En 1992, commémoration à Compiègne

Matricule « 46 231 » à Auschwitz   rescapé

Roger Debarre : né en 1921 à Roye (Somme) ; domicilié à Quessy-Centre (Aisne) ;  artisan coiffeur ; sympathisant puis communiste ; arrêté le 1er mai 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Flossenbürg ; rescapé ; décédé le 15 août 1997.

Roger Debarre est né le 30 juin 1921 à Roye (Somme). Il habite chez son père au 7, rue du Docteur Roux à Quessy-Centre (Aisne) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Françoise, Augustine Richet (née le 24 mars 1892 à Travecy – Aisne) et de Raymond, Gustave Debarre, maçon (né le 29 août 1897 à Travecy, décédé à Quessy le 14 mars 1949). Ses parents se sont mariés à Travecy le 14 juin 1913. Son père a travaillé aux chemins de fer du Nord. En 1922 et 1927 la famille habite Cité, puis rue des Forcenés à Quessy, une cité cheminote construite en 1920. Sa mère décède le 25  janvier 1934 à La Fère.
En 1936, son père travaille aux usines de Beautor (Laminoirs et Aciéries).
Raymond Debarre est célibataire (1), commerçant-artisan coiffeur.  Sportif, il est membre d’un club FSGT. Il est sympathisant du Parti communiste.

Dès le 14 mai 1940, de Montcornet à Hirson, de Crécy-sur-Serre à Wassigny, les chars allemands bousculent tout sur leur chemin, non sans combats héroïques d’unités françaises, avant de toucher le Vermandois, le Chaunois, les confins du Laonnois et du Soissonnais puis le Sud du département jusqu’au 13 juin.
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

En septembre 1940, trois anciens militants communistes de Tergnier Paul Caille, Marcel Gouillard et Anselme Arsa (cheminot
communiste, lieutenant-colonel FFI à la Libération) réorganisent le parti communiste clandestin en créant un triangle de direction. « Une grande part de l’activité déployée était dévolue à la diffusion de propagande communiste. En décembre, Anselme Arsa et Fernand Bouyssou, recrutèrent Roger Debarre– qui n’est pas communiste – afin que celui-ci constitue des groupes de jeunes à Quessy-centre et, plus largement, dans le secteur de Tergnier. Tergnier se trouvait alors à proximité de la limite entre la zone occupée et la zone interdite, rattachée par l’administration allemande au commandement militaire de Bruxelles. En raison de son nœud ferroviaire, la ville était ainsi un point de passage obligé pour un certain nombre de prisonniers de guerre français évadés, de réfugiés et de jeunes voulant rejoindre le général de Gaulle. Une des tâches des premiers résistants du secteur fut de créer des filières pour les aider à franchir la frontière, puis à s’en éloigner. Les cheminots étaient au cœur de ce dispositif ». Le Maitron, Frédéric Stévenot, notice de Fernand Bouyssou.

Roger Debarre écrit concernant ce groupe composé de jeunes communistes et de sympathisants, groupe qui sera apparenté au Front national «avec l’objectif surtout d’aider au passage de réfugiés du Nord de la France (aqueduc du canal de St Quentin), d’aider les jeunes à partir vers l’armée du Général De Gaulle ou à passer en zone libre – sabotage des lignes électriques et des voies de chemin de fer – distributions de tracts appelant les Français à résister à l’occupant, étude et construction d’un poste émetteur ».

Il recruta notamment un certain nombre de ses collègues au dépôt de Tergnier (Aisne), comme René Gobeaut à la fin de l’année 1941.
La nuit qui précède le 1er mai 1942, le groupe opère différentes actions de propagande à Quessy-centre : inscriptions sur la route pour la Résistance, oriflammes accrochés dans les fils électriques, distribution de tracts.

Roger Debarre est arrêté le 1er mai 1942 avec ses camarades Fernand Bouyssou, Jean Toussaint et d’autres militants communistes. Le 2 mai, Charles Lépine, Jean Toussaint, Fernand Bouyssou et Roger Debarre sont transférés à la prison d’Amiens. Le 6 mai, la cour spéciale de la ville condamne Fernand Bouyssou à trois ans d’emprisonnement et à 1200 francs d’amende, Roger Debarre, Charles Lépine et Jean Toussaint à un an d’emprisonnement et à 1200 francs d’amende chacun.
Transféré à Laon, Roger Debarre est incarcéré à la prison d’Amiens le 21 mai 1942, puis il est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122), le 22 mai 1942, en vue de sa déportation comme otage.
A Compiègne, il adhère au Parti communiste, comme Louis Eudier et Roger Morin.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 6 juillet 1942, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Lettre jetée à hauteur de l’usine de Beautor où travaille son père
Sa lettre est jetée lorsque le train passe lentement à Beautor, où travaille son père. Dessin recueilli par Roger Arnould

Le 6 juillet 1942, dans le wagon qui l’emporte vers Auschwitz, il guette le moment où le train passera à la hauteur de l’usine de Beautor (Laminoirs et Aciéries) où travaille son père, et il lance une lettre qu’il vient de terminer et qui sera remise au destinataire dans la demi heure qui suit par un cheminot. Il y écrit qu’un cheminot lui a dit «que nous roulons vers la Belgique, et que nous allons en Silésie». 

