Matricule « 45 452 » à Auschwitz

Pierre Demerlé © DR Gilles Demmerlé,
Le 8 juillet 1942 à Auschwitz © André Montagne

 

Pierre Demerlé : né 1894 à Chaumont (Haute-Marne) ; domicilié à Courbevoie (Seine) ; tourneur ; sympathisant ou militant communiste ; arrêté le 17 février 1941 par la BS1; condamné à 10 mois de prison (Fresnes) ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt en 1942.

Pierre Demerlé est né le 21 juin 1894 à Chaumont (Haute-Marne) (1). Il habite au 11, rue du Vieux-pont à Courbevoie – aujourd’hui rue de l’Abreuvoir – (Seine / Hauts-de-Seine) au moment de son arrestation. Un ensemble d’immeubles récents se trouve maintenant à cette adresse.
Pierre Demerlé est le fils de Marie, Louise Foulhioux, 20 ans et de son époux Charles Demerlé, tourneur sur métaux, 29 ans.

Les frères Demerlé Roger, Pierre, Jules © DR Gilles Demmerlé,

Pierre Demerlé a deux frères (Roger, né en 1899 et Jules né en 1898), et deux sœurs (Marguerite née en 1901 et Antoinette, née en 1903).
Au moment du conseil de révision, Pierre Demerlé habite au 135, rue de Neuilly à Suresnes (Seine), chez ses parents.
Il travaille comme tourneur- régleur sur métaux. Son registre matricule militaire indique qu’il mesure 1m 71, a les cheveux châtain clair, les yeux gris, le front large et le nez moyen, le visage long. Il a un niveau d’instruction « n°2 » pour l’armée (sait lire et écrire).
Pierre Demerlé est mobilisé pendant la guerre de 1914-1918 (classe 14,  recrutement de la Seine 2è bureau, matricule « 5492 »).
Conscrit de la classe 1914, Pierre Demerlé est incorporé au 5è régiment d’artillerie à pied, puis au 4è régiment d’Artillerie lourde. Il est détaché du corps le 1er janvier 1915 jusqu’au 27 novembre 1915 (décret du 14 juillet 1914) comme tourneur chez « Charron Limited », 7 rue Ampère à Puteaux (ce constructeur a élaboré les premiers véhicules armés et blindés destinés à l’armée).
Du 2 janvier 1916 au 27 septembre 1917 son régiment opère avec l’armée d’Orient.

Le 12 mai 1917, Pierre Demerlé est cité à l’ordre du régiment. « Est allé spontanément sous un bombardement violent chercher un camarade blessé et aidé à le transporter ». Il reçoit la Croix de guerre pour cet acte de bravoure.

Certificat du 288ème Régiment d’artillerie lourde

Il revient 3 mois en France (le 4 octobre 1917, il passe au 83è régiment d’artillerie lourde) et retourne en Orient du 27 décembre 1917 au 8 août 1919 avec le 288è régiment d’artillerie lourde. Il est nommé « maître pointeur » en septembre 1918. Il est mis en congé définitif de démobilisation par le 22è Régiment d’artillerie le 9 septembre 1919, certificat de bonne conduite accordé.
Il « se retire » à Suresnes au 135, rue de Verdun. 

Il épouse Marie Noémie Hébrard le 9 octobre 1920 à Garches (Seine-et-Oise / Hauts-de-Seine). Fille de cultivateurs, elle est née le 21 juillet 1889 à Issarlès (Ardèche. Elle est décédée en 1976). En 1922, le couple habite Labbeville (Seine-et-Oise), puis à Ménouville par Nesle-la-vallée en 1923. Le couple se sépare en 1929.
Pierre Demerlé revient alors habiter chez ses parents à Courbevoie. Il travaille à la société des amortisseurs Houdaille à Levallois-Perret (qui fonctionnait encore après-guerre, fournisseur de la 2 CV Citroën).
Il y rencontre une veuve, Amélie Vrillaud, avec laquelle il se met en ménage.
Le couple a un enfant, Pierre né le 6 janvier 1931, reconnu par sa mère selon le témoignage de René Nicolle, époux d’Antoinette, sœur de Pierre Demerlé.
En 1931 il revient habiter Suresnes au 7, rue Ledru-Rollin et en 1933 au 135, rue de Verdun. Pierre Demerlé est alors tourneur sur métaux à
l’usine «Air-Equipement», rue Faidherbe à Courbevoie.
Toujours selon René Nicolle, Pierre Demerlé habitera plus tard au 11, rue du Vieux Pont à Suresnes, avec Eugénie Pierronne.
Pierre Demerlé est classé « affecté spécial » pour la réserve de l’armée au titre des Etablissements Hispano-Suiza à Bois-Colombes en 1933, puis en 1936. Il semble d’après son registre matricule militaire qu’il n’ait pas été radié de l’affectation spéciale fin 1939 ou début 1940, à l’instar de la quasi-totalité des affectés spéciaux soupçonnés d’être communistes ou syndicalistes, et reversés alors dans des régiments d’active.
En effet en 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Demerlé est toujours « affecté spécial » chez Hispano-Suiza, rue des Minimes à Bois-Colombes, où il travaillera avec l’épouse d’Edmond Savenaud (voir plus loin).

