Fiche de la Brigade Spéciale des RG
Pierre Lejop (fiche des Renseignements généraux)

 


Pierre Lejop : né en 1920 à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) , domicilié  à Paris 14ème ;  postier ambulant ; secrétaire des Jeunesses communistes du 14ème ; arrêté le 4 mars 1941 ; condamné à 10 mois de prison (Santé, Fresnes, Poissy, Santé) ; interné aux camps de Voves et Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 19 septembre 1942.

Pierre Lejop est né le 26 avril 1920 à Bain-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine). Au moment de son arrestation, il habite soit dans un hôtel garni au 41, rue Perceval à Paris (14ème) tenu par Mme Dubreuil (l’immeuble est aujourd’hui détruit) selon les archives de la police, soit au domicile de ses parents au 4, rue Schoelcher (Paris 14ème), ce que confirme sa sœur dans un courrier en date de 1972 adressé au Patriote Résistant pour Roger Arnould. Selon leur mère c’est bien là qu’il est arrêté.
Pierre Lejop est le fils de Marie Bazille et de Pierre, Marie Lejop son époux. Il a une sœur, Flora.
Il est célibataire et travaille comme postier ambulant.
Sa sœur le décrit ainsi : « 1 mètre 70, mince, brun ».

Militants de la JC du 14ème

Pierre Lejop est secrétaire des Jeunesses communistes du 14ème et secrétaire de la commission d’organisation des Jeunesses communistes de Paris-ville de 1938 à 1940  (in Procès-verbal de son interrogatoire du 27 janvier 1941).
Dans le 14ème arrondissement, Pierre Lejop côtoie de jeunes militants qui seront après la Libération des dirigeants du Parti communiste (Guy Ducoloné et Claude Leconte figurent poings levés aux côtés de René Deslandes, déporté également à Auschwitz, sur la photo ci-contre prise place des Invalides en 1937).
Selon les Renseignements généraux Pierre Lejop « est sorti n°1 de l’école des militants du PC« .
Pendant la guerre, il n’est pas mobilisé, sa classe n’ayant pas été appelée.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Pierre Lejop est embauché comme ambulant des PTT, mais il est licencié en septembre 1940.  Il se retrouve au chômage.
Sous l’Occupation, Pierre Lejop utilise « l’Union Sportive du 14ème arrondissement », à laquelle il est adhérent, comme couverture aux activités clandestines des jeunes communistes (1). Fernand Leriche (instituteur communiste, ancien membre du bureau de la section des JC du 14ème arrondissement) se souvient : « mars 1941 : les jeunes de l’Union Athlétique du 14ème et des Auberges de jeunesse, font la chasse aux armes, participent à des sabotages, à des destructions de véhicules : Porte d’Auteuil, incendie de trois camions et d’une automitrailleuse ». On sait par la sœur de Pierre Lejop qu’il participe aux actions mentionnées par René Leriche et André Deslandes. Selon les RG, « il contrôlait les comités populaires de jeunes chômeurs des 6ème , 12ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements ».
Les 15 et 16 décembre 1940, neuf jeunes communistes des 14ème et 15ème arrondissements sont arrêtés et jugés le 1er mars 1941.
Lire Le procès des « JC » des 14ème  et 15ème arrondissements de Paris.
Mais la propagande communiste clandestine continue dans le 14ème malgré ces arrestations, et la Brigade spéciale des Renseignements généraux est missionnée par la préfecture pour la faire cesser.
Lire dans le site La Brigade Spéciale des Renseignements généraux.

Vérification du casier judiciaire aux sommiers

Les inspecteurs de la BS s’attachent tout particulièrement aux pas de Pierre Lejop «militant très actif, bien connu pour l’activité intense qu’il menait au sein des Jeunesses communiste avant les hostilités», dont ils présument qu’il agit depuis le mois de novembre 1940 parmi les jeunes chômeurs (« pour les 6ème, 12ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements », in interrogatoire de Pierre Lejop du 27 mars
1941), «mais pour lequel «une surveillance active des inspecteurs, n’avait pu aboutir, à ce jour, à aucun élément à son encontre».
Ce n’est qu’après l’arrestation d’un militant, « L », le 24 mars, dont ils savent qu’il a été naguère en rapport avec Lejop, qu’ils décident d’appréhender Pierre Lejop.
Ils ont en effet découvert l’adresse de l’hôtel meublé où il loge, et acquis la certitude qu’il a pu confier le matériel clandestin à son père « dans le but de le soustraire actuellement aux perquisitions de la police ».

