Charles Passot © Marie-Louise Passot-Lemonnier

Matricule « 45 951 » à Auschwitz

Charles Passot au volant de son Amilcar, voiturette sportive de type « cyclecar », dite « As de Trèfle »
Charles Passot : né en 1896 à Fourchambault (Nièvre) ; domicilié à Granville (Manche) ; tôlier chez Renault à Billancourt, licencié en 1938 ; communiste ; arrêté le 22 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté à Auschwitz le 6 juillet 1942, où il meurt le 29 décembre 1942.

Charles Passot est né le 14 mai 1896 au domicile de ses parents, 15, rue Saint-Martin à Fourchambault (Nièvre). Il habite boulevard Louis Dior à Granville (Manche) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Louise Languinier, 39 ans, née le 9 novembre 1858 à Dignes-les-Bains, couturière et de Philibert Passot, 44 ans, né à Saint-Aubin-les-forges le 3 août 1851, ajusteur, son époux. Ses parents se sont mariés à Garchizy le 19 septembre 1877.
Il a une sœur, Marie-Louise, née le 21 février 1902, de 6 ans sa cadette, et deux frères aînés, Emile, né le 25 janvier 1885 (voir sa notice biographique dans le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article125067) et Jean-Baptiste, né en 1888 à Fourchambault. En 1906, Jean-Baptiste est boulanger à l’Economie ouvrière et leur père est ajusteur à la fonderie Magnard à Fourchambault.

Jean Jaurès au Pré Saint-Gervais

En 1913, jeune ouvrier chez Renault à Billancourt, où son frère Emile est venu travailler comme mouleur, il assiste au dernier meeting de Jean Jaurès, le 25 mai à la butte du Chapeau Rouge au Pré-Saint-Gervais, avec sa sœur âgée de 12 ans  : « je me souviens qu’en 1913, avant la déclaration de guerre, il m’emmena au dernier meeting de Jean Jaurès à la Butte Rouge » (Marie-Louise Passot, épouse Lemonnier, qui fut une résistante de la première heure). En août 1915, son frère Jean-Baptiste est arrêté et écroué pour avoir manifesté contre la guerre.
Son registre militaire nous apprend que Charles Passot mesure 1,70 m, a les cheveux châtains, les « yeux jaunes », le front haut et fuyant, le nez rectiligne et le visage
allongé. Au moment de son conseil de révision, son père est décédé. Il habite chez sa mère au 221, rue du Vieux-Pont-de Sèvres à Boulogne (Seine / Hauts-de-Seine). Il travaille comme tôlier.
Il a un niveau d’instruction n°3 pour l’armée (« sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée »). Il est réformé, selon le témoignage de sa sœur, ce que confirme son registre matricule. Conscrit de la classe 1916, il est recensé dans le département de la Seine (2ème bureau, matricule 4204). Il aurait dû être mobilisé par anticipation en vertu du décret de mobilisation générale en avril 1915, comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Mais il a été ajourné par les conseils de révision de 1915 à 1920 pour « faiblesse et adénite bacillaire ».
Au moment des débats du Congrès de Tours (décembre 1920), comme son frère Emile, élu conseiller municipal de Boulogne en 1919 sur la liste SFIO, il choisit le Parti Communiste. « Pour son option au Congrès de Tours, je suis affirmative à ce sujet. J’ai moi-même adhéré au PC en 1923 à la section de Vincennes, et mon frère militait toujours à Billancourt » (Marie-Louise Lemonnier).
En janvier 1924, il est toujours domicilié chez sa mère au 221, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres à Boulogne.

Charles Passot épouse Germaine, Berthe, Louise Trollé le 19 avril 1924 
à Malakoff (Seine / Hauts-de-Seine). Elle est journalière, 25 ans, née le 7 mars 1899 à Boulogne-sur-mer (Pas-de-Calais). Elle habite au 8, rue Paul Bert à Malakoff. Le couple a une fille.
Ouvrier en tôlerie automobile (formeur) chez Renault, Charles Passot est un militant communiste connu. « Il est très en pointe au moment du Front Populaire « , « Chaque fois qu’il y avait une manifestation importante à Paris, il ne manquait pas d’y assister, notamment tous les défilés au Père Lachaise » témoigne sa sœur Marie-Louise Lemonnier.
Il participe aux souscriptions en faveur de « L’Humanité » et verse aux caisses de solidarité « pour les grèves en cours » dans l’habillement (son nom est cité dans l’Humanité en 1928 et 1929).
« Charles Passot est sur la ”liste rouge” du patronat : ouvrier hors pair en carrosserie, il peut trouver facilement du travail, mais dès que son nouvel employeur apprend son engagement, il est licencié«  Le Maitron.« 

Devant le n° 16, sans doute son atelier
L’Humanité 17 septembre 1937

Pour pouvoir travailler, il quitte la région parisienne : « Par la suite, il s’est établi à Granville, dans un petit atelier automobile » écrit sa sœur. Secrétaire de la cellule locale, il est candidat pour le Parti communiste aux élections cantonales partielles à Mortain (Manche), d’octobre 1937 aux côtés de René Loncle, candidat communiste pour Granville, qui sera déporté avec lui (le typographe de L’Humanité a mal orthographié le nom de la ville de Mortain).

