Blog ANACR du 19ème, DR

Matricule « 46 030 » à Auschwitz

Maurice Raimond : né en 1899 à Château-Thierry (Aisne) ; il habite à Paris 19ème ;  ouvrier en chaussures ; secrétaire national du Secours populaire ; communiste ; filé, arrêté dans une souricière le 6 décembre 1940 ; acquitté, mais interné à Clairvaux ; interné aux camps de Rouillé et Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt

Maurice Raimond est né le 21 septembre 1899 à Château-Thierry (Aisne). Il habite au 9, rue Arthur Rozier à Paris 19ème au moment de son arrestation.
Il est le fils de Victorine Roguet, 36 ans née le 11 février 1863 à
Château Thierry, ouvrière en cheveux, et d’Eugène Raimond, 35 ans, né le 22 octobre 1863 à Bonnes, ouvrier de fabrique, son époux. Il a un frère aîné, Marcel, né le 17 janvier 1892. Leurs parents se sont mariés le 28 juin 1884 à Château Thierry.
Maurice Raimond, de la classe 1919, est mobilisé par anticipation au centre de recrutement de Laon le 14 avril 1918 et affecté dans une unité combattante, matricule « 99 ». Mais il est ajourné pour « faiblesse ». Il est incorporé au 3ème Régiment de bombardement le 16 mars 1920 et participera à l’occupation des pays Rhénans du 5 mai 1920 au 5 mars 1922. Sa libération était prévue le 18 février 1922, mais il est maintenu en activité militaire jusqu’au 5 mai 1922. Il « se retire » à Château Thierry, rue de la Madeleine.

Le 22 septembre 1922 à Château Thierry, il épouse Germaine, Berthe Lemret. Elle est née le 9 janvier 1905 dans cette ville (elle décédera le 8 mars 1959 à Versailles). Le couple a une fille, Charlotte, Madeleinequi naît à Château Thierry en 1923.
Il travaille comme « ouvrier en chaussure ». En 1931 le couple est venu habiter la capitale et habite au 9, rue Arthur Rozier dans le 19ème. Son frère et la famille de celui-ci habite au n° 13. Maurice Raimond travaille peut-être alors dans la même entreprise où son frère est contremaître (les Etablissements Monteux, rue Simon Bolivar), ou encore chez Dressoir, grosse usine de chaussure du 19ème qui emploie 3000 ouvriers.
Membre du Parti communiste, il est adhérent à la cellule 1050 du 19ème depuis 1932. A partir de 1936 il est secrétaire permanent du Secours populaire de France de 1936 à 1939 « aux appointements mensuels de 1500 francs« .

Il est signataire d’un appel pour l’Espagne, avec Romain Rolland, Paul Langevin, Marcel Cachin, Henri Wallon, l’avocat Georges Pitard…

Il est en 1939 l’un des cinq secrétaires nationaux permanents du Secours populaire de France (source RG et Maitron), avec Jean Chauvet, François Vittori, Charles Désirat qui est avec lui au camp de Compiègne avant de s’en évader le 22 juin 1942 et Emile Bureau qui sera déporté avec lui à Auschwitz.
Il est également possible qu’il ait été embauché avant 1936 par la municipalité de Vitry ou une entreprise de sellerie de cette commune (1).

L’Humanité du 11 avril 1939

En 1939, il est, en tant que secrétaire national du Secours populaire, signataire d’un certain nombre d’appels, qui sont publiés dans La Défense et l’Humanité. Qu’il s’agisse d’un appel humanitaire en faveur de la République Espagnole (une « semaine du blé pour l’Espagne » ou d’une lettre ouverte au Président de la république en faveur de l’amnistie, notamment des victimes des procès intentés par le patronat après les grèves de novembre 1938, ou de toutes celles et ceux victimes de procès et d’amendes à la suite de leurs actions en faveur des déshérités.

Le 24 février 1940, Maurice Raimond est à nouveau mobilisé, après le décret de mobilisation générale du premier septembre 1939 et la déclaration de guerre du 3 septembre.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Maurice Raimond est démobilisé le 7 août 1940, mais ne rentre à Paris que le 7 octobre 1940.
Il trouve alors du travail chez Monsieur Sée, rue du Plateau, au salaire horaire de 9 francs 60.