Guy Ducolonné 1937, agrandissement

Ils ont également monté une souricière pour appréhender Guy Ducoloné, responsable des JC clandestine depuis février, à son hôtel du 41, rue Perceval à Paris. La propriétaire « Mme Dubreuil héberge ainsi plusieurs jeunes camarades. Elle sera arrêtée et déportée à la fin de la guerre » écrit André Deslandes.
Prévenu par sa logeuse, Pierre Lejop évite l’arrestation : « Ma mère n’a pas laissé monter Pierre parce que les flics étaient dans sa chambre où ils attendaient Guy Ducoloné » (Mme A. Declerc, née Dubreuil, qui pense que Pierre Lejop n’a été arrêté que deux jours plus tard).

Le 25 mars 1941, les inspecteurs de la BS savent que Pierre Lejop va régulièrement dîner chez ses parents : un inspecteur principal adjoint et deux inspecteurs de la BS perquisitionnent alors leur domicile, au 4, rue Schoelcher, et découvrent sur le buffet et dans une armoire un stock important de matériel clandestin (voir la liste de saisie ci-dessous).

PV de saisie chez les parents Lejop

Fouillé, il est trouvé porteur de « plusieurs tracts communistes, de stencils et d’une documentation très importante concernant son activité communiste ».
Sa chambre d’hôtel rue Perceval est immédiatement fouillée : les inspecteurs
saisissent « deux brochures communistes, six paquets de bons donnant droit à des consommations gratuites pour les adhérents aux comités de chômeurs, un couteau à cran d’arrêt et un morceau de craie destiné aux inscriptions murales ».
Au cours des interrogatoires Pierre Le Jop reconnaît avoir distribué des tracts
qui lui ont été remis par des personnes « dont il ne connaît pas le nom ou que le prénom» et effectué un travail de propagande auprès des jeunes chômeurs « pour les 6ème, 12ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements ».

Le commissaire de police André Cougoule de la BS 1, inculpe Pierre Lejop d’infraction aux articles 1 et 3 du décret du 26 septembre 1939 (dissolution du Parti communiste). Pierre Lejop père est également inculpé des mêmes chefs d’accusation pour « aide et assistance ». Ils sont tous deux conduits au Dépôt, et mis à disposition du Procureur le 27 mars.

La Gestapo dans son rapport hebdomadaire du 7 avril 1941 se félicite de cette arrestation : dans l’alinéa intitulé « contre mesures de la police française »,
on peut lire : « 27.3.1941 : Arrestation de deux communistes particulièrement actifs qui cherchaient à ameuter les chômeurs de la Région Parisienne. L’un d’eux Lejop Pierre est un ancien secrétaire des Jeunesses Communistes du 14ème. Chez la
personne arrêtée, on a saisi de nombreuses publications, des tracts, de la craie
pour écrire sur les murs etc
. ».

Fiche des Renseignements généraux

Pierre Le Jop est condamné à 10 mois de prison par la 12ème chambre du Tribunal de la Seine. Il est écroué à la Santé en avril, d’où il est transféré à la Maison d’arrêt de Fresnes en mai 1941. Puis il est incarcéré à la Maison centrale de Poissy de juin 1941 au 12 janvier 1942.
A la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement, il est envoyé au Dépôt de la Santé : il y est emprisonné du 12 janvier (ou 12 février selon sa sœur) au 15 avril 1942.
Le 26 mars 1942, le préfet de police de Paris a ordonné (n° 404.679), son internement administratif en application de la Loi du 3 septembre 1940 (2).

Le 16 avril 1942, à 5 h 50, un groupe de 60 militants « détenus par les Renseignements généraux », dont Pierre Lejop, sont transférés de la permanence du dépôt au camp de Voves (Eure-et-Loir), convoyés par les gendarmes de la 61ème brigade. Ce camp (Frontstalag 202 en 1940 et 1941) était devenu le 5 janvier 1942 le Centre de séjour surveillé n° 15.
Au CSS de Voves Pierre Lejop est affecté successivement aux baraques  3 et 8.

Dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes d’internés communistes du
camp de Voves à transférer au camp d’internement de Compiègne à la demande du commandement militaire en France.

Le camp de Voves © VRID

Pierre Lejop figure sur la première liste.
Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés, 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz. Le directeur du camp a fait supprimer toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ». La prise en charge par les gendarmes allemands s’est effectuée le 10 mai 1942 à 10 h 30 à la gare de Voves. Il poursuit : « Cette ponction a produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent pas que tôt ou tard ce sera leur tour. Toutefois il est à remarquer qu’ils conservent une énergie et une conviction extraordinaire en ce sens que demain la victoire sera pour eux ». Il indique que « ceux qui restèrent se mirent à chanter la «Marseillaise» et la reprirent à trois reprises ». Le directeur du camp a fait supprimer auparavant toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ».
A Compiègne, il reçoit le matricule « 5743 ». Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Pierre Lejop est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Le numéro « 45773 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai reconstituées, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Pierre Lejop meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 708). Il convient de souligner que cent quarante-huit «45000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942, ainsi qu’un nombre important d’autres détenus du camp enregistrés à ces mêmes dates. D’après les témoignages des rescapés, ils ont tous été gazés à la suite d’une vaste sélection interne des inaptes au travail, opérée dans les blocks d’infirmerie. Lire dans le site : Des causes de décès fictives. Lire 80 % des 45000 meurent dans les 6 premiers mois, pages 126 à 129 in Triangles rouges à Auschwitz.

La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès (arrêté du 1er juin 1994, paru au Journal Officiel du 16 juillet 1994). Il est homologué Déporté politique ». Pierre Lejop est homologué au titre de la Résistance Intérieure Française à partir du 27 janvier 1941 (carte délivrée à madame Grenet, sa sœur).

  • Note 1 : Le club omnisports « Jean Jaurès » du 14ème est affilié avant guerre à la FSGT. Pendant l’Occupation, afin de faciliter le regroupement des jeunes communistes, ce club (UAJJ) devient sous l’impulsion de René Deslandes, le «Club sportif omnisports du 14ème», club qu’il va affilier au groupement Borotra et à la FSGT collaborationnistes : en septembre 1941 René Deslandes s’occupe du changement d’appellation du club qui devient « l’Union Sportive du 14ème ». Cette affiliation va permettre aux jeunes communistes, dont beaucoup étaient membres du précédent club et des Auberges de jeunesse, de se réunir au grand jour. Plusieurs des jeunes du 14ème qui y sont licenciés, seront déportés avec Pierre Lejop à Auschwitz : Albert Faugeron, Jean Hugues, René Deslandes, Jean Nicolaï, Gabriel Ponty (Gaby). Témoignage d’André Deslandes (frère de René Deslandes).
  • Note 2 : La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.

Sources 

  • Témoignage de sa sœur, Mme Grenet (courriers des 25 janvier / 7 février 1972 à Roger Arnould).
  • Témoignage d’André Deslandes, cassette audio (CCH).
  • Communication téléphonique avec la fille de Mme Dubreuil, logeuse de Pierre Lejop.
  • « La Gestapo contre le Parti communiste, rapports sur l’activité du PCF, décembre 1940-juin 1941 » (introduction et notes de Germaine Willard, Roger Bourderon et Gilbert Badia) page 128.
  • Témoignage d’André Deslandes. Revue d’Histoire du 14ème arrondissement de Paris, n° 29 (1984-85).
  • Revue d’Histoire du 14ème, N°29, p.71, M. Cottard, février 1989.
  • Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en août 1992.
  • Stéphane Fourmas, Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 – mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
  • Frédéric Couderc, Les RG sous l’Occupation : quand la police française traquait les résistants, Paris, Olivier Orban, 1992.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Site Internet WWW. Mortsdanslescamps.com
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374 et Carton Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1). Les Lilas.
  • Remerciements à M. Christophe-Emmanuel Del Debbio pour ses recherches à propos de la photo que j’avais publiée de l’hôtel rue Perceval en 1944. Elle a été légendée ainsi à tort par le photographe Roger Viollet,  puisqu’il s’agissait de la rue du Moulin de beurre.
  • Photo de la porte d’entrée du camp d’Auschwitz : © Musée d’Auschwitz-Birkenau.

Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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