René Deearseman © Claudine Cardon-Hamet , pèlerinage à Auschwitz
René Demerseman le 8 juillet 1942 à Auschwitz

Matricule « 45 453 » à Auschwitz 

Rescapé

René Demerseman : né en 1912 à Bracquetuit (Seine-Inférieure) ; domicilié au Trait (Seine-Inférieure) ; ouvrier spécialisé ; syndicaliste et communiste ; arrêté le 18 novembre 1940 ; 13 mois à la prison de Rouien ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; Gross-Rosen ; Hersbrück, Dachau. Rescapé libéré le 29 avril 1945. Il est décédé le 15 mai 2005 à Bois-Guillaume (Seine-Maritime).

René, Henri, Aîmé Demerseman est né à Bracquetuit (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) le 27 mai 1912. Il habite Le Trait (Seine-Inférieure), parc des Roses, maison C1, au moment de son arrestation.

De haut en bas : les numéros matricules tatoués sur l’avant-bras gauche de Robert Gaillard (45565), Lucien Ducastel (45491), René Demerseman (45453),  Georges Dudal (45494

Il est le fils d’Henriette, Marguerite Bellavoine, 34 ans, ménagère et d’Elie, Jérémie Demerseman, 42 ans , jardinier son époux.
Ses parents se sont mariés le 19 août 1899 à Saint Pierre Bénouville (Seine-Inférieure).
Il effectue son service militaire en 1932, à Rouen.
Le 8 décembre 1934, René Demerseman épouse à Etaimpuis (Seine-Inférieure), Marie, Clarisse, Georgette Castelot. Le couple a  trois enfants au moment de son arrestation (ils sont âgés de 10 ans, 2 ans et 6 mois) et travaille comme ouvrier spécialisé aux Chantiers maritimes du Trait (Seine-Inférieure).
Enfant il servait la messe «mais le curé était injuste et au catéchisme, il avantageait les enfants des riches. Cela m’a écœuré. Mais je crois au Christ comme premier socialiste au monde». «La première fois que j’ai voté, j’ai voté à droite sur les conseils de mon père».
Il se souvient parfaitement de sa première grève (1): « Quand la grève a été décidée en 1936 aux Ateliers de construction de bateaux où je travaillais, j’ai arrêté ma machine».
Il adhère à la CGT le 8 juin 1936. Et au Parti communiste le 26 juillet 1936 «Je sentais qu’il me manquait quelque chose depuis toujours». Très patriote (sa famille est originaire du Nord), il dit «le Parti était aussi ma patrie».
Après la grève, il n’est pas réembauché aux Chantiers maritimes du Trait. Très actif, il devient un dirigeant de la Jeunesse communiste «secrétaire du plus gros groupe de la «JC» du département».
René Demerseman est mobilisé le 2 septembre 1939. Il est cantonné à Merlebach : il franchit à plusieurs reprises la frontière sarroise entre la France et l’Allemagne. Il est évacué à la suite d’une crise d’entérite.
Les troupes allemandes entrent dans Rouen le dimanche 9 juin 1940. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ».
Démobilisé René Demerseman rentre chez lui le 2 septembre 1940. «Je milite alors au PCF clandestin, en regroupant, avec l’aide de ma femme Marie,  les camarades du Parti». «Avec la JC, nous empêchions les jeunes de partir comme volontaires en Allemagne. Nous faisions des tracts et des affiches».
Sa maison est perquisitionnée par la gendarmerie, le 11 novembre 1940 : «Mais les gendarmes n’ont rien trouvé :avec ma femme j’avais enterré les archives de la section du PC et de la CGT dans ma cave».  Les gendarmes cherchaient le coffre et la machine à écrire. «Je leur ai  déclaré que j’avais jeté le coffre dans l’eau».
Il pense que cette perquisition est due à une dénonciation des dirigeants des Chantiers navals.
Quelques jours plus tard il est arrêté par la gendarmerie française dans la nuit du 18 au 19 novembre 1940, à Yainville, sur le chemin de son domicile, et conduit à l’unité de gendarmerie de Duclair.
Il reste trois mois en cellule d’isolement à la prison Bonne Nouvelle de Rouen comme individu dangereux.
Lire dans le blog «La prison Bonne Nouvelle de Rouen. Témoignage d’André Pican, fusillé au Mont Valérien».

René Demerseman est jugé le 15 février 1941, par le Tribunal correctionnel de Rouen, pour «reconstitution de ligne dissoute», en application des décrets de septembre 1939. Déclaré «dangereux pour la sécurité de l’État», il est condamné à 18 mois de prison, mais sa peine est ramenée à 13 mois par la Cour d’Appel de Rouen le 20 février 1941. «Au total, j’ai fait 13 mois de prison à Bonne nouvelle».
Le 8 janvier 1942, à la demande des autorités allemandes, il est transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122). Il y reçoit le matricule 2371.

