Matricule « 45 466 » à Auschwitz

Albin Desmazes. Dessin
Albin Desmazes : né en 1894 à La Grand'Combe (Gard) ; domicilié à Thorigny (Seine-et-Marne) ; ajusteur SNCF ; secrétaire du syndicat CCT des cheminots d'Achères ; communiste ; ancien maire d’Achères (S-et-O) ; arrêté fin 1939, évadé en juin 1940 ; arrêté le 19 octobre 1941 ; interné à Compiègne ; déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942, où il meurt le 10 août 1942.

Albin Desmazes est né le 16 novembre 1894 à La Grand’ Combe (Gard). Il habite à Thorigny (Seine-et-Marne), au 14 rue de Chaalis, chez ses beaux-parents, au moment de sa deuxième arrestation en 1941.
Il est le fils d’Aglaé, Mathilde Barbier et de Pierre Desmazes.
Selon sa fiche matricule militaire Albin Desmazes mesure 1m 73, a les cheveux et les yeux châtains, le front ouvert et le nez rectiligne. Au moment du conseil de révision, il travaille comme ajusteur et habite à La grand-Combe (Gard). Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire et écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1914, Albin Desmazes est mobilisé par anticipation, comme tous les jeunes hommes de sa classe après la déclaration de guerre. Il arrive au 5è Dépôt des équipages de la flotte à Toulon le 5 septembre 1914. Après 3 mois d’instruction à Toulon, il embarque du 8 novembre 1914 au 1 mai 1915. Il revient au dépôt (sans doute à Bizerte en Tunisie) du 2 mai au 1er juin 1915. Il est à nouveau « en mer » du 2 juin au 13 janvier 1916.
Au dépôt du 14 janvier 1916 au 29 avril 1919. A nouveau « en mer » du 30 avril au 6 septembre 1919. Il est placé en congé illimité de démobilisation le 7 septembre 1919, « certificat de bonne conduite accordé »  et « se retire »  à Bizerte, maison Brau, rue Géraud.
Le 25 décembre 1921, il a été embauché comme employé permanent en tant qu’ajusteur aux Chemins de fer de l’Etat à Versailles. Pour l’armée, cet emploi le fait alors « passer » théoriquement dans la réserve de l’armée active, à la 4è section des chemins de fer de campagne en tant qu’« affecté spécial » (i.e. il serait mobilisé à son poste de travail en cas de conflit).
En juillet 1927, il est raboteur au dépôt des Chemins de fer de l’état à Achères (Seine-et-Oise).
Il est membre du Parti communiste, secrétaire de la section du PC d’Achères.
Il habite à l’époque au 4 rue Carnot de cette ville.
Il est membre de l’association des Amis de l’URSS et du Secours Rouge International (devenu Secours Rouge de France puis Secours populaire de France en 1936).
Albin Desmazes est élu maire d’Achères en 1930 à la suite de la démission provoquée par la direction fédérale communiste d’Edouard Lechevalie(un autre cheminot communiste du dépôt d’Achères retourné à Cherbourg et qui sera déporté avec lui à Auschwitz) et il est élu conseiller d’arrondissement depuis 1926. En 1931, le préfet de Seine et Oise le suspend pour un mois (Maitron).

Affiche électorale

Le Parti communiste le présente aux élections législatives en 1932, dans la deuxième circonscription de Versailles (Maisons-Laffitte, Meulan, Poissy). Présent au deuxième tour, il ne recueille que la moitié de ses voix du premier tour. « il obtint 2 422 suffrages sur 24 004 inscrits et 20 546 votants ; son nombre de voix tomba à 1 017 au second tour » .
A nouveau candidat le 24 avril 1936, il frôle l’élection au deuxième tour, le 3 mai. «Il bénéficie du soutien de Cudenet (président du groupe radical Camille Pelletan), de l’appui de Richard des Jeunesses radicales, du désistement de Levasseur (ancien ministre) et du socialiste Aubin. Il obtint 11 221 voix contre 11 848 à Robbe » (le Maitron). (Fernand Robbe, Républicains indépendants et d’action sociale).

Albin Desmazes est secrétaire du Syndicat CGT des Cheminots d’Achères. Il est membre du Conseil d’Administration de la SNCF (région Ouest) en 1936.
A la suite de la grève nationale du 30 novembre 1938 lancée par la GGT pour protester contre la remise en cause de certains acquis du Front populaire il est déplacé au dépôt de Saint-Sulpice-Laurière (Haute-Vienne) par mesure disciplinaire. Il y reste jusqu’au mois d’octobre 1939.  Il est suspendu de la SNCF en octobre 1939, et revient alors habiter rue de Saint Germain à Achères.

