1921, un article de Louis Momon

Matricule « 45 884 » à Auschwitz

Louis Momon : né en 1896 à Accolay (Yonne) ; domicilié à Paris (5ème) ; mécanicien-ajusteur ; communiste ; arrêté le 28 avril 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 21 août 1942.

Louis Momon est né le 19 juin 1896 à Accolay (Yonne) au domicile de ses parents, tous deux vignerons. Louis Momon est domicilié 44, rue Descartes à Paris (5ème) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Louise Maître, 36 ans née à Sépeaux en 1860 et de Justin Momon, 44 ans, né à Accolay en 1852, son époux, vigneron exploitant. Il a deux frères aînés, Léon, né en 1884 et Jules né en 1887, qui travaillent chez Guilliet à Auxerre en 1911 et 1913.
En 1911, il habite avec ses parents et sa grand-mère Elisa, au 115, rue du Cimetière à Accolay.
Son registre matricule militaire indique qu’il habite Accolay au moment du conseil de révision et travaille comme serrurier maréchal. Il sera par la suite mécanicien outilleur (1921), puis mécanicien ajusteur.
Il mesure 1m 69, a les cheveux châtains foncés et les yeux châtain, le front moyen, le nez moyen, le visage ovale. Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).

Ses différents régiments  1915  / 1919

Conscrit de la classe 1916, Louis Momon est mobilisé par anticipation en 1915, comme tous les jeunes gens de sa classe. Il est appelé le 12 avril 1915 et incorporé au 30ème régiment d’artillerie. Il est à l’instruction jusqu’au 17  juin 1916, puis « passe » à la 56ème compagnie du 13ème régiment d’artillerie. Il est « aux armées » de cette date jusqu’au 24 septembre 1916 (le 1er juillet il est « passé » au 40ème régiment d’artillerie). Blessé ou intoxiqué par les gaz, il est évacué vers l’ambulance 19/6 (ambulance du 6ème groupe d’armée stationnée à Dugny, dans la Meuse) du 22 novembre au 7 janvier 1917, puis hospitalisé du 2 février jusqu’au 26 février. Louis Momon
est à nouveau hospitalisé du 23 mars au 10 avril, et du 1er août au 1er septembre 1917.
Il est désigné pour la relève de l’Armée d’Orient le 12 septembre 1917 et envoyé au dépôt du 38ème
régiment d’artillerie (A.O., Armée d’Orient) le 14 octobre 1917. Le 10 avril 1918, il passe dans la réserve de l’armée active, mais est « maintenu sous les drapeaux » (article 33 de la loi du 7 août 1913).

Médaille interalliée

Le 1ermars 1918, il passe au 145ème régiment d’artillerie lourde, engagé en Macédoine contre les troupes bulgares. Il est évacué sur Kumanovo (Macédoine) le 16 octobre 1918. Le 6 avril 1919, il passe au 30ème régiment d’artillerie de campagne. Le 5 mai 1919, il stationne au 105ème régiment d’artillerie lourde, à Marseille. Il est envoyé en « congé illimité de démobilisation» par le 30ème régiment d’artillerie de campagne le 20 septembre 1919, et se retire à Accolay, « certificat de bonne conduite accordé ».
Louis Momon est décoré de la médaille interalliée de la Victoire et de la médaille commémorative française de la Grande guerre.

Il est embauché dans l’une des usines métallurgiques d’Auxerre, chez Guillet, comme apprenti ajusteur.
Louis Momon adhère « à la section des « Jeunesses syndicalistes » fondée par Adrien Langumier et René Roullot, devient secrétaire adjoint du Syndicat des Métallurgistes et l’un des principaux dirigeants de la Bourse du travail d’Auxerre » (Le Maitron). Il habite alors à Auxerre au n°1, impasse Maison Fort, jusqu’au mois de mai 1920.

Le 1er mai 1920, l’Humanité du 2 mai.

Louis Momon se lie d’amitié avec René Roulot, Albert Guichard et Adrien Langumier. « Deux des frères aînés de Louis avaient travaillé chez Guilliet, mais durant une courte période car ils n’avaient pas apprécié le travail d’usine : Léon (né en 1884), qualifié de « sujet exalté, réfractaire aux observations », embauché le 4 janvier 1911, avait quitté le 19 mars 1913 « sans donner de raisons » ; Jules (né en 1887), « peu fixé sur ce qu’il veut faire », embauché le 9 octobre 1911, était parti le 6 novembre 1912 « à la suite d’une opposition ».

