Matricule « 45 378 » ou « 45 379 » à Auschwitz

Marcel et Lucien Colin © Jean-Claude Colin
Lucien Colin
Lucien Colin : né en 1923 à Lamballe (Côtes-du-Nord) ; domicilié à Caen (Calvados) ; étudiant en sciences ; gaulliste ; arrêté le 7 mai 1942 comme otage ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé à Auschwitz-Birkenau le 18 janvier décembre 1943. 

Lucien Colin est né le 1er juillet 1923 à Lamballe (Côtes du Nord / Côtes d’Armor).
Il habite 34, rue Barbey d’Aurevilly à Caen, (Calvados) au moment de son arrestation. Il est le fils d’Eugénie Fossey et d’Arsène Colin, son époux.
Il a un frère aîné, Marcel et un cadet, Jean-Claude.

Arsène Colin père, directeur de l’EPS
L’EPS rue Gambetta, les atelierss, coll André Montagne

Leur père est le directeur de l’Ecole Primaire Supérieure Gambetta, au 72, rue de Bayeux à Caen.
Dès 1930,  le nombre des élèves atteint 350 et une section spéciale est organisée pour la préparation au Brevet Supérieur.
L’examen d’entrée est difficile, la discipline stricte : 
le port de la casquette bleue à galon doré, surmonté de deux palmes, avec une visière en cuir verni est obligatoire pour les internes, les jours de sortie.
Lucien Colin est étudiant en sciences. Il vient de passer son PCB (certificat d’études physiques, chimiques et biologiques, préparatoire à Médecine).
La famille habite au 34, rue Barbey d’Aurevilly à Caen après 1936.

Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.
Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 18 juin 1940, les troupes allemandes arrivant de Falaise occupent la ville de Caen, et toute la Basse Normandie le 19 juin. Les troupes allemandes défilent à Caen. Toute la Basse Normandie est occupée le 19 juin. La Feldkommandantur 723 s’installe à l’hôtel Malherbe, place Foch.
Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
En août huit divisions d’infanterie allemande – qu’il faut nourrir et loger – cantonnent dans la région. L’heure allemande remplace l’heure française.  Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy a continué de surveiller les anciens élus ou militants communistes « notoires », et procède à des perquisitions et des arrestations.

Le monument aux morts de 1914-1918, place Maréchal Foch. A sa droite la Feldkommandantur

En cette année première année d’occupation, cela fait 13 ans que le monument aux morts de 1914-18 et sa colonne coiffée d’une victoire ailée se dresse au centre de la place Maréchal-Foch, devant l’hôtel Malherbe. Depuis juin 1940, l’édifice mémoriel cohabite avec le grand hôtel réquisitionné par la Feldkommandantur. Le bas-relief, œuvre de Raymond Bigot qui représentait un coq gaulois terrassant un aigle allemand, a rapidement été détruit par l’occupant. Repeint en noir, l’ancien hôtel Malherbe est gardé jour et nuit par des sentinelles en arme.

Le 11 novembre 1940, quelques dizaines de jeunes lycéens étudiants caennais et d’anciens combattants ont décidé malgré tout de célébrer la victoire de 1918. Prise à l’initiative d’Arsène Colin, directeur de l’Ecole primaire supérieure (EPS) de Caen, avec le soutien d’un professeur d’anglais de cet établissement, Emmanuel Desbiot, la manifestation réunit peut-être une centaine de lycéens de
l’EPS, du lycée Malherbe, d’étudiants des facultés de Caen (parmi lesquels Lucien et Marcel Colin, (les fils du directeur de l’EPS), et de jeunes issus des mouvements de jeunesse regroupés au sein de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF).
Les soldats allemands dispersent le rassemblement et procèdent à plusieurs interpellations.
Les identités des frères Lucien et Marcel Colin, ainsi que celle du professeur Emmanuel Desbiot, sont notamment relevées. Ils sont désormais fichés par les autorités allemandes.

Marcel Colin est arrêté une première fois le 11 novembre 1941, pour avoir fleuri le Monument aux Morts de la ville, en compagnie de son frère Marcel Colin et d’Emmanuel Desbiot, professeur d’anglais. Il est conduit au Commissariat de Caen, jugé aussitôt par le Tribunal de simple police et relâché.
Leur père est révoqué de l’Éducation nationale et part avec son épouse s’installer au 20, rue de la Constitution à Avranches (Manche) où il y tiendront un commerce « Les Nouvelles Galeries ».

