René Bordy le 8 juillet 1942

Matricule « 45 275 » à Auschwitz

René Bordy : né en 1901 à Pontarlier (Doubs) ; domicilié à Pont-de-Roide (Doubs) ; Mécanicien, ajusteur-outilleur, militant Cgt, communiste ; arrêté en janvier 1941, condamné à deux mois de prison, arrêté le 30 juin 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Gross-Rosen. Mort le 28 mars 1945 à Hersbrück. 

René, Louis Bordy est né le 3 septembre 1901 à Pontarlier (Doubs) où ses parents sont domiciliés.
Il habite rue de l’Ancienne Poste à Pont-de-Roide (Doubs) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Jeanne Léa Pagnot, 24 ans, née le 5 juillet 1877 à Liebvillers (Doubs), sans profession et de François, Emile Bordy, 25 ans, employé des Chemins de Fer, né le 2 février 1876 à Arbouans (Doubs), son époux (décédé au moment du Conseil de révision). Ses parents se sont mariés à Pont-de-Roide le 21 juillet 1900.
René Bordy exerce successivement les métiers de mécanicien sur fer et ajusteur-outilleur et habite à Belfort (Territoire de Belfort) au moment du Conseil de révision.
Son père décède le 16 octobre 1910.
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 62, a les cheveux châtain, les yeux gris perle, le front large, le nez rectiligne, le visage ovale. Il a le permis de conduire moto. Conscrit de la classe 1921, René Bordy s’est engagé pour 4 ans le 15 janvier 1920 à la mairie de Belfort.
Il est affecté au 158è Régiment d’Infanterie où il arrive le 16 janvier 1920. Il passe au 2è Zouaves le 4 décembre 1920. Puis au 65è Régiment
de Tirailleurs marocains le 1er avril 1921. Puis au 64è Régiment de Tirailleurs marocains le 1er décembre 1922.
René Bordy est renvoyé dans ses foyers le 15 janvier 1923 (certificat de « bonne conduite » accordé) en attendant son passage définitif dans la Réserve (1 an après).
En 1926, il habite au 73, rue de Besançon à Pont-de-Roide, avec sa mère remariée avec Alphonse Viénot, cafetier, né en 1880 à Belfort.
René Bordy est mécanicien chez C.
Syndicaliste, il est responsable CGT. Il est membre du Parti communiste, secrétaire de la Section de Pont-de-Roide.

Elections cantonales du 10 octobre 1937 (L’Humanité)

Il est candidat du Parti communiste à chaque élection locale.
Il travaille comme ajusteur-outilleur à Sochaux.

Le 18 février 1927, à Gondenans-les-Moulins
(Doubs), il épouse Berthe Séraphine Cotin, née Lavaux à Gondenans-les-Moulins le 7 novembre 1905 (elle est reconnue par le mariage de ses parents en 1908).
En 1931, le couple habite au 169, rue de Montbéliard.
René Bordy est outilleur aux établissements Gaudumet, où son épouse est ouvrière.
Le couple a deux enfants, dont René, Jean, Louis, qui naît le 26 août 1934 à Pont-de-Roide et un autre enfant né en 1936.
René Bordy est « rappelé à l’activité » le 24 septembre 1938 pour une période (article 40 de la loi du 31 mars 1928) qu’il effectue au 77è Régiment Régional et en est libéré le 7 octobre.
Il est alors domicilié 10, impasse du Progrès à Paris 20è.
En mars 1939, il est revenu habiter rue de l’Ancienne Poste à Pont-de-Roide.
Le 2 septembre 1939, il est «rappelé à l’activité» militaire par le Décret-loi de mobilisation générale du 1 septembre 1939, et affecté au Centre mobilisateur d’infanterie n° 72. René Bordy passe au 7è Bataillon d’ouvriers d’artillerie le 11 juin 1940.

La Wehmarcht à Besançon

Le 16 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Besançon et s’y installent. Le poste de commandement de la Feldkommandantur s’installe dans l’hôtel particulier qui abritait le quartier général de l’armée française. Le Doubs jouxtant la Suisse neutre, la ligne de démarcation frôle, au sud, le département, qui est entièrement situé dans la « zone interdite ».
Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

René Bordy est démobilisé par le Centre de démobilisation de Le Fossat (à 50 km au sud de Toulouse) le 17 septembre 1940 et « se retire » à Lézat (Ariège).

Le commissaire spécial de la Sûreté au Sous-préfet

Pendant l’Occupation, il est actif dans la clandestinité. Il diffuse des tracts et l’Humanité clandestine. 

