Samuel Frémont
Samuel Frémont à Auschwitz

Matricule « 45.557 » à Auschwitz

Samuel Frémont : né en 1901 à Condé-sur-Noireau (Calvados), où il habite ; syndicaliste Cgt et communiste ; arrêté le 3 mai 1942 comme otage communiste ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz ; décédé à Auschwitz-Birkenau le le 8 août 1942 . 

Samuel Frémont est né le 25 janvier 1901 à Condé-sur-Noireau (Calvados), où il habite, rue de la Cavée au moment de son arrestation.
Il est le fils de Zélie Morel, 28 ans, née le 26 juillet 1872 à Condé-sur-Noireau, tisserande et d’Alfred, Eugène Frémont, 33 ans, né le 13 juillet 1867 à Condé, tisserand, son époux.
Il a quatre frères, Alfred (1892-1951), Charles (1894-1901), Léon (1897-1899), Marcel (1906-1976) et une sœur, Edith (1909-1984). Leur père décède le 11 septembre 1917 à Condé-sur-Noireau et leur mère le 16 juillet 1921.
Conscrit de la classe 1921, il est appelé au service militaire le 7 avril 1921 au 503è Régiment de Chars légers . Il « passe » au 522è RCL le 15 août 1922.
Il est libéré de ses obligations militaires le 30 mai 1923 et habite rue Saint-Martin à Condé-sur-Noireau. Samuel Frémont travaille comme tisserand aux établissements Jeanson, tissages à Condé-sur-Noireau.
Samuel Frémont épouse Andréa, Léonie, Armande, Emilie Caval le 6 janvier 1925 à Condé-sur-Noireau. Elle est née le 5 mars 1903 à Feuguerolles-sur-Orne (Calvados), ouvrière d’usine (dévideuse) et habite 7, rue de la Cavée à Condé-sur-Noireau où le couple s’installe. Ils ont une fille, Paulette, née le 15/04/1925 et un garçon, Jacques (qui décédera sous les drapeaux de l’armée Leclerc).
Le couple divorce le 26 octobre 1929.

Samuel Frémont, dirigeant de l’équipe de foot et arbitre : à droite avec  manteau casquette et cravate

Selon son neveu Jean Frémont : « Rigoureux et très humain, il allait souvent rendre visite à sa famille à Echauffour, dans l’Orne. Son frère Marcel étant boulanger, il aidait volontiers au fournil,  à la maison ou au jardin. En regagnant Condé, il repartait toujours avec un pain (un pain noir, le pain de la guerre dissimulé au fond des sacoches de son vieux vélo… La hantise de l’occupant omniprésente !). Il aimait la pêche à la truite et la pêche à l’écrevisse. Samuel avait joué gardien dans l’équipe de football de Condé-sur-Noireau avant d’en devenir dirigeant (photo ci-contre).

Sympathisant communiste, délégué CGT du personnel, Samuel Frémont participe activement au Front populaire.
Il adhère au Parti communiste dans cette période.
Ne trouvant plus de travail selon sa nièce, il est devenu terrassier (mention portée dans l’Humanité de 1937) chez Radiguet à l’usine de la planchette de Flers (Orne).

Samuel dit « Léon » Frémont en 1936

Lors des élections cantonales et des conseillers d’arrondissement partielles du 10 octobre 1937, Samuel Frémont est présenté par le Parti communiste dans le canton de Vire, comme candidat au Conseil d’arrondissement (CA), in l’Humanité du 6 octobre 1937.
Il obtient 245 voix sur 1986 votants et son camarade Lemarre 247.
Les deux candidats républicains indépendants, sortants, sont réélus avec plus de 1500 voix.
L’Humanité publie les résultats de quelques cantons du Calvados, et note une progressions des suffrages communistes dans le Calvados entre les législatives de 1936 et les cantonales de 1937 (4551 voix et 5138 un an après).
Le 10 mai 1939, il habite au 9, rue de Vaucelles à Caen.

Elections de 1937. L’Humanité du 6 octobre

 

Il est mobilisé le 27 août 1939 au 36ème Régiment régional (troisième compagnie).

Le 14 juin 1940, l’armée allemande d’occupation entre dans Paris, vidé des deux tiers de sa population. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la Basse Normandie est occupée le 19 juin. Les troupes de la Wehrmacht arrivant de Falaise occupent Caen le mardi 20 juin 1940. La Feldkommandantur 723 s’installe à l’hôtel Malherbe, place Foch. En août huit divisions d’infanterie allemande – qu’il faut nourrir et loger – cantonnent dans la région. L’heure allemande remplace l’heure française.  Dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy a continué de surveiller les anciens élus ou militants communistes « notoires », et procède à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.

Il est au chômage après avoir été démobilisé, et son frère aîné lui a proposé de l’héberger selon sa nièce (ils sont déjà 14, son frère ayant fait venir sa sœur et ses enfants), lui ayant trouvé du travail en forêt. Mais il refuse étant devenu entre temps gardien du cimetière protestant « et ne pouvant pas laisser les tombes« .