In  « La Résistance en Seine et Marne »

Albin Desmazes est suspendu de ses mandats électifs par mesure administrative (maire et conseiller d’arrondissement d’Achères en 1939), puis déchu de ses mandats en janvier 1940.
Selon Renée Lefebvre (1) avec qui il vit maritalement, Albin Desmazes a été exclu du Parti communiste fin 1939. Il n’a pas en effet accepté le pacte germano-soviétique (témoignage recueilli par sa fille, Bernadette Desmazes, auprès de sa tante, Marcelle Tallet en 1991).
Albin Desmazes, militant communiste connu, est rayé de « l’affectation spéciale » le 17 octobre 1939, comme la plupart des cheminots syndicalistes et / ou communistes. Il redevient alors mobilisable, « inscrit en domicile».
Il est mobilisé et affecté au dépôt (1/ EMA) le 18 mars 1940, affectation qu’il ne rejoindra pas
puisqu’il a déjà été arrêté et écroué à la Maison d’arrêt de la Santé.

Fin 1939, il est en effet arrêté par la police française, en application des décrets de septembre. Il est incarcéré à la prison de la Santé (2) de décembre 1939 au 10 juin 1940.
Le « Fonds de surveillance du Parti Communiste Français » par la direction de la Sûreté nationale du ministère de l’intérieur sous la 3ème  République (Série F/7 et « fonds de Moscou » qui concerna la surveillance de 840 responsables communistes dès septembre 1939) conserve 6 feuillets concernant Albin Desmazes pour la période de Février-mars 1940 : Rapport du procureur général près de la cour d’appel de Paris transmis par la direction des affaires criminelles du ministère de la Justice, rapport du directeur de la police d’État de Versailles, notice  individuelle, transcription de tract.
Albin Desmazes s’évade au cours de l’évacuation de la Prison de la Santé qui est ordonnée ce 10 juin 1940. Selon Marcelle Tallet « les gardiens se sont arrangés pour que leurs prisonniers aient le temps de partir. (…) Les policiers français trouvaient qu’ils étaient retardés par leurs prisonniers qu’ils convoyaient en wagon cellulaire… ».
Il se réfugie alors chez ses futurs beaux-parents à Thorigny (Seine-et-Marne), au 14, rue de Chaalis.

Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes défilent sur les Champs-Élysées. Elles occupent toute la banlieue parisienne les jours suivants.

Il épouse Renée Lefebvre en octobre 1940. Le couple a une fille, Bernadette (qui naît le 13 septembre 1941 à la prison de Fresnes où sa maman est emprisonnée. C.f. note N°1). Albin Desmazes travaille alors en usine à Paris.

Selon son épouse, il crée (ou est membre) un groupe de 6 hommes, parmi lesquels Pierre Dumont et Gustave Martin de Lagny, qui, déportés dans le convoi du 6 juillet 1942 sont morts à Auschwitz. « Le groupe se réunissait depuis deux ou trois mois » (elle est alors en prison).

Albin Desmazes est arrêté de nouveau le 19 octobre 1941, à son domicile, par la police allemande le même jour qu’une quinzaine d’hommes, dont Pierre Dumont. De nombreuxélus ou militants communistes du département sont arrêtés les 19 et 20 octobre. Parmi eux, 42 seront déportés à Auschwitz. Lire dans le site la rafle des communistes en Seine-et-Marne, octobre 1941.

Sa tante, Marcelle Tallet a raconté l’arrestation à sa nièce « c’était un dimanche vers 14 h (…) En remontant la rue Thiers quelqu’un m’a crié de sa maison : « ne rentrez pas chez vous ». Tu penses si je n’allais pas rentrer. Il y avait le camion juste en face de la maison et dans le jardin un Allemand à la hauteur de la terrasse et un autre à côté de l’arbre.

Ton père est arrivé peut-être une demi-heure après, presqu’en courant, comme un homme qui a pris sa décision. (…) Il est monté dans le camion « il s’est retourné vers moi et il a dit : « je vous confie ma fille » et aussi « c’est pour le meilleur ou pour le pire».

D’après le Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (ancien ministère des Anciens combattants) cette importante rafle des 19 et 20 octobre 1941 dans tout le département a été ordonnée en représailles de destructions de récoltes. Répondant en 1986 à la fille d’un des déportés, Georges Vinsous, le BAVCC indiquait : « cette arrestation faisait partie d’une mesure d’ordre général prise par les autorités d’occupation à la suite d’incendie de récoltes » (Liste des arrestation de l’arrondissement de Meaux : LA 3384).

Un télégramme (3) daté du 10 octobre 1941 attribué à Jacques Duclos fait effectivement mention d’une attaque d’un convoi allemand près de la Ferté Gaucher en Seine-et-Marne : « Un câble d’acier tendu à travers la route fit s’écraser deux voitures d’officiers précédant un convoi de 8 camions de fourrage et, pendant que les soldats se rendaient en tête du convoi, le feu était mis à tous les camions et tous furent détruits par feu »

Albin Desmazes et ses camarades de Seine-et-Marne sont transférés par autocars au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122), les 19 et 20 octobre 1941.
A Compiègne, un de ses compagnons, Lizeau, arrêté en même temps que lui sera libéré de Royallieu et rapportera à son épouse un dessin qui reproduisait en agrandissement, une photo d’elle et de sa fille effectué par un autre détenu. 

