Robert Moura : né en 1898 à Paris 19è ; domicilié à Garges-lès-Gonesse (Seine-et-Oise / Val-d'Oise) manutentionnaire, chef comptable SNCF ; communiste ; ancien brigadiste en Espagne ; arrêté 1er novembre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 19 septembre 1942.
Robert Moura est né le 14 novembre 1898 à Paris (19è). Il habite 12, rue Perrin Maréchal à Garges-lès-Gonesse (Seine-et-Oise – Val-d’Oise) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Mathilde, Ermance Robinot, née le 15 décembre 1866 à Montigny-Lencoup (Seine-et-Marne), sans profession et de Léon, Louis Moura, né le 27 juin 1869 à Paris 14è, employé de commerce.
Son registre militaire (matricule n° 1697 du 1er bureau de la Seine) nous apprend qu’il mesure 1m 71, a les cheveux châtains, les yeux bleus, le front vertical, le nez rectiligne et le visage allongé.
Au moment du conseil de révision, il travaille comme employé de commerce. Il sera par la suite manutentionnaire, puis comptable.
Il habite chez ses parents au 79, rue de Crimée à Paris 19è. Conscrit de la classe « 1918 », Robert Moura s’engage volontairement pour la durée de la guerre le 26 novembre 1915 à la Mairie de Paris 10è. Il vient d’avoir 17 ans.
Il est incorporé au 54è Régiment d’Artillerie et arrive au corps le 2 décembre 1915. Il « passe » au 11è Régiment d’Artillerie le 15 avril 1916. Il va alors enchaîner les changements de régiments : 6è Régiment d’Artillerie de campagne, février 1917, 81è Régiment d’Artillerie lourde, mars 1917. Il « manque aux appels » du 7 janvier 1918, est déclaré déserteur (1) le 10 janvier 1918… Quoique « rayé des contrôles de la désertion » (il est revenu au cantonnement) le 18 janvier 1918, il est condamné le 18 février 1918 à « cinq ans de travaux publics » par le conseil de guerre. Cette condamnation est suspendue par le sous-secrétariat à la justice militaire, le 5 mars 1919. Entre-temps il a été transféré au 500è Régiment d’artillerie lourde le 1ermai 1918. Il est envoyé « en congé illimité de démobilisation » le 22 septembre 1919.
Il vient habiter au 79, rue de Crimée (Paris 19è), puis toujours en 1919, au 130, rue de Belleville, à Paris 20è où habitent ses parents.
Il est chef comptable aux Chemins de fer du Nord, et c’est sur son lieu de travail qu’il fait la connaissance de sa future épouse, elle-même comptable.
Il épouse le 26 juin 1920, Charlotte, Céline Vasseur, à Paris 20è. Elle est employée des chemins de fer, née à Effry (Aisne) le 20 novembre 1899. En 1922, ils déménagent à Reims (Marne) rue des Trois fontaines.
En 1923, ils reviennent à Paris au 130, rue de Belleville.
Pierre, leur fils, naît le 27 décembre 1923 à Paris 20è. En 1926, seuls ses parents habitent au 130, rue de Belleville. Robert Moura a déménagé à Garges-lès-Gonesses après 1931.
Robert Moura est membre du Parti communiste. En décembre 1936, il part rejoindre les Brigades internationales créées pour venir en aide à l’Espagne républicaine (rapport de police).
Compte tenu de la date de son arrivée en Espagne, il est sans doute affecté à l’une des deux brigades (11è ou 12è) prises en charge par le Parti communiste français, à Albacete. Au printemps 1937 il serait affecté au consulat français à Valence, avant d’être rapatrié au mois de juin.
Fin 1937, Robert Moura habite un petit pavillon à Garges-lès Gonesses au 12, rue Perrin Maréchal.
Le couple divorce le 9 juin 1938.
Robert Moura vit alors avec Marcelle Michel à Garges-lès-Gonesse.
Après la déclaration de guerre (3 septembre 1939), il est mobilisé (« rappelé à l’activité ») le 13 mars 1940, et il est affecté au dépôt d’Artillerie n° 21, où il arrive le 21 mars. Puis, il est affecté au 22è bataillon d’ouvriers d’artillerie (BOA) le 22 avril.
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Robert Moura est vraisemblablement démobilisé peu de temps après l’armistice du 22 juin, autour du 26 juin 1940, comme le sont d’autres soldats du dépôt d’Artillerie n° 21 (comme c’est le cas de Pierre Fleury, résistant FTP fusillé en 1944).
