Auguste Monjauvis, 1954, DR.
Auguste Monjauvis en 1989 . Il a 86 ans. © MRN

Matricule « 45 887 » à Auschwitz   Rescapé

La photo de droite, déposée aux archives du Musée de la Résistance Nationale à Champigny, et qui figure dans le carton du camp de Rouillé, a été seulement légendée “Monjauvis”. Il s’agit bien d’Auguste Monjauvis interné au camp de Rouillé d’octobre 1941 à février 1942. Cette photo a été identifiée en décembre 2012 par le petit-fils d’Yvonne Arnold (cf photo de 1989 en fin de notice).

Auguste Monjauvis : né en 1903, à Paris (13°), où il habite ; ajusteur-outilleur ; militant Cgt, communiste ; arrêté le 17 septembre 1941 ; interné à la Santé, Rouillé, Compiègne ; déporté à Auschwitz, Sachsenhausen, Berlin ; rescapé ; décédé le le 8 juin 1992.

Auguste Monjauvis est né le 2 mars 1903, à Paris (13°), dans une maison où il vit encore au moment de son arrestation, au 143, rue Nationale, une maison construite par son grand-père, venu du Cantal en 1860 (récit de souvenirs: « Parisien de naissance« ).
Il est le fils d’Emilie Louise Collet (1883-1962) mécanicienne en chaussures à domicile et d’Alfred, Lucien (1876-1941). Son père, ajusteur de métier, est chef d’équipe aux usines Panhard. Il a quatre cadets : Lucien (1) né en 1904, Marie née en 1907, Roger (1909-1910) et Suzanne, née en 1911 (modiste, mariée à Maurice Lime – voir sa notice biographique dans le Maitron en accès libre depuis 2019).
Il travaille comme ajusteur-outilleur aux Compteurs de Montrouge. Militant de la CGTU dès 1924, il est délégué du personnel aux Compteurs de Montrouge.

La sortie des « Compteurs » en 1930

Il adhère au Parti communiste en 1926, pendant la «guerre impérialiste du Rif» que pourfendent Cachin, Thorez et les Surréalistes. A cette date, il habite avec ses parents et ses deux sœurs.
Il est ensuite l’un des animateurs de la cellule d’entreprise Alsthom­-Lecourbe à Paris.
Au moment du recensement de 1936, ses sœurs ont déménagé et son frère habite au 31 place Jeanne d’Arc. Auguste habite seul avec sa mère et son père, qui est au chômage.

Le 10 septembre 1936 à Paris 5ème, il épouse Cécile, Louise Winkopp (elle est née le 24 août 1900 à Arpajon. Elle est décédée en 1988). le couple va habiter au 143, rue Nationale.

l’Aube nouvelle du 27 nov. 1937

Sportif, Auguste Monjauvis s’est investi au sein de la Section FSGT des Compteurs de Montrouge. La coupure de presse ci-contre évoque une période importante du sport travailliste et sa liaison naturelle avec l’action syndicale.
En dépit de sa spécialité professionnelle, Auguste Monjauvis est à nouveau mobilisé à la déclaration de guerre en 1939. Or en 1939 Alsthom, la société où il travaille fabriquait, entre autre, des locomotives diésels-électriques utiles à la défense nationale – il aurait donc dû être mobilisé sur son poste de travail, comme « affecté spécial ». A la Libération, deux déportés, anciens ouvriers des Compteurs, Lafaurie et Deba, soulignaient publiquement le rôle de la direction des Compteurs dans l’établissement des dossiers d’Affectés spéciaux, rapportant que sur leurs dossiers était inscrit « militant révolutionnaire dangereux, à surveiller » (in l’Aube nouvelle du 22/12/1945).
Auguste Monjauvis écrit : »En juin 1940, ma compagnie réussit à sortir de l’encerclement fait sur les routes allant vers Belfort –
les troupes allemandes firent là beaucoup de prisonniers – ma compagnie se replia et se cantonna dans l’Aveyron. Au camp du Larzac, je fus démobilisé en juillet 1940 et rejoignis Paris occupé ».
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht dont entrées dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.  Le 22 juin, l’armistice est signé : la France est coupée en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée de celle administrée par Vichy. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Après sa démobilisation, en liaison avec Maurice Lacazette (qui sera fusillé en 1942), il met sur pied un petit groupe armé qui reçoit pour mot d’ordre : saboter l’outillage des entreprises travaillant pour l’occupant. Il prend la parole à la porte des usines, transporte des armes.
« La vie devait continuer, ma femme, mes parents n’avaient aucune ressource, il fallait travailler. Je repris contact avec les camarades de l’usine des Compteurs de Montrouge, mais la direction, toujours aussi ferme dans ses principes de classe, m’avait rayé de son personnel, le patronat avait ses listes rouges ou noires, ses ennemis n’étaient pas les occupants allemands. Plusieurs de mes camarades ouvriers militants étaient dans mon cas, en août et septembre 1940, nous nous réunissions dans les terrains vagues pour organiser notre résistance, en liaison avec Maurice Lacazette, secrétaire du syndicat des métaux de la région parisienne (fusillé en 1942 par les Allemands). 

