Matricule « 46 283 » à Auschwitz
Henri Hasman : né en 1890 à Varsovie (Pologne) ; domicilié à Dives-sur-Mer (Calvados) ; mécanicien ; ancien militant communiste ; arrêté comme otage juif le 1er mai 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 27 juillet 1942.
Hénoch Hasmann, Henri Hasman est né le 19 juin 1890 à Varsovie (Pologne).
Il habite rue d’Hastings à Dives-sur-Mer (Calvados) au moment de son arrestation. Il est le fils de Golda Kachel (Kachelew),née à Varsovie le 5 juin 1858, et de Berka (Bernard) Hasman, né en 1855, son époux.
Henri a deux frères aînés : Lazare, né le 14 mai 1880 à Varsovie, tailleur, qui habite à Clamart au 2, passage des Groux. Lazare est naturalisé français le 26 mai 1910 : il sera déporté à Auschwitz en 1944 (1). Un autre frère, Léon Hasman, est né le 10 janvier 1894 à Paris 4ème.
Leurs parents émigrent en France vers 1893. Ils habitent à Paris, 5, rue du Figuier en 1894, à la naissance de leur cadet. Puis rue de Vaugirard, travaillant comme tailleurs pour homme vers 1896.
En 1911, Henri Hasman habite à Clamart, où il est patron tailleur au n° 4, Allée nouvelle. Selon le registre du recensement de Clamart de 1911 (image 94/186), il est alors marié avec Rachel, née en 1891 à Paris. Avec eux habitent sa mère Golda, son frère Léon, sa fille Claire (née en 1910 et qu’il a reconnue), Marie Leroi, sa nièce, née en 1892 à Paris et mère de Claire, Bernard, Jacob et Sarah Goldman, ses neveux. Plus tard Max Hasman né en 1872 y habitera également.
En 1914, Henri Hasman habite 182, rue de la Convention avec Marie Leroi.
Il est alors mécanicien. Son père est décédé.
Le 2 mai 1914, à Paris 15è, il épouse Marie, Rebecca Leroi, apprentie tailleur. Elle est née le 19 avril 1892 à Paris 14è. Ils ont eu une fille, Claire, née Hasman, le 28 décembre 1910 (reconnue par son père à sa naissance et légitimée par le mariage de ses parents, elle épousera à Dives, en premières noces, en 1929 Piotr Sergeff, un émigré russe blanc, embauché à Dives par son père).
Peu après le début de la guerre contre l’Allemagne, Henri Hassman, comme de nombreux immigrés polonais, s’engage volontairement le 11 septembre 1914 à Paris (matricule « 10292 ») au recrutement de Paris. Il est affecté au 1er Régiment Étranger d’Infanterie (section hors rang).
Au printemps de 1915, les volontaires polonais, devenus légionnaires, montent au front. Ces unités sont engagées en Champagne et en Picardie, puis en Artois. Henri Hassman a été réformé n°2 par la Commission Spéciale du Rhône le 20 avril 1915.
Il habite alors avec ses parents au 182, rue de la Convention à Paris 14ème.
Il travaille comme motoriste chez Renault à Boulogne-Billancourt, où il va côtoyer des militants communistes.
Lors du recensement de 1921 à Clamart, le jeune couple et leur fille Claire habitent au 134 bis, avenue Victor-Hugo. Ils sont tous deux de nationalité polonaise. Henri est devenu patron mécanicien et Marie est couturière.
Ils obtiennent tous deux la nationalité française en février 1926 (J.O. du 16 février 1926).
A cette occasion, Henri Hasman obtient la remise des « dix sept vingtièmes des droits de sceaux », en tant qu’ancien militaire engagé.
Henri Hasman est sportif, on le voit sur la photo ci-contre, poser avec son équipe de football.
Henri Hasman devient secrétaire de la cellule du Parti communiste du Petit Clamart.
Au cours d’un voyage en URSS, ce qu’il y voit le trouble au point de quitter le Parti communiste à son retour.
On lira en annexe, après cette notice, le récit intégral que m’a envoyé son petit-fils, M. Jacques Sergeff, qui m’en a autorisé la publication, récit qui complète la présente notice biographique.
