Marcel Le Fèvre © ARMREL

Matricule « 45 764 » à Auschwitz

Marcel Le Fèvre : né en 1895 à Levallois-Perret (Seine) ; domicilié à Saint-Rémy-sur Avre (Eure-et-Loir) ; peintre en bâtiment ; communiste ; arrêté le 3 juillet  1941 ; emprisonné à Chartres, interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 18 août 1942.

Marcel, Louis (1) Le Fèvre est né le 3 janvier 1895 à Levallois-Perret (ancien  département de la Seine – aujourd’hui Hauts-de-Seine). Il habite au 8, place de l’Eglise à Saint-Rémy-sur Avre (Eure-et-Loir) au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Anna, Joséphine Thillmann, 26 ans, blanchisseuse et d’Auguste, Albert Le Fevre, 25 ans, peintre en bâtiment, son époux.
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 82, a les cheveux et les yeux châtains, le front vertical, le nez rectiligne, le visage ovale. Au moment de l’établissement de sa fiche, il est mentionné qu’il travaille comme peintre en bâtiment.
Il habite chez ses parents au 31, rue du Landy à Clichy (Seine / Hauts de Seine). Il a un niveau d’instruction n° 3 pour l’armée (sait lire écrire et compter, instruction primaire développée).
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. La mobilisation générale française a été décrétée le 1er août. Marcel Le Fèvre qui est conscrit de la classe 1915, aurait dû être mobilisé en décembre 1914, comme tous les jeunes hommes de sa classe.
Mais il s’engage volontairement le 10 septembre 1914 à la Mairie de Clichy la Garenne pour la durée de la guerre, au 111è Régiment d’Infanterie où il arrive un jour après. Après l’instruction militaire, il est envoyé au 2è RTA (Régiment de tirailleurs algériens) le 10 janvier 1915. Le régiment combat sur l’Argonne et la Meuse en 1915, à Verdun et Douaumont en 1916 et sur la cote 304 à Verdun en 1917. Il est nommé caporal le 5 avril 1917.
Il est blessé par éclat d’obus (bras et jambe gauche) le 17 avril 1917 à la ferme du Godat (région de Reims).

Le 16 avril 1917 à la ferme du Godat photo tirée d’un film muet / SCA  Section Cinématographique des Armées.

La veille la Section Cinématographique des Armées est venue tourner des images d’une offensive.
Il est possible que ce soit lui qui figure de face, en haut de la photo ci-dessous. 

Il est évacué blessé jusqu’au 30 juin 1917 et au Dépôt jusqu’au 15 juillet 1917.
Marcel Le Fèvre épouse Augustine, Mélanie Walter le 26 mars 1918 à Clichy (Seine). Brodeuse, elle y est née le 17 octobre 1895. Comme il est encore sous les drapeaux, ils sont domiciliés chez les parents de la mariée, au 31, rue du Landy. Le couple aura deux enfants
(Gisèle, née le 23 juin 1919 à Clichy – elle est décédée en 2012 – et André, né le 23 janvier 1928 à Saint-Rémy, âgé de 12 ans au moment de l’arrestation de son père. Il est décédé en 1980). Le 2 mai 1918, Marcel Le Fèvre est proposé pour un changement d’arme (artillerie lourde à tracteur) par la commission de réforme (Rhône-Cantal) pour « fatigabilité à la marche par cal gros et douloureux suite à fracture de la jambe aux 2/3 contractée pendant les opérations ».  Il est alors transféré au 54è Régiment d’Infanterie le 12 mai 1918 (il ne sera versé dans un « régiment d’artillerie de campagne portée » que dans le cadre – hypothétique – de la Réserve de l’armée active).

