Matricule « 45 665 » à Auschwitz
René Hommet : né en 1914 à Paris 14è ; domicilié à Port-en-Bessin (Calvados); ouvrier peintre ; communiste ; arrêté comme otage communiste le 1er mai 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 18 septembre 1942.
René Hommet est né le 25 janvier 1914 à Paris (14°). Il habite chez ses parents rue Michel Lefournier à Port-en-Bessin (Calvados) au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Aline, Marie, Amandine Cauchard, 21 ans, née à Port-en-Bessin le 12 juin 1893, couturière et de Charles, Jules Hommet, 24 ans, né à Grandcamp-les-Bains le 4 juillet 1891, peintre en bâtiment (Calvados) (1). Ses parents se sont mariés à Port-en-Bessin le 16 juin 1915.
René Hommet est reconnu par l’acte de mariage de ses parents. Son père est alors mobilisé comme infirmier à l’hôpital militaire de Versailles.
Il est l’aîné d’une famille de sept enfants : Clotilde, née le 12 avril 1920, décédée en 2009, Gilberte, le 19 janvier 1923, décédée en 2007, André, né le 16 mai 1925, décédé en 2004, Marcel, le 15 janvier 1930, décédé en 1978, Roger, le 17 mai 1932, Charles, le 14 avril 1938, décédé en 2020 à Bayeux (tous nés à Port-en-Bessin)
René Hommet est célibataire. Il travaille comme peintre en bâtiment dans la petite entreprise de peinture-vitrerie (« lettres et attributs ») de son père Charles Hommet (qui est un militant communiste, connu pour son action en faveur des enfants des Républicains espagnols réfugiés dans le Calvados. Son père est arrêté le 2 juin 1940 pour propagande communiste et interné administratif au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe, puis déporté en Algérie) voir note 1.
Son père, Charles Hommet avait adhéré, dans les années 1930, au Mouvement Amsterdam Pleyel, (comité mondial contre la guerre) et le jeune René l’aide dans son action. « Persuadés que la guerre et le fascisme peuvent gagner le pays, avec René, mon frère né en 1914, ils participent à la défense de la République espagnole, agressée par Franco, Hitler et Mussolini. Ils hébergeront des enfants espagnols (680) réfugiés dans le Calvados, aidés de pêcheurs de la commune pour la nourriture » (interview de Roger Hommet. Ouest-France (3/6/2019).
En 1936, ils habitent au 221, rue Michel Lefournier à Port-en-Bessin. René et son père sont indiqués comme peintres (registre du recensement) .
Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la Basse Normandie est occupée le 19 juin. Les troupes de la Wehrmacht arrivant de Falaise occupent Caen le mardi 20 juin 1940. La Feldkommandantur 723 s’installe à l’hôtel Malherbe, place Foch. En août huit divisions d’infanterie allemande – qu’il faut nourrir et loger – cantonnent dans la région. L’heure allemande remplace l’heure française. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy a continué de surveiller les anciens élus ou militants communistes « notoires », et procède à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.
René Hommet est membre du Parti communiste clandestin : il a repris le combat de son père au sein de la Résistance. « Contacté par Roger Bastion de Caen, qui fut fusillé, Hommet aurait fait partie d’un groupe de résistants du Front National » (Mairie de Port-en-Bessin,19/03/1948). Selon l’attestation de Michel de Boüard (ancien responsable régional du Front National) : « il appartint depuis le début de 1942 à une formation du Front National constituée entre Bayeux et la mer avec son centre à Port-en-Bessin, il devint au printemps 1942 responsable de cette formation sous les ordres de Lefèvre Edouard qui commandait l’arrondissement de Bayeux, en cette qualité, il prit part aux diverses activités de l’organisation : diffusion de tracts et de journaux clandestins, collecte de renseignements, récupération d’armes destinées aux groupes armés du FN, très connu à Port-en-Bessin pour ses sentiments patriotiques ».
Il est arrêté comme otage communiste dans la nuit du 1er mai 1942 par les mêmes gendarmes français qui avaient déjà arrêté son père.
