Matricule « 45 421 » à Auschwitz
Joseph Daniel ; né en 1902 à La Ville Halluard (Loire-Atlantique) ; domicilié à Paris 14ème ; ajusteur outilleur, syndicaliste et communiste ; arrêté le 11 février 1942 ; prison de la Santé, interné aux camps de Voves et Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt.
Joseph Daniel est né le 14 septembre 1902 à La Ville Halluard (quartier de Saint-Nazaire, Loire Atlantique). Il habite au 89, rue du Château à Paris (14ème) au moment de son arrestation. Il est le fils de Marie, Louise Le Postollec, 27 ans, sans profession et de Jean, Marie Daniel, 25 ans, manœuvre. Il est l’aîné de trois enfants (dont Louis, 1910-1960).
Joseph Daniel obtient un diplôme d’ajusteur-outilleur aux Chantiers de Penhouët, à Saint-Nazaire, où il travaille jusqu’en 1920.
En 1924, la famille Daniel vient à Paris pour chercher du travail et s’installe au 26, rue Julie dans le 14ème (aujourd’hui rue de l’abbé-Carton).
Ajusteur, Joseph Daniel surnommé « Jo », est plusieurs fois mis à pied et doit changer d’entreprise, parce que militant syndical : il travaille ainsi successivement chez Bréguet (rue Didot dans le 14ème), puis chez Renault à Boulogne-Billancourt (Seine / Hauts-de-Seine).
Joseph Daniel est embauché en 1936 comme ajusteur outilleur aux établissements Sanders, 48-50 rue Benoît Malon à Gentilly (Seine / Val-de-Marne). Cette usine fabrique des caisses enregistreuses, sous licence américaine (NCR).
Militant communiste au niveau de l’arrondissement (le 14ème) – il est fiché par les Renseignements généraux comme « militant communiste actif et propagandiste »-, Joseph Daniel participe activement aux actions de la section syndicale CGT de Sanders, particulièrement active (au point d’être citée à deux reprises par le « Populaire » en 1938, au moment des protestations contre les atteintes aux 40 heures et contre les décrets lois Daladier-Reynaud : 6 septembre 1938 et 18 novembre 1938).
Joseph Daniel épouse Adrienne Larrouy-Hayet le 4 novembre 1939 à Paris 14ème. Agée de 32 ans, elle est née le 29 novembre 1907 et domiciliée au 89, rue du Chateau à Paris 14ème.
A la date du mariage, Joseph Daniel l’acte d’état civil l’indique comme étant mobilisé. Il est domicilié au 28 rue Pernety à Paris 14ème. Le couple a un fils, Jean.
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Avec l’occupation allemande, l’usine Sanders est devenue filiale d’un groupe franco-allemand (la National Gruppe) et travaille pour l’industrie de guerre allemande. Militant de la CGT clandestine, Joseph Daniel est arrêté le 11 février 1942 par des inspecteurs de la Brigade Spéciale des Renseignements généraux, en même temps que 12 autres camarades de travail, à la suite d’une grève d’un quart d’heure. Lire dans le site : La grève de l’usine Sanders de Gentilly (9 février 1942).
Joseph Daniel est conduit à la Conciergerie le 12 février, puis « consigné administratif » à la Santé (en témoignent René Aondetto qui y est écroué depuis le 11 août 1941 et sera transféré avec lui à Voves et Compiègne et Jean Gauthier. Tous deux ont vu arriver à la Santé « les 13 de la Sanders » et René Aondetto se souvient que Joseph Daniel est « en bleus de travail »). Ils y sont « entassés à 95, dans une salle d’environ 15 m2 dont les fenêtres donnent sur la place Dauphine » (13 avril 1942, lettre de Marceau Baudu).
Maintenu au Dépôt de la Préfecture de Paris pendant deux mois, Joseph Daniel va être interné administrativement au « Camp de séjour surveillé » de
Voves (Eure-et-Loir), ouvert le 5 janvier 1942. Lire dans le site : Le camp de Voves.
Le 16 mars 1942, à 5 h 50, il fait partie d’un groupe de 60 militants « détenus par les Renseignements généraux » qui est
transféré de la permanence du Dépôt au camp de Voves
(Eure-et-Loir), convoyé par les gendarmes de la 61ème brigade.
Il ne va rester dans ce camp que quelques jours.
En effet, dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef
de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes d’internés communistes du camp de Voves « à transférer au camp d’internement de Compiègne » à la demande du Militärbefehlshabers
Frankreich, le MBF, commandement militaire en France.
