Matricule « 45 742 » à Auschwitz
Edouard Lechevalier : né en 1889, à Nantes, 4è canton (Loire-Atlantique) ; domicilié à Cherbourg (Manche) ; secrétaire du syndicat Cgt des métaux de Cherbourg ; communiste ; ancien maire d’Achères (Seine-et-Oise) ; arrêté le 23 août 1941 ; interné à Compiègne ; déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942, où il meurt le 24 ou 31 juillet 1942.
Edouard, Hyppolyte, Georges Lechevalier est né le 14 janvier 1889, à Nantes, 4è canton (Loire-Atlantique).
Il habite rue Laurent Simon à Cherbourg (Manche), au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie, Augustine Marion, 29 ans, couturière et d’Edouard, Hyacinthe Lechevalier, 36 ans, employé aux chemins de fer, son époux, tous deux domiciliés boulevard Victor Hugo à Nantes. Il a une sœur, Jeanne, qui se marie en 1920 avec Louis Roze.
Célibataire, Edouard Lechevalier est un militant communiste très connu «principal dirigeant communiste et unitaire de Cherbourg » (Le Maitron).
Selon sa fiche matricule militaire Edouard Lechevalier mesure 1m 72, a les cheveux et sourcils blonds et les yeux bleus, le front large. Le nez et la bouche moyens. Le menton et le visage ronds. Au moment du conseil de révision, il travaille comme serrurier à Cherbourg où il habite chez ses parents, rue Laurent Simon. Il sera par la suite aide-monteur en chemin de fer. Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire et écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1909, Edouard Lechevalier est appelé au service militaire en 1910. Il est incorporé au 6è Régiment du Génie à Angers le 3 octobre 1910, comme 2è classe sapeur-mineur. Il est « envoyé dans la disponibilité » le 7 septembre 1912, « certificat de bonne conduite accordé ».
Edouard Lechevalier est « rappelé à la mobilisation générale décrétée le 1er août 1914 » et revient au 6è Génie le 4 août. Aussitôt envoyé « aux armées » le 8 août, il est « malade évacué » le 24 septembre 1914. Après convalescence, il « passe » alors au parc du Génie de la 74è division le 6 novembre 1914, envoyé « aux armées ». Il passe au 4è Régiment du génie le 4 avril 1916. Et repasse au parc du génie de la 74è division le 18 septembre 1918 jusqu’à l’armistice, puis du 12 novembre 1918 au 24 février 1919. Il est dirigé en « sursis d’appel » (1) sur le réseau de l’Etat des chemins de fer, le 28 février 1919.
Du 6 novembre 1919 au 5 juillet 1920, il travaille comme aide-monteur au dépôt des chemins de fer d’Achères (Seine-et-Oise). Cet emploi le fait alors « passer » en tant que réserviste de l’armée active, à la 4è section des chemins de fer de campagne en tant qu’« affecté spécial » (c’est-à-dire qu’il serait mobilisé à son poste de travail en cas de conflit).
Dès 1921, il est secrétaire de la Section communiste de Cherbourg, élu la même année au premier Comité fédéral du Parti communiste de la Manche, puis réélu en 1923.
Cheminot «démissionnaire» (ou démissionné ? selon l’interrogation du Maitron), il devient alors ouvrier serrurier à l’usine Schneider et réside à Cherbourg.
Edouard Lechevalier y devient secrétaire du Syndicat des Métaux de Cherbourg, réélu en 1923 et 1924. « Secrétaire du syndicat unitaire des Métaux de la ville, il devint, à sa constitution, le 1er octobre 1922, secrétaire de l’Union départementale unitaire, abandonnant à cette occasion le secrétariat de la section communiste ». « Quoique entretenant des relations cordiales avec les libertaires de la ville, Lechevalier soutenait fermement la ligne de la majorité confédérale et se montrait propagandiste fervent du front unique. Dénonçant l’opposition hostile à la Révolution russe et aux communistes, il se situait parmi ceux qui approuvaient l’ISR « du fond du cœur » (le Communiste du Nord-Ouest du 15 janvier 1923). Le congrès de liaison de la Fédération communiste de la Manche l’élut d’ailleurs au nouveau comité fédéral le 23 décembre 1923. (Le Maitron). Il est inscrit au fameux « carnet B » par la Préfecture (2).