Il est arrêté une première fois dans la deuxième quinzaine de janvier 1941, par le commissaire en charge de la police spéciale, pour « des tracts apposés à divers endroits de la commune » (rapport de police adressé au sous-préfet de Montbéliard, 8 février 1941 qui mentionne en outre « l’arrestation de 3 anciens communistes pour infraction au décret du 26 septembre 1939. Ils ont été écroués« . Ce sont René Bordy, Paul Feuvrier et Roger Berne (1).

Une condamnation à 2 mois de prison est prononcée à l’encontre de René Bordy le 28 février 1941 par le tribunal correctionnel de Montbéliard. En dépit de l’appel du jugement fait par le substitut de Montbéliard (appel interjeté le 1er mars 1941), il est relâché à l’expiration de sa peine (recherches effectuées par Madame Marguerite Socié (2).

7 juillet 1941 recto

Mais René Bordy est arrêté une seconde fois le 30 juin 1941 à Pont-de-Roide, par la police française (fiche ACVG, témoignage de Madame Bordy, et notes de M. l’abbé de la Martinière, ancien déporté, fondateur du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (1972).

7 juillet 1941 verso

Cette nouvelle arrestation a lieu dans le cadre de la grande rafle commencée le 22 juin, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique. Sous le nom « d’Aktion Theoderich », les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.

Roger Bordy est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122) le 7 juillet 1941 en même temps que ses deux camarades, Paul Feuvrier et Roger Berne.
Les 3 amis écrivent un petit mot à leurs proches depuis la gare du Nord, le 7 juillet 1941, à 10 h du matin : « Nous nous dirigeons sur Compiègne. Nous ne savons pas au juste pourquoi, ni pour combien de temps » (Roger, Paul et René).
Roger Berne est fusillé comme otage le 15 décembre 1941 au Mont-Valérien (1).
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Dans une lettre jetée du train (après Bar-le-Duc) qui les emmène vers Auschwitz, Paul Feuvrier écrit à sa femme « Le train manœuvre. Je suis avec Lana (Pierre Lana). Le René (Bordy) est dans un autre wagon ».

Depuis le camp de Compiègne, René Bordy est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

René Bordy  est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 45 275 ».

Sa photo d’immatriculation (1) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession.
Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

René Bordy est ramené au camp principal et aux Blocks 22, puis au 15 A, à la DAW et au Block 18 A.

Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des français survivants.
Lire l’article du site « les 45000 au block 11 (témoignage de René Aondetto, qui fut affecté aux mêmes Kommandos que lui dès le début, ainsi qu’au Block 11 et à Gross-Rosen).

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.  Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".

Le 7 septembre 1944, il fait partie des trente « 45 000 » qui sont transférés d’Auschwitz au camp de Gross-Rosen où ils sont enregistrés.

Gross Rosen le carnet de Johann Beckmann

Roger Abada (40 965), René Aondetto (40 966), (Victor) Gaston Aubert (40 968), André Bardel (40 969), Roger Bataille (40 971), Eugène Beaudoin (40 972), Johan Beckman (40 973), Robert Beckman (40 974), Ferdinand Bigarré (40 975), René Bordy (40 976), Georges Brumm (40 980), Louis Brunet (40981), Louis Cerceau (40 982), Eugène Charles (40 985), Cyrille Chaumette (40 986), Marcel Cimier (40 987), Clément Coudert (40 988), Robert Daune (40 989), René Demerseman (40 9990), Fernand Devaux (40 991), Lucien Ducastel (40 992), Georges Dudal (40994), Louis Eudier (40 995), Adrien Fontaine (40 996), Robert Gaillard (40 997), Georges Gaudray (40 998), Roger Gauthier (40 999), Gérard Gillot (41 000), Richard Girardi (41 111 probablement), Henri Gorgue (41 181).
Après une quarantaine, les « 45 000 » sont répartis dans divers kommandos, dont une dizaine sont affectés aux usines Siemens (dont René Bordy et René Aondetto). André Bardel, entre à l’infirmerie de Gross-Rosen, fin décembre 1944. Il y est déclaré « décédé le 31 janvier 1945 ».
Ci contre le carnet tenu par Johann Beckmann, blockschreiber (déporté de leur convoi parlant allemand, secrétaire du Block).

Le 9 février 1945, le camp de Gross-Rosen est évacué. Entre le 9 et le 15 février 1945, dix-huit « 45.000 » sont transférés à Hersbrück où ils sont enregistrés le 15 février :  Roger Bataille (84 303), Eugène Beaudoin (84 341), Ferdinand Bigaré, René Bordy (84 332), Georges Brumm (84 363), Louis Brunet (84 362), Eugène Charles (84 391), René Demerseman (84 463), Fernand Devaux (84 476), Georges Dudal (84 497), Louis Eudier (84 454), Adrien Fontaine (84 498), Robert Gaillard (84 616), Roger Gauthier (84 634), Gérard Gillot (84 656), Henri Gorgue (84 707), Francis Joly, Albert Rosse.
René Bordy est affecté au kommando de Flossenbürg (constructions Dogger).