Fiche d’otage de René Demerseman. Montage Pierre Cardon

En représailles à l’attentat d’Elbeuf, René Demerseman figure le 4 février 1942 sur une liste de cinq otages passibles d’être fusillés (document CDJC ci-contre). Ses quatre camarades sont fusillés en février et mars 1942 (2).
Sa fiche d’otage mentionne «poursuite de la propagande communiste après dissolution du Parti communiste en septembre 1939″ et reprend ses dates de jugement par la cour d’appel de Rouen et sa date de transfert à Compiègne.
À Compiègne, «l’après midi même de mon arrivée» – dit-il – Georges Cogniot demande à René Demerseman de faire partie du «service d’ordre» du camp afin de «lutter contre le marché noir et les dégradations».
Il était prévu qu’il ferait partie de l’évasion du 22 juin 1942 par le tunnel, mais l’organisation clandestine communiste lui demande de céder sa place à Roger Bonnand.

Depuis ce camp, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, René Demerseman est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 (11 heures du matin) sous le numéro «45453». Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard.
Sa photo d’immatriculation (1) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces).
Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal.  Le 13 juillet : «Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi » Pierre Monjault.
À Auschwitz I, il est d’abord affecté au kommando Hutta (terrassements, canalisations), puis un mois après , au kommando « Jardin« .

Carnet de Roger Abada mention « linge » pour René Demerseman

Sans changer de kommando, il est envoyé à Birkenau de janvier à mars 1943. À partir de mai, il est au kommando «Désinfection» du camp principal. Membre du groupe français de Résistance du camp, il est, avec Jean Tarnus, chargé d’assurer les contacts à la Lingerie-désinfection. Il peut ainsi y dérober du linge pour la solidarité et notamment pour les femmes françaises du convoi du 24 janvier 1943, les «31 000».
Dès sa libération au camp de Dora, Roger Abada avait noté les éléments marquants de sa déportation. Sur cette page de son carnet ci-contre figurent quelques-uns des membres du groupe français de Résistance à Auschwitz.

En application d’une directive de la Gestapo datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus des KL en provenance d’Europe occidentale la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, René Demerseman comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz, reçoit en juillet 1943 l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure – et de recevoir des colis contenant des aliments.

Ce droit leur est signifié le 4 juillet 1943. Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des détenus politiques français survivants.
Lire l’article du site « les 45000 au block 11.
Le 12 décembre, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos. René Demerseman retrouve le kommando «Désinfection», puis celui de la Cuisine des SS.

Le 3 août 1944, il est à nouveau placé en “quarantaine”, au Block 10, avec la majorité des “45 000” d’Auschwitz I.

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.  Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".

 

Carnet de Hans Beckmann à Gross Rosen

Le 7 septembre 1944, il est transféré à Gross Rosen avec 29 autres «45 000».
Il y reçoit le matricule n°«40.990». Il a comme Vorarbeiter un de ses camarades «45000», un hollandais déporté dans le convoi du 6 juillet 1942,
Hans Beckman («45 218» à Auschwitz et «40 973» à Gross Rosen) (document ci-contre).
Après leur quarantaine, les « 45 000 » sont répartis dans divers 
kommandos : une dizaine d’entre eux sont affectés aux usines Siemens.

Sa carte d’immatriculation à Herzbrück. Son nom est écrit Demersemann.

Le camp de Gross-Rosen est évacué le 9 février 1945. «Mais deux camarades ne seront pas évacués. Ils sont morts brûlés, car les SS avaient incendié l’infirmerie» : l’un d’eux est René Bordy mort le 28 mars 1945 à l’infirmerie d’Hersbrück.
Entre le 8 et 11 février 1945, René Demerseman est évacué «en wagons découverts» avec 17 de ses camarades «45 000» vers le camp d’Hersbrück (constructions Dogger), dépendant du camp de Flossenbürg. Il y est enregistré le 15 février 1945 et il y reçoit le n° matricule «84.616».

Le 8 avril 1945, les dix-sept « 45 000 » restants partent de Hersbrück en wagons découverts, puis terminent le trajet à pied jusqu’à Dachau où ils arrivent le 24 avril 1945 «une marche très pénible, beaucoup de victimes au cours de l’évacuation».

René Demerseman est libéré le 29 avril 1945 par l’armée américaine et rapatrié en France le 16 mai, par Strasbourg.

René Demerseman. Collection André Montagne DR

Il arrive à Paris le 16 mai et le 17 mai 1945 à l’Hôtel Lutétia. «J’ai repris 14 kilos en 3 semaines».

Il adhère dès son retour à la future FNDIRP et à l’Amicale d’Auschwitz.
Il est homologué «Déporté Politique» (sa demande d’homologation comme Déporté Résistant a été refusée, «je n’ai pas insisté» me dit-il).