A son retour d’Union soviétique, vers 1929, il quitte la région parisienne et s’installe à Dives-sur-Mer, où il achète un garage et s’établit à son compte comme mécanicien.
Sa mère décède le 2 juin 1933 à Clamart.
Le couple divorce le 7 novembre 1933 (jugement du tribunal civil de Pont-L’Évêque). Marie Leroi se remarie à Villemonble en 1935 avec Alexandre Achourkine. Le couple habite au 4, rue de la gare à Dives en 1936. Sa fille Claire Hasman, a épousé Basile Sergeff, et ils habitent avec leurs deux enfants (Jacques né en 1930 et Pierrette, née en 1934) dans le même quartier de Dives au 4, rue des frères Lepaule.
Henri Hasman, qui habite en 1936 comme pensionnaire au 6, rue d’Hastings à Dives chez les époux Maurice et Gabrielle Sanson, patron mécanicien, n’est pas mobilisé en 1939.
Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la Basse Normandie est occupée le 19 juin. Les troupes de la Wehrmacht arrivant de Falaise occupent Caen le mardi 20 juin 1940. La Feldkommandantur 723 s’installe à l’hôtel Malherbe, place Foch. Le 22 juin, l’armistice est signé : la France est coupée en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée de celle administrée par Vichy.
Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
En août huit divisions d’infanterie allemande – qu’il faut nourrir et loger – cantonnent dans la région normande.
A la suite de la première ordonnance allemande prescrivant le recensement des Juifs en zone occupée, un fichier des Juifs est établi dans chaque préfecture et un premier « Statut des Juifs » est édicté le 3 octobre 1940 par gouvernement de Vichy. Il est beaucoup plus draconien que l’ordonnance allemande (pour les Allemands, le Juif est défini par son appartenance à une religion, pour Vichy par son appartenance à une race). Les Juifs de nationalité française perdent, par ce décret du gouvernement de Vichy, leur statut de citoyens à part entière : à partir du 3 octobre 1940, la police française fait appliquer les ordonnances allemandes concernant l’obligation pour les Juifs de zone occupée d’avoir une carte d’identité portant la mention « Juif » : ils doivent se faire recenser dans les commissariats proches de leur domicile.
Dans la nuit du 1er au 2 mai 1942, il est arrêté comme otage Juif (lire l’article du site en cliquant sur ce lien) dans la nuit, à son domicile par un inspecteur de police français, accompagné d’agents et de Feldgendarmen.
Son arrestation a lieu en représailles au déraillement de deux trains de permissionnaires allemands à Airan-Moult-Argences (38 morts et 41 blessés parmi les permissionnaires de la Marine allemande à la suite des sabotages par la Résistance, les 16 et 30 avril 1942, de la voie ferrée Maastricht-Cherbourg où circulaient deux trains militaires allemands. Des dizaines d’arrestations sont effectuées à la demande des occupants. 24 otages sont fusillés le 30 avril à la caserne du 43ème régiment d’artillerie de Caen occupé par la Werhmarcht. 28 communistes sont fusillés en deux groupes les 9 et 12 mai, au Mont Valérien et à Caen. Le 9 mai trois détenus de la maison centrale et des hommes condamnés le 1er mai pour « propagande gaulliste » sont passés par les armes à la caserne du 43ème RI. Le 14 mai, 11 nouveaux communistes sont fusillés à Caen.
Lire dans le site : Le double déraillement de Moult-Argences et les otages du Calvados (avril-mai 1942) et la note du Préfet de Police de Paris à propos des deux sabotages de Moult-Argences : Collaboration de la Police français (note du Préfet de police, François Bard).
Henri Hasman est retenu à la gendarmerie de Dives, puis à la prison de Pont-L’Evêque (cf document ci-après) à la demande des autorités allemandes.
Madame Christine Le Callonec, parente par alliance de M. Jacques Sergeff, m’a fait parvenir les registres d’écrou de la prison de Pont-L’Evêque, concernant les arrestations effectuées par la Gendarmerie nationale française sur réquisition des Autorités allemandes le 3 mai 1942. Sur les quatre pages de ces registres d’écrou figurent les noms de 15 hommes. Parmi eux, 11 seront transférés à la Maison d’arrêt de Caen le 3 mai, puis à Compiègne et de là déportés à Auschwitz le 6 juillet 1942.