Camille dit Maurice Lacazette © Maitron

Dès cette époque, septembre 1940, nous avons formé des groupes de trois des comités populaires de la C.G.T. clandestine. Nous distribuions des tracts anti-allemands, nous en remettions à quelques chefs de groupe que nous avions formé dans l’usine. J’avais trouvé du travail chez un artisan maquettiste à Montrouge, mais très mal rétribué. En octobre ou novembre 1940 je trouvai du travail dans ma profession chez Ragonot à Malakoff. Je continuai mon activité au sein des comités populaires. De très bonne heure les matins avant d’entrer à l’usine, nous mettions des tracts dans les boites aux lettres et nous collions des papillons donnant des mots d’ordre contre l’occupation de
notre pays. 
M’apercevant que j’étais repéré par la direction de cette usine, je la quittai pour aller travailler dans une petite entreprise du XIe arrondissement de Paris, en mars 1941. Je pris liaison avec l’organisation résistante et fis le même travail de propagande. Au début de juin 1941, un camarade de mon ancienne usine des Compteurs vint me proposer d’entrer à la Société Industrielle des Téléphones – Paris XVe. Elle était une des plus grandes usines de l’arrondissement. De suite à mes premiers jours de travail, il me mit en liaison avec un responsable du triangle local pour organiser les distributions de tracts et des prises de paroles dans la rue des Entrepreneurs à la porte de l’usine. Nous mobilisions nos triangles intérieurs pour la sauvegarde des résistants, distributeurs et orateurs. Nous avons entrepris la parution d’un journal d’usine, il fut retardé par suite de changements continuels de nos imprimeries clandestines, nous avions comme mot d’ordre le sabotage d’outillages servants à la fabrication d’appareils de transmissions téléphoniques destinés à l’ennemi et nous avons eu la mission d’un transport d’armes pour les groupes O.S. (plus tard F.T.P.F.). Le 16 septembre 1941, je m’aperçus d’une filature en prenant le premier métro du matin, descendant à « Grenelle » actuellement « Bir hakeim » où j’assurai une liaison avec le chef de triangle local. Le lendemain au petit jour, j’étais arrêté. Le 17 septembre 1941, j’étais arrêté à mon domicile, au 143, rue Nationale – Paris 13ème, à 5 heures du matin par deux policiers en civil. Si j’ai été arrêté ce n’est pas seulement que mes idées étaient contraires au gouvernement de collaboration avec Hitler, mais bien que je ne cessais de propager par différentes actions les idéaux de la Résistance » (Auguste Monjauvis, témoignages).

André Tollet après son arrestation

Le 17 septembre 1941, à 5 heures du matin, deux policiers français en civil l’arrêtent à son domicile et l’emmènent Quai des Orfèvres où il comparaît seul : le commissaire, dans son interrogatoire mêle ses activités avec celles de son frère Lucien(1). Au Dépôt de la Préfecture, il retrouve André Tollet et plusieurs camarades venus de diverses prisons.