Son fils Francis Debarre se souvient : « Mon père me disait que dès le départ de Royallieu, grâce à un morceau de fer provenant de l’armature d’un lit , façonnée afin de présenter un tranchant , que cet outil avait été très utile pour « l’hygiène du voyage ». Sur le conseil d’un cheminot , l’endroit pour percer un trou dans le plancher du wagon fut essentiel afin de creuser efficacement pour ne pas rencontrer de structure métallique – l’idée première était de permettre l’évasion , mais la vitesse du convoi empêcha les candidats à l’évasion de réaliser leur projet . Toutefois, la vidange de la « tinette » grâce à ce trou permis de maintenir l’hygiène pendant le voyage.

Depuis le camp de Compiègne, Roger Debarre est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Lire l’article du site : Les wagons de la Déportation

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante trois « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942.
Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Roger Debarre est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 46 231 ».
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Sur les conseils d’un déporté hollandais qui est chargé de les raser, il se déclare électricien radio, ce qui lui permettra d’être affecté un temps au Kommando des Electriciens.
Il est affecté au block 15, aux Kommandos «Terrasse», «Electricité» et «Vitriers».

Lettre du 28 mai 1991

Il voit son camarade Jean Toussaint partir pour la chambre à gaz (lire son récit dans la notice biographique de Jean Toussaint).
Il s’affaiblit au fil des jours et va à la pseudo infirmerie (Revier): « une première fois, malgré les camarades, je suis allé le soir après le travail à « l’infirmerie ». J’étais couvert de furoncles et d’abcès sur tout le corps. Avec une certaine chance j’ai été « cisaillé » dans le cou, sur les jambes, les bras… Badigeonné de pommade noire à base de goudron, et entouré de pansements en papiers, puis envoyé au block 21. Dans ce bloc j’ai joué à cache-cache plusieurs journées, peut-être deux ou trois semaines, avec les « sélections » journalières pour les chambres à gaz. Ensuite j’ai demandé à retourner travailler malgré mon état de maigreur de 39 ou 40 kilos » (récit dans la lettre qu’il m’adresse le 28 mai 1991).
« Sélectionné » à trois reprises, Roger Debarre est sauvé deux fois par le Kapo du Kommando des Electriciens.

 

Sa première lettre d‘Auschwitz, 23 juillet 1943

Lorsque les déportés français reçoivent l’autorisation d’écrire et de recevoir des colis.
Roger Debarre écrit sa première lettre d’Auschwitz en date du 23 juillet. Il reçoit la réponse de ses parents le 10 août et un premier colis le 12 août 1943. Un deuxième colis mettra cinq semaines à lui parvenir.
Lire l’article du site « les 45 000 au block 11.

En août 1943, il est parmi les Français qui sont en quarantaine au Block 11 où il témoignera y avoir rencontré le « roi des Tziganes ».
A sa sortie du Block 11 il retourne au Kommando des Vitriers. Il est affecté au Block 4. Parmi les souvenirs des mois de décembre 1943 jusqu’au mois d’août 1944 qu’il évoquera dans le « Patriote Résistant » de juillet 1972, l’un des plus frappants est l’évocation de Français de la LVF ou de la

division Charlemagne qui chantaient « la Madelon» dans les rues d’Auschwitz, et du choc qu’il en éprouva (récit page 409-410 op. cité).
Le 3 août 1944, il retrouve les autres « 45 000 » au Block 10 où ils sont placés en quarantaine avant leur départ d’Auschwitz

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.  Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".
Liste de Flossenbürg (in Arolsen)

Le 28 août 1944, trente et un détenus dont vingt-neuf « 45 000 » quittent Auschwitz pour Flossenbürg, où ils sont enregistrés le 31 août 1944 : Roger Debarre y reçoit le matricule « 19 893 ».
Il y contracte le typhus et doit être hospitalisé au « Revier » du camp.
Grâce à la solidarité de détenus (un médecin tchèque et un Kapo luxembourgeois), il reste trois semaines au Revier et un mois « planqué au Block » sans aller en Kommando, ce qui lui permet de récupérer quelques forces.
Il voit mourir son camarade Louis Paul, dont il racontera la fin dans une lettre à sa veuve le 14 juin 1945 (p. 446 et 447, op. cité).
Flossenbürg a été évacué les 19 et 20 avril 1945 en direction de Dachau.
De 14 000 à 15000 détenus, répartis en 5 colonnes, sont partis à pied vers le sud.
Prés de la moitié a été décimé durant cette marche. C’est pendant cette terrible marche (les gardes SS tirent sur tout prisonnier trop fatigué ou malade pour avancer) que Roger Debarre est libéré le 23 avril 1945 dans la région de Cham, dans le village de Stamsried par les Américains de la 11è Armée (Patton).