Croix de Guerre étoile d’argent

Son régiment est engagé dans la Somme et participe à l’offensive de l’Aisne.
Le 26 mai 1918 il est intoxiqué par les gaz de combats (Ypérite) à Domart (Somme) et évacué sur un centre de secours jusqu’au 2 juillet 1918.  Il est nommé sergent le 29 mai 1918. Il est décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire (avec 5 citations). Marcel Le Fèvre est démobilisé le 15 septembre 1919 et va habiter à Saint-Rémy-sur-Avre (Eure et Loir). En 1921, il est domicilié au Château de Maison Rouge à Les Alleux (par Le Chesne, Ardennes). Ce château a servi de QG à l’armée allemande. Fortement endommagé en octobre et novembre 1918, le domaine, qui appartient aux familles Barbeaux et de Tassigny, sera remis en état grâce aux dommages de guerre.
Peintre en bâtiment, Marcel Le Fèvre y est certainement embauché au moment de la restauration du domaine et il y travaille jusqu’en janvier 1926, puisque son registre matricule militaire l’indique domicilié à Le Chesnes (Ardennes) à cette date.
Au mois de novembre 1926, il est revenu à Saint-Rémy-sur-Avre, où il habite avenue de la gare.
Il y est entrepreneur en peinture.
En 1936, la famille a déménagé au 8, place de l’Eglise. Sa fille est vendeuse, au chômage.
Militant communiste, Marcel Le Fèvre est le secrétaire de la cellule communiste de Saint-Rémy-sur-Avre. Selon sa fille, il participe activement aux mouvements du Front populaire.
En septembre 1939 «à la signature du pacte germano-soviétique, la police française a fouillé toute notre maison, mais mon père n’a pas été inquiété, car prévenu dans la nuit par des camarades de Dreux, il avait fait disparaître les papiers de la cellule
Elle cite le nom d’un de ces militants de Dreux, Albert Bessières, qui sera fusillé en avril 1942 (2).
Rattaché à la classe de mobilisation 1910 (il est en effet père de deux enfants, « article 58 »), son registre matricule militaire fait mention d’une affectation à Chartres au TCMM le 8 juillet 1938 (mobilisation au moment du coup de force d’Hitler aux Sudettes), mais ne fait pas état d’une mobilisation en 1939 (pourtant les classes de 1909, 1910… sont mobilisées, et libérées fin 1939).

Juin 1940 : la Wehrmacht défile à Blois

La base aérienne de Chartres est bombardée dès le 3 juin 1940. Les 14 et 15 juin de violents bombardements allemands ravagent Montrichard, Vendôme et Voves. A Chartres, le 17 juin 1940 au soir, les troupes françaises laissent la place à la Werhmacht qui occupent la ville. De violents combats ont lieu le long du Cher jusqu’à l’armistice. Le 25 juin la « ligne de démarcation » passe par la vallée du Cher.
Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Dès le mois d’août huit divisions allemandes cantonnent en Basse Normandie, soient 130 000 hommes.

Pour sa fille, Marcel Le Fèvre est engagé dans la Résistance («Je pense qu’il distribuait des tracts et l’Humanité clandestine. Mon père n’en a jamais parlé à ma mère ».
Le 3 juillet 1941, des policiers allemands l’arrêtent sur un chantier de peinture, à Saint Rémy. Il est probable que son arrestation a lieu dans le cadre de la grande rafle commencée le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique. Sous le nom «d’Aktion Theoderich», les Allemands arrêteront plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police françaises (les préfectures ayant fourni les listes de communistes et syndicalistes à la demande des Allemands. Mais à Chartres, le Préfet Jean Moulin a été arrêté).
Il est emprisonné à Chartres pendant environ un mois.

Puis il est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122), en août 1941.Sa fille signale qu’un des gardiens allemands a pris de gros risques en (..) faisant passer des lettres, et en le faisant sortir pour travailler hors du camp dans des maisons occupées par les nazis : « Nous pouvions ainsi très souvent aller à Compiègne, et être près de lui pour quelques instants. »
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Le 6 juillet 42, il « a réussi à glisser un mot entre les planches du wagon, qui a été trouvé par un cheminot à Pagny-sur-Moselle, qui nous l’a fait parvenir ».
Sa veuve écrit « un petit morceau de papier jeté du wagon me disait qu’il partait pour travailler en Allemagne ».

Depuis le camp de Compiègne, Marcel Le Fèvre est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45 764 ».
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date

Marcel Le Fèvre meurt à Auschwitz le 18 août 1942 d’après son certificat de décès établi au camp pour le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, Tome 2, page 284).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois

Eugène Garnier

Eugène Garnier le connaissait sous son deuxième prénom : Louis.
Lire dans ce site Venger leur mémoire ! La mort de Marcel Le Fevre

Lettre d’Eugène Garnier à sa veuve – 1965

Ci-contre extrait de la lettre du 5 février 1965 adressée par Eugène Garnier – rescapé – à sa veuve.