Après la dissolution du Parti communiste, le 26 septembre 1939, Charles Passot, comme son camarade Charles Longle est assigné à résidence par les décrets de septembre 1939, interdisant toute activité communiste. Il est placé en résidence surveillée à Granville.

Troupes allemandes sur la place Foch à Granville

Du 7 au 19 juin 1940 la Normandie est envahie par les chars de Rommel. Le 15ème corps d’armée, commandé par le général Hotz investit Saint-Lô le 18 juin et Cherbourg le 19. Le 14 juin 1940, la Wehrmacht défile à Paris, sur les Champs-Élysées. La ville cesse alors d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 21 juin 1940, horloges et montres sont avancées d’une heure.  La moitié nord de la France et toute la façade ouest sont occupées. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé : la moitié nord de la France et toute la façade ouest sont occupées. Le pays est coupé en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée et celle administrée par Vichy. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Après l’Armistice du 22 juin 1940, Charles Passot revient habiter à Granville où il reconstitue clandestinement le Parti communiste.
En septembre 1940, il diffuse  des tracts avec Léon Blouet (1), René Longle et Léon Lamort Lire sur la notice de René Longle  la lettre de Léon Blouet (2). En février et mars 1941, ils composent et ronéotent des lettres qu’ils adressent à des personnalités ou militants laïques de gauche, avec lesquels ils avaient été en contact dans le cadre du Comité antifasciste des années 35-36, « afin de les « tâter », ne sachant pas trop comment avaient évolué leurs sentiments » écrit Léon Blouet. Contacts étaient pris sur la route Granville-Tours où Léon Blouet se rendait à bicyclette.

Charles Passot est arrêté le dimanche 22 juin 1941 à son domicile. Le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous le nom «d’Aktion Theoderich», les Allemands arrêtent dans la zone occupée et avec l’aide de la police française plus de mille communistes. 

Le commissaire de police de Granville au sous-préfet d’Avranches : arrestation de trois communistes granvillais et de cinq réfugiés russes par les Allemands (24 juin 1941)  AD. Manche (1370 W 127)

On trouve son nom avec onze de ses camarades de Caen et de St Lô sur une liste d’otages « à fusiller » (Feldkommandantur de St Lô / XLII-22) .

D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.

« Les partis politiques ont été interdits dès le début de l’occupation et seul le parti communiste a maintenu une activité clandestine importante. Les partis collaborationnistes ont étés autorisés, soumis au contrôle allemand. 18 militants communistes résidant à Granville à la date du 27 décembre 1940 sont surveillés par le commissariat de police, et trois d’entre eux (Léon Lamort, Charles Longle et Charles Passot) sont arrêtés le 22 juin 1941 par les Allemands en même temps que cinq réfugiés russes et un Russe naturalisé. Détenus d’abord à Saint-Lô, les trois présumés communistes granvillais sont convoyés à Compiègne ». in Le Didac’doc – Service éducatif des archives départementales de la Manche, janvier 2010.

Pour le département de la Manche, Léon Lamort, Charles Longle (45 802) et Charles Passot (45 951) de Granville, Alphonse Doucet (45 479) et Maurice Fontaine, d’Equeurdreville, Edouard Lechevalier (45 747) et Hyppolite Mesnil de Cherbourg, Julien Leterrier de Tourlaville, Gaston Launay d’Octeville, Fouquet René, sont arrêtés dans le cadre de cette opération.

Compiègne, carte-lettre à sa sœur, infirmière, assistante sociale

Charles Passot, d’abord détenu à la Prison de Granville, est remis aux autorités allemandes à leur demande. Interné au camp allemand de Royallieu  à Compiègne, il y reçoit le matricule « 1327 » et il est affecté au camp A (des politiques français) dans le bâtiment 4. Il adresse des courriers à sa sœur, qui travaille au dispensaire municipal de Vitry.

