Matricule « 45 181 » à Auschwitz
Gaston Aubert : né en 1897 à Montrouge (Seine) ; domicilié à Montrouge (Seine) ; ébéniste ; communiste, président des "Amis de l'URSS" en 1938; arrêté le 29 août 1939, condamné à 13 mois de prison, libéré le 3 juin 1940 ; arrêté le 8 janvier 1941 ; condamné à 10 mois de prison, interné à Fresnes, puis aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Gross-Rosen, Dora, Ravensbruck où il meurt le 15 avril 1945.
Victor, Gaston Aubert est né le 11 juin 1897 à Montrouge (Seine / Hauts-de-Seine).
Il habite au 23, rue Sadi-Carnot à Montrouge au moment de son arrestation.
Il est le fils de Maria Bouvet, laveuse et de Désiré, Alexandre Aubert son époux. Son père, Désiré, Alexandre Aubert, tonnelier, avait participé à la Commune de Paris. Il est brigadier à la 1ère batterie de la Vè Légion fédérée, en 1871. Proscrit, il vécut en Suisse jusqu’à l’amnistie votée en 1879.
Gaston Aubert est titulaire du certificat d’Etudes, il commence à travailler en août 1910 comme ébéniste.
Son registre militaire (matricule n° 5123 du 3è bureau de la Seine) nous apprend qu’il mesure 1m 68, a les cheveux châtains, les yeux marrons, le front et le nez moyens, le visage ovale.
Il travaille comme ébéniste et habite chez ses parents au 52, rue Perier à Montrouge (Seine / Hauts de Seine).
« En 1915-1916, croyant lutter contre la guerre, il refusa de travailler dans l’aviation et fut successivement manœuvre, staffeur, charbonnier… avant de redevenir ébéniste » (Le Maitron).
Le 1er août 1914 la mobilisation générale a été décrétée. Tous les conscrits de sa classe, la 1917, sont mobilisés par anticipation en 1916. Il est mobilisé le 11 janvier 1916 au 26ème bataillon du Génie. Après l’instruction militaire, il « passe » le 4 décembre 1916 au 4è Régiment du Génie. Le 18 juin 1918, il est réaffecté au 21è Régiment du Génie. Il est nommé Maître ouvrier le 16 octobre 1917. Il passe au 1er Régiment du Génie le 16 octobre 1919. En 1920, il est domicilié au 32, rue Labrouste à Paris 15è.
Gaston Aubert épouse Antoinette, Laetitia Richardeau, le 18 septembre 1920 à Paris 15è. Elle a 26 ans, née le 20 juin 1894 à Fontaine-en-Beauce (Loir-et-Cher). Elle travaille comme bonne d’enfants, domiciliée à Paris 15è au n° 15/17 rue de l’Annonciation. Il est domicilié au 23, rue Sadi-Carnot à Montrouge dès janvier 1924.
Il s’inscrit sur les listes électorales de Montrouge en 1924, domicilié au 120, rue Sadi Carnot.
« Militant du syndicat unitaire du Bois, il adhéra au Parti communiste en 1925 (…). Ses qualités de propagandiste lui valurent d’être appelé, en avril 1930, au secrétariat du travail antimilitariste de la CGTU, fonctions qu’il quitta l’année suivante, en mai, pour diriger, comme permanent, l’association des Amis de l’Union soviétique. Après un certain succès à sa création (25 000 adhérents en 1928), cette organisation serait tombée à trois cents membres et Aubert fut l’artisan de son redressement. Le congrès national, réuni le 8 juin 1935 au Palais de la Mutualité (Paris), élut Fernand Grenier secrétaire national, Gaston Aubert secrétaire adjoint. Gaston Aubert était en outre secrétaire des Amis de l’Union soviétique de la région parisienne ».
Gaston Aubert est élu président national de l’Association française des « Amis de l’Union soviétique » lors du sixième congrès qui se tient à Lyon, le 30 octobre 1938, entouré de Lechin, Lenormand, Nivois, Chuaqui, Luissier et Cazot.
Le couple Aubert est séparé de fait depuis août 1939, et Gaston Aubert vit au 22, rue Rambuteau à Paris 4è chez son amie Suzanne Baillès (née en 1902), employée de commerce, elle-même séparée de Marcel Paul (3) qu’elle avait épousé en 1923. Il est alors ébéniste « au salaire horaire de 10 F 25 ».