Il  » monte  » à Paris  avec Albert Guichard, qu’il a connu aux Jeunesses socialistes d’Auxerre. Depuis la grève générale lancée par la CGT pour le 1er mai, au cours de laquelle de violents heurts ont éclaté, jusqu’au 21 mai, date à laquelle la CGT appelle à la reprise du travail les grèves ont été réprimées de façon sanglante (sur la photo publiée par l’Humanité, on voit un sergent de ville sabre au poing). Ils sont tous deux domiciliés au 53, rue Escudier à Boulogne-sur-Seine (Seine / Hauts-de-Seine) le 20 juin 1920.
D’après la notice du Maitron, Louis Momon et trois camarades (Adrien Langumier, René Lagrange et Albert Guichard) s’enfuient à Genève pour éviter des poursuites. Ils y retrouvent Lucien Midol. « Il prit part à la vague révolutionnaire de mai 1920, fut poursuivi pour coups et blessures et entraves à la liberté du travail, s’enfuit pour échapper à la justice, se réfugia à Genève (…). Arrivé vers la mi-juin à Genève ». « Il fut acquitté par le tribunal correctionnel d’Auxerre le 11 novembre 1920. Il rentra en France, arriva à Sens le 16 novembre, y trouva du travail à l’usine Fichet ».
Le 2 décembre 1920, il est domicilié au 15, rue du Plat-d’Étain à Sens. « Il y résidait (à Sens) au 8 rue Thénard, avec Albert Guichard le 14 février 1921. Il quitta son travail le 13 avril 1921 au soir, quelques jours avant son colocataire ».
Militant du syndicat des métaux de Sens « Louis Momon publia dans « le Travailleur » du 26 février 1921 un article appelant les participants au congrès de l’Union départementale du 27 février à se prononcer pour l’adhésion à « l’Internationale rouge de Moscou » ; il intervint au congrès dans le même sens » (Le Maitron).

« La Ruche »

Il retourne à Paris, où il réside au 2, passage Dantzig à Paris 15ème, le 6 mai 1921. Cette adresse est celle de « La Ruche », une soixantaine d’ateliers d’artistes qui abritèrent Modigliani, Soutine, Brancusi, Léger, Marie Laurencin, Chagall, Max Jacob, Cendrars…
Adhérent à la 15ème section de la Fédération communiste de la Seine, Louis Momon milite également aux Jeunesses communistes du 15ème arrondissement, où il est en charge de l’éducation des Pionniers (la version française des Pionniers soviétiques). Le 24 juin 1923, il est interpelé par deux gardiens de la paix du commissariat du quartier Plaisance, car à la tête d’une vingtaine de Pionniers d’une dizaine d’années, il chante L’Internationale des Pionniers. Conduit au commissariat il est relaxé une heure plus tard après vérification d’identité.
A partir de 1923, Louis Momon entame une série de voyages à l’étranger, qui ont peut-être un lien avec le mouvement des Pionniers au plan international et peu à voir avec le tourisme. En juillet 1923, Louis Momon obtient un passeport pour se rendre à Subotica, en Yougoslavie, « en villégiature voir des amis ». En octobre 1923, il fait une demande de passeport pour la Tchécoslovaquie. En janvier 1930, Louis Momon fait une nouvelle demande de passeport pour se rendre en Amérique. Il serait alors représentant en quincaillerie pour le compte de plusieurs sociétés de province (représentant de commerce : c’est d’ailleurs la profession qu’il indiquera lors de son inscription sur les listes électorales du 13ème arrondissement en 1934).
Le 4 décembre 1924, il a déménagé au 49, rue Linois, à Paris 15ème et habite avec Hélène Picard, militante, membre du Secours rouge international.
Louis Momon épouse Hélène, Yvonne Picard à Paris 15ème le 14 février 1925. Elle est mécanicienne, âgée de 32 ans, née le 23 décembre 1892 à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher).
En janvier 1931, il est convoqué au cabinet du Préfet de police à la suite d’une nouvelle demande de passeport pour « tous pays », étant explique-t-il amené à aller dans plusieurs pays étrangers, dont l’Angleterre avec son patron Walter Jones – directeur de la Société Internationale de machines commerciales, 29, boulevard Malesherbes, filiale d’IBM. Le cabinet du Préfet transmet une note aux RG le 2 février 1931 : « … il y a lieu de procéder d’urgence à une enquête pour vérifier ses dires et voir quelle est son attitude politique actuelle. Si Momon n’a pas dit la vérité, il y aura lieu de lui faire, dès son retour, retirer son passeport». Louis Momon est adhérent au Syndicat national de Voyageurs représentants courtiers et placiers, affilié à la CGTU, mais n’y exerce aucune activité.

Le 18 juin 1932 son registre matricule indique comme adresse : Appartement 59 au 15/3 rue Bolchaïa Dmitrovka à Moscou. Il est possible que Louis Momon, jeune responsable communiste, ait été envoyé à l’École léniniste internationale d’un an au mois de mai (car en 2005, cette rue abritait les archives de l’Institut Marxiste-Léniniste et du RGASPI). Un rapport de police indique qu’il effectue à nouveau un voyage en URSS en 1934 (Le Maitron), pour lequel il a à nouveau sollicité un passeport le 30 juin.