Joseph Daniel figure sur la première liste de 81 noms qui vont être transférés le 10 mai 1942 au camp allemand de Compiègne.
Le directeur du camp a fait supprimer toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ». La prise en charge par les gendarmes allemands s’est effectuée le 10 mai 1942 à 10 h 30 à la gare de Voves. Il poursuit : « Cette ponction a produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent pas que tôt ou tard ce sera leur tour. Toutefois il est à remarquer qu’ils conservent une énergie et une conviction extraordinaire en ce sens que demain la victoire sera pour eux ». Il indique que « ceux qui restèrent se mirent à chanter la «Marseillaise» et la reprirent à trois reprises ». Le directeur du camp a fait supprimer auparavant toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ».
Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés, arrivés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122) les 10 et 22 juin 1942, 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 6 juillet 1942, depuis les wagons à bestiaux qui les emportent à Auschwitz, de nombreux déportés jettent sur les voies des dizaines de lettres, petits mots, carnets, lors des arrêts dans les gares françaises. En effet, à cause des restrictions du courrier au Frontstalag 122 à Compiègne, la plupart d’entre eux n’ont pu prévenir leurs familles d’un départ imminent. Certains ont préparé une lettre la veille, d’autres le font dans le wagon. Joseph Daniel jette lui aussi un petit mot sur le ballast.
Chères Suzanne et Lucienne. Je quitte Compiègne ce matin avec 1200 camarades, c’est la déportation. Les cheminots nous ont dit que le train va en direction des Ardennes mais après ? Les uns pensent vers l’Allemagne, d’autres la Belgique ; peu nous importe, on s’en fout royalement. Ne croyez pas qu’il règne dans les wagons une atmosphère de tristesse, pas du tout, tous ceux qui sont là en grande majorité n’ont rien à se reprocher, sauf de vouloir un monde
meilleur.
Notre séjour à Compiègne a été très pénible, tout au moins au point de vue de la nourriture. Heureusement ces deux dernières semaines les colis commençaient à arriver et, aussi en
prévision du voyage sans doute, la ration avait augmenté, mais pendant un mois, le soir, ce qu’exclusivement nous avons mange : midi soupe sans rien d’autre, 4 heures ration de pain 1/6 de boule et une cuillère à soupe de margarine ou de confiture c’est tout. Et ainsi tous les jours. Mais ces deux dernières semaines avec les colis et l’amélioration, je me suis bien retapé et c’est en
bonne condition tant physique que morale que je quitte Compiègne, ce sont toutefois de dures épreuves.
Le train roule c’est très difficile d’écrire. J’espère que cette lettre vous parviendra. J’ai essayé pour Adrienne aussi, en tout cas Suzanne, si oui renseignes-toi. Si elle a reçu la sienne et qu’elle ne se casse pas la tête pour les nouvelles… Je n’ai reçu qu’une carte d’elle à Compiègne pendant 1 mois
1/2. Les lettres sont sucrées ça ne fait rien. L’important c’est de ramener ses os. Et vous j’espère que ça va. C’est bien la seule consolation que j’ai de penser que mon cher petit Jean est à l’abri de toutes ces horreurs grâce à toi Lucienne. Ce qu’il a dû changer. Tendres bises sur son petit minois et affectueux baisers à celles qui le soignent si bien. Nous avons touché trois jours de vivres. Sans doute nous allons assez loin, car le train roule à bonne allure. Bonjour à toute la famille. Jo »
Depuis le camp de Compiègne, Joseph Daniel est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
On ignore le numéro d’immatriculation de Joseph Daniel à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 . Toutefois, sa date de décès inscrite sur les Registresdes Morts d’Auschwitz est la même que celle du n° « 45421 » indiquée sur une liste établie dans les années 1980 par les archivistes du Musée d’Auschwitz. Et ce numéro correspond bien à l’ordre alphabétique de la liste du convoi que j’ai partiellement reconstituée. Mais comme la photo d’immatriculation correspondant au numéro «45321 ?» a disparu, il est impossible de la comparer avec celles de Joseph Daniel avant guerre. Ce numéro inscrit avec un point d’interrogation dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 (éditions de 1997 et 2000) n’est donc pas avéré.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Compte-tenu de son métier d’ajusteur, il est ramené à Auschwitz I.
Joseph Daniel meurt à Auschwitz le 16 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 210 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
Ce certificat porte comme cause du décès « Herzwassersucht » (hydropéricarde. i.e. présence d’eau dans le sang). Une cause certainement
fictive : l’historienne polonaise Héléna Kubica explique comment les médecins du camp signaient en blanc des piles de certificats de décès avec «l’historique médicale et les causes fictives du décès de déportés tués par injection létale de phénol ou dans les chambres à gaz». Lire dans le site : Des
causes de décès fictives.
