utilisation de son deuxième prénom, « Polo ».
Son registre matricule militaire indique qu’il habite à Chalon au moment du conseil de révision et y travaille comme ajusteur.
Pierre Vendroux mesure 1m 55, a les cheveux marron, les yeux châtain, le front bombé, le nez cave, et le visage ovale. Il a un niveau d’instruction « n° 2 » pour l’armée (sait lire, écrire et compter). Conscrit de la classe 1920, il est appelé au service militaire le 15 mars 1920. Il est incorporé (matricule n° 134) au 8ème escadron du train auto (140ème bataillon). Le 18 mai il « passe » au 18ème escadron et le 1er octobre 1920, il « passe » au 121ème escadron. Le 6 janvier 1921, il est affecté au 19ème régiment de tirailleurs algériens et fait la campagne du Levant.
De cette période, il a gardé de nombreux tatouages (que ses camarades français à Auschwitz – tout comme les Kapos – viendront admirer). Si aucun document militaire ne signale qu’il a été placé dans un peloton disciplinaire, ces tatouages sur tout le corps en sont la marque… De plus dans son livre, Raymond Montégut parle de ces tatouages « Lui qui avait connu, aux bataillons d’Afrique, les compagnies disciplinaires, était tatoué de la tête aux pieds ».
Il est envoyé dans la disponibilité le 1er mars 1922, « certificat de bonne conduite refusé ». Pierre Vendroux, domicilié rue d’Uxelles, aura d’ailleurs maille a partir avec la police entre 1922 et 1923 et subira deux condamnations pour « coups et blessures, rébellion » (à Tournus pour violence et rébellion : 45 jours de prison. La plus importante, d’un an de prison, pour une bagarre au couteau entre deux groupes de jeunes de Chalon et Saint-Marcel, est amnistiée en 1931).
Pierre Vendroux épouse Yvonne, Charlotte, Marie, Marcelle Groïss le 17 septembre 1925 à Chalon-sur-Saône. Le couple a un garçon, Louis, qui est né en 1922 à Chalon et qu’il a reconnu. Le 4 mai 1931 le couple habite au 10 bis, rue du Temple à Chalon jusqu’à l’arrestation de Pierre Vendroux. En 1936, leur fils vit à la même adresse, chez sa grand-mère maternelle, Marthe Groiïss-Munier (elle est confectionneuse, alors au chômage).
Pierre Vendroux est ajusteur chez Vivi-Derousset et son épouse est bonnetière chez Aynès.
Le 25 septembre 1938, lors de la crise des Sudètes (1) il est « rappelé à l’activité militaire » (article 40 de la loi du 31 mars 1928) et affecté au centre mobilisateur d’infanterie n° 82. Il est renvoyé dans ses foyers au bout d’une semaine, le 2 octobre.
Selon Gabriel Lejard, il est membre du Parti communiste. Il figurera d’ailleurs sur une liste de la police concernant 28 « individus signalés comme militants de l’ex-parti communiste dans le département de Saône-et-Loire ».
Le 24 août 1939, il est à nouveau « rappelé à l’activité » et rejoint deux jours plus tard le 82ème régiment régional. Le 18 novembre 1939, il est classé dans l’affectation spéciale « en tant que renforcement » aux établissements Vivi-Derousset à Chalon-sur-Saône « pour une durée indéterminée ». Le 18 mars 1940, il est rayé de l’affectation spéciale comme l’ont été presque tous les syndicalistes ou présumés communistes à cette période – et affecté au dépôt d’infanterie 81, « compagnie de passage spéciale » (les militants communistes ou « indésirables » réputés dangereux ont souvent été réaffectés dans ces compagnies disciplinaires).
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Après l’armistice du 22 juin 1940, la Saône-et-Loire est coupée en deux par la ligne de démarcation et fait passer sous contrôle allemand toute la partie industrielle du département. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Très tôt l’hostilité au gouvernement de Pétain et à l’occupant se manifeste en Saône-et-Loire par des distributions de tracts, graffitis, sabotages. De lourdes amendes sont appliquées aux villes où ces actes sont constatés.
Pendant l’Occupation, Pierre Vendroux est un élément actif d’un réseau des Forces françaises combattantes (FFC), le réseau « Gloria », créé en 1940 par M. Comparot. Il en est reconnu « agent P2, chargé de mission de 3ème classe » à partir du premier janvier 1941 (« renseignement, assistance aux prisonniers évadés, passage de la ligne de démarcation« ). Il est également en contact avec Léon Thibert du réseau « Combat », qui sera arrêté le 26 février 1942. Le 5 juin 1941, une liste de 28 « individus signalés comme militants de l’ex-parti communiste dans le département de Saône-et-Loire » est transmise par l’Inspecteur principal B… au chef de la 11ème Brigade de Police mobile à Dijon (Côte-d’Or). Pierre Vendroux figure sur cette liste, ainsi que son fils Louis Vendroux, Alphonse Mérot (45.875) et Paul Girard (45.606).