Le vendredi 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la banlieue parisienne est occupée les jours suivants. Un premier détachement allemand occupe la mairie de Nanterre et l’état-major s’y installe. La nuit du 14 au 15 juin, de nombreuses troupes allemandes arrivent à Nanterre et Colombes.
Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

PV d’interrogatoire par la Brigade spéciale

Pierre Demerlé est arrêté le 17 février 1941 en même temps que Jacottet et Marius Piteau.
Lors de son interrogatoire par la police le 18 février 1941, il se déclare avoir été simplement  sympathisant communiste avant la dissolution du Parti communiste : « Au moment de la dissolution j’ai considéré que le Parti communiste était victime d’une injustice et c’est alors que j’ai décidé de m’y intéresser activement. Toutefois c’est à partir de l’exode que j’ai estimé qu’il était nécessaire de faire faire quelque chose. J’ai rencontré quelques camarades de la région de Suresnes, Courbevoie, Puteaux, avec lesquels je me suis mis d’accord pour mettre en place un petit organisme indépendant de propagande en faveur du Parti communiste ». « Au début l’un de nous s’est procuré quelques tracts, un par un. Puis la quantité de tracts et de brochures qui nous a été confiée en vue de la diffusion a été plus importante » (PV d’interrogatoire 18 février 1941).

Cette activité est repérée par les services de la Brigade spéciale des Renseignements généraux qui enquêtent sur les activités d’Edmond Savenaud (2), ex-secrétaire de la région Paris-Ouest du Parti communiste, dont
l’épouse travaille comme Pierre Demerlé chez Hispano pendant la guerre.
Lire dans le site La Brigade Spéciale des Renseignements généraux.

Edmond Savenaud

Dans le cadre des filatures et enquêtes, ils établissent que Pierre Demerlé « était responsable de la propagande dans le 1er secteur de Courbevoie et avait
pour rôle principal d’approvisionner en matériel aux fins de diffusion de nombreux militants, parmi lesquels se trouveraient les nommés : Jacottet, Bouton, Quercy, Collignon 
» (17 février 1941, PV de mise à disposition).
Pierre Demerlé est arrêté le 17 février 1941 en même temps que Jacottet et Marius Piteau. Roger Collignon, qui sera déporté avec lui à Auschwitz, est arrêté le 18 février 1941.

PV de mise à disposition pour infraction au décret du 26 septembre 1939

Le domicile de Pierre Demerlé est perquisitionné : les inspecteurs (L., V., et H.) découvrent «environ deux cents tracts dans un sac à provisions dans la cuisine et dix brochures dans un tiroir du buffet de la salle à manger » (PV de saisie).
Lors de son interrogatoire, le 18 février, Pierre Demerlé explique pourquoi il a créée cet organisme indépendant de propagande en faveur du Parti communiste cité plus haut. Et il dit également : « dès maintenant je tiens à déclarer que je ne communiquerais aucun nom de ces camarades ». « En dernier lieu, je recevais pour ma part quelquefois par mois, quelquefois par quinzaine, environ deux cents tracts et une dizaine de brochures. Je ne peux rien dire sur la provenance pas plus que sur la façon et par l’intermédiaire de qui ils me parvenaient ». « Le paquet qui a été trouvé chez moi m’a été remis avant-hier dimanche, vers 15 heures, sur le quai de Seine par un camarade que je ne connais pas et que je voyais pour la première fois. Je ne peux fournir aucune indication sur le camarade qui m’avait ravitaillé les fois précédentes ».

Le 17 février Pierre Demerlé, Marius Piteau, Abel Quercy, Marcel Bouton (3) sont inculpés par le commissaire André Cougoule d’infraction aux articles 1 et 3 du décret du 26 septembre 1939 (dissolution du Parti communiste), et conduits au Dépôt, mis à la disposition du Procureur.