Il s’agit de Maurice Auvray, Maurice Monroty, Pierre Lelogeais, Jacques Grynberg, Maurice Guerrier, Henri Philippard, Emmanuel Michel, Lucien Lehmann, Henri Hasman, Chaïm Levinsky et son fils, René Levinsky.
Pour Henri Hasman, après l’appositions de deux empreintes digitales, le signalement du registre relève son âge : 51 ans et ses caractéristiques physiques. Barbe : noire, Menton : fuyant, Bouche : bée, Nez : r, Yeux : Châtains foncés, Cheveux : châtains. Sa date et lieu de naissance : le 19 juin 1990 à Varsovie (Pologne). Suivent sur la mêle ligne les mentions concernant l’identification des autorités ayant effectué l’arrestation (elle est « passagère » réalisée par la Gendarmerie nationale française) et l’autorité l’ayant commandée (autorités allemandes). La date d’entrée à la prison de Pont-L’Evêque : 3 mai 1942 et la date de sortie : le 3 mai, puis la mention du transfert à la Maison d’arrêt de Caen le 3 mai 1942.
Henri Hasman et les dix autres otages Juifs et communistes, sont conduits en autocars le 3 mai au «Petit lycée» de Caen occupé par la police allemande, où sont regroupés les otages du Calvados. On leur annonce qu’ils seront fusillés. Par la suite, un sous-officier allemand apprend aux détenus qu’ils ne seront pas fusillés mais déportés. Après interrogatoire, ils sont transportés le 4 mai 1942 en cars et camions à la gare de marchandises de Caen.
Le train démarre vers 22 h 30 pour le camp allemand de Royallieu à Compiègne le Frontstalag 122 ( témoignage d’André Montagne). Henri Hasman y est interné le lendemain soir en vue de sa déportation comme otage.
Lire l’article : Les déportés juifs du convoi du 6 juillet 1942
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Le 19 juillet 1942, sa fille reçoit une carte-formulaire verte, imprimée en allemand envoyée le 16 juillet par l’administration du Frontstalag 122 aux familles des déportés du convoi : « Le détenu ci-dessus dénommé a été, sur ordre de nos autorités supérieures, transféré dans un autre camp pour y être mis au travail. Le lieu de destination ne nous est pas connu. Vous devrez donc attendre d’autres nouvelles du détenu« .
Depuis le camp de Compiègne, Henri Hasman est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 46 283 » selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, dont les 53 Juifs du convoi, restent à Birkenau, employés au terrassement dans les marais et à la construction des Blocks.
Henri Hasman meurt à Auschwitz le 27 juillet 1942 d’après les registres du camp.
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Le nom d’Henri Hasman est inscrit sur la stèle située esplanade Jean-Marie Nouvel à Caen, qui rend hommage aux otages calvadosiens déportés, arrêtés en mai 1942. Cette stèle est située non loin de la plaque commémorative apposée le 26 août 1987 à la demande de David Badache, rescapé du convoi, en hommage aux « 45 000 ».
Le nom d’Henri Hasman est inscrit sur le mur des noms au Mémorial de la Shoah avec l’orthographe Hasmann : dalle n° 44, colonne n° 15, rangée n° 2
Récit de Jacques Sergeff
Ma mère, née Claire Hasman en 1910 – fille d’ Henri Hasman -, me disait que mon grand père était arrivé en France venant de Varsovie à l’âge de 6 ans et que ses parents s’étaient installés tailleurs pour homme à Paris. Il avait donc fait ses études en France. Il était devenu motoriste chez Renault a Boulogne-Billancourt. Cela était durant les années 1910 -1920. Il s’était marié avec Marie Leroy, apprentie tailleur chez ses parents . Je crois que c’était rue de Vaugirard à Paris .