D’après les recherches de M. Roland Tatreaux, le rapport du commissaire de police municipale de Chalon, M. H. B. en date du 22 février 1942, au lendemain de l’attentat contre l’Orstlazarett sise dans le groupe scolaire dit « de Bourgogne » à Chalon, nous apprend que Pierre Vendroux fait partie des 13 suspect·es d’activité communiste dont les domiciles sont perquisitionnés après l’attentat.
Le 22 février à 6 heures 30, il prend la fuite pour échapper à un contrôle de police consécutif à l’attentat, alors qu’il se préparait à faire passer la ligne de démarcation à un parisien nommé Dubois Félix. La police trouve à son domicile deux sabres sans fourreau, 11 projectiles (balles françaises) et une balle de pistolet. Le rapport de police stipule que Pierre Vendroux se rend de lui-même aux autorités le lendemain de cet attentat .
Le rapport du commissaire de police judiciaire à Dijon, M. O.. du 23 février 1942 stipule que » le passeur (…) et son client a été déféré au parquet, mais tous deux sont absolument hors de cause dans l’affaire de l’attentat ».
Pierre Vendroux est arrêté le 23 février 1942 (fiche des ACVG / SHD Caen et dossier statut des ACVG / SHD Caen), à la suite pensait-il de l’attentat à la grenade dans le local du Soldatenheim place du Théâtre de Dijon du 28 décembre 1941 par Lucien DUPONT et Armand TOSIN. (Voir Le Maitron des Fusillés). Mais grâce au rapport de police précité on sait qu’il s’agit bien de l’attentat par explosif à Chalon-sur-Saône contre Hôpital militaire allemand rue de Bourgogne qui a lieu dans la nuit du 21 au 22 février 1942, dont il n’avait sans doute pas eu connaissance, étant arrêté le landeman ! Pierre Vendroux est condamné en application du décret du 26 septembre 1939 concernant les activités communistes (« Il figurait dans le carnet B du Commissaire de police« , le Maitron) ( 19880042/26/1 Dossier n° 15207/157 Archives nationales).
Après avoir été écroué dans les prisons de Chalon-sur-Saône et de Dijon (18 mars 1942), puis Beaune, Pierre Vendroux est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne le 20 mai (lettre d’Alphonse Mérot à sa femme) en vue de sa déportation comme otage. Il y reçoit le matricule « 5771 », est affecté au bâtiment C1, chambre 7.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Pierre Vendroux est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Pierre Vendroux est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45204 » (11 heures du matin). Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard. Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal.
Le 13 juillet : Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi. Les autres, dont je suis nous restons à Birkenau où nous sommes employés pour le terrassement et pour monter des baraques appelées Blocks. Pierre Monjault.
Pierre Vendroux, comme Pierre Monjault, reste à Birkenau. Il est témoin de l’horreur au quotidien, décrite minutieusement par René Maquenhen (lire dans le site, La journée-type d’un déporté d’Auschwitz.
La plupart des « 45 000 » vont mourir dans les premiers mois de leur arrivée. A la fin de l’année 1942, ils ne sont plus que 220 survivants et 150 environ en mars 1943 !
Tatoué des pieds à la tête, Pierre Vendroux jouira d’une certaine considération de la part des Kapos droits communs. Il est l’un des rares rescapés de Birkenau du convoi du 6 juillet 1942.
Raymond Montégut raconte : « Paul V. (Vendroux) avait constaté, comme nous tous, que chefs de block, kapos et Vorarbeiter étaient des “verts” ou plutôt des “droit commun” et, comme la plupart de ceux-ci qui ont séjourné en prison, ils étaient tatoués. Lui qui avait connu, aux bataillons d’Afrique, les compagnies disciplinaires, était tatoué de la tête aux pieds. Nous étions en plein mois d’août, la chaleur était grande ! Vendroux travaillait le torse nu, sa poitrine et ses bras étaient couverts d’images et d’inscriptions, têtes de femmes, d’animaux, trèfles à quatre feuilles, cœur transpercé d’un poignard, les trois points qui signifient “gueule de vache”, les inévitables inscriptions y étaient aussi : « À toi pour la vie », « Pas de chance » étaient les points de mire. Ses tatouages attiraient les regards de tous ceux qui comme lui étaient tatoués et ils venaient contempler ses dessins de près. Kapos et chefs de block lui adressaient la parole, lui souriaient. Lui, répétait invariablement : « Marina Africa, Marina Africa… ». Cette publicité lui valut de la part des Polonais une sympathique attention, tant il est vrai que lorsque un roi honore d’un regard un de ses sujets, la foule des courtisans se hâte de la flatter (…) C’est ainsi que dorénavant, Paul V. devint le Pietreck (Pierre) du Kommando Schlosserei. Il sut exploiter ses tatouages, et il exploitera avec beaucoup de succès, les mots « Marina » et « Africa ». Pour tous ceux qui n’ont jamais vu la mer ou les océans, ces immensités sans terre sont sujets de rêves…». Raymond Montégut, Arbeit Macht Frei, Éditions du Paroy, 1973, pages 201 et 202, citation in Claudine Cardon-Hamet « Mille otages » p. 315-316.