Militant communiste clandestin, connu des autorités pour ses activités passées, son domicile est perquisitionné le 1erjuillet 1941, par des gendarmes de la 3èmelégion de gendarmerie du Calvados.
Son nom figure en effet sur une liste de 61 hommes et femmes du Calvados, anciens militants syndicalistes ou communistes visés par une opération de « répression de la propagande communiste ». 16 d’entre eux sont arrêtés. La même opération a visé 57 femmes et hommes de nationalité Russe. « Résultat néant ». Il s’agit manifestement d’une vaste opération déclenchée dans le cadre «d’Aktion
Theoderich
» (dès le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française). Militant du Parti communiste clandestin, il continue à diffuser des tracts anti-allemands.

Fiche d’arrestation de Samuel Frémont

Samuel Frémont est arrêté le 3 mai 1942, chez lui vers 22 heures, par des Felgendarmen .
« Il fut arrêté le 3 mai par les
Feldgendarmen. Ces derniers venus l’après-midi ne le trouvèrent pas. De retour d’une partie de pêche, il fut arrêté vers 22 heures à son domicile à Condé-sur-Noireau« .
La lettre ci-contre, du sous-préfet de Vire (M. Liard), en date du 6 mai 1942, adressée au Préfet du Calvados (Henry Graux) explique pourquoi ce sont les gendarmes Allemands qui l’arrêtent, sans l’assistance des gendarmes français. Elle témoigne en effet des réticences du Préfet et du sous-Préfet à livrer des français non condamnés aux autorités allemandes. Henry Graux sera d’ailleurs démis de ses fonctions par Vichy au mois de juin 1942.

Lettre du sous-Préfet de Vire au Préfet Henry Graux

 » Objet : Arrestations effectuées par les autorités d’occupation.
Références : Mes communications téléphoniques des 2 et 5 Mai avec votre Cabinet.
J’ai
l’honneur de vous confirmer les renseignements que je vous ai transmis verbalement au sujet des arrestations effectuées par les autorités d’occupation.
Dans la nuit du 1er au 2 mai – conformément à l’avis qui m’en avait été donné téléphoniquement par M. le Secrétaire Général – la Feldgendarmerie de Flers s’est présentée à la Section de Vire requérant la Gendarmerie et la Police d’avoir à  procéder à l’arrestation des Juifs et des communistes de l’Arrondissement. Je donnai ordre de surseoir à toute opération avant que le Chef de Section mandé à Caen par vos soins ne fut revenu. A son retour, et en dépit des violentes protestations de la Feldgendarmerie, je maintins l’ordre de ne procéder qu’aux arrestations mentionnées sur la liste remise par vos services, qui ne comptait que des Juifs. Pour diverses raisons, aucun de ceux-ci ne put d’ailleurs être appréhendé.
Le Docteur Drucker, du Sanatorium de St Sever, avait été arrêté auparavant, comme je vous en avais rendu en compte verbalement. Dans la nuit du 3 au 4 mai, la Feldgendarmerie a procédé, par ses propres moyens et sans en aviser les services français, aux arrestations suivantes : à Vire : Poirier, ancien communiste actif, Datin ancien communiste actif, Bossu et Lebreton. A Condé-sur-Noireau: Frémont ancien communiste, et Bouvet suspect d’avoir sympathisé avec l’ex-Parti communiste ».

En effet Samuel Frémont figure sur la liste de 120 otages « Communistes et Juifs » établie par les autorités allemandes. Son arrestation a lieu en représailles au déraillement de deux trains de permissionnaires allemands à Airan-Moult-Argences (38 morts et 41 blessés parmi les permissionnaires de la Marine allemande à la suite des sabotages par la Résistance, les 16 et 30 avril 1942, de la voie ferrée Maastricht-Cherbourg où circulaient deux trains militaires allemands. Des dizaines d’arrestations sont effectuées à la demande des occupants. 24 otages sont fusillés le 30 avril à la caserne du 43ème régiment d’artillerie de Caen occupé par la Werhmarcht. 28 communistes sont fusillés en deux groupes les 9 et 12 mai, au Mont Valérien et à Caen. Le 9 mai trois détenus de la maison centrale et des hommes condamnés le 1er mai pour « propagande gaulliste » sont passés par les armes à la caserne du 43ème RI.  Le 14 mai, 11 nouveaux communistes sont fusillés à Caen.

Lire dans le site : Le double déraillement de Moult-Argences et les otages du Calvados (avril-mai 1942) et la note du Préfet de Police de Paris à propos des deux sabotages de Moult-Argences : Collaboration de la Police français (note du Préfet de police, François Bard).

Avec Jules DatinPierre Lebreton et André Poirier, Samuel Frémont est conduit à la maison d’arrêt de Vire, puis à celle de Caen. Il est ensuite transféré au «Petit lycée» de Caen occupé par la police allemande, où sont regroupés les otages du Calvados. On leur
annonce qu’ils seront fusillés. Par la suite, un sous-officier allemand apprend aux détenus qu’ils ne seront pas fusillés mais déportés.
Après interrogatoire, ils sont transportés le 4 mai 1942 en cars et camions à la gare de marchandises de Caen. Le train démarre vers 22 h 30 pour le camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise) le Frontstalag 122 (témoignage André Montagne). Léon Frémont y est interné le lendemain soir en vue de sa déportation comme otage.