« (…) Je suis un des rares rescapé de cet enfer maudit. J’ai très bien connu votre cher mari, notre bon et si sympathique camarade Marcel, dont j’ai gardé  un inoubliable souvenir. Ce fut un vrai bon copain tant à Compiègne qu’à Auschwitz. J’ai eu le triste privilège d’assister à ses tous derniers moments et je lui ai fermé les yeux sur son triste lit de mort. Dans la première quinzaine de décembre 42, j’ai dû rentrer au « Krankenbau » lieu sinistre qui veut dire en français « maison du malade ». J’avais les jambes pleines de furoncles et ne pouvais me tenir sur mes jambes. Ce repos me fut salutaire malgré tout, mais la nourriture y étant encore plus rationnée qu’au camp, je me voyais maigrir à vue d’œil. C’est pourquoi dès que mes plaies ont commencé à se cicatriser, j’ai fait l’impossible pour quitter au plus vite cet antichambre de la mort. Au cours de ce séjour, j’ai retrouvé plusieurs camarades hospitalisés, notamment le grand Louis Le Fèvre qui s’affaiblissait de jour en jour. Deux jours avant que je quitte le Krankenbau, il s’est éteint dans mes bras comme une chandelle qui vient de se consumer. Ses dernières paroles que j’ai pu recueillir sont à peu près ceci : «  Je suis foutu Gégène, mais tu sais que nos bourreaux le seront aussi bientôt. Si vous rentrez les uns et les autres, vengez-nous si vous en avez la force ». Un quart d’heure plus tard je lui fermais ses grands yeux. Et avant cela, il me fit comprendre qu’il n’avait pas mangé son pain, et qu’il ne fallait pas le laisser perdre. Je m’excuse madame de vous rappeler ces tristes moments, mais puisque vous en avez manifesté le désir, je vous aurais dit la stricte vérité. Comme beaucoup de déportés de cette période, il est mort de dysenterie chronique, ce que les SS appelaient « Durchfall » et tous les pauvres gens qui en étaient affectés se vidaient littéralement. C’étaient des loques humaines n’ayant plus que la peau sur les os. Certains médecins rescapés ont fait beaucoup de rapprochement avec le typhus et appelaient communément cette maladie le typhus intestinal. Chère madame, votre mari et beaucoup de nos disparus nous ont demandé de venger leur mémoire. Je crois pour ma part que depuis 20 ans déjà, avec tous nos rescapés et en premier lieu avec ceux de notre FNDIRP, nous avons fait tout ce que nous devions faire pour expliquer le sinistre génocide de nos bourreaux d’hier et que certains veulent absoudre, au point d’en faire des amis. Jusqu’à mon dernier souffle, soyez assurée madame que je ferai l’impossible pour qu’il n’y ait plus jamais d’Auschwitz, plus jamais de fascisme et de nazisme (…) ».
Eugène Garnier a vraisemblablement confondu les dates de son entrée au Krankenbau, puisque Marcel Le Fèvre est déjà décédé en décembre. Ce sera fréquent pour les rescapés, qui n’ont pas eu beaucoup de repères et qui écrivent aux familles plusieurs années après.
A la Libération, c’est par des lettres de Germain Houard de Chartres et d’André Faudry de Saint-Maur que sa veuve a été informée de sa mort à Auschwitz, et c’est à partir de leur témoignage qu’un acte de décès a été établi, à la date du 15 septembre 1943 à Auschwitz (Pologne).
Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte les dates des archives du camp d’Auschwitz emportées par les soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz).
Lire dans le site :  Les dates de décès à Auschwitz.

Une plaque commémorative a été apposée à Saint-Rémy. Le monument aux morts de Saint-Rémy porte l’inscription « Assassiné par les Allemands » (in « MémorialGenweb »). Il est également honoré, ainsi qu’un autre « 45000 », Maurice Granjon, sur le monument intercommunal de Dreux, inauguré par l’ARMREL en 2010.

Sa fille, Madame Gisèle Hottot qui a rempli le questionnaire biographique écrit « j’étais très affectée au moment de son arrestation, ayant appris depuis peu la mort de mon mari, officier au 1er Régiment de dragons, tué au front le 23 mai 1940 ».

  • Note 1 : C’est sous ce prénom (« le grand Louis ») que le désigne Eugène Garnier
  • Note 2 : Albert Bessières, professeur à Dreux, arrêté le 4 juillet 1941, est fusillé à Amiens le 30 avril 1942. « Il était le responsable du groupe OS de Dreux » (© Denis Martin, président de l’ARMREL). Lire sa notice biographique dans le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article16602&id_mot=21

Sources

  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par sa fille, Mme Gisèle Hottot le 24 août 1993.
  • Lettre de sa veuve à Eugène Garnier le 26 janvier 1964 : elle avait alors 70 ans.
  • Réponse d’Eugène Garnier le 5 février 1964.
  • Listes – incomplètes – du convoi établies par la FNDIRP après la guerre (archives de la F.N.D.I.R.P).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Registres matricules militaires de la Seine. Etat civil de Levallois, recensement Saint-Rémy sur Avre 1936. Recherches Pierre Cardon
  • Photo : la Wehrmacht défile à Blois © AD 28 /11F1 04210

Notice biographique rédigée en décembre 2010 (complétée en 2015, 2021 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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