En janvier 1925, il travaille comme aide-monteur. Réintégré aux Chemins de fer en novembre 1924, à Poissy (Seine-et-Oise), où il est domicilié 12, rue au Pain. Il est nommé au dépôt d’Achères (Seine-et-Oise), comme ajusteur.
Il est estimé et en 1926, il est élu comme administrateur de la Caisse des Ecoles. En août 1927, il a comme adresse le dépôt ferroviaire d’Achères.
«Élu conseiller municipal le 4 septembre 1927 sur la liste communiste, à la suite de l’annulation des élections de 1925, il n’assista en tout et pour tout, qu’à quatre séances du conseil. (…). Lechevalier fut élu, le 21 novembre 1929, troisième maire d’Achères au cours de la même mandature. « Démissionné » pour « déviationnisme » le 4 novembre 1930, après un mandat sans éclat, il adressa sa démission au Préfet et les chemins de fer de l’Etat le nomment de nouveau à Cherbourg, à sa demande (Le Maitron)». Un autre cheminot communiste, Albin Desmazes, qui lui succède à la mairie de 1930 à 1939, sera déporté à Auschwitz dans le même convoi.
En juillet 1930, Edouard Lechevalier est revenu habiter rue Laurent Simon à Cherbourg.
« Secrétaire de l’Union locale unitaire de cette ville dès février 1931, il reprit sa campagne de propagande pour le front unique, intervenant notamment dans de nombreuses réunions confédérées, mais dut, pour raison de santé, abandonner sa fonction, qu’il laissa à Charles Mauger (lui aussi, sera déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942) vers mars 1933. «Candidat communiste aux élections législatives de mai 1932 dans la circonscription de Cherbourg et aux cantonales d’octobre 1934 à Cherbourg, il se désista pour le socialiste Civadier après avoir recueilli un bon score, inaugurant ainsi la nouvelle période qui s’ouvrait et dans laquelle il devait se sentir bien plus à l’aise. Ferme partisan de l’unité, il participa à la constitution du comité local de coordination PC-PS, le 9 novembre 1934» (1).
Il est candidat aux élections législatives d’avril 1936, à Cherbourg, où il recueille 1100 voix (+ 6 % des suffrages exprimés). Il est toujours cheminot en 1936, et – réserviste – considéré à ce titre par l’armée, comme « Affecté spécial » en cas de conflit, c’est à dire mobilisable à son poste de travail.
« Elu membre de la commission de contrôle du syndicat unifié des cheminots de Cherbourg, constitué à la fin de l’année 1935, Edouard Lechevalier fut mandaté, en novembre, au premier congrès de secteur qui l’élut délégué à la propagande. Le congrès de l’Union départementale du 22 décembre 1935, l’élut à la commission administrative. Il devint un des principaux dirigeants de la CGT dans la Manche, très à l’aise dans les organisations unifiées au contraire de certains de ses camarades ex-unitaires. » Le Maitron.
Alors qu’Emile Bonamy est candidat pour le canton d’Octeville, Edouard Lechevalier est candidat avec Henri Corbin aux élections au conseil d’arrondissement (3) du 10 octobre 1937 dans le canton de Cherbourg.
Le texte de la tribune libre parue dans le Cherbourg-Eclair du 5 octobre 1937 insiste sur ses qualités d’administrateur (ancien maire) et sur son dévouement aux luttes revendicatives face à la répression.
Au plan syndical « Il fut constamment réélu – et à la quasi unanimité – à la commission administrative de l’Union départementale, accédant au poste de secrétaire adjoint en 1938 et 1939« . Le Maitron.
