Marcel Lamboley © DAVCC Caen
Marcel Lamboley : né en 1902 à Belfort (Haut-Rhin) ; domicilié à l’hôpital Laennec, à Paris 7ème ; agent hospitalier ; gaulliste ; arrêté le 25 septembre 1941 ; condamné à 6 mois de prison purgés à Poissy ; interné aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 19 octobre 1942.

Adrien Lamboley (il se fait appeler Marcel) est né le 10 février 1902 à Belfort (Haut-Rhin / Territoire de Belfort à partir de 1922).  Au moment de son arrestation, il est logé à l’hôpital Laennec, 42 rue de Sèvres à Paris 7ème où travaille également son épouse.
Il naît au 164, faubourg des Vosges à Belfort au domicile de sa mère Marie, Odile Still, 20 ans (1881-1909), et de son père Aristide, Joseph Lamboley, 22 ans (1879-1925), aide forgeron (frappeur).
Il a eu six sœurs et frères : Marie Joséphine (1898-1975), Joseph (1899-1914), Charlotte (1900), Roger (1904), Lucien (1906-1980), Marie Louise (1908). Leur mère décède en 1909.
Il est titulaire du Certificat d’études primaires.
Marcel Lamboley est appelé au service militaire en 1922 (alors d’une durée de trois ans, ramenés à 18 mois en avril 1923).
En 1924, il s’inscrit sur les listes électorales du 7ème arrondissement et est alors domicilié au 42, rue de Sèvres, à l’Hôpital Laennec, où il a été embauché.
Le 8 mars 1924, Marcel Lamboley épouse à la mairie du 7ème arrondissement de Paris, Eugénie, Ezilda, Jeanne, Adeline, Miquel (née le 5 septembre 1900 à Ornaisons dans l’Aude). Elle est  infirmière à l’hôpital Laennec et y est logée.

Marcel Lamboley © DAVCC Caen

Le couple a  deux enfants. Marcel Lamboley travaille comme agent hospitalier (garçon de service) de l’Assistance publique à l’hôpital Laennec. Il est amateur de sports, et sera surnommé « Kid Marcel » par ses camarades de déportation (1). Il est également président de la société de Secours Mutuel des agents hospitaliers de l’Hôpital Laennec – une société d’entraide -.
Marcel Lamboley est mobilisé à la déclaration de guerre (au Centre mobilisateur 2ème bureau).

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…)

Feuille d’information française ni vendue, ni à vendre » un des 16 numéros (oct 1940 à oct 1941)

Marcel Lamboley est démobilisé en septembre 1940. D’après le certificat établissant ses activités de Résistance, il entre dans le réseau « Armée des Volontaires » (2) en octobre 1940. Il aurait cherché à rejoindre la France Libre en Angleterre (3). Il diffuse autour de lui et en particulier à l’Hôpital, le journal du mouvement, « Pantagruel ».
A la suite de l’arrestation – pour propagande gaulliste – d’une femme qui travaillant à l’Hôpital Laennec comme agent hospitalier, Mme « G…», Marcel Lamboley est arrêté par les inspecteurs « Le… » et De… » des RG à son domicile le 25 septembre 1941. Il est interrogé le même jour à la Brigade spéciale pour suspicion de « propagande gaulliste » (diffusion de la feuille  « Pantagruel » et de photographies à l’effigie du général de Gaulle »). Lire dans le site La Brigade Spéciale des Renseignements généraux.

Il reconnait la vente de 15 photos du général De Gaulle

Marcel Lamboley reconnait l’intégralité des faits, à savoir qu’il a  a proposé à Mme « G… » de diffuser les numéros de mars et avril 1941 de «Pantagruel » et de vendre des photos du général de Gaulle.
Il est très évasif au sujet de celui qui leur a fourni ce matériel – qu’il dit avoir rencontré dans un café à l’angle de la rue de Rennes et du Vieux Colombier – et auquel il avait  remis les sommes collectées correspondant à la vente de 15 photos du général de Gaulle. Il essaie en outre d’atténuer les accusations portées contre lui en affirmant que, depuis 3 mois, (correspondant à l’entrée en guerre de l’Allemagne contre l’URSS) ses idées ont évolué et qu’il a cessé toute activité pro-gaulliste, car il a toujours été anticommuniste, quoique n’ayant jamais été inscrit à un parti de droite.

