Matricule « 45 703 » à Auschwitz
Joseph Kermen : né en 1908 à Bulat-Pestivien (Côtes-du-Nord) ; domicilié à Paris 18ème ; ajusteur TCRP ; syndicaliste et communiste ; interné aux camps de Rouillé et Compiègne ; arrêté le 20 novembre 1941 ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 17 juillet 1942.
Joseph Kermen est né le 22 juin 1908 à Bulat-Pestivien (Côtes-du-Nord / Côtes-d’Armor). Il habite au 13, rue des Amiraux à Paris 18ème au moment de son arrestation.
Il est l’un des douze enfants (1) de Brigitte Le Naour, née en 1865 à Plougomer et de Joseph-Marie Kermen, né en 1861 à Bulat-Pestivien. Leur père est un petit paysan breton et habite le hameau de Garlouët, près de Callac (Côtes-du-Nord).
Joseph Kermen parle breton et français. Avec son frère Yves, il suit une formation de mécanicien. Leurs parents les envoient à Béthune pour aider une de leurs sœurs. Joseph est embauché dans une usine de construction mécanique à Béthune, puis dans les
ateliers des mines de Bruay-en-Artois. Il y fait la connaissance de Jeanne Lefrèvre.
Il épouse Jeanne Lefrèvre (1912-1976) le 24 décembre 1927 à Callac. Le couple a trois enfants (Claude, Josette et Arlette). Les parents viennent travailler à Paris et habitent dans plusieurs logements successifs du XVIIIème arrondissement, dont le dernier, après 1936, au 13, rue des Amiraux (son épouse y habite encore à la Libération). C’est un immeuble HBM (Société des logements Hygiéniques à Bon Marché), achevé en 1927 par l’architecte Henri Sauvage (immeuble classé). La ville fait construire une piscine dans la cour en 1930.
En 1931, Joseph Kermen est embauché comme ajusteur à la Société des transports en commun de la Région parisienne (S.T.C.R.P.), société privée plus connue sous le sigle T.C.R.P. La S.T.C.R.P. et la Société des chemins de fer de Paris fusionnent sur décision du gouvernement de Vichy en janvier 1942. Le réseau passe sous la gestion du Conseil des transports parisiens (C.M.P). La R.A.T.P est créée en 1948.
Joseph Kermen est un militant du Parti communiste et de la
CGT, un « syndicaliste notoire » d’après la police. Une photo le montre à la Fête de L’Humanité du 30 août 1936, à la clairière des
Trente-Marronniers à Garches.
Conscrit de la classe 1928, Joseph Kermen est mobilisé du 2 septembre 1939 au 30 août 1940 au CMT N° 24 (un
régiment du Train).
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Démobilisé fin août 1940, Joseph Kermen reprend son travail à la TCRP. Pendant l’Occupation, il travaille comme ajusteur rue Championnet, aux ateliers de réparation d’autobus de la STCRP. Son domicile fait l’objet de plusieurs perquisitions avant son arrestation, le 18 novembre 1941. Il est l’objet d’une surveillance policière comme l’indique une note blanche des RG au Maréchal en date du 13 mars 1943.
« M. Kermen est connu des archives de la direction des Renseignements généraux et des Jeux pour avoir fait l’objet de plusieurs rapports concernant son activité au sein du Parti communiste clandestin et dans lesquels on relève notamment ce qui suit : « dénoncé par un de ses collègues de travail pour avoir déposé dans des autobus en stationnement dans la cour du dépôt de Clichy des tracts intitulés « la défense des travailleurs de la STCPR », M. Kermen a été arrêté à son domicile le 18 novembre 1941 par des inspecteurs des Brigades spéciales de notre administration et conduit au dépôt près de la Préfecture de Police,d’où il a été libéré deux jours plus tard. En mai 1942, il a été transféré au camp de Compiègne, d’où il a été déporté en Allemagne. Son nom n’est pas noté au sommier judiciaire ».
En effet, il est arrêté le 20 novembre 1941, suspecté d’activité communiste. Le préfet de police de Paris, François Bard, ordonne le 21 novembre l’internement administratif de Joseph Kermen au « Centre de séjour surveillé » de Rouillé (2), en application du décret du 18 novembre 1939 (3).
Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé
Écroué au dépôt de la Préfecture, il est transféré au Camp de Rouillé le 3 janvier 1942 avec Camille Flandre, Louis Géraudie et Julien Potier, également « employés des service publics ».
C’est là qu’il apprend la mort de son frère Yves Kermen, fusillé le 17 avril 1942 au mont Valérien (Voir sa biographie ci-dessous). Joseph est très traumatisé et rongé par le chagrin, il commence à perdre des forces.
Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés à transférer au camp allemand de Compiègne (le Frontstalag 122).Joseph Kermen fait partie de ceux-là (n°106). C’est avec un groupe d’environ 160 internés (3) qu’il arrive à Compiègne le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Joseph Kermen est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Joseph Kermen jette du train une lettre qui parvient à sa famille grâce à un cheminot.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45703» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Très affaibli, déjà malade de la dysenterie, il meurt à Auschwitz, le 17 juillet 1942, 9 jours après son arrivée.
Son épouse a multiplié les démarches pour obtenir de ses nouvelles, d’où la note blanche des Renseignements généraux citée plus haut et adressée au maréchal Pétain (in dossier Brinon (5) n°106).
Il est homologué comme Déporté politique en 1955. Joseph Kermen est homologué comme Résistant, au titre de la résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes
GR 16 P 318681.
La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès, avec la date de décès du 12 juillet 1942 (arrêté du 10 novembre 1994, paru au Journal Officiel du 11 janvier 1995) Elle est différente du certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, tome 2, page 562). Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.
Le nom de Joseph Kermen est inscrit sur la plaque commémorative au centre de bus Michelet, à Saint-Ouen. « Le 8 mai 1946, les sections syndicales CGT des dépôts de Michelet à Saint-Ouen, Gonesse,
Épinay et Poissonniers inaugurent une plaque commémorative en présence du directeur général de la RATP, M. Langevin, et du maire de Saint-Ouen, M. Lefort. Il est intéressant de remarquer qu’elle est apposée sur le mur extérieur du dépôt en vue d’un hommage public, comme pour celles des ateliers du métro à Saint-Ouen » (site internet Topic Topos, patrimoine des communes de France).
Son nom est gravé sur la plaque situées à l’intérieur de dépôt RATP (18ème Arrondissement – Rue
Championnet), Atelier Central et ex-Dépôt des Poissonniers.
On trouvera sur le site internet de l’Association «Mémoire Vive» sa notice biographique rédigée par Pierre Labate, accompagnée de plusieurs photos et souvenirs familiaux.
Yves Kermen, le frère de Joseph, son cadet de deux ans, après avoir été responsable à la propagande clandestine à Viroflay, puis en mai 1941 à Clichy, est devenu en novembre 1941 responsable de « l’OS », responsable militaire de toute la région Ouest de Paris, l’Est étant tenu par la MOI (Mouvement Ouvrier
International, organisation du Parti communiste) et des anciens des Brigades internationales. Il est arrêté le 11 février 1942. Il avait rendez-vous quai de la Rapée avec France Bloch-Sérazin, fille de Jean-Richard Bloch, grand intellectuel de l’entre-deux guerres.
Ingénieur chimiste de formation et membre aussi de l’Organisation Spéciale (organisation armée du Parti communiste), elle fabriquait, dans un laboratoire de fortune planqué dans le 19ème arrondissement, les explosifs nécessaires aux attentats.
« Lorsqu’Yves arrive au rendez-vous, France est aux prises avec deux policiers. Yves, armé d’un revolver, tire, blesse un policier à la jambe. Elle peut se sauver, mais lui est arrêté et incarcéré à la prison de la santé. Sa femme, Jeanne, assignée
dans son appartement de Clamart et gardée huit jours par deux inspecteurs dans l’attente, sans doute, d’une éventuelle visite, est transférée à son tour à la Santé, le 19 février ».
Yves Kermen est condamné à mort au procès de la Maison de la Chimie et fusillé le 17 avril 1942 au Mont-Valérien (souvenirs de Madame Micheline Burlot-Eskénazy, nièce de Joseph et Yves Kermen).
Témoignage de Madame Gisèle Hintzy (28 juillet 2014) : « Yves et Joseph Kermen étaient les oncles de ma mère, Yvonne Huon née Corrio le 19 juin 1913. Je me souviens très bien d’eux. Yves venait souvent chez mes parents à Pierrefitte (93) mon père quincaillier lui a fourni des tuyaux de fonte destinés à la confection d’engins explosifs lors de la rafle au cours de laquelle Joseph Casoulat été arrêté. J’étais présente à Callac et j’ai assisté au départ des camions qui emportaient les résistants« .
- Note 1 : Dont Marie-Anne, née en 1885, François, né en 1886, Pierre Marie, né
en 1888, Louise, née en 1890, Marie, née en 1893, Catherine, née en 1895, Théophile, né en 1897, Nathalie, née en 1899, Anne-Marie, née 1901, Yvonne, née 1903, Joseph, né en 1908, Yves, né en 1911 (d’après les recensements à Bulat-Pestivien, au lieu dit Garlouët).