Il est interné au camp de Rouillé le 9 octobre 1941 (lire son récit dans ce site : Monjauvis : Témoignages sur le Dépôt de la Préfecture et le camp de Rouillé), puis à la demande des autorités allemandes il est transféré début février 1942 au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122). Il est affecté au camp des Juifs, et il n’en ressort que sur l’intervention de Georges Cogniot et du Comité de Résistance du camp des «politiques». Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Auguste Monjauvis est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf l’article du site : Les wagons de la Déportation.

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante trois « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Auguste Monjauvis est enregistré à leur arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 (11 heures du matin) sous le numéro «45887». Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard. Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal.

Le 13 juillet : «Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi». Pierre Monjault. Il est témoin de l’horreur au quotidien, décrite minutieusement par René Maquenhen (lire dans le blog, La journée-type d’un déporté d’Auschwitz).

Le Kommando DAW

Au camp principal, on l’affecte au Block 2, et aux kommandos Schlosserei (serrurerie) puis D.A.W. (Deutscher Aufrustungswerk) entreprise SS.
En application d’une directive datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus français des KL la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, Auguste Monjauvis reçoit le 4 juillet 1943, comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz, l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure – et de recevoir des colis contenant des aliments.

Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants. Lire l’article du site « les 45000 au block 11.  Dans ses récits, il s’interroge sur la quarantaine et les motifs réels de celle-ci.
Le 12 décembre, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.

Le 3 août 1944, il est à nouveau placé en “quarantaine”, au Block 10, avec la majorité des “45000” d’Auschwitz I.

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45.000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest – Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45.000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.

 Lire dans le site : « les itinéraires suivis par les survivants ».

Auguste Monjauvis est transféré à Sachsenhausen le 29 août 1944 avec un groupe de 28 autres «45000». Il y reçoit le matricule «94 280». Du début octobre 1944 au 28 mars 1945, il rejoint à Berlin-Siemens Stadt (kommando de Sachsenhausen) à Gartenfeld « un petit camp proche des usines Siemens« , où il retrouve René Petitjean et René Maquenhen. Il travaille de nuit jusqu’au bombardement de mars 1945.
Le 21 avril 1945, l’évacuation du camp commence à pied en direction de Schwerin puis de Lübeck ou de Hambourg, une terrible «marche de la Mort», qui s’interrompt lorsque les SS fuient devant l’avance soviétique, laissant les survivants « dans un petit bois » au bord de la route.

Il est libéré le 4 mai 1945 par les Soviétiques. Il rentre en France le 7 mai, via l’hôtel Lutétia.

Auguste Monjauvis reprend très vite ses activités politiques et syndicales.