Le Sport 27 mai 1936, page 3

Le 27 mai 1936, dans le « Sport », journal de la FSGT (Fédération sportive et gymnique du Travail), il signe un article dithyrambique sur le sport en Union soviétique, relatant le voyage qu’il y a effectué et les nombreux atouts pour la jeunesse.
Il travaille comme mécanicien-ajusteur chez Pellin, à la Société industrielle d’instruments de précision, 59  avenue Jean Jaurès à Arcueil (Seine / Val-de-Marne).
Du 8 mai 1933 au 27 juillet 1939, Louis Momon est domicilié au 125, boulevard Masséna, à Paris 13ème, quartier Maison Blanche. Il vit selon la police séparé de son épouse (fiche au DAVCC / SHD Caen) et reçoit semble-t-il selon une enquête de police, des visiteurs et beaucoup de courrier venant d’URSS.
Classé initialement dans la réserve au titre du plan A en 1938 (plan français de mobilisation et de concentration des troupes) dans un régiment d’ouvriers d’artillerie, et personnel de renforcement le 22 juillet 1939, il est classé « affecté spécial » parce qu’ouvrier hautement qualifié (c’est-à-dire qu’il sera mobilisé sur son lieu de production en cas de conflit). Il est rappelé à l’activité le 1er mars 1940 mais « affecté spécial, tableau III pour une durée indéterminée » le 12 mars 1940 chez Pellin.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…)

Suivant les instructions du régime de Vichy, et devant la recrudescence de distributions de tracts et d’inscription communistes dans Paris, la police surveille systématiquement les militants communistes connus de ses services avant-guerre.

En mars 1941, Louis Momon effectue un stage de formation au Centre de formation des cadres des camps de Jeunesse de Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne) où il obtient un diplôme. Louis Momon est alors domicilié 44, rue Descartes à Paris (5ème). Un rapport des Renseignements généraux mentionne qu’il n’a pas attiré l’attention des services après le début des hostilités. Mais son domicile est perquisitionné par les services allemands le 18 avril 1942.
Cependant Louis Momon est arrêté le 28 avril 1942 à son domicile, ce qui signifie que la police a continué à le surveiller. En effet son arrestation s’inscrit dans le cadre d’une rafle concernant tout le département de la Seine et visant des militants du Parti communiste clandestin ou considérés comme tels. Lire dans le site La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942). Suivant cette politique des otages, les autorités d’occupation ordonnent l’exécution d’otages déjà internés et le 28 juin, arrêtent 387 militants (avec le concours de la police parisienne), dont la plupart avaient déjà été arrêtés une première fois par la police française pour « activité communiste » depuis l’interdiction du Parti communiste (le 26 septembre 1939) et libérés à l’expiration de leur peine. Les autres sont connus ou suspectés par les services de Police. Il s’agit de représailles ordonnées à la suite d’une série d’attentats à Paris (le 20 avril un soldat allemand de première classe est abattu au métro Molitor, deux soldats allemands dans un autobus parisien, le 22 avril un militaire allemand est blessé à Malakoff).
Lire le témoignage de Claude Souef : La rafle des communistes du 28 avril 1942 à Paris. Les hommes arrêtés sont rapidement conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (le Frontstalag 122).

Louis Momon est interné le même jour à Compiègne, au camp allemand de Royallieu (le Frontstalag 122).
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Louis Momon est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Momon est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45884» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz. Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Louis Momon est mort à Auschwitz le 21 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 825 et le site internet©Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, et avec l’indication « Katolisch ».
Un arrêté ministériel du 8 juillet 1996 appose la mention Mort en déportation sur son acte de décès (Journal Officiel du 27 août 1996), porte la mention « décédé le 6 juillet 1942 à Auschwitz (Pologne) ». On sait que dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives à partir des témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz, documents officiels allemands, établis par les médecins du camp d’Auschwitz, à la mort d’un détenu) ou les informations consultables sur le site internet du ©Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau.Voir l’article : Les
dates de décès des « 45000 » à Auschwitz
.
Louis Momon est homologué comme « Déporté politique », et il est déclaré « Mort pour la France ».  Son nom est inscrit sur le monument aux morts
d’Accolay.

Sources

  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2013, citant Le Travailleur, 9 mars 1921.
  • Autre notice du Maitron : Jean-Charles Guillaume (Sources : Rapport du Commissaire spécial au préfet de l’Yonne en date d’Auxerre le 30 juillet 1920 (ADY 3M1/359).
  •  Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Archives de la Préfecture de police de Paris, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • ©Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique mise à jour en 2013, 2016 et 2019 à partir de la notice rédigée en 2002 par Claudine Cardon-Hamet pour l’exposition de Paris de l’association «Mémoire vive». Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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