Procès verbal d’inculpation

Le commissaire de la BS ne croit pas à ses dires, et ses hommes vont continuer de rechercher activement l’homme qu’il avait décrit, « un homme de 50 à 60 ans, aux cheveux grisonnants et vêtu d’un costume sombre ».
Il inculpe Marcel Lamboley d’infraction au décret du 24 juin 1939 (4) et le défère à disposition du procureur : « Attendu que Lamboley avait pour mission de servir d’intermédiaire entre la femme G… et l’approvisionneur indiqué, que les tracts ainsi distribués sont de nature à nuire à l’intérêt national et sont d’inspiration étrangère ».

Il est emprisonné à la Santé du 25 septembre 1941 jusqu’à son procès. Le 13 novembre 1941, la 13ème chambre correctionnelle de Paris le condamne à 6 mois d’emprisonnement. Il purge sa peine à la Maison centrale de Poissy jusqu’au 5 mars 1942. A la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement, le préfet de police de Paris François Bard ordonne le 26 mars son internement administratif, en application de la Loi du 3 septembre 1940 (5).
Après un temps passé au Dépôt de 
la Préfecture de Paris, il est  dirigé vers le camp de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir), le 16 avril 1942, à 5 h 50, dans un groupe de 60 hommes (majoritairement communistes) « détenus par les Renseignements généraux », que convoient les gendarmes
de la 61ème brigade. Ce camp (qui portait le nom de Frontstalag n° 202 en 1940 et 1941) avait été rebaptisé le 5 janvier 1942 sous l’appellation de Centre de séjour surveillé n° 15.  Lire dans le site l’article sur Le camp de Voves. 

La liste des Renseignements généraux indique : Gaulliste

Dans la colonne des observations portées sur la liste de renseignements envoyée par la direction des RG au
directeur du camp, il est indiqué comme « gaulliste ».

A la demande des autorités allemandes, il est transféré le 10 mai 1942 depuis Voves au camp allemand de Compiègne (le Frontstalag 122) avec 80 autres détenus (6).
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Marcel Lamboley est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Le numéro « 45720 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Marcel Lamboley meurt à Auschwitz le 19 octobre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 687). Ce certificat indique qu’il s’est déclaré comme étant de religion juive lors de son enregistrement à Auschwitz. Cependant, son nom ne figurait pas sur la liste des Juifs au départ de Compiègne mais sur l’une des listes des politiques (probablement la première). 

Un arrêté ministériel du 12 janvier 1993 paru au Journal Officiel du 3 mars 1993 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et
jugements déclaratifs de décès d’Adrien (Marcel) Lamboley. Cet arrêté qui corrige le précédent indiquant mort le 6 juillet 1942 à Compiègne, mentionne néanmoins encore une date erronée : décédé le 11 juillet 1942 à Auschwitz, soient les 5 jours prévus par les textes en cas d’incertitude quand à la date réelle de décès à Auschwitz. Or celle-ci est désormais connue. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau). Surtout que son acte de naissance porte en mention marginale la date de décès du 19 octobre 1942 (transcription en avril 1998) . Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français :
Les dates de décès
des « 45000 » à Auschwitz
.

JO du 5/12/1948

Marcel Lamboley est homologué au grade de capitaine dans la Résistance Intérieure Française.
Le titre de « Déporté Résistant » lui a été attribué par décision du 8 janvier 1953. Son nom est inscrit sur la plaque commémorative de la mairie du 7ème arrondissement.

