Matricule « 46 056 » à Auschwitz Rescapé

Maurice Rideau : né en 1910 à Chatellerault (Vienne), où il habite ; ajusteur, fraiseur-outilleur ; communiste ; arrêté le 23 juillet 1941, interné aux camps allemands de la Chauvinerie, puis de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Flossenbûrg, Wansleben, Hinsdorf, Halle ;  Rescapé ; décédé le 20 février 1984.

Maurice, René, Marie, Paul Rideau est né le 10 septembre 1910 à Châtellerault (Vienne), où il habite au 29, rue Sully au moment de son arrestation.
Il est le fils d’Isabelle, Herminie Audigué, 33 ans, née en 1877 à Preuilly (Cher) et d’Emile Rideau, 35 ans, né en 1875 à La Haye-Descartes (Indre-et-Loir), charpentier.

La M.A.C. manufacture d’armes de Chatellerault

Maurice Rideau est ajusteur, fraiseur-outilleur à la Manufacture d’armes de Châtellerault, la M.A.C(1) ou «Manu». Militant communiste, il est l’un des dirigeants du syndicat CGT des Métaux à la M.A.C.

Il épouse Olga Ceveau (dite Suzy) à Châtellerault le 29 octobre 1932. Elle est née à Targe (Vienne), le 25 novembre 1913. Le couple a une fille, Nicole qui naît le 7 juin 1936 (elle est décédée le 5 décembre 1997 à l’âge de 61 ans).

Le 14 juin 1940, l’armée allemande entre par la Porte de la Villette dans Paris. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé. 3000 Allemands occupent Châtellerault le 23 juin 1940. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…). Dans le cadre de la réorganisation administrative opérée par Vichy le 19 avril 1941, Poitiers devient la capitale de la «région de Poitiers», qui comprend les départements de la Vienne, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Charente et la Charente Maritime.

Même s’il n’en a pas laissé de témoignage précis, on sait que Maurice Rideau a très certainement fait partie des premiers groupes d’action du Parti communiste dans la Vienne et s’est engagé dans des actions de résistance : son homologation comme « Déporté Résistant » à la Libération en est la preuve, lorsque l’on connaît les difficultés faites aux militants communistes pour cette homologation (Maurice Rideau est d’ailleurs, en l’état de mes connaissances, le seul «45 000» de la Vienne auquel ce titre a été attribué).
On sait également par le témoignage de Léone Beaugé-Jamain(2), que des tracts dont le contenu a pour but d’éveiller les consciences et d’inciter la population à résister à l’occupant sont reproduits à la main et distribués à la « Manu », ainsi qu’un petit journal «Le Manuchard libre». Des armes sont sorties de l’usine, en particulier des revolvers. Par ailleurs, après que des inscriptions aient été faites sur le pont Henri IV de Châtellerault pour célébrer le 1er mai 1941, les Allemands ont perquisitionné au domicile de plusieurs militants connus. Ce fut le cas pour Raymond Montégut et Maurice Rideau, dont le domicile est perquisitionné le 6 mai 1941, sans qu’une arrestation s’ensuive.

Le 23 juin 1941, des policiers allemands l’arrêtent à la Manu : Madame Rideau affirme qu’il s’agit d’une dénonciation « Une lettre anonyme. Vu la lettre, écriture enfantine« . En tout état de cause, cette arrestation a lieu dans le cadre de la grande rafle commencée le 22 juin, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique, sous le nom «d’Aktion Theoderich».
Lire dans le site l’article « L’Aktion Theoderich dans la Vienne », sur l’arrestation des 33 militant(e)s communistes et syndicalistes de la Vienne. Liste et récits des internements à Poitiers et à Compiègne.

Enfermé au camp allemand de Poitiers-La Chauvinerie, Maurice Rideau est transféré le 11 juillet (ci-contre sa fiche d’internement) au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122).
Il y reçoit le matricule « 1190 » et il est affecté au bâtiment A4 où sont regroupés les viennois.
Il a témoigné dans ses lettres du départ de camarades qui vont être extraits du camp pour être fusillés (les premiers sont les avocats Michel Rolnikas, Georges Pitard et Antoine Hajje, puis en décembre Jean Damichel fusillés avec 94 autres otages dont Gabriel Péri).
A partir de février 1942 ces fusillades sont de plus en plus nombreuses.
Maurice Rideau décrit la «sélection» par erreur de Maurice Coquet qui a été confondu avec Georges Coquel(3). Lire dans le site La mort de René Coquet

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Maurice Rideau est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi.
Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

8 juillet 1942 : immatriculation à Auschwitz

Maurice Rideau est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro 46056.
Le matricule sera tatoué sur les avant-bras gauches des déportés quelques mois plus tard. Sa photo d’immatriculation (4) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

A Auschwitz I, il est affecté au Kommando DAW avec Louis Cerceau, et y apprécie la présence de Gabriel Torralba, ancien des Brigades internationales. Il a apporté de précieux témoignages sur les derniers instants de ses camarades de la Vienne à Auschwitz.