Photocopie colorisée

A Compiègne Royallieu, il reçoit le matricule « 5267 ».
Il est affecté au bâtiment C5, chambrée n°7.
Son frère Marcel lui fera parvenir quatre colis à Compiègne.

Lettre du 6 juin 1942 à son frère

Le 21 mai 1942, son frère Marcel avait écrit au Préfet en lui demandant d’effectuer une démarche auprès des autorités allemandes. Le cabinet du Préfet (qui n’est plus Henry Graux à la date de la réponse, ayant été remplacé le 11 juin par le Préfet Michel Cacaud) répond le 18 septembre 1942 que le délégué de la police de sûreté allemande auquel son intervention avait été transmise, vient de l’aviser que la libération de M. Frémont ne pouvait être actuellement envisagée (Samuel Frémont est déjà mort à Auschwitz à cette date). Depuis le camp il fait parvenir une lettre « officielle » (Kriegsgefangenenpost) datée du 6 juin 1942 à son frère Marcel « boulanger à Echauffour, grande rue, Orne ». Il  lui écrit qu’il est toujours en bonne santé, qu’il a bien reçu son colis. Il lui demande des nouvelles de sa petite famille. Il lui explique qu’il n’a pas pu écrire à Alfred (son autre frère) car les lettres et les colis leur sont rationnés au camp et lui demande de lui donner des nouvelles de sa part. Suivent des recommandations concernant le contenu souhaité et l’expédition de colis (2 de 2 kg 500 à partir du 1er juillet). Il écrit également que « le copain de Tinchebray a eu le sien également ».

Sa lettre du 6 juillet 1942

Il prépare à Compiègne une deuxième lettre qu’il date du jour de son départ pour l’Allemagne, le 6 juillet 1942, jetée sur la voie ferrée, comme des dizaines d’autres le furent (et qui arrivèrent à bon port, grâce au dévouement des cheminots), ce qu’il espère car il écrit : « Je vais essayer de la donner à un employé de gare sur la voie, dans l’espoir que tu aies ma lettre si je tombe sur un bon garçon obligeant« .

Depuis ce camp (le Frontstalag 122) administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Samuel Frémont est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante trois « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45557 ».

Sa photo d’immatriculation (1) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Samuel Frémont meurt à Auschwitz le 8 août 1942 d’après les registres du camp.
Le titre de « Déporté politique » lui a été attribué. Il a été déclaré « Mort pour la France ».

Plaque de rue à Condé-sur-Noireau

Son nom est honoré au monument commémoratif de Montchamp qui rappelle le souvenir des patriotes de l’arrondissement de Vire, inaugurée le 7 juin 1953 par le Général De Gaulle « L’arrondissement de Vire aux Patriotes victimes des Nazis 1940-1945 « .

Une rue de Condé-sur-Noireau porte son nom, qui est également inscrit sur le monument aux morts de la commune.

  • Note 1 : 522 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Archives numérisées du Calvados. Registre matricule militaire
  • Liste d’otages du Calvados.
  • Liste Jean Quellien, historien (1992)
  • Lettre et documents de Madame Simone Bunel, sa nièce (15 nov.1992)
  • Photocopie du livret de famille ­
  • Lettre du sous-Préfet de Vire relatant les arrestations (6 mai 1942).
  • Liste des otages arrêtés dans la nuit du 3 au 4 mai, signée du capitaine G…
  • Demande d’élargissement refusée à son frère 18 septembre 1942.
  • Lettre du maire de Condé 29 mai 42.
  • Lettre de Samuel Frémont écrite à Compiègne (6 juin 1942).
  • Lettre écrite avant le départ (6 juillet 1942) « dans l’espoir que tu lises ma lettre un de ces jours, si je tombe sur un bon garçon obligeant  » écrit-il à son frère.
  • ACVG, déc.1992 Caen.
  • Listes – incomplètes – du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, Caen.
  • Photos et extraits de textes, pp. 27 et 28 in : « De Caen à Auschwitz » ouvrage collectif réalisé par les professeurs et élèves du collège Paul Verlaine d’Evrecy, du lycée Malherbe de Caen et de l’association « Mémoire Vive ».

 Notice biographique rédigée en janvier 2001 (complétée en 2014, 2016, 2017, 2020 et 2021) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), à l’occasion de l’exposition organisée par des enseignants et élèves du collège Paul Verlaine d’Evrecy, le lycée Malherbe de Caen et l’association « Mémoire Vive ». Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

Un Commentaire

  1. Samuel FREMONT était le frère de mon père Marcel FREMONT il est évident que cette histoire terrible est restée dans nos cœurs bien qu’a l’époque je n’avais que 2 ans en 1942 mais cette stratégie m’a été commentée par mes parents à mon adolescence jusqu’à leurs décès.
    Merci pour ce merveilleux récit Gérard FREMONT

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