Matricule « 45 172 » à Auschwitz
Marcel Andréas : né en 1922 à Saint-Ouen (Seine / Seine-St-Denis) ; domicilié à Stains (Seine / Seine-St-Denis) ; plombier ; communiste ; arrêté le 4 août 1940 ; condamné à 6 mois de prison ; prison de Fresnes, maisons centrales de Clairvaux et de Gaillon ; interné aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 30 novembre 1942.
Marcel Andréas est né le 21 août 1922 à Saint-Ouen (Seine / Seine-St-Denis).
Il habite au 113 rue Jean Durand à Stains (Seine / Seine-St-Denis) au moment de son arrestation.
Marcel Andréas est le fils d’Eugénie, Pauline André, 28 ans, sans profession et de Charles Florent Andréas, chiffonnier 32 ans son époux. Son frère aîné, Henri est né en 1920. La famille habite au 38, rue du Clos Hanot à Stains.
Le 1er avril 1939 à Saint-Denis, Marcel Andréas épouse Rolande, Paulette Claus, pâtissière. Elle est ne le 1er juillet 1920 à Saint-Denis. Le couple a un garçon, Charles, qui naît le 21 juin 1938.
Marcel Andréas est ouvrier plombier. Il est adhérent du Parti communiste. Conscrit de la classe 1942, il n’est pas mobilisé à la déclaration de guerre.
Le 13 juin 1940 des éléments de l’armée allemande occupent Stains. Le 14 juin, l’armée allemande entre par la Porte de la Villette dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne les jours suivants. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Suivant les instructions du régime de Vichy, et devant la recrudescence de distributions de tracts et d’inscription communistes dans l’Est parisien, la police surveille systématiquement les militants communistes connus de ses services avant-guerre.
Membre du Parti communiste clandestin, Marcel Andréas agit « dès le début dans la Résistance contre Vichy et l’occupant nazie » (in “Stains, souvenons-nous”).
Il est arrêté le 4 août 1940, par des policiers français « pour distribution de tracts, collage de papillons appelant à la résistance » (Ib). Inculpé d’infraction aux articles 1 et 3 du décret du 26 septembre 1939 (dissolution du Parti communiste) il est conduit au Dépôt de la Santé à la disposition du Procureur.
Le 8 février 1941 il est jugé par la 15è chambre correctionnelle de Paris avec une cinquantaine de militants communistes (dont 16 seront déportés à Auschwitz).
Il est condamné à six mois de prison pour propagande communiste. Sur le conseil de son avocat Michel Rolnikas (1), il a fait appel de la sentence, comme les autres militants condamnés. Il est incarcéré à Fresnes, bien que son incarcération préventive ait couvert la durée de la peine reçue, et il n’est pas libéré : après avis des Renseignements Généraux, le nouveau Préfet de police de Paris, Camille Marchand ordonne son internement administratif en
application de la Loi du 3 septembre 1940 (2).
Le 11 avril 1941 les Renseignements généraux, ont adressé pour information aux services du nouveau Préfet de police de Paris – Camille Marchand – entré en fonction le 19 février 1941, une liste de 58 « individus » internés administrativement pour propagande communiste par arrêtés du Préfet de Police Roger Langeron, qui a cessé ses fonctions le 24 janvier 1941. 38 d’entre eux ont été condamnés pour infraction au décret du 26 septembre 1939 (reconstitution de ligue dissoute / dissolution du Parti communiste).
Les RG mentionnent pour Marcel Andréas outre ses dates et lieu de naissance : « Arrêté le 4 août 1940 pour distribution de tracts et condamné le 5 février 1941 à 6 mois de prison ».
Lire dans le site le rôle de La Brigade Spéciale des Renseignements généraux dans la répression des activités communistes clandestines.
Marcel Andréas est alors interné administrativement à la centrale de Clairvaux (Aube) fin mars 1941. Depuis la gare de l’Est ils arrivent à la gare de Ville-sous-la Ferté, à l’arrêt « Clairvaux » (la gare est aujourd’hui désaffectée).
Lire dans le site : La Maison centrale de Clairvaux.
Le 8 avril 1941 il est transféré de Claivaux à la Santé pour son procès en appel, avec Marcel Boyer, Louis Guidou, Robert Lambotte, René Perrottet, Jules Vanzuppe. Leur jugement est confirmé en appel le 9 avril. Il est maintenu à la Santé jusqu’en septembre 1941, la Maison centrale de Clairvaux étant saturée.
En septembre 1941, il est transféré au camp de Gaillon dans l’Eure (3) où il va être interné jusqu’au 4 mai 1942.
Lire dans ce site : la-Maison-centrale-de-Gaillon
Le 18 février 1942, le nom de Marcel Andréas figure sur une liste de 46 militants dont l’évasion « même par la force », serait préparée par la direction clandestine du Parti communiste (quatorze d’entre eux seront déportés avec lui à Auschwitz).
