Matricule « 45 325 » à Auschwitz

Guy Camus en 1937
A Auschwitz le 8 juillet 1942

 

Guy Camus : né en 1896 à Neuvy-en-Sullias (Loiret) ; domicilié à Créteil (Seine / Val-de-Marne) ; serrurier, électricien, terrassier ; CGT, Secours Rouge, communiste ; arrêté par la police française le 30 décembre 1940 (Santé), interné à la maison centrale de Clairvaux et aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 7 octobre 1942.

Guy, Théodule, Ismaël, Camus est né le 22 juillet 1896 à Neuvy-en-Sullias (Loiret).
Il habite Créteil (Seine / Val de Marne) au moment de son arrestation. Il est le fils d’Agnès, Marguerite, Adeline Derouette née le 3 mai 1857 à Tigy (Loiret) et de Pierre, Ursin Camus, né le 3 février 1859 à Les Montagnes – Cernoy en Berry (Loiret), cultivateurs dans cette commune.
Il a deux sœurs, Anne et Marguerite (dite Margot, née le 28 juin 1920) et un frère, Narcisse.
«Guy passe à Neuvy-en-Sullias une enfance, difficile de la qualifier d’agréable, mais où il mange à sa faim (…). Cette enfance est partagée entre le travail pour aider ses parents à la ferme et les jeux dans la campagne, les bords du Leu et de la Loire, les étangs et les bosquets alentour. La famille déménage à 2 kilomètres de là pour s’installer à Guilly au lieu-dit Bouteille (Loiret). Ses parents y deviennent maraichers. © Sylvie Levrel (1).
La terre est pauvre, il apprend donc un métier : celui de serrurier. Sans doute est-ce à ce moment également qu’il apprend l’électricité» (1).
Le dimanche il fréquente les bals de la région, notamment celui d’Orléans. Il y rencontre sa future femme, Irène Poquet.
Selon sa fiche matricule militaire Guy Camus mesure 1m 62, a les cheveux noirs et les yeux gris foncé, le front ordinaire, le nez moyen et  le visage ovale. Au moment du conseil de révision, il travaille comme serrurier électricien et habite à Guilly.
Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire et écrire et compter, instruction primaire élevée). Conscrit de la classe 1916, Guy Camus aurait dû être mobilisé en 1915, comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Mais il est ajourné d’un an pour « brûlure récente ».

Mobilisé en 1916, photo en 1919

Guy Camus est mobilisé en 1916 à Orléans . «Guy reçoit au Recrutement d’Orléans le matricule 695.  Il est appelé le 20 août 1916 dans le 1er régiment de Génie, régiment d’incorporation. Il passe ensuite en janvier 1917 au 8è  Régiment de Génie de la Compagnie télégraphique du 12è corps d’Armée. Il y est Sapeur de 2ème classe sous le matricule n° 11647. (…). Il part en Italie qui est alors zone de guerre. Installant et réparant sous les bombardements, des lignes téléphoniques essentielles aux liaisons et à la coordination des différentes armées, il est plusieurs fois  cité à l’ordre du régiment. Il n’est libéré de ses obligations militaires que le 16 septembre 1919» (1).
Guy Camus est cité à l’ordre du régiment (O/J 19 du 10 novembre 1918) : « Sapeur extrêmement dévoué, toujours prêt à partir en recherche de dérangement sur les lignes téléphoniques, quel que soit le danger. Vient de se distinguer lors de la construction de circuits téléphoniques importants dans une zone bombardée par l’ennemi ». Il est décoré de la Croix de guerre, de la médaille de la Victoire et de la médaille commémorative. Il est autorisé à porter le ruban distinctif des « fatigues de guerre », décerné par le gouvernement italien en vertu du décret royal du 21 mai 1916. En fait il s’agit d’une mauvaise traduction de « Fatiche di guerra » qui signifie « efforts de guerre ».
Il semble que cette distinction n’a pas été attribuée automatiquement à tous les Français ayant servi en Italie.