Un soir (le 16 ou le 17 mars 1943), après l’appel, la plupart des « 45000 » survivants à Birkenau (vingt-cinq) sont rassemblés. Consignés dans un Block, dix-huit d’entre eux, dont Pierre Vendroux et Léon Thibert sont conduits le lendemain sous escorte au camp principal, Auschwitz I.
En application d’une directive de la Gestapo datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus des KL en provenance d’Europe occidentale la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, Pierre Vendroux, comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz, reçoit en juillet 1943 l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure – et de recevoir des colis contenant des aliments.
Ce droit leur est signifié le 4 juillet 1943. Lire dans le site : Le droit d’écrire pour les détenus politiques français. Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, Pierre Vendroux est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants. Lire l’article du site « les 45000 au block 11. Le 12 décembre, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.
Le 3 août 1944, il est à nouveau placé en “quarantaine”, au Block 10, avec les trois quarts des “45000” d’Auschwitz pour être transférés vers d’autres camps (ce qu’ils ignorent).
Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45.000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz. Une trentaine de "45.000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.
Un groupe de 31 est transféré le 28 août pour Flossenbürg, un autre groupe de 30 pour Sachsenhausen le 29 août 1944. Un troisième groupe de 30 quitte Auschwitz pour Gross-Rosen le 7 septembre. Lire dans le site , « les itinéraires suivis par les survivants ».
Le 28 août 1944 Pierre Vendroux fait partie du groupe de trente et un « 45 000 » qui est transféré d’Auschwitz pour Flossenbürg, où ils sont enregistrés le 31 août 1944 : Pierre Vendroux y reçoit le matricule « 19.879 ».
Certains d’entre eux sont alors transférés dans d’autres camps.
A la mi-novembre 1944, Pierre Vendroux et Marius Zanzi partent à Dachau. Pierre Vendroux y est immatriculé avec le n° « 116 400 ».
Pierre Vendroux est libéré le 28 avril 1945, et il regagne la France le 9 mai 1945. Il est de retour à Chalon-sur-Saône après passage par Paris (Hôtel Lutétia).
Sa santé est très atteinte. Un ulcère de l’estomac se déclare, dont l’opération entraîne son décès à son domicile, le 13 avril 1951.
En juin 1948, il est décoré de la médaille de bronze de la Reconnaissance Française.
Il a été homologué « Déporté résistant « à titre posthume en 1952 (fiche au SHD Caen), comme « otage politique« , et déclaré « Mort pour la France« .
Pierre Vendroux est homologué comme sous-lieutenant au titre des FFC (Forces françaises combattantes) et de la RIF (Résistance intérieure française). Il est décoré de la Légion d’honneur à titre posthume le 19 décembre 1962.
- Note 1 : Hitler annonce qu’il annexera la région des Sudètes (située en Tchécoslovaquie) où existe une forte minorité allemande – 3 millions sur 15 millions, quoi qu’il arrive, le , sachant parfaitement que cela équivaut à une déclaration de guerre avec la France et le Royaume uni, alliées de la Tchécoslovaquie. La France mobilise alors ses troupes alors que, sur proposition de Mussolini, Hitler décide d’organiser une conférence « de la dernière chance » à Munich. Les accords de Munich sont signés le 30 septembre 1938. Au parlement seuls les députés communistes et quelques députés de droite et de gauche ont voté contre la ratification. C’est la rupture officielle du Front populaire.
- Note 2 : Le 25 février 1942, un groupe de l’O.S. (organisation parti communiste clandestin composé de Lucien Dupont et Armand Tocsin attaque à la grenade une école réquisitionnée par les Allemands pour servir de Soldatenheim (foyer du Soldat). Les Allemands qui recherchent activement les responsables, arrêtent 20 communistes comme otages. « Le maire de Chalon, Nouelle, fait apposer une affiche appelant à la délation, intitulée : « Ne faites pas pleurer les mères allemandes » : Georges Mazoyer président de la FNDIRP du 71 (24/8/1990).
Sources
- Témoignages de Pierre Vendroux (28 mai 1946), Gabriel Lejard, 26 mai 1973 (rencontre du Havre), Léon Thibert (7 février 1991).
- –Renseignements fournis à partir des archives de la FNDIRP de Saône et Loire, par M. Georges Mazoyer (1990). Correspondance avec Marguerite Cardon.
- – ACVG : 1992, novembre 1993
- .– Mairie de Chalon, 30 janvier 1989, Etat-civil.
- Listes – incomplètes – du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
- Courriel de M. Bernard Parriault (août 2013), fiche de la rue Leroux.
- Raymond Montégut, Arbeit Macht Frei, Éditions du Paroy, 1973, pages 201 et 202, citation dans Claudine Cardon-Hamet « Mille
otages » p. 315-316. - Registres matricules militaires.
- Remerciements à M. Tatreaux Roland pour l’envoi de deux rapports de police de Chalon-sur-Saône, des 22 et 23 février 1942. Il est notamment l’auteur de l’Histoire de la police à Chalon-sur-Saône sous l’Occupation et de La chaîne d’évasion du colonel Moréteaux et autres passeurs, Chevalier, Rebillar.
Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en avril 2006, réinstallée en 2014, complétée en 2018 et 2021 ; Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
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