Paul Feuvrier, le 8 juillet 1942 à Auschwitz

Matricule « 45 538 » à Auschwitz

Paul Feuvrier : né en 1898 à Vaucluse (Doubs) ; domicilié à Pont-de-Roide (Doubs); polisseur ; communiste ; arrêté en janvier 1941, écroué à Montbéliard, relaxé le 28 février ; arrêté à nouveau le 21 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 10 août 1942.

Paul, Hyppolite, Aimé Feuvrier est né le 24 février 1898 à Vaucluse (Doubs).
Il habite à Pont-de-Roide (Doubs) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Cécile Girard, horlogère (1876-1931) née à Frambouhans (Doubs) et de Charles Feuvrier, horloger, né en 1864 à Frambouhans, 34 ans, son époux.  Ses parents ont eu treize autres enfants, dont Jeanne (1894-1897),Laure (1896-1926) Annette (1903-1988), Olga (1913), et les jumeaux Rose et Gaston (1918).
Les autres enfants, Jules-Louis (1995-1995), Jules-Ulysse (1899-1900), Joseph-Léon (1904-1904 et 1905-1905), Elie-Emile (1907-1909), Jules-Léon (1908-1908), Gaston-Marc (1901-1911) n’ont pas vécu plus de deux ans.
En 1903, la famille a déménagé à Battenans-Varin (Doubs), où elle habite au moins jusqu’en 1906. Puis ils déménagent à Maîche (Doubs) entre 1913 et 1917. 

Maîche 1906 : grève des horlogers © Région Franche-Comté

Maîche est une des plus importantes communes de Franche-Comté consacrées à l’industrie horlogère : sur les 2600 habitants recensés en 1911, les deux tiers sont horlogers à domicile. Une grande grève des horlogers y a eu lieu en 1906, puis en 1908. Plusieurs familles Feuvrier, horlogers ou cultivateurs (Léon, Jules, Louis, Charles, Léon) y sont domiciliées.
Paul Feuvrier exerce successivement les métiers de cultivateur, électricien, marchand ambulant, puis polisseur sur métaux et habite à Maiche (Doubs) au moment du Conseil de révision.
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 67, a les cheveux châtain, les yeux bruns, le front vertical, le nez busqué, le visage ovale. Il a un niveau d’instruction n° 3 (possède une instruction primaire supérieure).
Conscrit de la classe 1918, Paul Feuvrier s’est engagé pour 4 ans le 28 mars 1917 à la mairie de Besançon. Il est affecté au 4è Régiment de Hussards où il arrive le 31 mars 1917. Il passe au 40è Chasseurs d’Afrique le 10 février 1919 (en Orient du 17 août 1919 au 23 octobre 1919). Puis il passe au 3è régiment de Spahis le 24 août 1919 (armée du Levant). Il est nommé brigadier le 21 septembre 1919. Du 24 octobre 1919 au 21 janvier 1921 il participe aux combats en Thrace et en Syrie. Il est cassé de son grade le 24 novembre 1919. Il passe au 11è Spahis le 12 janvier 1921.
Il est mis en « congé illimité » le 28 mars 1921 (mais le certificat de « bonne conduite » lui est refusé).
En 1921 son père n’est plus horloger, mais ouvrier aux usines Peugeot à Pont-de-Roide.

Paul Feuvrier épouse Gabrielle, Suzanne Bédat le 3 juin 1921
à Pont-de-Roide. Elle y est née le née le 23 juin 1900. En 1921, elle habite au n°  250, est ouvrière chez Peugeot, comme sa mère, ses deux sœurs et son frère.
Paul Feuvrier habite avec son épouse Cécile et Annette, Olga, et les jumeaux Rose et Gaston au n° 212 à Pont-de-Roide.
Le couple a trois enfants : Marcel (Charles, Jules) naît le 7 février 1922, Raymond naît en 1927 et Andrée naît en 1931 (il parle dans ses lettres, de « ses 2 petites et de ses 2 grands« , mais l’une des deux « petites » est peut-être son épouse).
En juin 1922 la famille Feuvrier habite aux « Immobilières » à Pont-de Roide (Doubs). En octobre 1923, ils ont déménage au 17, rue de l’Industrie à Besançon. Le 30 juillet 1924, Paul Feuvrier est « inspecteur d’assurance » et habite au 59, rue des Arène à Dôle.