En application d’une directive datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus français des KL la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, il reçoit le 4 juillet 1943, comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz, l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure –  et de recevoir des colis contenant des aliments  (lire dans le site : Le droit d’écrire pour les détenus politiques français

Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des français survivants.
Lire l’article du site « les 45 000 au block 11.
Le 12 décembre 1943, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.  Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".

Carte du camp de Flossenbürg

Maurice Rideau est évacué d’Auschwitz vers Flossenbürg le 28 août 1944 avec trente autres « 45000« . Ils sont enregistrés à Flossenbürg le 31 août 1944 : il y reçoit le matricule n° « 19 888 ». Il y survit dit-il « en troquant, contre du pain et de la margarine, des objets « récupérés » dans le « Canada » du camp.
Il est affecté à l’usine souterraine spécialisée dans l’industrie de l’armement, et en particulier de l’aéronautique avec des usines Messerschmitt. «Je suis descendu travailler à l’usine souterraine. En ma qualité de fraiseur-outilleur, j’ai été affecté comme régleur sur une machine à fileter. Il y en avait une vingtaine. Je devenais ainsi responsable d’une équipe composée de deux civils allemands qui avaient passé la soixantaine et de huit détenus polonais, avec lesquels l’entente fut parfaite, du fait que j’étais un déporté triangle rouge comme eux. Aussi la production était elle réduite au minimum et plusieurs machines furent arrêtées pour « usure des pièces ou dents de pignons cassées ». Quant aux civils allemands, ils étaient indifférents à tout et travaillaient à plein rendement, ce qui fait que le rendement moyen de l’équipe, bien qu’inférieur à ce qui était prévu, était accepté, non sans réticence, par le Meister (contremaître). Et je crois bien que c’était pour la forme, car il était très qualifié, ainsi que le contrôleur volant. Je les ai toujours soupçonnés d’être plus ou moins complices avec nous. Car pendant les trois mois et demi (…), je n’ai jamais eu d’ennuis et nous nous rendions bien compte que les civils allemands avaient compris depuis longtemps que la guerre était perdue pour eux. » (Lettre à Roger Arnould – 6 avril 1982).

Carte pour le Kommando de Wansleben 21/08/1944

Le camp de Flossenbürg est évacué le 29 octobre 1944. Maurice Rideau est dirigé sur Wansleben am See qui se trouve à 15 km à l’ouest de Halle, (une usine de potasse, kommando de Buchenwald) avec 10 autres «45000» où ils sont enregistrés le 1er novembre 1944. Il reçoit le n° matricule « 93 421 ».

L’avance des armées alliées contraint les Allemands à évacuer ce camp. Le 12 avril 1945, à 5 heures du matin les détenus sont rassemblés. Puis ils sont formés en colonne pour entamer une longue marche forcée, en contournent Halle par le nord en direction de Dessau et Schönebeck. Vers 8 h, en queue de colonne, les retardataires commencent à être abattus. La marche se poursuit de nuit jusqu’à 5 h du matin (cette terrible marche durera jusqu’au 14 avril, date à laquelle les Allemands abandonnent la colonne de prisonniers près des villages de Hinsdorf et Quellendorf. «Deux compagnons et moi avons quitté la colonne de nuit, sauté dans un fossé, où nous sommes restés et nous avons vu la première colonne des blindés américains, le 14 avril. C’est aussi le 14 avril que le reste de la colonne fut libéré à Hinsdorf, vers 11 heures ou midi.» <

Un détachement de la 104e division d’infanterie américaine Timberwolf, les prend en charge, et les ramène à Halle.

Maurice Rideau est rapatrié en France par avion, via Bruxelles, le 9 juin 1945. Il est soigné dans un hôpital à son retour en France.
Très vite, il reprend son travail (le 1er juin 1945), mais cette fois à Issy-les-Moulineaux (Seine), aux Ateliers AMX construction (qui produiront en 1966 le char d’assaut AMX 30), avec son camarade Lucien Penner (rescapé «45 962» avec qui il a travaillé au Kommando DAW à Auschwitz) qui y travaillait avant guerre.
Il est un des «45 000» qui va correspondre régulièrement avec Roger Arnould, l’aidant dans ses recherches.