Dans sa carte-lettre adressée à sa sœur en date du 30 mai 1942, il écrit : « Chers absents. Reçu lettre du 17, le 22 et colis de la Nièvre hier 29. Gâteau un peu cassé, mais morceaux bons. Santé toujours bonne, à part rhume. Temps exécrable. Espère avez fait bon voyage et que tout le monde est rétabli. Bien embrasser maman pour moi et la faire patienter. Je vous embrasse de tout cœur. Charles« .

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Charles Passot est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf l’article du site : Les wagons de la Déportation.

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante trois « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45 951 ».
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi les 522 que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Affecté à Birkenau, Charles Passot y meurt le 29 décembre 1942 d’après les registres du camp.
Un des rescapés, Georges Gourdon, qui était dans le même Kommando que lui pensait qu’il était plutôt mort en septembre.
Grâce aux démarches de son camarade Léon Blouet (président de la commission départementale FFI à la Libération), résistant de Granville qui fut déporté à Ravensbrück, qui avait milité avec lui en 1935 et 1936, et distribué des tracts en 1940 et 1941, Charles Passot aurait été finalement homologué « Déporté Résistant » après qu’il ait été d’abord homologué comme « Déporté politique » en 1953 (toutefois, cette information ne figure pas dans son dossier Statut actualisé par le DAVCC).
Après la guerre, sa photo était exposée dans la vitrine d’une permanence du Parti Communiste avec celle d’un autre militant (témoignage de sa sœur).
Charles Passot était l’oncle de Madeleine (Betty) Jegouzo, née Passot, déportée résistante, rescapée du convoi dit des « 31000 », dont la sœur Marie-Louise, puis le fils de Betty, Yves Jégouzo, ont porté la mémoire. Betty n’a pas pu voir son oncle à Auschwitz lorsqu’elle y arriva le 21 janvier 1943 : il y était mort depuis un mois.

Charles Passot est homologué au titre de la Résistance intérieure française (RIF) comme appartenant au « Front National pour la libération et l’indépendance de la France » un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 460029.
Le nom de Charles Passot est inscrit sur le monument aux morts de Fourchambault, sa commune natale, à la suite des démarches de sa sœur Marie-Louise.
Son nom est honoré sur le monument commémoratif de Saint-Lô « Aux Victimes de la répression nazie » (porte de l’ancienne prison détruite lors du bombardement du 6 juin 1944). Il est gravé sur le Monument Maurice Marland et à l’Eglise Saint-Paul de Granville.

Le nom de Charles Passot a été inscrit sur le monument aux mort de sa ville natale à Fourchambault, suite aux démarches de Madeleine Jégouzo, relayées par Génia Oboeuf qui était Présidente de l’ADIRP de la Nièvre. Ces démarches ont abouti peu de temps avant la mort de Betty Jégouzo (information d’Yves Jégouzo, fils de Madeleine. Lire sa notice biographique sur le site de l’Association « Mémoire Vive », dont Yves Jégouzo est le président :  Madeleine JÉGOUZO, née Passot, alias Lucienne Langlois, dite “Betty” – 31668).

  • Note 1 : Témoignage de Léon Blouet, qui milita avec eux dès 1935-36, et qui repris contact dès sa propre démobilisation (début juillet 1940). Lettre du 8 décembre 1972
  • Note 2 : Léon Lamort est déporté depuis Compiègne au camp de Sachsenhausen le 24 janvier 1943. Il meurt le 2 février 1945 dans un sous-Kommando de Neungamme, affecté à l’avionneur Blohm et Voss.

Sources

  • Charles Passot au volant de son Amilcar. Photo de famille, confiée par Marie-Louise à Roger Arnould.
  • Les recherches de Renée Siouville (résistante, veuve de Lucien Siouville (46106), rencontrée par Roger Arnould au pèlerinage d’Auschwitz de 1971) effectuées auprès des Associations locales et des archives municipales et départementales ont permis de dresser une première liste et éléments biographiques de 17 des 18 « 45000 » de la Manche.
  • Son frère, Emile, arrêté en 1939, est interné à Poissy. ­
  • Sa sœur, Madame Marie-Louise Lemonnier (décédée en 1982), a témoigné (lettre du 26/11/1972) ainsi que sa nièce, Madeleine (Betty) Jégouzo, déportée du convoi des « 31000 ».
  • Carte-lettre de Compiègne.
  • Listes – incomplètes – du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national du Bureau de la Division (ou Pôle) des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Dossiers administratifs de résistants (services du Ministère de la Défense en ligne).

Notice biographique rédigée en avril 2001, complétée en 2017, 2018, 2019 et 2021, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005), pour le livre « De Caen à Auschwitz » (Collège Paul Verlaine d’Evrecy, Lycée Malherbe de Caen et Association « Mémoire vive ») juin 2001, Ed. Cahiers du temps. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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