Au moment de la dissolution du Parti communiste, « Gaston Aubert approuva le Pacte germano-soviétique et l’expliqua dans une affiche qui lui valut une condamnation à treize mois de prison en septembre 1939″ pour infraction aux décrets concernant le contrôle de la presse (décrets des 24 et 27 août 1939. (Le Maitron).
Il est arrêté, en effet, le 29 août 1939 et condamné le 5 septembre 1939 à 13 mois de prison.
Selon la notice biographique du Maitron, il se serait évadé pendant la débâcle. Mais il affirmera devant la Brigade Spéciale des Renseignements généraux (2) avoir été libéré le 2 juin 1940 (ce qui est confirmé par un document manuscrit des RG avec la mention « libéré le 3 juin 1940 / voir document ci-contre).
Le vendredi 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Un premier détachement allemand occupe la mairie de Nanterre et l’état-major s’y installe.
Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Il reprend alors la publication clandestine de la revue « Russie d’aujourd’hui« . 7 numéros paraissent en 1940, avant son arrestation selon la Bibliothèque nationale de France.
Gaston Aubert est arrêté une seconde fois le 7 janvier 1941 par des inspecteurs de la Brigade Spéciale des Renseignements généraux en même temps que Suzanne Baillès-Paul, à la suite d’une perquisition effectuée par les RG au domicile de celle-ci.
Note des RG du 7 janvier 1941 (citée dans le Maitron) : « Inspecteurs Helbois et Rochet arrêtent Madame Paul et Aubert Gaston. Madame Paul, à la suite de visite domiciliaire, remet spontanément cinq exemplaires d’un tract l’Humanité, dissimulé entre deux coussins. Interrogée, Madame Paul refuse d’indiquer provenance. » Chez Suzanne Paul une centaine de tracts récemment ronéotés sont trouvés, ainsi que de la documentation « d’inspiration communiste » et la somme de 4000 F provenant des « Amis de l’URSS », ainsi que de nombreux timbres-poste et des archives concernant le Syndicat des Métaux.
En effet la Brigade spéciale des RG traque Marcel Paul, ce qui est confirmé dans un des PV de la BS du 8 janvier 1941 : « Des informations ayant fait connaître que Paul a repris ses activités clandestines et se trouve chez son ex-femme 22, rue Rambuteau».
Au cours de son interrogatoire, Gaston Aubert s’attache à disculper sa compagne de toute activité politique après la dissolution du Parti communiste. Elle-même refuse de divulguer la provenance des tracts et elle est inculpée d’infraction aux articles 1 et 3 du décret du 26 septembre 1939 (dissolution du Parti communiste), écrouée au Dépôt.
Gaston Aubert est lui aussi inculpé et écroué au Dépôt : « attendu que Aubert, ancien militant communiste important, vivait en concubinage avec la femme Paul depuis de plusieurs mois, et que dans ces conditions il lui était impossible d’ignorer l’activité politique de cette dernière et la présence à son domicile de matériel de propagande, de documentation et de fonds provenant d’associations dissoutes, l’inculpons de complicité par aide et assistance et le transférons au Dépôt ».
Le 10 mars 1941, Gaston Aubert est condamné à dix mois de prison par la 12è chambre du Tribunal correctionnel de la Seine (il fait appel du jugement). Le 8 avril, il est transféré à la Maison d’arrêt de Fresnes. Le 26 mai, la Cour d’appel de Paris confirme le premier jugement. A la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement, fin décembre 1941, il est envoyé au Dépôt de la Préfecture. En application du décret du 18 novembre 1939 (4), le préfet de police de Paris, François Bard, le fait interner au CIA de Rouillé (5) où il est transféré le 3 janvier 1942.
Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé
Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne (Frontstallag 122).
Le nom de Gaston Aubert (n°22 de la liste) y figure. C’est avec un groupe d’environ 160 internés qu’il arrive à Compiègne le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Gaston Aubert est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Gaston Aubert est enregistré à son arrivée à Auschwitz sous le numéro matricule « 45 181 ».
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz le 8 juillet 1942 (2), quoique superposée à celle d’un autre « 45.000 » a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
A Auschwitz, il est affecté au Block 18 et au Kommando DAW avec Roger Collignon. Fernand Devaux se souvient avoir repris alors contact avec lui et René Lambolley.
D’après le carnet de Roger Abada, il fait partie du petit groupe de survivants français qui organisent la solidarité.