L’Aube nouvelle, 22 décembre 1945

En témoigne cette coupure de presse qui relate une prise de parole militante lors d’un vin d’honneur offert par la direction des Compteurs de Montrouge aux prisonniers, déportés, internés ou requis . « M. Chaman, Président du Conseil d’Administration des Compteurs et la Direction de la grande usine de Montrouge avaient invité les prisonniers, déportés, internés, requis à un vin d’honneur ». Dans la grande salle du Réfectoire de l’avenue Jean-Jaurès, des centaines de verres remplis d’un breuvage prometteur, des dizaines d’assiettes garnies de petits gâteaux, attendaient les invités, au nombre de 400 environ qui, à 17 h. 30, à la sortie du travail, se présentèrent. La direction au grand complet était là (…).
Voulant faire les choses comme il faut, M. Chamon prit la parole et, en une allocution maison, adressa aux anciens et absents de bonnes paroles qui, à son avis, devaient les consoler des mois et des mois de souffrance dans l’enfer nazi. Noire ingratitude ! A peine avait-il terminé son exorde, dans un silence glacial d’ailleurs, qu’Auguste Monjauvis, ex-déporté politique, demanda la parole et, en phrases bien senties et fort appréciées de l’auditoire, dit son fait au « grand patron » et à ses directeurs. Il leur rappela l’exploitation honteuse des ouvriers de la C.D.C. bien avant la guerre, leurs salaires les plus bas de la région, la position de combat de la direction des Compteurs contre les revendications du personnel et les basses vengeances envers les militants syndicaux marqués à l’encre rouge. Il rappela le « tri » fait durant la drôle de guerre, puis après l’exode fustigea ces néo-patriotes qui, sous l’occupation, surent faire de substantiels bénéfices en refusant toujours de faire droit aux légitimes revendications du personnel. (…) Monjauvis conclut en disant son espoir de voir bientôt nationaliser la Compagnie des Compteurs, ce qui la retirerait des mains d’aussi mauvais Français, et demanda aux «  invités » de ne pas boire le vin, ni manger les gâteaux de l’ami de feu M. Bichelonne. Et l’auditoire, approuvant sans réserve ces paroles par des applaudissements unanimes, se leva et s’en fut sans toucher aux verres, ni aux assiettes, marquant ainsi sa réprobation devant l’attitude passée et les palinodies actuelles de ceux qui crurent en la victoire de l’Allemagne et ne désirent qu’une chose : le triomphe des trusts.  

Dès son retour, Auguste Monjauvis est membre de l’Amicale des anciens déportés du camp d’Oranienburg-Sachsenhausen et dans une lettre qu’il adresse à Henriette Mauvais (du convoi des 31.000), il se félicite de la création de l’Amicale d’Auschwitz. Lire dans le site cette lettre : Auschwitz, témoignage d’Auguste Monjauvis, le 7 juin 1945 

Auguste Monjauvis et Yvonne Arnold en 1989

Des mois durant, il tente également de se faire reconnaître et homologuer comme «Déporté résistant», se heurtant à de nombreux obstacles : il n’y parvient que le 6 août 1986, sur la fin de sa vie.
Il a été homologué RIF (Résistance intérieure française) et DIR (Déportés et Internés résistants).

Auguste Monjauvis est mort le 8 juin 1992 à Fleury-Mérogis.

  • Note 1 : Son frère Lucien, né le 2 décembre 1904 à Paris (XIIIe) est mort le 15 décembre 1986 à Paris (Ve arr.) ; ajusteur-outilleur ; secrétaire de l’Union unitaire de la métallurgie ; député du XIIIe arrondissement de Paris ; Résistant. Il est Préfet de la Loire à la Libération. Il est l’un des trois Préfets communistes à la Libération, avec Jean Chaintron (à Saint-Etienne) et  Arthur Airaud dans la Seine (voir leurs notice biographique dans le Maitron en accès libre depuis 2019).

Sources

  • « Parisien de naissance« , souvenirs d’une famille provinciale implantée à Paris depuis le milieu du XIX°.
  • Article pour « Messages » (FNDIRP, décembre 1971)
  • Questionnaire biographique rempli par Auguste Monjauvis le 13 avril 1988.
  • Témoignages et documents : sur Rouillé et Compiègne.
  • Le Block « des punis » ­
  • La quarantaine (1972)
  • Le travail du dimanche
  • La Sablière(1988)­
  • Témoignage sur Georges Brumm (« droiture et courage« )
  • Correspondance avec Raymond Montégut, à propos de son ouvrage: « Arbeit macht Frei« , qu’Auguste Monjauvis n’approuve pas entièrement.
  • Sachso, Mémorial de Sachenhausen, p. 252, 502.
  • Archives du Musée dela Résistance Nationale, avec mes remerciements à Céline Heytens.
  • DAW Pierre Cardon.
  • © Histoire des Compteurs de Montrouge sur le blog de gerard.homann.free.fr/WEB_CDC/02_historique.html
  • Message blog du 15 décembre 2012.

Notice biographique complétée en 2012, 2017 et 2019 (rédigée en 2003), par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942», Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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