Pendant ces années 1910 et 1920, mon grand-père et ma grand-mère habitaient Clamart. Mon grand-père présidait à l’époque la cellule communiste du Petit Clamart. Et au cours d’un voyage en Russie il abandonna le parti ; il déchira sa carte après ce séjour en Union Soviétique où il vit des choses qui ne correspondaient plus à ses idées de justice sociale. Il avait été reçu à la table de Staline avec d’autres camarades, un personnage qui lui avait profondément déplu. A Paris, il rencontra des émigrés russes blancs, dont mon père, Piotr Sergeff, qu’il embaucha dans son garage qu’il venait d’acheter à Dives-sur-mer. Ainsi le motoriste de chez Renault, ouvrier communiste devenu patron, embaucha des cosaques blancs arrivés en France via la Légion Étrangère . Et le cosaque de Novotcherkassk, Piotr Sergeff-Minakoff, se maria avec la fille Hasman, ma mère. A ma naissance en 1930, mon grand-père Hasman et ma grand-mère ne vivaient plus ensemble. Ma grand-mère habitait Caen où elle continuait son métier de tailleur.
Je me souviens qu’un dimanche du printemps 1942 – c’est une image qui reste gravée dans mon esprit a jamais – je vis ma mère affolée, enfilait précipitamment son manteau et nous dire : » mon père est arrêté… Il est au commissariat de Dives ». Elle assista à l’interrogatoire de mon grand-père et revenant du commissariat elle avait la conviction que mon grand-père avait été dénoncé. Elle m’avait dit qu’il avait été arrêté trois jours avant de passer en Angleterre. Mon grand-père avait trois chose contre lui : Juif , ancien communiste et résistant.
Il y a trois ans j’ai rencontré Monsieur Doktor à Dives, qui a fait des recherches sur ces années noires. Il m’a dit que d’après un rescapé d’Auschwitz, mon grand-père et son ami Lehman également de Dives, du même convoi, auraient été abattus au cours d’une tentative d’évasion à Auschwitz fin juillet 42 . Cela ne m’étonnerait pas de grand-père, car comme on le disait a l’époque » il n’avait pas froid aux yeux « …
Au moment de son arrestation, mon grand-père vivait un peu à l’écart de la famille, il m’invitait quelquefois le dimanche à déjeuner, j’avais 12 ans à l’époque. Il avait revendu son garage à son ami Samson, mais l’habitait toujours. Nous habitions Cabourg à l’adresse indiquée sur la carte verte. Fin 1942 et pendant l’année 1943, ma grand-mère m’emmenait à la gare de Caen lorsque était signalé un convoi de rapatriés, peut-être dans l’espoir de voir revenir son époux. La photo de l’équipe de foot est la seule que je possède de mon grand-père (c’est ma mère qui a inscrit « papa » dessus).
On lira sur le site « Dives, mémoire ouvrière« , un témoignage de Jacques Sergeff sur la vie à Dives-sur-Mer dans les années 1930, illustrés avec ses propres dessins.
- Note 1 : Lazare Hasman, tailleur, a été arrêté à Sainte-Radegonde (Deux-Sèvres). Il est interné à Drancy où il a le numéro de
carnet de fouille n° 83. Il est déporté à Auschwitz le 10 février 1944 (convoi n°68).
Sources
- Lettre de David Badache à André Montagne (15 janvier 1982)
- Liste Klarsfeld.
- Listes (incomplètes) du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BACC), Ministère de la Défense, Caen.
- Courriel avec photos de son petit-fils, M. Jacques Sergeff, que je remercie vivement (janvier 2015).
- Recherches généalogiques (état civil, recensements Clamart, Paris, Dives, élections Paris) effectuées par Pierre Cardon
- Mails (nov. 2023) de madame Christine Le Callonec concernant Alexandre Achourkine, ainsi que les registres d’écrou de la prison de Pont-l’Evêque.
- Photo du stade de Dives in © « Dives mémoire ouvrière »
Notice biographique de 2024, modifiée en 2015 et 2017 à la suite d’un courriel de son petit-fils. Rédigée en janvier 2001 par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) à l’occasion de l’exposition organisée par des enseignants et élèves du collège Paul Verlaine d’Evrecy, le lycée Malherbe de Caen et l’association « Mémoire Vive ». Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger , vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
bonjour
Superbe travail !
Il doit s’agir de Achourkine et non pas Tchourkine
J’ai eu l’occasion de rencontrer Jacques Sergeff, un des oncles de mon mari. Il m’a également confié ses souvenirs (publiés sur le site memoireouvriere.fr) et ses dessins.
Saviez-vous qu’il avait été baptisé à Dives pendant l’Occupation ?
Bien cordialement