Il est encore militaire lorsqu’il se marie le 28 juillet 1919 avec Irène, Yvonne Poquet, à Toury, lieu de naissance de son épouse (Eure et Loir) le 26 avril 1901, rue des Franchises.  «Le jeune couple est d’abord hébergé par les parents de Guy. Leur premier enfant nait donc à Guilly en 1920 : c’est ma tante, Marguerite, Juliette Camus, dite «Margot» (1). Margot Camus est née le 28 juin 1920.
Le couple déménage dans une maison qu’ils louent à Toury : Pierre, Narcisse Camus y naît le 4 décembre 1921.
Irène Camus a repris son ancien emploi à la sucrerie du village. Mais c’est vraisemblablement pour que Guy Camus puisse trouver du travail comme serrurier que le couple déménage à Créteil.

Guy Camus devant le pavillon

Ils y habitent dans un premier temps (septembre 1924) au 20, rue du Moulin, puis louent un pavillon au 18, rue des Mèches, qu’ils habitent au moment de son arrestation.
Ils auront deux autres enfants (en 1925, Jacques, qui meurt d’une double pneumonie à l’âge de 18 mois, et en 1929 Micheline (la mère de Sylvie Levrel).
«Mais c’est la crise économique de 1929, les temps sont durs et c’est difficile de travailler à deux quelquefois très loin du domicile en ayant encore de jeunes enfants. Ma mère est donc envoyée en garde chez ses grands-parents à Guilly (…).Trouver du travail est aléatoire. Irène fait plusieurs usines. Guy doit changer d’entreprise assez souvent et même parfois de métier. On embauche alors pour une tâche déterminée et il faut recommencer une recherche lorsque l’ouvrage est fini. Il va faire un chantier à Saint-Nazaire puis au Havre sur la construction du  paquebot Normandie. La vie est dure, mais le dimanche, Guy, très adroit, va souvent faire un billard d’où il ramène une poule, un lapin ou autre prix presque à chaque fois. La famille aux beaux jours va pique-niquer le dimanche sur les bords de la Marne toute proche, les enfants y apprennent à nager, on canote parfois. (…) On travaille dur et très longtemps pour peu d’argent, on est corvéable à merci. Le ton monte partout sur les lieux de travail… Des prises de consciences se font ici ou là, on essaie de s’unir» (1).
Son père décède le 5 décembre 1934 (Loiret).

On sait par sa fille Margot, que Guy Camus adhère au Parti communiste, qu’il est un militant de la CGT et du Secours Rouge.
Il travaille comme serrurier puis comme électricien.
En Janvier 1936 Guy Camus est employé comme serrurier aux Etablissements Desquenes rue de Picpus à Paris. «Arrive le Front Populaire et les premières vacances de la famille. Ils enfourchent les vélos y attèlent 2 remorques et partent en direction de l’Eure et Loir et du Loiret avec les enfants. Cela doit être en 1937 que Guy travaille ainsi que son fils Pierre à une des premières entreprises autogestionnaires : « La Vache Noire », entreprise comprenant tous les corps d’état du bâtiment et des travaux publics» (1).

Après l’interdiction des organisations communistes en septembre 1939, il poursuit ses activités clandestinement.

Le 13 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht occupent Créteil. Le 14 juin elles entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Certificat de travail, 13 septembre 1940

«En 1940 (depuis septembre) Guy travaille comme terrassier aux Entreprises Henri Lefrançois, Boulevard de Reuilly comme l’atteste le certificat ci-joint qui lui permet d’utiliser sa bicyclette et de se déplacer donc un peu partout et éventuellement après le couvre-feu s’il rentre tard d’un chantier, une facilité pour faire circuler les tracts et assister aux réunions»(1).

Certificat d’appartenance de Marcel Camus  à la Résistance, 4 août 1948

Dès les premiers jours de l’Occupation, il participe au regroupement des premiers éléments qui allaient se retrouver dans le Front National de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, diffuse des tracts et appose sur les murs des papillons (à gauche le certificat d’appartenance à la Résistance intérieure français).