Les cités Peugeot © Région Franche-Comté

En novembre 1925, ils sont revenus habiter « cités Peugeot » à Pont-de-Roide. Puis aux  cités d’Autriche en 1926.
En juillet 1932, ils s’installent au hameau de Larochère à Autechaux-Roide, commune limitrophe.
Paul Feuvrier est reclassé au titre de la réserve militaire à la classe 1912 (père de 3 enfants vivants) en 1934.
En mars 1936 la famille Feuvrier est à nouveau domiciliée à Pont-de-Roide, au 207, rue de Montbelliard. Paul Feuvrier est polisseur aux établissements ZurflühFeller, à Autechaux-Roide(atelier d’outillage et de polissage-nickelage qui emploie une quarantaine d’ouvriers). Son fils aîné Marcel, est ouvrier chez Gaudumet à Pont-de-Roide.
Le 6 avril 1939, il est classé pour l’armée comme « affecté spécial » (tableau III), personnel dit « de renforcement » comme « polisseur sur métaux » au titre des « Forges de Bologne » (Haute-Marne).

Paul Feuvrier est membre du Parti communiste. Si, grâce à son registre matricule, on sait qu’il a été polisseur sur métaux aux Forges de Bologne, il semble qu’il a été également marchand ambulant pendant la guerre, ayant vraisemblablement perdu son emploi, avec la radiation de son affectation spéciale (quasiment tous les « affectés spéciaux » soupçonnés d’être syndicalistes ou communistes ont vu leur « A.S. » supprimée).

Besançon, la ligne de démarcation

Le 16 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Besançon et s’y installent. Le poste de commandement de la Feldkommandantur s’installe dans l’hôtel particulier qui abritait le quartier général de l’armée française. Le Doubs jouxtant la Suisse neutre, la ligne de démarcation frôle, au sud, le département, qui est entièrement situé dans la « zone interdite ».
Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Pendant l’Occupation il est actif dans la clandestinité. Il diffuse des tracts et l’Humanité clandestine.
Paul Feuvrier est arrêté une première fois dans la deuxième quinzaine de janvier 1941.

Direction de la Sureté nationale, commissariat spécial au Préfet à Montbeliard, 8 février 1941

Un rapport du commissaire de la police spéciale au sous-Préfet de Montbéliard signale, le 8 février 1941, « l’arrestation de 3 anciens communistes pour infractionau décret du 26 septembre 1939. Ils ont été écroués« .
ces trois anciens communistes sont René Bordy, Paul Feuvrier et Roger Berne (1).

Le 28 février 1941, le Tribunal correctionnel de Montbéliard le relaxe, malgré l’interjection du jugement le 1er mars par le substitut de Montbéliard, qui estime les condamnations insuffisantes «à l’égard des trois prévenus» (recherches effectuées par Madame Marguerite Socié (2).

Relaxé, Paul Feuvrier est arrêté une seconde fois le 22 juin 1941 à Audincourt, par la police française (C.f. fiche ACVG et témoignage de Madame Bordy, ainsi que les notes de l’abbé de la Martinière, ancien déporté, fondateur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (1972).
Cette nouvelle arrestation a lieu dans le cadre de la grande rafle commencée le 22 juin, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique. Sous le nom « d’Aktion Theoderich », les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.

Lettre aux 3 familles  Bordy, Borne et Feuvrier datée du 7 juillet 1941

Paul Feuvrier est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122) le 7 juillet 1941 en même temps que ses deux camarades, René Bordy et Roger Berne. 

Les 3 amis écrivent un petit mot à leurs proches (« Pour les 3 familles ») depuis la gare du Nord, le 7 juillet 1941, à 10 h du matin : « Nous nous dirigeons sur Compiègne. Nous ne savons pas au juste pourquoi, ni pour combien de temps  » (Roger, Paul et René). 

Paul Feuvrier écrit plusieurs lettres à sa femme depuis le camp de Royallieu : le 16 mars 42, il décrit une « Fête de la Mi-Carême » organisée pour « se remonter le moral« .
Il raconte comment les détenus sont punis pour avoir accompagné d’une Marseillaise le départ de certains d’entre eux qui vont être fusillés.

