Emile Drouillas, dit Laporte
Le livre de ses filles, hommage à leur père
Emile Drouillas : né en 1900 à La Jonchère Saint-Maurice (Haute-Vienne) ; domicilié à Rennes (Ille-et-Vilaine) ; maçon ; permanent communiste ; le 30 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 19 septembre 1942.

Emile Drouillas dit Marcel Laporte est né au domicile de ses parents le 28 janvier 1900 au lieu-dit Les Grands Marniers, commune de La Jonchère Saint-Maurice (Haute-Vienne). Il est domicilié au 24, rue Richard Lenoir à Rennes (Ille-et-Vilaine) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie Dumet, 21 ans, cultivatrice et de Martin Drouillas, 29 ans, cultivateur. Lors du conseil de révision en 1918, il est exempté pour « infantilisme » (sic). Son registre matricule militaire nous apprend qu’il a un niveau d’instruction n°3 pour l’armée (sait lire, écrire, compter, instruction primaire développée). Il mesure 1m 62, a les yeux marron foncé, les cheveux bruns foncés, le visage ovale.
En 1919, comme il ne veut pas rester ouvrier agricole, il part à Reims chez un oncle. Il y apprend le métier de maçon lors de la reconstruction de la ville.  

Emile Drouillas ses filles et sa femme,  devant le magasin que tenait madame Drouillas, à droite, son ami Jean Rouault en tenue militaire.

En 1920, Emile Drouillas adhère aux Jeunesses communistes à Reims, dont, en 1921, il devient le secrétaire adjoint. « Il avait adhéré en mars 1921 aux Jeunesses communistes et formé un groupe avec deux camarades venus de la région parisienne. Il adhéra un peu plus tard au Parti. Dans la JC, il fut secrétaire de section puis secrétaire de la 5e Entente. Il suivit une école de trois semaines des jeunesses à Saint-Denis (vers 1924). Il se maria avec  une fille de paysans qui mourut en mars 1928 » (Claude Geslin et Jean Paul Louvet).

Le Petit Parisien 27/08/1927

Le 12 mars 1927, il épouse Louise Redon, à Les Bilanges (Haute-Vienne). Elle est née en 1899 et décède en mars 1928.  

Il adhère au Parti communiste. Secrétaire adjoint des Jeunesses communistes de Reims il est le gérant de « l’Exploité ». Il est condamné pour des articles antimilitaristes de ce journal (qu’il n’a pas écrits), et doit mener une vie clandestine pour échapper à la prison.Il est condamné par défaut le 21 novembre 1927 à un an de prison et 100 F d’amende pour provocation de militaires à la désobéissance).

A partir de 1927, pour échapper à sa condamnation, il part clandestinement dans différentes villes et différentes régions : Il se déplace constamment (Saint-Jean de Luz, Bar-le-Duc, Lons-le-Saulnier, Rennes).
« Début mars 1928, Émile, apprenant que la santé de son épouse s’était beaucoup détériorée, rejoignit la commune des Billanges, y arriva pour l’enterrement. Les gendarmes furent à la porte du cimetière. Pour se recueillir sur la tombe, il sauta par-dessus le mur arrière. À la sortie, très entouré par la famille et les amis ; les gendarmes lui signifièrent sa condamnation d’appel, mais ne purent procéder à son arrestation car il y fit aussitôt opposition, et disparaît de nouveau, cette fois, dans le Jura, en changeant de nom et d’aspect. En juin 1928 le PC ordonna à Drouillas de se rendre à Besançon dans la région Centre-Est comme secrétaire permanent (sous le nom de Bertrand) pour redresser la section tombée dans l’inaction. Le 1er juin 1929, il fut désigné comme secrétaire permanent de la Région bretonne à Rennes où il prit le pseudonyme de Marcel Laporte. Il fut délégué aux congrès nationaux de Lille (juin 1926) et Saint-Denis (mars-avril 1929 ainsi qu’à diverses conférences nationales en juin 1928, mars et novembre 1930. Il avait suivi avec sympathie la tendance Albert Treint-Suzanne Girault pendant une certaine période puis s’était … et fut blâmé en 1930 par la direction du parti pour avoir manqué de souplesse lors de l’exclusion du maire de Douarnenez, Le Flanchec, exclusion non ratifiée par la direction nationale. (C. Geslin et J-P Louvet).

Il vient habiter à Rennes en 1929 après la mort de sa première épouse (mars 1928).
Dans cette dernière ville, en 1930, il est secrétaire régional du Parti communiste sous le nom de Marcel Laporte. « Il vécut maritalement dès 1932 avec Marthe Escolan, blanchisseuse » (C. Geslin et J-P Louvet).
En 1933, il habite Rennes au 24, rue Richard Lenoir.  Permanent du Parti communiste, il encourt les foudres de Doriot et Gitton. Déçu, il reprend son métier de maçon : il travaille comme chef de chantier et est responsable du Syndicat unitaire du Bâtiment.