Il est arrêté le 30 décembre 1940 par G…, commissaire de police de Saint-Maur. Il n’y a aucune preuve contre lui «sinon d’être le père d’une jeune militante (mineure) arrêtée la veille» / Margot Camus.
«La veille la police avait arrêté sa fille, dont l’activité anti-allemande parmi les jeunes patriotes de Créteil avait été dénoncée. La police venue perquisitionner trouva des stencils et des tracts appelant à la lutte contre les traîtres et l’occupant. M. Camus fut immédiatement arrêté». Témoignage de Marcel Munier.

Guy Camus est transféré à la Conciergerie, puis emprisonné à la Santé. «Du commissariat de Créteil, Guy est transféré au palais de justice puis à la prison de la Santé, cloîtré dans une petite cellule avec un unique vasistas pour l’éclairer(cellule 69 bis de la 3ème division de la Prison de la Santé). Enfermé sans possibilité de prendre l’air ou de voir le ciel. Il y attendra des mois un hypothétique jugement. Une lettre de sa fille lui annonçant enfin leurs futurs jugements, indique que plus de 7 mois après leur arrestation, ils sont toujours tous 2 dans le flou» (1).
Le 30 janvier 1941, alors qu’il n’a pas été jugé, on lui signifie sa levée d’écrou. Mais il n’est pas pour autant
libéré et il est alors interné administrativement au camp français de Clairvaux, le 27 février 1941.
Lire dans le site :  La Maison centrale de Clairvaux

Le 25 septembre 1941 il est à nouveau transféré au «Camp de séjour surveillé» de Rouillé (2). Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste d’internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne en vue de leur déportation comme otages. Le nom de Guy Camus y figure. C’est avec un groupe d’environ 160 internés (3) qu’il arrive à Compiègne le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Guy Camus est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942.
Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau

Immatriculation à Auschwitz, 8 juillet 1942

Il est enregistré à Auschwitz sous le numéro  matricule «45 325» (sa photo d’immatriculation avait été identifiée par deux rescapés de son convoi).
A la fin septembre 1942, Guy Camus est atteint comme beaucoup d’autres par l’épidémie de typhus exanthématique.
Avant de rejoindre le «Revier» (infirmerie du camp), épuisé et cachexique, il donne son dernier quignon de pain à son camarade René Besse en lui disant : «Prends-le, là où je vais, je n’en n’aurai plus besoin…».
René Besse écrit « Jusqu’en 1943, personne n’était soigné et ne ressortait vivant de l’infirmerie. (…) Des camarades allaient malgré tout au Revier, car ils ne supportaient plus leur condition et espéraient un miracle ou, pire encore, cherchaient à en finir plus vite. Jamais aucune nouvelle d’eux ne nous parvenait ensuite».
René Besse voit ainsi partir au Revier  Guy Camus « On lui voyait les os des épaules et des hanches sous les habits devenus trop amples. ll était atteint de dysenterie ».

Certificat de René Besse, rescapé.

Guy Camus meurt à Birkenau le 7 octobre 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 137).
Cependant l’arrêté ministériel du 6 octobre 1987, portant apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes de décès et paru au Journal Officiel du 13 novembre 1987, porte toujours la mention «décédé le 15 novembre
1942, à Birkenau (Pologne)
».
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans le «Death books» (qui correspond au registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz) et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.
Lire également Des causes de décès fictives.

Guy Camus est déclaré «Mort pour la France», et «Déporté Politique».
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Créteil, avenue du maréchal Delattre de Tassigny.
Guy Camus est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes  GR 16 P 103452

Homologation au grade d’adjudant à titre posthume
Certificat sur l’honneur de René Besse

Le grade d’adjudant au titre de la Résistance intérieure française (RIF) lui est décerné le 22 juin 1949.
En 1947, deux rescapés, René Besse et René Aondetto, certifieront de sa mort.