Ce PV de mise à disposition est repris presque intégralement par les services préfectoraux en date du 20 février : « À la suite de l’arrestation du secrétaire de l’organisation clandestine de la région de paris-Ouest, les services de la Préfecture de Police, poursuivant leurs investigations, ont mis fin à l’activité de militants particulièrement actifs, qui avaient pour mission essentielle de surveiller la diffusion du matériel de propagande dans la région de Courbevoie». « Les perquisitions effectuées aux domiciles de ces militants ont amené la saisie d’un important matériel de propagande (brochures, tracts, papillons, etc.) »

Le 19 février Pierre Demerlé est écroué à la Maison d’arrêt de la Santé. Le 16 mai 1941 il est condamné à 10 mois de prison par la 13è chambre du tribunal correctionnel de la Seine, en même temps que huit co-inculpés. Roger Collignon est, quant à lui, relaxé faute de preuves suffisantes. Pierre Demerlé fait appel de la sentence. Il est emprisonné à la Maison d’arrêt de Fresnes du 7 juillet jusqu’au 4 octobre 1941, date à laquelle il est ramené au Dépôt, au terme de sa peine.

Le Camp de Rouillé © VRID

Il est interné administrativement au camp de Rouillé (4) le 9 octobre 1941, au sein d’un groupe de soixante communistes de la région parisienne (40 détenus viennent comme lui du dépôt de la Préfecture de Police de Paris et  20 viennent de la caserne des Tourelles).
Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé 
Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne le Frontstallag 122).

Le nom de Pierre Demerlé (n° 54 de la liste) y figure et c’est au sein d’un groupe de 168 internés (5) qu’il arrive au camp allemand de Royallieu à Compiègne le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Pierre demerlé  est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Pierre Demerlé le 8 juillet 1942

Pierre Demerlé est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule «45 452» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation (2) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Entrée du camp d’Auschwitz

On ignore la date exacte du décès de Pierre Demerlé à Auschwitz. En effet si la date du 15 septembre 1942 figure au fichier des ACVG comme date officielle de décès, elle n’est pas attestée par un certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et signé par les médecins du camp (Death Boooks from Auschwitz).
La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès avec cette même date (arrêté du 16 février 1988, paru au Journal Officiel du 22 mars 1988).
Pierre Demerlé a été homologué « Déporté politique » en 1952 (N° 11010/275).

  • Note 1 : Cette date de naissance est attestée par le registre (mis en ligne) d’état civil de Chaumont. Elle figure aussi dans plusieurs autres documents et notamment dans la déclaration d’état civil faite par Pierre Demerlé lors de son interrogatoire par la Brigade Spéciale. Les autres dates rencontrées dans d’autres documents ou sur d’autres sites (23 ou 28 avril 1890, 24 juin 1890,  21 juin 1914) sont par conséquent fausses.
  • Note 2 : Edmond Savenaud, ancien des Brigades Internationales, sera un des 19 évadés de Compiègne par un tunnel, le 21 juin 1942.
  • Note 3 : Marcel Bouton né le 16 avril 1906 à Paris est déporté à Bergen-Belsen, où il meurt avant le rapatriement.
  • Note 4 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. / In site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 5 : Dix-neuf internés de la liste de 187 noms sont manquants le 22 mai. Cinq d’entre eux ont été fusillés (Pierre Dejardin, René François, Bernard Grimbaum, Isidore Pertier, Maurice Weldzland). Trois se sont évadés (Albert Belli, Emilien Cateau et Henri Dupont). Les autres ont été soit libérés, soit transférés dans d’autres camps ou étaient hospitalisés.
  • Note 6 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Archives en ligne de l’état civil de Chaumont.
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Carton Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1) aux Archives de la Préfecture de police de Paris.
  • Liste de détenus transférés du camp de Rouillé vers celui de Compiègne en mai 1942. Archives du Centre de documentation juive contemporaine : XLI-42).
  • M. Lefuel, Conseiller municipal (mai 1990). Certificat de décès, avril 1990.
  • Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / collection André Montagne.
  • © Photo de la porte d’entrée du camp d’Auschwitz : Musée d’Auschwitz-Birkenau.
  • © Documents dactylographiés et photos de famille envoyés par M. Gilles Demmerlé, et communiqués par un descendant de la famille Nicolle, beau-frère de Pierre Demerlé, époux de sa sœur Antoinette.

Notice biographique rédigée en novembre 2005 (complétée en 2016,  2019 et 2021) par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) à l’occasion de l’exposition organisée par l’association « Mémoire vive » et la municipalité de Gennevilliers.  Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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