Ses camarades rescapés d’Auschwitz, Francis Joly (2) et Maurice
Martin ont témoigné de sa mort dans cette période à leur retour des camps.
Joseph Daniel est déclaré « Mort pour la France » et homologué comme « Déporté politique »
Après la libération le Comité d’épuration de l’usine Sanders est à l’origine d’un procès qui se termine par l’acquittement des deux membres de la direction auteurs de la dénonciation (audience du 10 mai 1946).
Le nom de Joseph Daniel figure sur la plaque commémorative apposée par le personnel de la Sanders dans le hall de l’usine Sanders, avant son transfert en 1961 à Massy (elle y devient « La Nationale » sous le sigle N.C.R. « National Cash Register »). Cette
plaque figure désormais dans le hall du restaurant d’entreprise, où elle est honorée chaque année.
Un monument a été érigé au cimetière par la Municipalité de Gentilly à la mémoire des « Neuf de la Sanders ». Un texte est gravé sur le monument et une stèle a été déposée à sa base par des anciens des Etablissements Sanders.
70 ans après, jour pour jour, un hommage solennel est rendu à ceux de la Sanders le 11 février 2012(3). Manifestation annoncée dans le bulletin municipal et dont un article du Parisien rend compte : « Georges Abramovici, mort pour la France », « Marcel Baudu, mort pour la France », « René Salé, mort pour la France »
(…). Le représentant des anciens combattants égrène l’un après l’autre les noms des ouvriers syndicalistes déportés dans les camps nazis. Samedi, 80 personnes environ ont participé à Gentilly à une cérémonie pour les 70 ans de ceux qu’on a appelé « les résistants de la Sanders » (…).
Après une cérémonie devant le monument aux résistants déportés du cimetière de Gentilly, les familles, les amis et les élus se sont rendus sur l’ancien site de la Sanders, où une plaque a été installée, avant une lecture de texte devant le monument aux morts place Henri-Barbusse (on notera que, par erreur, le nom de Roger Chaize y a été inclus)..
- Note 1 : 522 photos d’immatriculation des « 45000 » à Auschwitz ont été retrouvées : elles avaient été
cachées par des membres de la Résistance intérieure du camp pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz. Elles été retrouvées à la Libération et
conservées dans les archives du musée d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis à André Montagne, vice-président de l’Amicale d’Auschwitz qui me les a confiés. - Note 2 : Citation in « Triangles rouges à Auschwitz », chapitre « Les causes d’arrestations ». Francis
Joly, submergé d’amertume pour avoir vainement tenté d’obtenir la condamnation de celui qu’il considère comme responsable de son arrestation, allant de dépression en cure de sommeil, sans travail, désespéré, met fin à 45 ans à des souffrances qu’il ne peut plus maîtriser. - Note 3 : A l’initiative de la municipalité, des associations « Mémoire vive des 45.000 et 31.000 », la « Compagnie de la Feuille d’or », « Lire et faire lire » et les élèves de 3ème du collège Rosa Parks de Gentilly.
Sources
- Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
- Stéphane Fourmas, Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 – mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
- Témoignages de René Aondetto et Jean Gauthier (déporté à Sachshausen le 24 janvier 1943, évadé lors de l’évacuation du camp) en date du 30 novembre 1992.
- Brochures de la Mairie de Gentilly : 16 janv. 1990 / 26 mars 1992 / 9 juillet 1993
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres
(incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des
détenus immatriculés). - Témoignages de Francis Joly et Maurice Martin, 18 septembre 1945.
- Photographies des huit de la Sanders communiquées par courrier le 9 juillet 1993 par le service Archives-Documentation de Gentilly.
- Lettre de Mme Jacqueline Lefèvre à Roger Arnould, le 10 janvier 1973, qui lui annonce qu’elle possède une photo de tous les déportés de la Sanders (photo de la plaque commémorative).
- Lettre jetée du train. © Jean Daniel, 6 pages de carnet publiées dans le cahier « les « 45000 » de la Sanders » (novembre 1998) par Renée Joly, Jacqueline Lefevre et Jean Daniel.
- Photo de la section syndicale Sanders (non datée), in © Bulletin municipal « Vivre à Gentilly », janvier 2012, p.19.
- Photo brochure « Machines comptables » Sanders © Delcampe.
Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com