René Aondetto a essayé de reconstituer le parcours de son camarade René Bordy

René Aondetto écrit depuis le Centre de repos de Toulon à Madame Bordy le 8 avril 1946, pour lui raconter dans quelles circonstances il a perdu le contact avec son camarade : « Nous sommes restés ensemble depuis le premier jour à Auschwitz jusqu’au transport d’évacuation de Gross-Rosen, en février 1945. (…) Là, un incident banal nous a séparés. Un avion survolait le camp, les lumières furent éteintes et nous nous sommes perdus. Le lendemain, dans la nuit, nous partîmes par le train et je me trouvais complètement séparé du groupe des Français. Comme par la suite, le convoi fut divisé par tronçons et les wagons attelés ou dételés pour différentes destinations, nous ne nous retrouvâmes pas à l’arrivée. (…) Que serait-il advenu si nous étions restés ensemble ? Car, en certains moments, il valait mieux être à deux pour résister» (cité p. 444 dans « Mille otages pour Auschwitz ».
Concernant la date de décès de René Bordy, René Aondetto a cité les mois de mars ou avril 1945, Henri Gorgue mars 1945 et Fernand Devaux fin avril 1945. La date du 5 mars 1945 a été retenue par l’arrêté ministériel du 8 septembre 2009 portant apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes de décès et paru au Journal Officiel du 18 octobre 2009. Le titre de « Déporté politique » lui a été attribué.

Document de la morgue

En fait René Bordy est mort le 28 mars 1945 à l’infirmerie du camp d’Hersbrück (ci-contre le document conservé au centre d’Arolsen – 6 juin 1950 (3).
Sur ce document émanant de la morgue du camp on peut lire que René Bordy, mécanicien, est décédé le 28 mars 1945 à 10 heures, d’un Collaps (sans doute collapsus cardiaque) et qu’il a été incinéré au crématorium de Förrenbach (Einäscherung im Krematorium Förrenbach).
Le document porte la signature du Médecin Chef de la Luftwaffe, D L Ehrlich.

Document Gross-Rosen : date d’enregistrement et constat de décès

Le document du KL Gross-Rosen indique que René Bordy a été enregistré le 15 février 1945. Il porte la mention Verstorben am 4 Apr 1945 (décédé au 4 avril 1945).

René Bordy est homologué au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 73958.
Son nom est honoré sur le monument aux morts de la commune.

René, Jean, Louis Bordy

Le 17 novembre 2014, « l’Est-Républicain » publie le témoignage de son fils, René, Jean, Louis Bordy, qui pose à côté de la photo de son père prise à Auschwitz le 8 juillet 1942.

  • Note 1 : Roger Berne est fusillé le 15 décembre 1941, au Mont Valérien. Lire sa notice biographique dans le Maitron : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article149152&id_mot=8083). Ainsi que l’article concernant Roger Berne sur le blog de Jacky Tronel, consacré à l’Histoire pénitentiaire et à la Justice militaire :
    http://prisons-cherche-midi-mauzac.com/recherches/l-inconnu-de-la-prison-du-cherche-midi-fusille-au-mont-valerien-10089
  • Note 2 : Madame Marguerite Socié, résistante, déportée à Ravensbruck.
  • Note 3 : Le Service international de recherches, situé à Bad Arolsen en Allemagne, a été créé après la guerre pour retrouver la trace de millions de déporté(e)s. © International Center on Nazi Persecution, Bad Arolsen Deutschland

Sources

  • Lettre de Mme Marguerite Socié, résistante, déportée à Ravensbruck (25 juin 1991).
  • Lettre de Mme Bordy à René Aondetto (1946), où elle lui demande s’il peut témoigner du décès de Paul Feuvrier à Auschwitz, sa femme n’ayant « pas de certificats ».
  • Témoignages de René Aondetto, qui a authentifié sa photo d’immatriculation à Auschwitz, et de Fernand Devaux qui a connu René Bordy à Auschwitz.
  • Lettres de Denis Folletete, secrétaire de la section communiste démocratique de Franche-Comté (25/11/1990).
  • Correspondance avec Mme Denise Lorach (conservateur), présidente du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (décembre 1988 et janvier 1991)
  • Séance d’identification de 122 « 45 000 » le 30 avril 1948 par les rescapés du convoi, à partir des photos d’immatriculation de près de 500 de leurs camarades reçues de Pologne (Le Patriote Résistant N°20).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb
  • © Site http://www.mortsdanslescamps.com/
  • Registres matricules militaires en ligne.

Notice biographique rédigée en avril 2011 et modifiée en 2015, 2017, 2021 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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