Du 7 au 19 juin 1940 la Normandie est envahie par les chars de Rommel. Le 15e corps d’armée, commandé par le général Hotz investit Saint-Lô le 18 juin et Cherbourg le 19. Le 14 juin 1940, la Wehrmacht défile à Paris, sur les Champs-Élysées. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.
La moitié nord de la France et toute la façade ouest sont occupées. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé : la moitié nord de la France et toute la façade ouest sont occupées. Le pays est coupé en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée et celle administrée par Vichy. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Dès le début de l’Occupation des tracts anti-allemands sont édités à l’initiative d’André Defrance, qui organise des groupes de patriotes sous l’égide du Parti communiste clandestin. Les autorités allemandes éditent un avis dès la fin juillet 1940 interdisant sous peine de sévères punitions « de se passer l’un à l’autre des objets de propagande anti-allemande, tracts, journaux… qui doivent immédiatement être remis à la Feldkommandantur ou a l’Ortskommandantur la plus proche… » .
La police de Vichy surveille dès le début de l’Occupation les syndicalistes, anciens élus, candidats ou militants communistes « notoires » et procède à des perquisitions et des arrestations.
Selon André Defrance (attestation du 21/02/1952) : « Il commença son activité résistance dans le courant d’octobre 1940, époque à laquelle je pris contact avec lui au nom du Parti communiste français, vers la fin de mai 1941 il poursuivit la lutte contre l’envahisseur et ses complices de Vichy sous l’égide du Front National : participation au groupement de patriotes et à la formation de comités de Front National, participation à des réunions clandestines destinées à coordonner les actions, répartition et diffusion de tracts et autres publications à caractère patriotique, cette activité résistante fut interrompue par son arrestation opérée vraisemblablement à la suite d’une dénonciation, par des policiers de langue française sous les ordres de la Gestapo ».
En fait, il n’y a peut-être pas eu de dénonciation… Connu comme militant et responsable communiste et syndicaliste, il est depuis longtemps dans les fichiers et listes de militants communistes de la Préfecture de la Manche, surveillé par les Renseignements généraux.
Selon l’attestation d’Emile Pinel (responsable de la formation des groupes de FTPF dans l’arrondissement de Cherbourg), il est « membre du Parti Communiste clandestin, a participé à la lutte contre l’occupant et le gouvernement de Vichy, en participant aux réunions clandestines de son groupe, pour l’organisation de la diffusion des publications clandestines et la réalisation pratique de l’appel des dirigeants du parti quant à l’organisation du mouvement Front National, arrêté par la Gestapo à son domicile le 23/06/1941 ».
Edouard Lechevalier est arrêté le 23 juin 1941, à son domicile, par des policiers français. Le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous le nom «d’Aktion Theoderich», les Allemands arrêtent dans la zone occupée, et avec l’aide de la police française, plus de mille communistes.
Son nom est inscrit – avec 11 de ses camarades de Caen et de St Lô – sur une liste d’otages « à fusiller » (Feldkommandantur de St Lô / XLII-22) .
Pour le département de la Manche, Léon Lamort, René Longle (45 802) et Charles Passot (45 951) de Granville, Alphonse Doucet (45 479) et Maurice Fontaine, d’Equeurdreville, Edouard Lechevalier (45 747) et Hyppolite Mesnil de Cherbourg, Julien Leterrier de Tourlaville, Gaston Launay d’Octeville, sont arrêtés dans le cadre de cette opération.
La grande rafle est commencée le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”. Edouard Lechevalier est incarcéré à la prison maritime de Cherbourg, puis à la prison de Saint-Lô.
Edouard Lechevalier est remis aux autorités allemandes à leur demande et celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne en vue de sa déportation comme otage. Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Edouard Lechevalier est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf l’article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45 742 ».