Son fils Pierre est prévenu de l’arrestation de son père par deux amis gendarmes, ils «l’amènent dans une des planques organisées par les Jeunes Filles de France et les Jeunes communistes dans laquelle il restera cloitré plus d’un mois avant de prendre la clandestinité et le maquis». Marié à Créteil en 1946 avec Line Dujardin, il décède à Gonesse le 25 décembre 1959.

Margot Camus

« Margot » Camus, arrêtée le 29 décembre 1940, va connaître prisons et camps. Ecrouée à La Petite Roquette, elle est condamnée à 8 mois d’emprisonnement, puis internée administrativement à l’issue de sa peine au camp de Choisel (Châteaubriant), puis aux camps d’Aincourt, de Gaillon, La Lande des Monts et enfin Poitiers. «Fin août 1944, Marguerite est libérée au camp de Poitiers, elle reste pour continuer la résistance et réorganiser le Parti, elle ne remontera à Créteil qu’en 1946. Pierre est dans les FTP pour finir de repousser les Allemands, il ne remontera à Créteil que plus tard également. Irène va accueillir les déportés à la sortie des trains qui les ramènent de leurs lieux de détention. Elle les aidera, leur apportera des premiers soins, les brancardera, tentera de recueillir quelques témoignages» . Voir : Ma Tante Margot et les Bistouillardes ou l’histoire de 6 jeunes résistantes-otages parmi tant d’autres… par madame Sylvie Levrel.
Sa veuve Irène est décédée le 10 mai 1987, quartier de l’hôpital de la Fontonne à Antibes (Alpes-Maritimes).

  • Note 1 : Sylvie Levrel © Site Internet «Généanet» : mon grand-père Guy Camus, arbre généalogique de sa petite fille : J’ai utilisé avec son accord des citations de la biographie très complète de son grand-père Guy Camus, ainsi que plusieurs photos familiales, un contrat de travail. Plusieurs échanges de courriels avec elle en février 2012. Je lui ai communiqué les photocopies de plusieurs certificats de la RIF, que Marguerite, la fille aînée de Guy Camus, m’avait envoyées en 1990.
  • Note 2 : «Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. Il a été fermé en juin 1944 ». In site de l’Amicale de Chateaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 3 : Dix-neuf internés de cette liste de 187 noms ont été soit libérés, soit transférés dans d’autres camps, ou sont hospitalisés. Trois se sont évadés. Cinq d’entre eux ont été fusillés.

Sources

  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli en octobre 1990 par Marguerite Fabre, née Camus, sa fille, et documents : certificat d’appartenance àla RIF(4 août 1948), notification du secrétaire d’Etat aux forces armées d’homologation au grade d’adjudant (9 juillet 1949). Attestation de Marcel Munier.
  • Marcel Munier, Liquidateur national du Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France : attestation du Front National relatant les circonstances de l’arrestation (19 janvier 1959).
  • Attestation de René Besse : Guy Camus est mort à Auschwitz en «octobre 1942» (27 juillet 1947).
  • Death Books from Auschwitz (Registres des décès d’Auschwitz), ouvrage publié par le Musée d’Etat (polonais) d’Auschwitz-Birkenau en 1995.
  • Liste du 22 mai 1941 transfert vers Compiègne (Centre de Documentation Juive Contemporaine XLI-42, et Val de Fontenay).
  • « Mille et neuf jours. René Besse, la force d’un résistant déporté ». Témoignages recueillis par Laurent Lavefve. Préface de Marie-Jo Chombart
    de Lauwe Les Ardents éd. 2009.
  • © Site Internet «Légifrance.gouv.fr»
  • © Site Internet «Généanet», Chronique de madame Syvie Levrel, hébergée par Geneanet et relevée par Dominique Robichon.
  • Registres matricules militaires du Loiret.

Notice biographique mise à jour en 2010, 2012, 2015, 2019, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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