En 1940, le Parti communiste clandestin charge Charles Désirat de reconstituer le Secours populaire (qui a fait partie des organisations interdites en 1939) avec le colonel Jules Dumont et Auguste Gillot. Il est très vraisemblable qu’il ait repris alors contact avec ses deux camarades parisiens, qui étaient en 1939 secrétaires nationaux du Secours populaire, dès leur retour du service militaire : Charles Désirat habite le 7ème, Emile Bureau qui est libéré en octobre 1940 habite le 18ème et Maurice Raimond le 19ème.

PV de mise à disposition de Maurice Raimond

A la suite de l’arrestation de Samuel Carasso, dit Samy (il sera déporté à Auschwitz où il meurt), inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939 (dissolution du Parti communiste), sur lequel ont été trouvé des noms et adresses de militants, le commissaire André Cougoule chef de la Brigade spéciale des Renseignements généraux, fait filer ces derniers.
Parmi eux : Raymond Deudon, ancien rédacteur à « l’Humanité », Roger Ossart, ancien des Brigades internationales, Léon P… et Maurice Raimond.

C’est ainsi que deux inspecteurs de la Brigade spéciale des RG commencent la surveillance de Maurice Raimond qu’ils décrivent ainsi : « 41 ans, ancien secrétaire permanent du Secours populaire de France et ex-militant très actif du Parti communiste».
Les inspecteurs « T. » et « G. » des Renseignement généraux planquent devant son domicile. Constatant qu’un employé des PTT lui apporte un télégramme, ils perquisitionnent alors son domicile et arrêtent Maurice Raimond le 6 décembre 1940. 

PV d’interrogatoire : le texte du télégramme adressé par « René ».

Les inspecteurs prennent connaissance du contenu du télégramme signé René, qui fixe un rendez-vous le samedi  suivant à 15 h 15 « aux délégués régionaux » dans le couloir de l’ancienne imprimerie de l’Humanité.
Les inspecteurs des RG tendent une souricière et arrêteront deux militants (Raymond Deudon, ancien rédacteur à l’Humanité » et Roger Ossart) qui tiennent ostensiblement les journaux  « Aujourd’hui » et  « La France au Travail » .

Maurice Raimond déclare pendant son interrogatoire le 7 décembre ne pas connaître « René », et avoir pensé qu’il s’agissait d’un rendez-vous pour remercier les deux journaux d’avoir inséré un article sur la Charte des anciens combattants. Il pense que l’auteur du télégramme doit être un de ses anciens camarades du Secours populaire, « D », dont il ne connait pas le prénom, mais qui lui a annoncé quelques jours avant la création de Comités populaires des démobilisés de 1939-1940. Déféré par le commissaire de police auprès du Procureur, Maurice Raimond est incarcéré à la Maison d’arrêt de la Santé le 10 décembre, en attente de jugement.
Il est acquitté par le Tribunal faute de preuves, mais il est néanmoins maintenu en détention. 
Et Roger Langeron, préfet de police de Paris, ordonne son internement administratif le 7 février 1941 en application de la Loi du 3 septembre 1940 (2).

Clairvaux. Détenus dans la salle de discipline © DR

Il est transféré à la Maison centrale de Clairvaux le 27 mars 1941, où sont incarcérés des responsables communistes.
Lire dans le site La Maison centrale de Clairvaux.
Lors de leur transfert pour Clairvaux le 27 mars 1941, ils sont rejoints à la gare de l’Est par un autre groupe de communistes internés à Fontevraud qui ont transité par les gares de Saumur et d’Austerlitz. A leur arrivée à « l’arrêt Clairvaux » de la gare de Ville-sous-la-Ferté, ils sont transférés à Clairvaux par rotations d’un unique wagon cellulaire, escortés par des gardes mobiles (souvenirs de Pierre Kaldor et d’Henri Hannart).