A son retour des camps, il épouse Reine. Le couple a un garçon, Francis.
Le titre de «Déporté Résistant» lui a été attribué. Roger Debarre est homologué comme Résistant (au titre des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI) et comme Déporté Résistant (DIR), comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 161505.

Roger Debarre in Bulletin CGT de l’Aisne n° 560, février 2014

Roger Debarre est homologué au « grade d’assimilation de sergent » au titre de la Résistance intérieure française.
Il est décoré de la Légion d’honneur, de la Médaille militaire, de la Croix de guerre avec palmes, médaillé de la Résistance, médaillé du Combattant Volontaire, médaillé des Blessés de Guerre, médaillé des Déportés Résistants, Chevalier des palmes académiques.

Président de la FNDIRP de Tergnier-la Fère, il a inauguré le 26 avril 1972 les rues portant les noms de ses camarades résistants de Quessy, déportés ou fusillés (Paul Caille, Fernand Bouyssou, Gaston Millet et Paul Doloy). 

Roger Debarre. 1972 Quessy Discours devant la stèle commémorative Place Paul Caille

Il a été à l’initiative de la création du monument de la Résistance et de la Déportation inauguré place Paul Caille, le même jour.

Roger Debarre est mort le 15 août 1997.

Le 8 juin 2015, l‘Aisne Nouvelle publiait l’article et la photo suivants.

Le maire de Quessy-centre et Francis Debarre inaugurent, rue Fernand Bouyssou, la stèle qui porte désormais le nom de Roger Debarre

Roger Debarre, ce grand homme.
À Quessy-Centre, une stèle porte désormais le nom de ce résistant et déporté, qui a connu les heures les plus sombres de l’humanité.
Le maire Christian Crohem et Francis Debarre ont rendu un vibrant hommage à cet acteur de l’histoire. Cela fait plusieurs années que les élus ternois souhaitaient honorer la mémoire de Roger Debarre.
Vice-président de l’Union commerciale en 1963, vice-président de l’Harmonie de Tergnier, conseiller municipal, président départemental et fondateur de la Fédération nationale des déportés internés résistants patriotes… Citoyen engagé dans la vie de sa commune, Roger Debarre a marqué l’histoire de Tergnier dans de nombreux domaines, qu’il s’agisse du monde associatif, politique, commercial ou culturel.
Ce samedi, devant le monument aux morts de Quessy-Centre, Christian Crohem, maire, Michel Closier, président des Médaillés militaires, Philippe Delville, président du Comité d’entente ou encore Fernand Le Blanc, président du musée de
la Déportation et de la Résistance, étaient réunis autour de la famille de Roger Debarre et de onze porte-drapeaux pour rendre hommage au résistant et déporté. 
Après avoir dévoilé la plaque avec son fils Francis Debarre, Christian Crohem a rappelé le parcours de cet homme qui, après son arrestation, des interrogatoires violents, son passage au camp de Royallieu (Frontstalag 122) a connu l’horreur d’Auschwitz. Toutes ces heures douloureuses, ont fait de Roger Debarre un témoin des heures les plus sombres de l’humanité. Un acteur de l’histoire pour qui la transmission était essentielle. Christian Crohem a tenu également à associer Jean Toussaint, Charles Lépine, Fernand Buyssou à l’hommage rendu à Roger Debarre, en précisant qu’ils resteront à jamais des noms adjoints à l’histoire de Tergnier. Un dépôt de gerbes a eu lieu avant le champ des partisans et l’hymne national. Le fils de Roger Debarre a précisé qu’il s’engageait à poursuivre le travail de mémoire de son père, afin que personne n’oublie. 
http://www.aisnenouvelle.fr/region/tergnier-roger-debarre-ce-grand-homme-ia16b110n226786

  • Note 1. Amoureux de Reine qu’il épouse à son retour des camps, Roger Debarre réussit à conserver pendant toute sa déportation, une chevalière en argent qu’elle lui avait offert, déjouant les fouilles incessantes et les risques de vol par les Kapos.

Sources

  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par Roger Debarre le 17 novembre 1987.
  • Extraits de mon livre « Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 » » éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Pages 19, 215, 230, 240, 252, 296, 306, 359, 366, 368, 390, 407, 409, 410, 427, 446, 462.
  • « L’Aisne Nouvelle » d’avril 1972 (coupures de presse communiquées par Roger Debarre).
  • Photo de la commémoration du 27 juin 1982 à Compiègne : n° 30 du bulletin de l’Association « Mémoire Vive des 45000 et 31000 » , p. 7.
  • © Site Site Internet Mémorial-GenWeb
  • Recherches généalogiques, Pierre Cardon.
  • Registre matricule militaire de Raymond Debarre.

Notice biographique rédigée en 2001, actualisée en 2011, 2015, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de « Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 »« . Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du blog) en cas de reproduction, d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.*
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com. 

2 Commentaires

  1. Merci infiniment pour cette page sur mon grand-père. Un homme fabuleux et le meilleur grand-père du monde.

    Vincent

  2. son exemple est à suivre ,dans lengagement qu il a eu des années durant à démarcher auprès des écoles pour raconter son histoire afin de ne pas oublier.

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