Il divorce et épouse en secondes noces Simone Quilleré le 3 octobre 1959 à Paris 19ème. Elle est née le 24 août 1911 à Paris 10ème. Elle était assistante médicale dans l’hôpital où il fut soigné en 1945.
Maurice Rideau a été homologué «Déporté résistant» (témoignage de son épouse Simone) et fait officier de la Légion d’Honneur.

Il meurt le 20 février 1984 à Saint-Avertin.
A ses obsèques solennelles à Bléré (Indre-et-Loire), André Montagne «45 912» prononce son éloge funèbre.
Un article dans le «Patriote Résistant», signé de Floréal Barrier, retrace sa vie courageuse.
« Maurice Rideau avait 73 ans. Ancien ouvrier métallurgiste à la Manufacture d’armes de Châtellerault, il était l’un de ces rares rescapés du convoi du 6 juillet 1942 vers Auschwitz. Il s’était attaché, ces dernières années, à rechercher ceux qui avaient échappé à la mort et aussi le passé de tous ceux qui n’était pas revenus pour que soit écrite l’histoire de ces hommes, otages politiques, qui furent conduits vers ce camp d’extermination d’après des listes établies par l’occupant nazi et ses valets de Vichy. Maurice avait souhaité que ses camarades l’accompagnent à sa dernière demeure et ils étaient venus de Loire-Atlantique et de la Nièvre, de la Région parisienne entourant sa famille, sa veuve en ses douloureux instants. Une haie de drapeaux, un parterre de fleurs, une nombreuse assistance soulignaient la grandeur du souvenir que notre camarade laisse en ce coin de Touraine où il s’était retiré. Ce souvenir du combattant de la résistance, officier de la Légion d’honneur, de l’ami accueillant, de celui qui, ainsi que le rappela son camarade de déportation, André Montagne, n’avait jamais oublié l’immense valeur des mots « solidarité’, « fraternité »».
Son épouse est décédée à Amboise en 2001.

  • Note 1 : MAC «L’établissement dépendait désormais d’une firme privée, à laquelle le gouvernement allemand avait confié l’exploitation. Cependant, la manufacture demeurait sous la direction de l’ingénieur français Lucien Vergnaud, responsable devant l’autorité allemande. Une direction française exploitait donc l’établissement sous l’autorité d’une firme privée allemande qui contractait des commandes exclusives. La MAC était attractive pour les autorités allemandes car, après la refonte d’octobre 1939, elle était considérée comme un site industriel viable, doté d’un noyau important d’ouvriers qualifiés…» Christian Chevandier et Jean-Claude Daumas in Travailler dans les entreprises sous l’Occupation page 280.
  • Note 2 : Léone Baugé est ouvrière à la Manufacture d’armes de Châtellerault. A 19 ans elle entre dans la Résistance. Elle sera arrêtée le 17 février 1943, internée à Romainville et déportée à Ravensbrück le 27 avril 1943 dont elle ne revint que grâce à la solidarité de deux doctoresses russe et tchèque (extraits d’un article de Paul-Raymond Jamain, in VRID).
  • Note 3 : in «Mille otages pour Auschwitz», pages 219 à 224
  • Note 4 : 522 photos d’immatriculation des « 45000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par Madame Simone Rideau (19 octobre 1987).
  • Récit d’André Gaullier (l’évasion de 1945).
  • Maurice Rideau, a entretenu une volumineuse correspondance avec Roger Arnould entre 1972 et 1973 au début de ses recherches. J’ai utilisé plusieurs de celles-ci dans mon premier ouvrage «Mille otages à Auschwitz» pages 223, 268, 352, 379, 399, 432 et 463).
  • © Photo nb jcraymond.free.fr/…/Chatellerault/…/Manufacture/Manufacture.
  • © Photo Flossenbürg : Bildarchiv Preussischer Kulturbesitz.
  • © Site « VRID » Vienne Résistance, Internement, Déportation.
  • Mel de son petit-fils, P. Chrétien, médecin (février 2015) pour apporter correction du prénom de la première épouse de Maurice Rideau, Olga, sa grand-mère.
  • Etat civil de Chatellerault.
  • Cartes des camps, in site Arolsen

Notice biographique rédigée à l’occasion de l’exposition organisée en octobre 2001 par l’AFMD de la Vienne à Châtellerault, complétée en 2011 et 2022 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942», Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce siteg) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour compléter ou corriger cette notice, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com .Pensez à indiquer les sources et éventuellement les documents dont vous disposez pour confirmer ces renseignements et illustrer cette biographie.

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