René Demerseman, Fernand Devaux, Robert Gaillard , Georges Dudal,  Lucien Duscastel, André Montagne, dans les années 1980

En 1988,  il habite à Clères en Seine-Maritime. Il est très fier de la fraternité qui l’unit aux autres rescapés.
Lorsque je l’interroge le 23 septembre 1990, il me dit : «Regarde comment nous sommes entre nous. Aujourd’hui les gens ne s’aiment plus comme avant. Si c’était à refaire, je le referais. Mais cette fois-ci, j’y resterais».

En 1994 il signe avec 24 résistants de Seine-Maritime l’appel contre la décision de François Mitterrand de faire défiler les soldats allemands sur les Champs-Elysées (l’Humanité du 12 juillet 1994, information d’André Houlbrèque de la section du Havre de la FNDIRP).

René Demerseman est mort le 15 mai 2005 à Bois-Guillaume (Seine-Maritime).

  • Note 1 : « A la réunification syndicale entre la CGT et la CGT-U dans la métallurgie en décembre 1935, un syndicat CGT s’organise au Trait. A l’initiative de Robert Lemonnier, le secrétaire du syndicat, un ouvrier de 55 ans, la grève est déclenchée le 4 juin 1936. Le chantier est fermé, les lieux de travail occupés, et le drapeau de la CGT flotte sur les bâtiments. Le 8 juin, à 16 heures, les sirènes sonnent la fin de la grève, mais il faudra attendre le 28 septembre pour que Henri Nicot, le directeur, et Robert Lemonnier signent un accord définitif. Il y a du changement : en plus des premiers congés payés, les acquis sont énormes, et la vie change profondément. Coté salaires, les ouvriers sont classés en quatre catégories. La première touchera 5,5 fr. de l’heure, la seconde 5 fr., les manœuvres spécialisés 4,20 fr., les manœuvres ordinaires 3,80 fr. A cela s’ajoutent 8 % de boni assuré, les heures supplémentaires sont majorées, il est créé un temps de pause pour le casse-croûte. Les salaires restés stables depuis juin sont augmentés, et tous touchent un rappel substantiel fin octobre (1665 fr. pour un ouvrier touchant 200 fr. par semaine). C’est seulement le 11 décembre que la semaine de 40 heures devient effective. Mais après le 1er avril 1939, la durée du travail repasse à 54 heures». Serge Laloyer in «Le fil rouge 76».
  • Note 2 : Lucien Levavasseur, né le 19 février 1910 à Gonneville, ancien secrétaire du syndicat CGT des textiles du Houlme avait été arrêté le 22 octobre 1941. Il est fusillé le 14 février 1942. Gustave Delarue, né le 13 décembre 1983 à Le Houlme, militant syndical et conseiller municipal du Houlme, avait été arrêté en septembre 1941. Il est fusillé le 31 mars 1942 «dans la forêt de Compiègne» selon Louis Eudier. Dans son livre, celui-ci raconte que Gustave Delarue monta une revue à Compiègne – attendue avec impatience – pour le théâtre du camp. Ce 31 mars 1942, à 5 heures du matin la Gestapo vient le chercher. «Il embrasse Roger Bonnifet et lui demande comme une faveur que sa revue soit jouée au théâtre du camp, comme si de rien n’était». Roger l’Héverder, inscrit maritime au Havre, marin, syndicaliste CGT, membre du Parti communiste, ancien des Brigades internationales est fusillé le 14 février 1942 à Compiègne. Il avait 28 ans. Arthur Lefèvre de Montigny est arrêté le 20 novembre 1940 et fusillé le 21 février 1942.

Sources

  • Entretien avec René Demerseman le 23 septembre 1990 (cassette audio).
  • Carnet de Johan Beckman (45218) où il a noté le nom et le matricule de ses camarades «45000» à Gross-Rosen.
  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par André Montagne sous la dictée de René Demerseman.
  • Liste de déportés de Seine-Maritime établies à son retour de déportation par Louis Eudier in «Notre combat de classe et de patriotes, 1934-1945» (annexes).
  • Liste d’otages pouvant être fusillés après l’attentat du 21 janvier à Elbeuf, CDJC (Centre de Documentation Juive Contemporaine) XLIII-48.
  • © Site internet «Le Fil rouge», Institut CGT d’Histoire sociale de Seine Maritime.
  • Photo de René Dermerseman et photo de groupe, © collection Pauline et André Montagne.
  • Photo de René Dermerseman couleur. © Claudine Cardon-Hamet (agrandissement d’une photo de groupe).

Notice biographie rédigée en 2000 pour l’exposition de l’association «Mémoire Vive» au CRDP de Rouen, et modifiée en décembre 2011 et 2021 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942», Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour compléter ou corriger cette notice, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com  

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