- Note 2 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, membres du Parti communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venaient de prisons et du camp des Tourelles. Il est fermé en juin 1944. (Site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé).
- Note 3 : Classée «secret», la circulaire n°12 du 14 décembre 1939, signée
Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, fixe les conditions d’application du décret du 18 novembre 1939 (décret Daladier) qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique.
Pendant l’Occupation, le gouvernement du maréchal Pétain poursuit la lutte anticommuniste dans le cadre du décret Daladier. La circulaire de Peyrouton, ministre de l’Intérieur, le 19 novembre 1940 permet d’élargir l’internement administratif : la découverte de tracts extrémistes sur le territoire d’une commune entraînera l’internement administratif des militants communistes notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en vertu d’une procédure dûment engagée. (AN FIA-3678). Lire l’article très documenté et illustré sur le blog de Jacky Tronel (Histoire pénitentiaire et justice militaire) : Circulaire d’application du décret-loi du 18 novembre 1939 et le chapitre VII (les chasseurs) de l’ouvrage de Jean Marc Berlière et Franck Liaigre Le sang des communistes, Fayard. - Note 4 : Dix-neuf internés de cette liste de 187 noms ont été soit libérés, soit transférés dans d’autres camps, ou sont hospitalisés. Trois
se sont évadés. Cinq d’entre eux ont été fusillés. - Note 5 : Fernand Brinon, dit « Marquis de Brinon » représente le gouvernement français auprès du Haut-Commandement allemand dans le Paris de l’Occupation. Il est nommé le 5 novembre 1940 ambassadeur de France auprès des Allemands, puis le 17 novembre suivant «délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés». Il a été un des destinataires des démarches des familles de « 45000 »
qui cherchent à obtenir des informations sur le sort de leur déporté. - Note 6 : Eugène Cazoulat, cousin de Joseph et Yves Kermen, est un des frères utérins de Madame Micheline Burlot-Eskénazy, nièce de Joseph et Yves Kermen. Agent d’assurance, résistant, il est fusillé le 6 mai 1944 au champ de manœuvre de Ploufragan, près de Saint-Brieuc.
Sources
- Portait in « La Résistance dans le Poher », Kaier ar Poher N° 31 – décembre 2010, article de Madame Jeanne Burlot-Eskénazy, nièce de Joseph et Yves Kermen.
- Liste de détenus transférés du camp de Rouillé vers celui de Compiègne le 22 mai 1942. Archives du Centre
de documentation juive contemporaine : XLI-42. - Photo (©Pierre Labatte) extraite de la maquette réalisée par Pierre Cardon pour l’exposition de l’association « Mémoire Vive » à Paris – 2005.
- Death Books from Auschwitz(Les registres des Morts d’Auschwitz »), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès du camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), fichier et dossier « statut ».
- © Photo Yves Kermen / « Les Bataillons de la jeunesse », procès de la Maison de la Chimie, in www.resistance-ftpf.net/chimie/menu.html.
- © « Le procès de la Maison de la Chimie », André Rossel-Kirshen, Ed L’Harmattan.
- © Photo d’Yves Kermen pendant le procès : actualités allemandes. In « Le procès de la Maison de la Chimie ».
- © Archives de la RATP.
Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
Yves et Joseph Kermen étaient les oncles de ma mère Yvonne Huon née Corrio le 19 juin 1913 je me souvient très bien d'eux Yves venait souvent chez mes Parents à Pierrefitte (93) mon père quincailler lui a fournit des tuyaux de fonte destinés à la confection d'engins explosifs lors de la rafle au cours de laquelle Joseph Casoulat été arrêté j'étais présente à Callac et assisté au repart des camions qui emportaient les résistants
Bj je suis la petite fille de René Felix Kermen né en 1896. Je cherche à savoir si il était de la même branche familiale de Yves Kermen. Auriez vous des informations ? D avance merci. Salutations.
Odile huyet kermen
Non, je ne le pense pas : les Kermen sont 11 sœurs et frères : Dont Marie-Anne, née en 1885, François, né en 1886, Pierre Marie, né Joseph Kermen, Eugène Cazoulat (6), Yves Kermen
en 1888, Louise, née en 1890, Marie, née en 1893, Catherine, née en 1895, Théophile, né en 1897, Nathalie, née en 1899, Anne-Marie, née 1901, Yvonne, née 1903, Joseph, né en 1908, Yves, né en 1911 (d’après les recensements à Bulat-Pestivien, au lieu dit Garlouët). Mais comme vous le voyez, il n’y a pas eu de naissance en 1896. Il faudrait regarder les naissances de cette année là.
Cordialement