Il se remarie le 14 mai 1934 à Rennes avec Marthe, Marie, Eugénie, Louise Escolan (1901-1986). En effet, cette même année, c’est l’amnistie et la reprise de sa véritable identité. Jeanne, sa première fille est née en novembre 1933 et sa deuxième fille, Renée en mars 1939.
Emile Drouillas est élu conseiller prud’homme, et est candidat du Parti communiste à plusieurs élections. « 
Il était candidat du PC à toutes les élections : lors des élections au conseil d’arrondissement du 7 octobre 1934 dans le canton de Rennes sud-ouest, il obtint 387 voix au premier tour (contre 2 593 au socialiste Commeurec en tête au premier tour et élu au deuxième tour) ; en 1935, il conduisait la liste communiste du « Bloc ouvrier et paysan » aux élections municipales de Rennes ; en 1936, il obtint 714 voix aux élections législatives et se désista au deuxième tour pour le socialiste Aubry ; en 1937, il obtenait 406 voix aux élections au conseil d’arrondissement du 10 octobre dans le canton de Rennes nord-ouest, loin derrière Aubry (2 217) lui-même battu dès le premier tour ». (Claude Geslin et Jean Paul Louvet).
Membre du Secours rouge international, il organise le recrutement des volontaires de sa région pour les Brigades Internationales en Espagne.

26 février 1939, la venue de Maurice Thorez à Rennes.

« Le 26 février 1939, un grand meeting est organisé à Rennes sous les Lices avec Maurice Thorez. Près de 10 000 personnes y assistent. Emile Drouillas est chargé de l’accueillir et de l’accompagner c’est pour lui un grand honneur, mais aussi un grand plaisir car le Secrétaire général du P.C.F. est simple, chaleureux, sympathique. En attendant l’heure de la réunion, ils parlent ensemble du Limousin puisque, fils de mineur du Nord, mineur lui-même, Maurice Thorez adolescent fut envoyé comme réfugié dans la Creuse en 1915. Tous les militants du département sont là. et assistent au repas qui suit le meeting : François Riffault, Marcel Cadieu, Charles Tillon, Marcel Sevestre, Emile Guerlavas, Henri Bannetel, etc. Maurice Thorez reviendra à Rennes en 1947, encore sous les Lices. Ce soir-là, quelle ne fut pas la surprise de Marthe qui y était allée avec ses deux filles, d’entendre avant les discours le présentateur déclarer : Le camarade Maurice Thorez demande à la veuve de notre regretté camarade Emile Drouillas de venir près de lui sur l’estrade ! Marthe, très émue, ne voulait pas s’y rendre. Comme elle n’était pas riche et qu’elle était venue, dès la sortie du travail, elle était en blouse et en sabots comme beaucoup d’ouvrières de cette époque d’après-guerre. Mais encouragée par les amis qui l’entouraient, elle a fini par accepter et Maurice Thorez lui a chaleureusement serré la main. Mars 1939, c’est la naissance de la seconde fille prénommée Renée, du couple Emile Drouillas et Marthe. C’est une grande joie, bien qu’ils eussent préféré un garçon, mais joie mêlée d’inquiétude car la situation politique intérieure et extérieure se dégrade et la guerre menace » (« Emile Drouillas, dit Laporte, militant ouvrier » ouvrage de Jeanne Roquier-Drouillas et Renée Thouanel-Drouillas).
Il est déclaré « service auxiliaire » par la commission de réforme de Rennes le 22 novembre 1939. Emile Drouillas est mobilisé le 9 mai 1940 et incorporé le 14 mai au dépôt d’infanterie n° 133 à Guéret. « Il reste quelques semaines à Guéret, où pour tout entrainement… il monte la garde avec un bâton en guise de fusil« . Il est blessé en juin sur le front d’Italie à Arlanques (selon ses filles), puis démobilisé. 

Lire dans le site le récit de ses filles : Emile Drouillas : organisation et action clandestine

Le 18 juin 1940, les chars de la Werhmacht entrent dans Rennes. Le 22 juin, l’armistice est signé : la moitié nord de la France et toute la façade ouest sont occupées. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ».

Pendant l’Occupation Emile Drouillas organise au sein du Parti communiste clandestin, des groupes d’action et centralise les renseignements (en témoigne le Brevet qui lui décerne la Croix de guerre), puis propagande (journaux du Parti communiste et du Syndicat).
Emile Drouillas est arrêté le 30 juin 1941, à Rennes, par les polices française et allemande. Ecroué à la prison Jacques Cartier de Rennes, il est remis aux autorités allemandes à leur demande.
Celles-ci l’internent au camp de Royallieu à Compiègne, le 10 juillet 1941, en vue de sa déportation comme otage.
Il y est interné avec notamment René Perrault et Jean Rouault et l’étudiant en médecine Henri Bannetel qui sera fusillé comme otage communiste au Mont Valérien, en même temps que Gabriel Péri le 15 décembre 1941.

Page 221 du livre de ses filles

Emile Drouillas participe aux activités culturelles organisées par l’organisation du camp (dessin ci-contre).
René Perrault qui admire son aîné, le dessine devant une table (dessin ci-après).