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi les 522 que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Edouard Lechevalier meurt à Auschwitz le 31 juillet 1942 selon les registres du camp. Pour son camarade Emmanuel Michel, rescapé du convoi (militant de Deauville qui le connaissait bien), Edouard Lechevalier est blessé à la jambe gauche vers le 16 ou 17 juillet 1942. Il entré à « l’hôpital » immédiatement. Mais la plaie s’est envenimée, et on l’a transporté à « l’ambulance » où il a été piqué (piqure de phénol dans le cœur). Pour Emmanuel Michel, il est décédé le 24 juillet 1942 au Block 21 chambre 1, et incinéré le 25 juillet 1942.
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Son nom est honoré sur le monument commémoratif de Saint-Lô « Aux Victimes de la répression nazie » (porte de l’ancienne prison détruite lors du bombardement du 6 juin 1944).
Il est également gravé sur le Monument aux Morts, avenue de Paris à Cherbourg-Octeville.
Il figure sur la plaque commémorative SNCF en gare de Cherbourg-Octeville, avec celui de son jeune camarade Jean Houyvet, déporté le 24 janvier 1943 et mort au camp de Sachsenhausen le 23 mars 1943 à l’âge de 21 ans.
La mention « Mort en déportation » a été inscrite sur ses actes et jugements déclaratifs de décès (arrêté du 03/02/1994).
- Note 1 : Le « sursis d’appel » : après l’armistice du 11 novembre 1918, les appelés dont le temps de service militaire normal est écoulé (3 ans), sont maintenus « aux armées ». Certains, comme Edouard Lechevalier, sont employés à la remise en état des réseaux ferrés. Beaucoup seront envoyés en renfort de l’armée d’Orient, toujours engagée.
- Note 2 : Le carnet B est l’instrument principal de surveillance des « suspects », français ou étrangers, sous la troisième République. Géré par le ministère de l’Intérieur, il fut progressivement étendu à tous les individus pouvant troubler l’ordre public ou antimilitaristes qui pourraient s’opposer à la mobilisation nationale. Abandonné en 1947.
- Note 3 : Sous la troisième République, le conseil d’arrondissement était formé par des conseillers élus sur les territoires des
cantons, au scrutin majoritaire uninominal à deux tours, comme les conseillers généraux. Ces conseillers étaient élus pour 6 ans, et renouvelables par moitié tous les 3 ans. Les conseillers d’arrondissement faisaient partie du collège élisant les sénateurs, comme les députés, conseillers généraux, et délégués des conseils municipaux. Les fonctions de conseiller d’arrondissement
n’étaient pas rémunérées.
Sources
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom. et tome 34, page 57 (auteur Y. Le Floch).
- Les recherches de Madame Renée Siouville (résistante, veuve de Lucien Siouville (46106), rencontrée par Roger Arnould au pèlerinage d’Auschwitz de 1971), effectuées auprès des Associations locales et des archives municipales et départementales, ont permis de dresser une première liste et éléments biographiques de 17 des 18 « 45000 » de la Manche.
- Archives d’Achères (78).
- « La Résistance dans la Manche » (Marcel Leclerc) Ed. La Dépêche. P. 39/40/41.
- Archives de Cherbourg (juillet 1991). Registres matricules militaires de Cherbourg.
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Bureau de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen (attestations d’André Defrance et d’Emile Pinel.
- « Livre des déportés ayant reçu des médicaments à l’infirmerie de Birkenau, Kommando d’Auschwitz » (n° d’ordre, date, matricule, chambre, nom, nature du médicament) du 1.11.1942 au 15.07.1943.
- Archives en ligne de Nantes, état civil.
Notice biographique rédigée en avril 2001, complétée en 2016, 2018, 2021 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005), pour le livre « De Caen à Auschwitz » (Collège Paul Verlaine d’Evrecy, Lycée Malherbe de Caen et Association « Mémoire vive ») juin 2001, Ed. Cahiers du temps. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com