A la suite de distribution de tracts communistes, le commissaire de police soupçonne Robert Moura d’en être un des auteurs. Le 30 octobre 1940, son nom et celui d’ Yves Cariou du Blanc-Mesnil sont inscrits par les services du Préfet de Seine-et-Oise sur une liste de douze « individus proposés pour être dirigé sur le centre de séjour surveillé d’Aincourt ». En effet s’il n’y a pas lieu de poursuivre (pas de preuves) devant un tribunal, le Préfet agit selon les consignes de Vichy et applique la loi du 3 septembre 1940 qui proroge le décret du 18 novembre 1939 prévoyant « l’internement administratif » sans jugement de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Les premiers visés sont les communistes. Le 31 octobre, le Préfet signe l’arrêté ordonnant cet internement.
Robert Moura est arrêté le 1er novembre 1940 à Garges-lès-Gonesse par des policiers français.
Motif : « Communiste » (fiche au DAVCC).
Il est interné le même jour ou le lendemain au camp de «séjour surveillé» d’Aincourt, dans le département de la Seine-et-Oise (Val d’Oise), près de Mantes, ouvert spécialement, en octobre 1940 pour y enfermer les communistes arrêtés dans la région parisienne par le gouvernement de Vichy.
Lire dans le site : Le camp d’Aincourt.
Le 31 décembre 1940, Robert Moura reçoit la visite de sa compagne, Marcelle Michel (le Préfet de Seine-et-Oise, Marc Chevallier, a en effet accordé des visites pour les fêtes de fin d’année aux internés de son département, alors que le Préfet de la Seine les a refusées).
Sa compagne va multiplier les démarches auprès des autorités, sollicitant sa libération et assurant qu’il s’est abstenu et s’abstiendra de toute activité politique depuis la dissolution du Parti communiste et qu’il est de plus « seul soutien de sa mère, veuve, âgée de 74 ans et malade ».
Le Préfet ayant sollicité l’avis du commandant du camp, le commissaire spécial Andrey – dont l’anticommunisme est bien connu – reçoit le 22 janvier la réponse d’Andrey : « Cet interné a manifesté au Centre un assez bon esprit. Il a participé à certaines corvées. Toutefois, Moura est un communiste convaincu, il ne cache pas ses opinions. Son internement n’a modifié en rien ses convictions et j’émets, à l’égard de sa libération, un avis défavorable ».
Marcelle Michel insiste dans un nouveau courrier, arguant que madame Moura est atteinte d’une maladie incurable (Mathilde Moura produira d’ailleurs un certificat médical le 29 janvier). Mais le commissaire de Gonesse a lui aussi répondu au Préfet que « Robert Moura est un individu activiste et dangereux pour l’ordre public » il émet lui aussi un avis défavorable à une libération et le Préfet demande au commissaire de notifier le refus le 27 janvier. Aussi, le 6 mars 1941, lorsque le commissaire Andrey remplit le formulaire de « révision trimestrielle » concernant Robert Moura (les « internés administratifs » à Aincourt de 1940 n’ont en effet pas été condamnés : la « révision trimestrielle » de leurs dossiers est censée pouvoir les remettre en liberté, s’ils se sont « amendés ») il écrit « avis défavorable ».
Le 27 juin 1941, 88 internés d’Aincourt – dont Robert Moura – sont transférés au camp allemand de Compiègne le Frontstalag 122. (Mémoire de maîtrise d’Emilie Bouin) via l’hôtel Matignon. Ils ont tous été désignés par le directeur du camp, avec l’aval du préfet de Seine-et-Oise. Ce transfert s’inscrit dans le cadre d’une grande rafle concernant les milieux syndicaux et communistes. En effet, à partir du 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, les Allemands arrêtent plus de mille communistes avec l’aide de la police française (nom de code de l’opération : «Aktion Theoderich»).
Il est interné le jour de l’ouverture du camp comme camp d’internement administratif allemand.
Celles-ci l’internent le 27 juin 1941 au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122). Il y reçoit le matricule n° 832.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Robert Moura est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
On ignore son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942.
Le numéro «45 910 ?», figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai partiellement reconstituées, de la persistance de lacunes pour quatre noms, mais d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.
La photo du matricule «45 910 » étant manquante, il est impossible de la comparer avec une des photos d’avant guerre de Robert Moura).
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date
Robert Moura meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 834).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Cent quarante huit «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre, ainsi qu’un nombre important de détenus d’autres nationalités : il est probable qu’ils sont tous morts gazés à la suite d’une vaste «sélection» interne des «inaptes au travail», opérée sans doute dans les blocks d’infirmerie. Les SS indiquaient des causes naturelles fictives sur les registres des infirmeries pour masquer ces assassinats collectifs.
L’arrêté ministériel du 31 juillet 1997 ordonne l’apposition de la mention «Mort en déportation» sur ses actes de décès. Pour Robert Moura, l’arrêté paru au Journal Officiel du 4 Décembre 1997, porte encore la mention «décédé le 15 février 1943 à Auschwitz (Pologne)».
Dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé une date de décès fictive afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés, mais il est regrettable que le ministère ne prenne pas désormais en compte les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz, documents officiels allemands, établis par les médecins du camp d’Auschwitz, à la mort d’un détenu). les témoignages des rescapés René Petijean et Henri Mathiaud, de Clichy ont servi à établir un certificat de décès pour leur camarade Robert Moura.
Le nom de Robert Moura est inscrit sur le monument aux morts du cimetière de Garges-lès-Gonesse.
Sa compagne, Marcelle Michel a fait une demande d’information auprès du ministère des Ancien combattants le 2 mai 1947. L’adresse qu’elle communique est le 130, rue de Belleville, qui est l’adresse de la mère de Robert Moura.
- Note 1 : Désertions. L’armée française estime qu’environ 15 000 soldats auraient déserté ses rangs chaque année pendant la guerre 1914-18. De mai à juin 1917 on constate une grave crise de discipline. Mutineries, désertions, mutilations volontaires pour ne pas retourner au front se multiplient. La plupart des déserteurs ont connu les gaz, les marmitages, sont montés à l’assaut des tranchées allemandes. Ces désertions – lourdement condamnés – sont les conséquences de la dureté des conditions de vie : boue, froid, vermine, épidémies, permissions peu nombreuses et souvent retardées, état lamentable des cantonnements de repos, contact permanent avec le sang et la mort. Elle sont la conséquence d’ordres aveugles qui envoient des milliers d’entre eux à la boucherie, sans discernement. Pour ne pas aller à une mort quasi-certaine, pour revoir leur famille dont ils n’ont plus de nouvelles, des soldats se rendent coupables d’insubordination en désertant, ou en différant leur retour d’une permission, comme ce fut sans doute le cas de Robert Moura.
Sources
- Courrier de Pierre Moura, son fils, à André Montagne (3 juin 2002).
- Courriers et photos que Pierre Moura m’a adressés, juillet 2002.
- Photocopie de l’avis de décès d’Auschwitz (en polonais), daté du 7 décembre 2000.
- Témoignages de René Petijean et d’Henri Mathiaud, de Clichy destinés à établir un certificat de décès de Robert Moura.
- Archives du camp d’Aincourt. Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
- Courrier de la Mairie de Garges (19 juin 1992).
- Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en juillet 1992.
- Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Archives de Caen du ministère de la Défense). « Liste communiquée par M. Van de Laar, mission néerlandaise de Recherche à Paris le 29.6.1948« , établie à partir des déclarations de décès du camp d’Auschwitz. Liste V (31900) – Liste S (252)
- Site «Les plaques commémoratives, sources de mémoire». © Photo.
- © Site Internet Mémorial-GenWeb
- © Site www.mortsdanslescamps.com
- © The Central Database of Shoah Victims’ Names.
- © Archives en ligne, Paris
Notice biographique rédigée en 2003 (mise en ligne en 2008, complétée en 2011, 2020, 2022 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Mise en ligne provisoire le 20 avril 2011 à la suite d’un courriel de sa petite fille. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette biographie.
Pour compléter ou corriger cette biographie, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
Merci infiniment pour cet hommage à mon arrière grand-père. Je suis très émue. Il n'aura pas pu connaître ses petits-enfants. Mais grâce à vous sa mémoire et celle de ceux qui ont partagé son martyre nous est en quelque sorte rendue. Bravo pour vos recherches et encore merci.
Raphaèle Moura
Je me joins à ma sœur afin de vous remercier pour toutes vos recherches si précieuses pour nous…
Notre arrière grand-père est mort le 19 septembre 1942 à Aushwitz, je suis née le 19 septembre 1986, 44 ans après, la mémoire est toujours présente.
Charline Moura.
Et je me joins à mon tour à mes deux cousines pour vous dire merci. Je ne me rappelais plus les dates et certains autres détails de cette histoire que j'avais lu dans "le convoi des 45000" consulté chez mon grand-père (son fils Pierre Moura) maintenant décédé. Aujourd'hui son prénom m'est revenu en mémoire et j'ai été stupéfait de voir cette page, avec les photos et toute l'histoire, en tapant le nom de mon arrière-grand-père sur le net. Grâce à vous notre ancêtre est au top des nouvelles technologies, et sans vous cette histoire était certainement perdue.
Elie Guégain.
Merci pour ces quelques précisions nouvelles il me semble, c’est toujours avec une grande émotion que je relis l’histoire de mon arrière grand-père. Cette relecture me semble aussi plus fluide. J’en profite pour saluer mon papa qui porte les prénoms et le nom de son père et de son grand-père et qui peut être fier du père qu’il est lui-même.
Mes sincères salutations à vous Mme Cardon-Hamet.