Marcel Colin est à nouveau arrêté après une manifestation devant le siège de la (Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme) installé en janvier 1942 au 115, rue Saint Pierre, à la place d’un magasin de nouveautés tenu par un Juif qui mourut en déportation. Il est conduit au commissariat de Caen, « sur la plainte de M. Lecomte, chef du bureau de la LVF de Caen ».
Leur père écrit (témoignage in DAVCC) : « ils étaient bien connus dans les milieux d’étudiants comme d’ardents et actifs gaullistes, il faisaient imprimer et répandre des tracts anti-allemands, ils procuraient de fausses pièces d’identité, ils recueillaient et faisaient transmettre des renseignements d’ordre militaire, le plus jeune Lucien avait procuré une sépulture à des aviateurs anglais tombés à Fontaine-Etoupefour ». 

Liste des arrestations du 7 mai 1942

Le 7 mai 1942, il est arrêté dans sa chambre, 34 rue Barbey d’Aurevilly chez Madame Marie, avec son frère, Marcel par la police allemande « en l’absence de leur père ».
Lire dans ce site le récit que Lucien a fait de son arrestation et celle de son frère : 7 mai 1942 à Caen : l’arrestation des frères Colin.

Son arrestation a lieu en représailles au déraillement de deux trains de permissionnaires allemands à Moult-Argences (38 morts et 41 blessés parmi les permissionnaires de la Marine allemande à la suite des sabotages par la Résistance, les 16 et 30 avril 1942, de la voie ferrée Maastricht-Cherbourg où circulaient deux trains militaires allemands. Des dizaines d’arrestations sont effectuées à la demande des occupants.  Lire dans le site : Le double déraillement de Moult-Argences et les otages
du Calvados (avril-mai 1942)
et la note du Préfet de Police de Paris à propos des sabotages de Moult-Argences : Collaboration de la Police français (note du Préfet de police, François Bard).

Lucien Collin est remis aux autorités allemandes (la Feldkommandantur 723) à leur demande. Celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne, le 9 mai, en vue de sa déportation comme otage.

Journal de Lucien Colin © Jean-Claude Colin

A Compiègne il tient un journal où il écrit que le convoi venu de Caen passe par la gare des Batignolles à Paris, et stationne « 2 ou 3 heures » en gare de la Chapelle, parvenant à Compiègne à 19 heures. Durant la première nuit, les Caennais sont enfermés dans le camp de transit situé près « du camp juif. »
Le jeune homme note les moindres détails de sa vie, et confie ses pensées. Il prie avec ferveur, trouve quelque réconfort auprès de prêtres du « camp américain », parle avec tendresse de ses parents. Il cite le député Jean Robert Philippot, Lucien Siouville. Il ne quitte guère son frère, et ses amis proches : le professeur Desbiot, le doyen Musset, Maurice Mondhard.
Le 4 juin 1942, il note « 1000 Juifs partent demain, mais pas les Juifs de Caen« .
Il participe aux activités du camp, décrit le bombardement du 24 juin consécutif à l’évasion de 19 militants communistes par un tunnel, le 24 juin.
Le 1er juillet, il note, avec tristesse : « J’ai 19 ans ». Il a passé une visite médicale « succincte » et sait qu’il va quitter le camp.
Son journal s’interrompt le samedi 4 juillet.

Journal du 4 juillet 1942 © Jean-Claude Colin

Il y parle de sa maman, d’Yvette, toujours aussi chic… Petit déjeuner, toilette, Nous partons en corvée. Puis à 10 h 15 on annonce « rassemblement aux baraques »  » Faites vos bagages », le tout pour 12 h 45. « Il y en a qui partent, d’autres restent, d’autres sont libérés. Ce journal je l’envoie à mon papa et à ma maman chérie, avec mes plus gros baisers, ainsi que ceux de Marcel. Confiance, courage, nous reviendrons, nous l’espérons…. 17 h. Nous sommes tous les 2 ensemble pour le départ. Nous sommes séparés de M. Desbiot« .

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht (le Frontstalag 122) , il va être déporté avec son frère à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Lucien Colin est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Marcel Colin est vraisemblablement à gauche des deux photos

Lucien Colin est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45 378 » ou « 45 379 ».

Nous sommes certains des deux numéros. La logique alphabétique voudrait que le cadet Lucien ait été immatriculé avant son frère Marcel… Mais au vu des deux visages, c’est certainement l’aîné qui a été immatriculé le premier, précédant son frère dans la file d’attente. Et le visage du « 45 378 » semble en effet plus mur.