Lettre du 5 juillet 1942 transmise par J. Bacco

Un autre détenu, J. Bacco, lui transmettra le 22 juin 1945 une lettre écrite par Albin Desmazes le dimanche 5 juillet 1942 (photocopie du document ci-contre).

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Albin Desmazes est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf l’article du site : Les wagons de la Déportation.

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante trois « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : 
Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942.
Ces derniers sont enregistrés et photographiés au 
Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi.
Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site :
Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45 466  selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz. Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi les 522 que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Certificat de Raymond Cornu. 1947

Albin Desmazes meurt à Auschwitz le 10 août 1942 d’après son certificat de décès établi au camp pour le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz ; in Death Books from Auschwitz, Tome 2, page 221).

Sa fiche d’état civil établie en France à la Libération porte toujours la mention «décédé le 15 septembre 1942 à Auschwitz (Pologne)». Il est regrettable que le ministère n’ait pas corrigé cette date, à l’occasion de l’inscription de la mention « mort en déportation » sur son acte de décès (Journal officiel du 9 mai 1998), ceci étant rendu possible depuis la parution de l’ouvrage publié par les historiens polonais du Musée d’Auschwitz en 1995.
Lire dans le site : Les dates de décès à Auschwitz.

Albin Desmazes a été déclaré « Mort pour la France ».
Le titre de « Déporté politique » lui a été attribué.

Une plaque a été apposée en 1945 devant son domicile à Thorigny (avec le temps la plaque est devenue presqu’illisible), et son nom figure sur le monument aux morts de la ville.

Une rue d’Achères à son nom a été inaugurée le 25 avril 1982, par Pierre Soulat, Maire communiste d’Achères (voie puis rue Albin Desmazes), en présence de sa famille.

Stèle aux ateliers SNCF d’Achères

Une stèle portant son nom et celui de 12 autres cheminots est érigée devant les ateliers SNCF – EMT – route forestière à Achères. Son nom est gravé sur une plaque apposée à l’entrée de la gare d’Achères, à la mémoire des agents de la SNCF morts pendant la guerre 1939-1945.

  • Note 1 : Renée Desmazes, est décédée le 10 janvier 1992. Elle m’avait écrit : « j’ai été arrêtée le 1er décembre 1939 et emprisonnée à Versailles puis transférée La Roquette en janvier 1940. En juin 1940 j’ai été transférée à la prison de Libourne, puis au fort du Hâ à Bordeaux. J’ai appris par la suite que j’avais été condamnée par défaut par le tribunal de Perrigueux, qui était à cette époque en zone libre, à 5 ans de prison et dix ans d’interdiction de droits civiques. J’ai été libérée avec 22 autres détenues politiques le 22 août 1940, sans levée d’écrou. Je suis venue à Thorigny, rue de Chaalis chez mes parents où j’ai retrouvé Albin. Arrêtée à nouveau le 10 juin 1941, emprisonnée à Meaux puis transférée à Fresnes le 12 septembre 1941. Le 13 septembre naissait ma fille à la prison de Fresnes. Ensuite, j’ai été jugée le 20 octobre 1941 par un tribunal spécial et libérée le 21 octobre ».
  • Note 2: La prison de la Santé est devenue une annexe de la prison militaire du Cherche Midi, surchargée depuis le 10 septembre 1939, du fait de l’emprisonnement de centaines d’insoumis, déserteurs et « politiques » – communistes pour la plupart. Elle est évacuée le 10 juin 1940, les détenus sont dirigés vers le camp de Gurs (In « Arkheia » Revue d’Histoire n°14).
  • Note 3 : Il s’agit du texte d’un radio-télégramme (présumé de Jacques Duclos à Georges Dimitrov), daté du 10 octobre 1941. Jacques Duclos, un des dirigeants du Parti communiste français clandestin, était en contact grâce à un poste radio émetteur-récepteur avec l’Internationale communiste (Georges Dimitrov) et les services de renseignements soviétiques. In Les télégrammes chiffrés du Komintern. 1939/41. www.fonjallaz.net/Communisme/N2/Telegr…/Kom-5.html

Sources

  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par Renée Desmazes (12octobre I99I).
  • Documents familiaux communiqués par Renée Desmazes.
  • Portrait photo in « La Résistance en Seine et Marne » Claude Cherrier et René Roy, p.198.
  • Correspondances et communications téléphoniques avec sa fille, Bernadette Desmazes (1991 et 1992).
  • Récit de l’arrestation d’Albin Desmazes (compte rendu dactylographié de sa conversation avec sa tante Marcelle Tallet, recueillie en octobre 1991).
  • Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom.Tome 25, page 115 (note Balland et Pennetier).
  • Site Internet mémorial « GenWeb ».
  • Site Internet « Rail et mémoire ».
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Registres matricules militaires.

Notice biographique rédigée en janvier 2011, complétée en 2016 et 2019, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de « Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 » », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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