Lire dans le site : Décembre 1942 : La Résistance à Auschwitz et la création du premier groupe français
En application d’une directive de la Gestapo datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus des KL en provenance d’Europe occidentale la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, Gaston Aubert, comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz, reçoit en juillet 1943 l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure – et de recevoir des colis contenant des aliments.
Ce droit leur est signifié le 4 juillet 1943. Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants.
Lire l’article du site « les 45000 au block 11.
Le 12 décembre 1943, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.
Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz. Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945. Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".
Gaston Aubert est transféré au camp de Gross-Rosen le 7 septembre 1944, avec 29 autres « 45 000 ». Il y est enregistré sous le matricule « 40 968 ».
Après une quarantaine, les « 45 000 » sont répartis dans divers kommandos dont une dizaine sont affectés aux usines Siemens.
Gaston Aubert travaille au Kommando Siemens où il est gravement affaibli. Roger Abada, Fernand Devaux et Georges Dudal exercent la solidarité, mais ne parviennent pas à lui redonner des forces.
Le 9 février 1945, le camp de Gross-Rosen est évacué sur plusieurs camps.
Gaston Aubert est transféré avec quatorze « 45 000 » à Dora-Mittelbau où ils sont enregistrés.
Le camp de Dora est évacué le 11
avril 1945. Gaston Aubert, Raymond Boudou et Lucien Ducastel sont dirigés vers le camp de Ravensbrück.
Gaston Aubert y meurt le 15 avril 1945.
Il est déclaré « Mort pour la France » le 3 juin 1947.
Gaston Aubert est homologué (GR 16 P 20926) au titre de la Résistance intérieure française (RIF) comme appartenant à l’un des mouvements de Résistance.
Il est homologué «Déporté politique». La mention Mort en déportation est apposée sur son acte de décès (arrêté du 15 novembre 2011 paru au Journal Officiel du 27 décembre 2011).
Suzanne Baillès, homologuée au titre de la Résistance intérieure française, est décédée à Saint Cloud en 1959.
- Note 1 : Son père, Désiré, Alexandre Aubert, tonnelier, avait participé à la Commune de Paris. Proscrit, il vécut en Suisse jusqu’à l’amnistie votée en 1879.
- Note 2 : La Brigade spéciale des Renseignements généraux remonte à la « Drôle de guerre », en mars 1940, quand la lutte anti-communiste était d’autant plus à l’ordre du jour que le PCF était interdit. La structure ne fut réactivée pleinement qu’à l’été 1941 pour répondre à l’engagement des communistes dans la lutte armée. En théorie elle était rattachée à la Première section des RG, en charge de la surveillance de l’extrême gauche. Dans les faits, elle était sur un pied d’égalité (…). Si toutes les forces de police furent mobilisées peu ou prou dans ce que (le directeur de la police municipale) Hennequin appela une « lutte à mort », c’est la Brigade spéciale des RG qui joua un rôle central (…). En janvier 1942, elle
fut même dédoublée, la BS2 étant plus spécialement chargée de la « lutte anti-terroriste ». (Denis Peschanski, « La confrontation radicale. Résistants communistes parisiens vs Brigades spéciales »), oai:hal.archives-ouvertes.fr:hal-00363336). - Note 3 : Suzanne Baillès, employée de commerce, née en 1902 à Paris avait épousé Marcel Paul en 1923. Le couple s’était rapidement séparé, mais était resté en contact, notamment pendant l’Occupation.
- Note 4 : Classée «secret», la circulaire n°12 du 14 décembre 1939, signée Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, fixe les conditions d’application du décret du 18 novembre 1939 qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, des «individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique». Lire l’article très documenté et illustré sur le blog de Jacky Tronel (Histoire pénitentiaire et justice militaire) : Circulaire d’application du décret-loi du 18 novembre 1939.
- Note 5 : « Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «Centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles ».In site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
- Note 6 : 522 photos d’immatriculation des « 45000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la
Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Témoignages des rescapés cités plus haut.
- Cartons Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), archives de la Préfecture de police de Paris.
- Liste de détenus transférés du camp de Rouillé vers celui de Compiègne en mai 1942. Archives du Centre de documentation juive contemporaine : XLI-42.
- Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen.
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, Tome 17, page 283 : notice de Fernand Grenier et notice de Marcel Paul. Puis notices sur Internet.
Notice biographique rédigée en novembre 2005 (complétée en 2016, 2019, 2022 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) à l’occasion de l’exposition organisée par l’association « Mémoire vive » et la municipalité de Gennevilliers. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com