Son cadet Roger raconte « La nuit du 1er mai 1942, j’ai alors dix ans, ma sœur Gilberte raconte ce moment avec détails, notamment cette phrase des gendarmes français : « Nous allons lui apprendre à faire dérailler les trains ». Avec un autre frère nous avons entendu l’arrestation de l’étage supérieur et surtout le « Non ! » retentissant de notre mère. Après les coups dans la porte, nous étions terrés, paralysés. Les deux gendarmes étaient épaulés par les soldats allemands, restés dans la rue. Je situe à cette époque un changement d’attitude dans la population à notre égard. Sans doute moins de pétainisme généralisé, un peu plus de solidarité. Cette seconde arrestation, avec une certaine perception de l’existence de combats clandestins, comme de la répression, vont, je crois, faire évoluer mon « statut ». Je connais alors le refus de mon père, sa résistance au vichysme qui collabore avec les fusilleurs. Je sais que ces gendarmes censés incarner l’ordre public sont des auxiliaires des nazis. Partir entre deux gendarmes n’a plus le même sens pour moi à ce moment. La légitimité est incarnée par la Résistance, par ceux que l’on arrête, que l’on fusille. Nous nous identifions à eux. Le moindre prospectus nous intéresse, il peut s’agir d’un tract. La radio de Londres nous fait vibrer, nous donne espoir. Un jour un message sur un pauvre morceau de papier nous est transmis. Sur celui-ci le grand frère René écrit qu’il fait partie d’un transport vers l’Est pour une destination inconnue » (in pages 29 et 30 du livre « de Caen à Auschwitz »).
Témoignage de sa sœur Gilberte (in « Bayeux et le Bessin / 1940-1944« , op. cité p 104). « II est arrêté le 1er mai 1942 à la suite des sabotages d’Airan. Il avait été requis pour garder les voies ferrées. Sa sœur raconte « j’entendis frapper aux carreaux », « M. Hommet voulez-vous descendre ? » crient les gendarmes. Je descends. « Ton frère est-il là ? ». « On va y apprendre à faire dérailler les trains ! ». Mon frère apparaît : il n’avait rien sur le dos. Il a été arrêté en même temps que Gilbert Longuet d’Arromanches. Celui-ci était asthmatique, sa femme s’inquiétait de savoir s’il avait sa « poire » pour se soigner. Ma mère m’a envoyé à la prison de Bayeux porter un manteau à mon frère. La fenêtre de la gendarmerie était entrebâillée ; mon frère avait le visage tuméfié, il avait été battu. « Va t’en, je n’ai pas besoin de ton manteau, ne dis pas que tu m’as vu dans cet état ». Puis il a été transféré rue des Jacobins à Caen. Je ne devais jamais le revoir vivant ».
Roger Hommet avait 12 ans lorsqu’il fut témoin de l’arrestation de son père. Témoignage dans Ouest-France du 3 juin 2019 :« Je n’ai pas oublié cette date, le 2 juin 1940 où mon père fut victime de cette infamie, traité comme un malfaiteur et traversant la commune entouré de deux gendarmes, se rappelle Roger Hommet. Ainsi que la nuit du 1er mai où mon frère René, âgé de 28 ans, fut arrêté et déporté à Auschwitz (Pologne), puis assassiné » .
Le nom de René Hommet figure en effet sur la liste de120 otages « communistes et Juifs » établie par les autorités allemandes. Son arrestation est ordonnée en représailles au déraillement de deux trains de permissionnaires allemands à Airan-Moult-Argences (38 morts et 41 blessés parmi les permissionnaires de la Marine allemande à la suite des sabotages par la Résistance, les 16 et 30 avril 1942, de la voie ferrée Maastricht-Cherbourg où circulaient deux trains militaires allemands. Des dizaines d’arrestations sont effectuées à la demande des occupants. 24 otages sont fusillés le 30 avril à la caserne du 43ème régiment d’artillerie de Caen occupé par la Werhmarcht.
28 communistes sont fusillés en deux groupes les 9 et 12 mai, au Mont Valérien et à Caen. Le 9 mai trois détenus de la maison centrale et des hommes condamnés le 1er mai pour « propagande gaulliste » sont passés par les armes à la caserne du 43è RI.
Le 14 mai, 11 nouveaux communistes sont fusillés à Caen.
Lire dans le site : Le double déraillement de Moult-Argences et les otages du Calvados (avril-mai 1942) et la note du Préfet de Police de Paris à propos des deux sabotages de Moult-Argences : Collaboration de la Police français (note du Préfet de police, François Bard).
Des policiers allemands viennent le chercher à la gendarmerie de Port-en-Bessin, 4 heures après son arrestation : Il est emmené de nuit à la Maison centrale de la Maladrerie de Caen, entassé avec d’autres militants arrêtés le même soir, au sous-sol, dans des cellules exiguës. A la demande des autorités allemandes, René Hommet et ses codétenus sont conduits en autocars le 3 mai au
«Petit lycée» occupé par la police allemande, où sont regroupés les otages du Calvados. On leur annonce qu’ils seront fusillés. Par la suite, un sous-officier allemand apprend aux détenus qu’ils ne seront pas fusillés mais déportés.