Dans un pli confidentiel adressé à M. Caumont, Préfet délégué (directeur du secrétaire général pour la police), le Préfet de police de Paris l’informe d’un projet révélé par ses services « en vue de mettre en application les directives données par les dirigeants communistes à l’évasion « même par la force » d’un certain nombre de militants actuellement internés dans les camps de concentration, les responsables chargés de ce travail procèdent actuellement à l’élaboration d’une liste sur laquelle figurent les internés considérés comme des militants particulièrement convaincus, susceptibles de jouer un rôle important dans l’éventualité d’un mouvement insurrectionnel et pour lesquels le Parti semble décidé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur évasion. Après une première sélection, les dirigeants communistes ont retenu les noms ci-après de plusieurs internés de la région parisienne et de la province, qui seraient actuellement détenus pour la plupart au camp de Gaillon dans l’Eure» (4).
Rescapé du convoi, Emile Bouchacourt (un des « 46 ») se souvenait de lui dans ce camp (un camarade de 19 ans) et de Romuald Rethel, un autre stanois, âgé à l’époque de 70 ans (il décède en 1944).
Le 4 mai 1942 Marcel Andréas est transféré au camp de Voves avec 61 autres détenus.
Lire dans le site : Le camp de Voves
Il a le n° de dossier 400.194, et il est inscrit au registre d’entrée avec le n° 265.
Dans un courrier en date du 18 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans écrit au Préfet de Chartres « Le chef du M.P.Verw.Bez. A de St Germain a ordonné le transfert de 28 communistes du camp de Voves au camp d’internement de Compiègne. Je vous prie de faire conduire suffisamment escortés les détenus nommés sur les formulaires ci-contre le 20-05-42 à 10 heures à la gare de Voves pour les remettre à la gendarmerie allemande ». Marcel Andréas est sur cette liste. Le bruit court dans le camp qu’il va y avoir des fusillés : aussi, le 20 mai 1942, lorsque des gendarmes viennent le chercher avec les 27 autres internés pour les transférer au Frontstallag 122 de Royallieu à Compiègne, les autres internés chantent la Marseillaise comme ils l’ont fait pour leurs camarades partis le 10 mai. Dix-neuf d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Les 10 et 20 mai 1942, 109 internés de Voves sont transférés sur réquisition des autorités allemandes au camp allemand (le Frontstalag 122) de Compiègne (Oise). 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi dit des 45000 du 6 juillet 1942.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Marcel Andréas est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Marcel Andréas est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 172» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation (4) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz. Mais elle a été superposée avec une autre. Néanmoins la comparaison avec sa photo d’avant-guerre la rend reconnaissable.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks. On sait par le registre de l’infirmerie de Birkenau, qu’il est resté dans ce camp.
Marcel Andréas, épuisé, affamé, tombe malade, comme la plupart de ses camarades du convoi. Le 1er novembre 1942, il entre au Block n°7 de l’infirmerie de Birkenau où il reçoit « un comprimé d’aspirine » ! Il est transféré à l’hôpital d’Auschwitz-I le 25 novembre : on trouve son nom sur un registre du Block 28 (avec le Block 19 il est réservé à la dysenterie et à la médecine interne).
Marcel Andréas meurt à Auschwitz le 30 novembre 1942 d’une « pleuro-pneumonie » (6) d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, Tome 2 page 26, et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec son matricule, ses dates et lieux de naissance et de décès, et avec l’indication « glaubenslos » (athée).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Si l’acte officiel de décès établi le 24 juillet 1946, a inscrit la date du 15 mars 1943, il s’agit de dates fictives (le 1er, 15 ou 30, 31 d’un mois estimé) inscrites à partir de témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés. Un arrêté ministériel du 3 février 1988, paru au Journal Officiel du 11 mars 1985 porte
apposition de la mention «Mort en déportation» sur ses actes et jugements déclaratifs de décès (inscrits le 25/11/1989).
Marcel Andréas est déclaré « Mort pour la France » le 5 novembre 1947 et homologué « Déporté Politique ».
Par un arrêté ministériel de janvier 1949 paru au Journal Officiel du 12 janvier 1949, il est homologué « adjudant à titre posthume » au titre de la Résistance intérieure française, avec prise de rang au 1er août 1940. Sa veuve est décédée à Saint-Denis le 5 août 1983.
Le nom de Marcel Andréas a été donné au Jardin d’Enfants de l’avenue Aristide Briand à Stains.
Il a également été donné à un square dans le quartier Avenir / Cerisaie (en 2014 la municipalité de Stains y a lancé « l’opération îlot Marcel Andréas », livraison de 73 logements et d’un local associatif – destiné au Secours populaire).