Lettre du 7 juillet 1941 verso

La lettre du 10 avril 1942, transmise par « l’intermédiaire de Beaulieu », sera postée à Paris.

Lettre du 16 juin 1942 : il y annonce l’envoi de couvre-livres destinés à ses filles et confectionnés par ses soins. 

Depuis le camp de Compiègne administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». 

Dernier signe de vie : une lettre commencée la veille du départ, et jetée du train, après Bar-le-Duc.
Paul Feuvrier y décrit les wagons à bestiaux, la chaleur et la soif « le train manœuvre, je suis avec Lana. Le René (Bordy) est dans un autre wagon« , et pour rassurer son épouse « maintenant, nous ne sommes plus des otages : il faut donc espérer » (les familles de René Bordy et Paul Février connaissent la mort de Roger Berne, extrait de Compiègne pour être fusillé).

Depuis le camp de Compiègne, PaulFeuvrier est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Paul Feuvrier est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45.538 ».

Sa photo d’immatriculation (3) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation (3) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession.
Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Maintenu à Birkenau, Paul Feuvrier meurt le 10 août 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 284).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois

L’arrêté du 19 avril 1996 portant apposition de la mention « Mort en déportation» sur les actes de décès, paru au Journal Officiel du 27 août 1996 reprend cette même date.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Pont-de-Roide.

  • Note 1 : Roger Berne est fusillé le 15 décembre 1941, au Mont Valérien (lire sa biographie dans Le Maitron, notice de Daniel Grason et l’article concernant Roger Berne sur le blog de Jacky Tronel, consacré à l’Histoire pénitentiaire et à la Justice militaire : http://prisons-cherche-midi-mauzac.com/recherches/l-inconnu-de-la-prison-du-cherche-midi-fusille-au-mont-valerien-10089 .
  • Note 2 :  Madame Marguerite Socié (dite « Mimi »), résistante, déportée à Ravensbruck.
  • Note 3 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Renseignements communiqués par M. l’Abbé de la Martinière, fondateur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (1972).
  • Lettre de Madame Marguerite Socié, ancienne résistante (25 juin 1991).
  • Lettre de Madame Bordy à René Aondetto (1946), où elle lui demande s’il peut témoigner du décès de Paul Feuvrier à Auschwitz, sa femme n’ayant « pas de certificats, pas de témoignages de camarades ».
  • Lettres de Denis Folletete, secrétaire de la section du Parti communiste démocratique de Franche-Comté (25/11/1990).
  • Correspondance avec Mme Elizabeth Pastwa conservatrice au Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (décembre 1988 et janvier 1991)
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • « Livre des déportés ayant reçu des médicaments à l’infirmerie de Birkenau, kommando d’Auschwitz » (n° d’ordre, date, matricule du 1.11.1942 au 150.7.1943.
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb
  • © Site www.mortsdanslescamps.com
  • AD Doubs : Registres matricules militaires, Etat civil de Pont-de-Roide, Recensements 1906, 1911 BattenansVarin, Maîche 1911-1921, Pont-de-Roide 1926-1936. Recherches Pierre Cardon.

Notice biographique rédigée en avril 2011 et modifiée en 2015, 2017, 2021 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942», Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

2 Commentaires

  1. Bonjour,
    J'ai découvert votre site au cours d'une recherche relative au fusillé Roger Berne, arrêté avec René Bordy et Paul Feuvrier le 8 février 1941. Roger Berne a été fusillé comme otage le 15 décembre 1941, au Mont-Valérien, après un court séjour à la prison du Cherche-Midi. J'ai fait de cette recherche un article sur mon blog consacré à l'Histoire pénitentiaire et à la Justice militaire : http://prisons-cherche-midi-mauzac.com/recherches/l-inconnu-de-la-prison-du-cherche-midi-fusille-au-mont-valerien-10089
    Un lien pointe vers votre site, fort bien documenté par ailleurs.
    Bien à vous, Jacky Tronel.

  2. Bonjour,
    Je suis le petit petit fils de Roger Berne (sité dans votre article et ami de Paul Feuvrier et René Bordy), je voulais vous remercié pour ce site bien détaillé que j'ai du lire une vingtaine de fois.
    Encore merci, Emilien Segantini.

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