Après interrogatoire, ils sont transportés le 4 mai 1942 en cars et camions à la gare de marchandises de Caen. Le train démarre vers 22 h 30 pour le camp allemand de Royallieu à Compiègne le Frontstalag 122 (témoignage d’André Montagne). René Hommet y est interné le lendemain soir en vue de sa déportation comme otage. Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, René Hommet est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45 665 ».
Sa photo d’immatriculation (2) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
René Hommet meurt à Auschwitz le 18 septembre 1942 d’après les registres du camp.
Le titre de «Déporté politique» lui a été attribué. Il a été élevé au grade d’adjudant au titre de la Résistance intérieure française (1950).
Une plaque commémorative a été apposée le 26 août 1987 à la demande de David Badache et d’ André Montagne, deux des huit rescapés calvadosiens du convoi. Le nom de René Hommet est inscrit sur la stèle à la mémoire des caennais et calvadosiens arrêtés en mai 1942. Située esplanade Louvel, elle a été apposée à l’initiative de l’association « Mémoire Vive », de la municipalité de Caen et de l’atelier patrimoine du collège d’Evrecy. Elle est honorée chaque année.
Une rue de Port-en-Bessin honore désormais sa mémoire, après de nombreuses démarches effectuées par sa famille et la cellule René Hommet du Parti communiste français de Port en Bessin et la section de Bayeux.
Une cellule du PCF de Port-en-Bessin / Sainte-Honorine a porté son nom.
En 1996 des photos et témoignages de sa sœur Gilberte et de son frère Roger sont publiés dans l’ouvrage « Bayeux et le Bessin / 1940-1944″, p 104, réalisé par des professeurs et élèves des collèges d’Evrecy et Bayeux.
En 2001, des photos et témoignages de son frère Roger sont publiés dans l’ouvrage « De Caen à Auschwitz » réalisé par des professeurs et élèves du collège d’Evrecy et l’association « Mémoire Vive ».
En 2019, Des portraits de soldats français et anglais débarqués à Port-en-Bessin, mais aussi de résistants Portais, ont été inaugurés sur le Chemin de la mémoire et de la reconnaissance. Sur la photo de « Ouest-France » (4/9/2019) on reconnaît Roger Hommet (avec la canne) et son épouse à sa gauche.
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Note 1 : Charles Hommet, fiché comme communiste est interné à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), un camp où sont internés les républicains espagnols. « Un document daté du 24 octobre 1941, indique qu’à l’occasion d’un mouvement de protestation au camp de St Sulpice, dont Charles Hommet a pris la tête lors du 1er mai 1941, l’arrêté de libération intervenu en sa faveur a été reporté et il est désigné pour être déporté en Algérie« . Il est déporté à la forteresse de Bossuet. In « Bayeux et le Vexin, 1940-1944 », ouvrage réalisé par les élèves des collèges d’Evrecy et Bayeux. p 103. Le sous-Préfet de Bayeux relaie la Requête de Madame Hommet en faveur de la libération de son mari Charles Hommet. Dans sa réponse le secrétaire général de la préfecture répond au nom du Préfet que « sur le point d’être libéré lorsqu’il a pris l’initiative d’un mouvement de protestation (…) En conséquence l’arrêté de libération en sa faveur a été reporté et il a été désigné pour faire partie d’un convoi à destination de l’Algérie« .
Dès sa libération et son retour en France Charles Hommet a cherché à trouver les coupables de son arrestation, les mêmes qui avaient arrêté son fils.Il a écrit à tous les survivants, calvadosiens ou non, qui avaient pu connaître René à Auschwitz.
Dans la lettre ci-contre datée du 12 janvier 1946, adressée à André Montagne, il pense faire une pétition qu’il fera circuler. - Note 2 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Fiche FNDIRP.
- Lettre de son père à André Montagne (1946).
- Hommage aux victimes du nazisme dans le Calvados : Centre de Recherche d’histoire quantitative – Mémorial de Caen.
- Liste des « communistes arrêtés dans la nuit du 1er au 2 mai sur désignation de l’Autorité Allemande (Feldkommandantur 723) et remis à celle-ci le 3 mai 1942 ».
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, Caen.
- Livre « De Caen à Auschwitz », pages 29, 30, 100, 101.
- « Bayeux et le Bessin / 1940-1944« , p 104, ouvrage réalisé par les professeurs et élèves des collèges d’Evrecy et Bayeux.
Notice biographique rédigée en janvier 2001 (complétée en 2017, 2020, 2021 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), à l’occasion de l’exposition organisée par des enseignants et élèves du collège Paul Verlaine d’Evrecy, le lycée Malherbe de Caen et l’association « Mémoire Vive ». Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com