Leurs deux photos d’immatriculation à Auschwitz (1) ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Lucien soigne son frère au Block 12 de Birkenau (« l’infirmerie »). Il a également travaillé au Block 7, au milieu de Juifs moribonds, là où il est mort quelques semaines après eux.
Lucien Colin meurt à Birkenau, le 18 janvier 1943 d’après les registres du camp, peu après son entrée à l’infirmerie le 12 janvier 1943.

Une rue de Caen honore son nom et celui de son frère , la « rue des frères Colin ».
Lucien Colin est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 136831.

Leur frère, Jean Claude Colin, est décédé le 10 octobre 2020.

En hommage à la manifestation du 11 novembre 1940 à laquelle participaient Lucien et Marcel Colin, une plaque commémorative a été dévoilée le 11 novembre 2020, place Foch, au pied du monument aux morts par madame Catherine Colin, veuve de Jean-Claude Colin, frère cadet de Lucien et Marcel.

André Montagne, un des 8 rescapés caennais et calvadosiens du convoi du 6  juillet 1942 à destination d’Auschwitz a rédigé de nombreux témoignages concernant la mort de ses 72 camarades à l’intention de leurs familles.
Il se souvenait de beaucoup d’entre eux. Voici ce qu’il écrit des deux frères Colin :
« Marcel (45 379) et Lucien (45 378) Colin : les deux fils du directeur de l’Ecole Primaire Supérieure de Caen à la place duquel ils auraient, semble-t-il, été arrêtés. Je les ai bien connus à la Sup’ avant la guerre. Ils étaient deux charmants garçons dont la disparition a été une tragédie pour leurs parents. Morts respectivement le 4 novembre 1942 et le 18 janvier 1943. Marcel à 22 ans. Lucien n’avait pas vingt ans ».
C’est sur la suggestion d’André Montagne en 1988, que j’ai écrit à leur jeune frère, Jean-Claude Colin pour lui demander s’il pouvait me confier une photocopie de ce journal.
Le père des deux déportés, Arsène Colin écrit après deux pèlerinages à Auschwitz (in De Caen à Auschwitz, p. 95) : « Des six cents prisonniers du demi-convoi du 6 juillet 1942, il en restait 17 en mars 1943. La plupart étaient morts dès les premiers jours de leur arrivée dans cet enfer. Mes deux enfants étaient parmi eux. En compagnie de deux survivants, j’ai recherché les blocks qu’ils avaient habités j’ai vu le block 12. L’infirmerie où le plus jeune de mes fils avait donné des soins à son frère Marcel qui y est décédé : j’ai ressenti là tout le chagrin que Lucien a éprouvé à la perte de son frère, son compagnon de misère. Voici tout près le block 7 où Lucien lui-même a travaillé au milieu des juifs moribonds dans les conditions les plus pénibles. Là où il est mort lui-même quelques semaines après son frère. C’est près de ce block, au milieu du premier camp de Birkenau que j’ai fixé sur un pieu de fer une plaque de marbre en souvenir de mes deux chers martyrs. Tous ceux qui se trouvaient à mes côtés se sont recueillis un instant, pensant aux leurs qui, eux aussi avaient vécu là douloureusement pendant quelques semaines et y étaient morts sans que le moindre secours leur eût été apporté. Des larmes ont coulé : des mains se sont tendues et serrées. A ce moment nous avons, nous les pèlerins, mis en commun notre douleur.  A la deuxième visite de Birkenau, j’ai trouvé la plaque consolidée grâce à la délicate attention de l’administration polonaise et des photos m’ont été remises. Des fleurs avaient été déposées par des mains françaises de notre pèlerinage en souvenir de tous ceux de France qui avaient péri sur cette terre de Pologne ».

Le journal de Lucien colin a été publié en 1997 in « Grall (Jeanne). Au camp de transit de Royallieu (Compiègne). Journal de Lucien Colin, jeune otage caennais décédé à Auschwitz-Birkenau, Mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, 1997, tome 35, p. 17-45″.

  • Note 1 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Témoignage de leur père dans « Après Auschwitz » (juillet-août 1947).
  • Recherche et témoignage de David Badache.
  • Journal de Lucien Colin tenu à Compiègne (© Jean-Claude Colin, son plus jeune frère).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen.
  • LA 10558 / LA 15763 (listes d’arrestation, ministère de l’Intérieur).

Notice biographique rédigée en janvier 2001 (complétée en 2017, 2021 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Autrement, Paris 2005) à l’occasion de l’exposition organisée par des enseignants et élèves du collège Paul Verlaine d’Evrecy, le lycée Malherbe de Caen et l’association Mémoire Vive. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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