Emile Drouillas 4 octobre 1941, dessin de René Perrault

Emile Drouillas tient un cahier de Français.
Le cours de « Français moyen » est assuré par deux instituteurs Alphonse Braud et Pierre
Lavigne
. Le cours de Français supérieur est assuré par André Leguillette (il sera déporté à Sachsenhausen le 24 janvier 1943, rescapé). Lire dans le site : Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne

Cahier de Français d’Emile à Compiègne

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Emile Drouillas est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante trois « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau
Son numéro d’immatriculation à Auschwitz n’est pas connu. Le numéro « 45485″  figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 (éditions de 1997 et 2000) et signalé comme incertain correspond à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules, qui n’a pu aboutir en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il est donc hasardeux de maintenir ce numéro en l’absence de nouvelles preuves.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
 A Auschwitz-I, Jean Rouault, affecté aux cuisines, lui apporte du pain, mais il trouvait – dit-il – toujours à donner à de plus malades ou à de plus faibles

Carnet de Roger Abada

Pris dans une « sélection », atteint du typhus, il est conduit à la chambre à gaz, à la mi septembre 1942, avec une cinquantaine de 45000. Ils chantent la Marseillaise. (Témoignage de Jean Rouault). 

Dans un carnet (ci-contre) rédigé au camp de Dora peu après sa libération, Roger Abada a noté le nom d’Emile Drouillas avec ceux des responsables communistes français assassinés aux Blocks 5 et 7 (Varennes Georges,  Jahan Yves, Bonnifet Roger), ainsi que les noms des dirigeants autrichiens du Kampfgruppe pendus en 1944 (Rudolf Friemel, Ludwig Vessely, Ernst Burger). 

Emile Drouillas meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 239). Cette date suit une importante «sélection» des «inaptes au travail» destinés à être éliminés dans les chambres à gaz de Birkenau.
La Croix de guerre lui est décernée à titre posthume.
Une rue de Rennes porte son nom, dans un quartier construit après 1945.
Après la Libération, il a été, à titre posthume, homologué au grade de lieutenant et décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze et mention de « mort pour la France ».

L’Humanité du 12 janvier 1979, un article de Pierre Durand

L’Humanité du 12 janvier 1979, publie un article de Pierre Durand à l’occasion de la sortie du livre « Emile Drouillas, dit Laporte, militant ouvrier » ouvrage de Jeanne Roquier-Drouillas et Renée Thouanel-Drouillas. 

En 1992, pour le cinquantenaire de sa disparition, un monument lui a été élevé au village de Trézin par la commune des Billanges. 

Lieutenant FTPF

Emile Drouillas est homologué comme Résistant, avec le grade de Lieutenant au titre des Forces Françaises Libres (FFI), appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 193045.

Son nom a été donné à une rue de Rennes, par délibération du Conseil municipal du 29 juillet 1949.
Elle se situe entre la rue Henri Bannetet et la rue Jean Nobilet, dans le quartier sud-gare de Rennes.

Lire également sa biographie, très détaillée, sur le Site « Déportés de Bretagne« , liste des déportés d’Ille et Vilaine, par Jean Paul Louvet.

Sources 

  • Jean Rouault en tenue militaire, Emile Drouillas ses enfants et sa femme, devant le magasin que tenait madame Drouillas. Photo in Site « Déportés de Bretagne« . 
  • Témoignage de Jean Rouault à la FNDIRP (N° 48), et de Roger Abada.
  • « Emile Drouillas, dit Laporte, militant ouvrier » ouvrage de Jeanne Roquier-Drouillas et Renée Thouanel-Drouillas.
  • Correspondance avec Mme Renée Thouanel-Drouillas, sa fille (1991), et courriels août 2011. Dessins, collection Renée Thouanel-Drouillas
  • Lettres de Royallieu.
  • Article de Pierre Durand Connaissez-vous Emile Drouillas, dit Laporte ?, l’Humanité du 12 janvier 1979. 
  • Claude Geslin et Jean Paul Louvet in  http://memoiredeguerre.free.fr/index.htm

  • En mars 1942, René Perrault fait ce dessin « pour mon camarade Drouillas en souvenir du pays d’Armor « .   © collection Renée Thouanel-Drouillas

    Site « Déportés de Bretagne« , liste des déportés d’Ille et Vilaine, par Jean Paul Louvet.

  • Listes – incomplètes – du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen.
  • Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom et tome 26, page 26 (sa conclusion : Imposait le respect, même à ses ennemis politiques.
  • Registres matricules militaires de Haute Vienne désormais accessibles.

Notice biographique rédigée en novembre 2001 (complétée en 2011, 2015, 2018, et 2021) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

Un Commentaire

  1. Je connaissais ce site consacré à Emile Drouillas. Je reviens (très émue) d'une visite au camp d'internement de Royallieu…j'y ai lu le nom d'Emile Drouillas parmi tant d'autres..Ma mère(fille Drouillat) m'a parlé de ce cousin à elle…Avec qui puis-je communiquer maintenant?
    Respects et remerciements.
    Signé: Annie Laudy. le 15/08/10.

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