  • Note 1 : Plusieurs rescapés du convoi du 6 juillet 1942 ont rapporté à Roger Arnould que parmi eux se trouvait un boxeur, «Kid Marcel» (selon René Aondetto) ou « Kid Francis ». D’après Georges Dudal il aurait été abattu sur place à Birkenau pour avoir refusé de devenir Vorarbeiter (détenu chef d’équipe) en octobre 1942. Il se nommait Marcel Lamboley.  Or il ne peut s’agir des boxeurs français connus sous ces pseudonymes : «Kid Marcel » et « Kid Francis ». Marcel Bouazziz alias « Kid Marcel » est né le 25 décembre 1916 à Oran ; excellent styliste poids Welter, il est battu aux points en 1937 par Marcel Cerdan à Oran. Mais il boxe à Marseille le 27 septembre 1942 pour le titre des welters. Il boxe, à nouveau à Marseille, le 24 avril 1944. Il n’a donc pas été déporté. Et il boxait encore en 1950 (il bat aux points Royer-Crecy). Sources : Site BoxRec et Journal « But et Club » du 24 juillet 1950. Francesco Buonagurio alias « Kid Francis » est né à Marseille le 7 octobre 1907. Selon plusieurs sites de boxe, il était d’origine juive et aurait été déporté à Auschwitz où il aurait combattu devant les SS et serait mort en 1943 (Site BoxRec). Cependant les archives des camps fournissent des renseignements différents à son sujet. François Buonagurio, naturalisé français, est arrêté le 23 janvier 1943 dans un café lors de la rafle d’évacuation du Vieux port de Marseille. Il est déporté à Sachsenhausen le 28 avril 1943 (matricule 64.769). Il est transféré à Buchenwald le 4 février 1945, puis le 18 février au camp annexe de Langenstein. Il meurt au cours de la « marche de la mort » à Trossin au nord de Leipzig le 16 avril 1945 (Livre-Mémorial de la FMD et archives du DAVCC, Renseignements transmis par MM Paul Legoupil et Arnaud Bouligny. S’agissant de Marcel Lamboley, on peut supposer qu’il a été surnommé « Kid Marcel » par ses compagnons à Voves, Compiègne ou à Birkenau. Au cours de son interrogatoire, il s’était en effet déclaré comme très sportif. Peut-être était-il boxeur amateur ? Il en a le style et le physique.  
  • Note 2 : Le mouvement « Armée des Volontaires » est créé en octobre 1940 à Paris par le Commandant René Lhopital, ancien aide de camp du  maréchal Foch. Il recrute notamment dans les milieux des Anciens combattants, anciens Scouts de France, anciens de l’Action française, et au sein de la Police au cours de l’année 1941. Raymond Deiss, imprimeur et éditeur de musique, rédige et tire sur sa presse une feuille d’information « Pantagruel » qui est diffusée par le mouvement. Celui-ci est rapidement infiltré par la Police aux ordres de Vichy et décimé en 1942 par de nombreuses arrestations suivies de lourdes condamnations et exécutions. Il n’existe quasiment plus au printemps 1943. Les rescapés ont rejoint «Libération Nord», «Ceux de la Libération» ou «l’OCM». Après avoir adhéré au Mouvement de Libération Nationale durant l’hiver 44, ils intègrent les FFI.
  • Note 3 : Cette mention figure sur sa fiche au DAVCC, et lors de son arrestation, il évoque une absence de trois mois « à la campagne ».
  • Note 4 : Le décret du 24 juin 1939 réprime la publication et la distribution de tracts d’inspiration étrangère. Il est la plupart du temps associé au décret du 1er septembre 1939 réprimant la publication d’informations susceptibles d’exercer une influence fâcheuse sur l’esprit des Armées et des populations.
  • Note 5 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy en 1941. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes
  • Note 6 : Dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes d’internés communistes du camp de Voves à transférer au camp d’internement de Compiègne à la demande du commandement
    militaire en France. Marcel Lamboley figure sur la première liste. Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés, 87 d’entre eux seront déportés à
    Auschwitz. Le directeur du camp a fait supprimer toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ». La prise en charge par les gendarmes allemands s’est effectuée le 10 mai 1942 à 10 h 30
    à la gare de Voves. Il poursuit : « Cette ponction a produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent pas que tôt ou tard ce sera leur tour ».

Sources

  • Bureau de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen (dossier individuel consulté en
    juin 1992).
  • Remerciements à M. Arnaud Bouligny, Fondation pour la mémoire de la Déportation, qui m’a retransmis les photos d’identité dont la mention était faite sur la fiche d’Adrien Lamboley au DAVCC.
  • Archives de la Préfecture de Police. Les Lilas, dossier BS1 et occupation allemande BA 2374.
  • Cartons Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la Préfecture de police de Paris. Procès verbaux des interrogatoires.
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Archives en ligne de Belfort
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Site Internet WWW. Mortsdanslescamps.com
  • Photo du n° d’avril 1941 de « Pantagruel ». © Gallica. BNF
  • © Musée d’Auschwitz Birkenau. L’entrée du camp d’Auschwitz 1.

Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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