- Note 1 : Michel Rolnikas est l’avocat de la ville de Stains de 1935 à 1939. Son nom figurait dans une liste d’avocats à contacter par les militants communistes en cas d’arrestation (Sarotte, Ferruci, Maurice Boitel, Bloch, Michel Rolnikas, Antoine Hajje, Georges Pittard). Les avocats des
« 50 », Antoine Hajje, Georges Pittard et Michel Rolnikas, seront arrêtés en juin 1941, internés à Compiègne et fusillés le 20 septembre 1941. - Note 2 : La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif sans jugement de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les
communistes. - Note 3 : Caserne au début du 20ème siècle, le château de Gaillon est, à partir de 1941, aménagé en Centre de séjour surveillé, après avoir hébergé des réfugiés espagnols en 1939. De septembre 1940 à février 1943, sont internés sur arrêtés préfectoraux des politiques, essentiellement des communistes (130 hommes et 129 femmes), quelques gaullistes, 8 juifs et étrangers, des coupables d’infractions à la législation sur le ravitaillement (marché noir et abattage clandestin). On y interne les hommes de 1941 à septembre 1942, les femmes ensuite. Extraits du mémoire de Maitrise d’Hervé Bertonchini «Le camp d’internement administratif de Gaillon» Université de Rouen, 1993.
- Note 4 : Cette curieuse note semble fort peu vraisemblable. Certes, un mois avant – le 17 janvier 1942 – Roger Ginsburger s’est évadé de Gaillon. Mais la « note confidentielle » accrédite la thèse de la préparation d’une évasion massive que craint le Ministère de l’intérieur et constitue certainement un appui pour l’obtention de nouveaux moyens policiers. Car si les RG ont incontestablement des informations provenant d’une « taupe » au niveau de la direction communiste, la plupart des militants de cette fameuse liste ne sont ni les tout premiers responsables de l’appareil clandestin du PC, ni des membres connus des anciens services d’ordre du Parti, ce qui semblerait logique dans le cadre d’une évasion collective d’une telle ampleur.
- Note 5 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz–Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
- Note 6 : Ce certificat porte comme cause du décès « Pleuro-Lungenentzündung». L’historienne polonaise Héléna Kubica a révélé comment les médecins du camp signaient en blanc des piles de certificats de décès avec «l’historique médicale et les causes fictives du décès de déportés tués par injection létale de phénol ou dans les chambres à gaz». D’après le témoignage de médecins déportés, comme le docteur Mark Klein, les « sélections » des inaptes au travail, sont opérées dans les blocks d’infirmerie et font peser sur les malades un risque mortel « parfois après présentation du patient à un médecin SS, mais le plus souvent le tri était pratiqué par des sous-officiers SS quifaisaient leur choix au hasard ». Lire dans le site : Des causes de décès fictives.
Sources
- Mairie de Stains, acte de décès, 22 avril 1992
- Témoignage d’Emile Bouchacourt.
- Notice biographique avec photo communiquée par Louis Pierna, Député, Maire de Stains.
- Photo plaque en Mairie in siteStains et son passé.
- Ouvrage “Stains, souvenons-nous”.
- Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374. « Militants communistes
internés administrativement en application du décret du 18 novembre 1939 » et conduits à la Maison d’arrêt de Clairvaux ». - © Internés au camp de Gaillon / Archives de la Préfecture de police / BA 2374.
- © Photographie de l’entrée du camp de Voves vers 1942. Archives du Comité du Souvenir.
- Stéphane Fourmas, Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 – mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
- La Résistance en Seine-Saint-Denis, Joël Claisse et Sylvie Zaidman, préface de Roger Bourderon Syros éd. page 390.
- Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis, Un nom, une rue, une histoire, Les éditions de l’Atelier/ Les éditions Ouvrières, Paris 2004, page 207.
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’Étatd’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Helena Kubica : “Methods and types of treatment”, p. 318 in “Auschwitz 1940-1945”, tome 2. Musée d’état d’Auschwitz-Birkenau 2000.
- @ Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, Office for Information about Former Prisoners, registres des Blocks.
- Krankenbau Birkenau Medikamenten Verbrauch Vom 1.11.1942 bis 15.7.1943 Livre des déportés ayant reçu des médicaments à l’infirmerie de Birkenau, kommando d’Auschwitz du 1.11.1942 au 15.07.1943. Relevé André Montagne
- © Site Internet MemorialGenWeb
- Archives de la Préfecture de police de Paris. Renseignements généraux, liste des militants communistes internés le 21 avril 1941.
Notice biographique rédigée à partir d’une notice succincte pour le 60è anniversaire du départ du convoi des « 45 000 », brochure répertoriant les “45 000” de Seine-Saint-Denis, éditée par la Ville de Montreuil et le Musée d’Histoire vivante, 2002, complétée en novembre 2007 (2014, 2019, 2020, 2022 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45 000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45 000 », éditions Autrement, Paris 2005 (dont je dispose encore de quelques exemplaires pour les familles). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com