Le camp de Rouillé © VRID

Le 27 septembre 1941, Maurice Raimond est transféré au camp de Rouillé (3), au sein d’un groupe de 33 internés – parmi eux Marcel Boulanger, Guy Camus, Eugène Degdier, Marcel Deschamps, Emile Obel, Henri Riochet, Jean Thomas seront déportés avec lui à Auschwitz. Il y est sans doute un des responsables politiques clandestins (4).
Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé ‎

Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au commandant du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne (le Frontstallag 122).
Le nom de Maurice Raimond, orthographié Raymond (n° 152 de la liste) y figure et c’est au sein d’un groupe de 168 internés (5) qu’il arrive au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122) le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Maurice Raimond est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau

Maurice Raimond est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46030».
On ignorait son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942. Le numéro «46 030 ?» inscrit dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 (éditions de 1997 et 2000) correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro a pu être validé en février 2014 à partir de la consultation du blog de l’ANACR du 19ème
« Portraits de résistants du 19ème » dans lequel figure une biographie avec un portrait photographique à partir duquel on peut identifier formellement le matricule et la photo (6) de Maurice Raimond à Auschwitz, comme étant celle du déporté « 46030 » photographié le 8 juillet 1942.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date. Mais Lucien Penner et Eugène Garnier se souvenaient de lui et ont témoigné de sa mort au camp à la
Libération.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Maurice Raimond meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 983) et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique). Il convient de souligner que cent quarante-huit «45000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942, ainsi qu’un nombre important d’autres détenus du camp enregistrés à ces mêmes dates. D’après les témoignages des rescapés, ils ont tous été gazés à la suite d’une vaste sélection interne des inaptes au travail, opérée dans les blocks d’infirmerie.
Lire dans le site : Des causes de décès fictives.

L’Eclaireur de l’Ain, 6 septembre 1947

A la Libération, plusieurs sections départementales du Secours populaire lui rendent hommage, ainsi qu’à un autre dirigeant du SPF, Emile Bureau, déporté dans le même convoi que lui (ci-contre la section départementale de l’Ain).

Un arrêté ministériel 2 décembre 1996 paru au
Journal Officiel du 19 février 1997 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur ses actes et jugements déclaratifs de décès en reprenant la date de décès de l’état civil d’Auschwitz.
Maurice Raimond a été déclaré « Mort pour la France » et homologué comme « Déporté politique » en 1954.

  • Note 1 : En effet son nom est gravé sur le monument en hommage aux 14 déportés vitriots du convoi du 6 juillet 1942.
  • Note 2 : La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement sans jugement de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 3 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. In site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
    Liste du camp de Rouillé. Maurice Raimond arrive bien de Clairvaux le 27 septembre 1941

    Note 4 : En effet, Fernand Devaux a témoigné qu’il était un des responsables clandestins au camp… Mais à celui d’Aincourt. Or, d’une part on ne trouve pas trace de la présence de Maurice Raimond à Aincourt dans les archives de la police, et d’autre part les internés d’Aincourt qui ont été transférés à Clairvaux sont passés par la prison de Fontevrault le 4 décembre 1940, date à laquelle il n’a pas encore été arrêté. Par contre, comme Fernand Devaux a été interné à Aincourt et Rouillé, il a du confondre, ce qui est bien compréhensible après qu’il soit passé par tant de camps !

  • Note 5 : Dix-neuf internés de la liste de 187 noms sont manquants le 22 mai. Cinq d’entre eux ont été fusillés (Pierre Dejardin, René François,
    Bernard Grimbaum, Isidore Pertier, Maurice Weldzland). Trois se sont évadés (Albert Belli, Emilien Cateau et Henri Dupont). Les autres ont été soit
    libérés, soit transférés dans d’autres camps ou étaient hospitalisés.
  • Note 6 : 522 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Jean Maitron, Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier, Tome 39, page 350,CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2013.
  • Carton Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la Préfecture de Police de Paris. Procès-verbaux des interrogatoires.
  • Fiche bio © myheritage Camp de Séjour Surveillé de Rouillé : archives départementales de la Vienne.
  • Liste du 22 mai 1942, liste de détenus transférés du camp de Rouillé vers celui de Compiègne (Centre de Documentation Juive Contemporaine XLI-42).
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • © Site Internet MemorialGenWeb.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / © collection André Montagne.
  • © Le CCS de Rouillé. In site Vienne Résistance Internement Déportation.
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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