Matricule « 45 931 » à Auschwitz
Paul Noyer : né en 1894 à Paris 20è (Seine) ; domicilié à Draveil (Seine-et-Oise / Essonne) ; bonnetier ; boucher, chauffeur ; communiste ; arrêté le 7 décembre 1939, écroué à la prison de la Santé, camp de Gurs, libéré ; arrêté le 26 mai 1941, acquitté au procès, mais interné aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 19 septembre 1942.
Paul Noyer est né le 25 janvier 1894 à Paris 20è (Seine).
Il habite au 5, avenue des Ormes (La villa) à Draveil (Essonne) lors de sa première arrestation le 7 décembre 1939.
Il est le fils de Mary, Cécile Jarrousse, 35 ans, née le 11 juin 1860 à La Molière (Aveyron) charbonnière et de Pierre Noyer, charbonnier, né en 1846 en Aveyron, âgé de 47 ans, son époux. Ils habitent au 65, rue de Ménilmontant à Paris 20è.
Il a au moins cinq sœurs et frères : Augustine, Paul, Césarine, Casimir et Emile.
Leur père décède en 1899.
Paul Noyer sera boucher sur les marchés avec sa femme, jusqu’à la crise. Puis il sera chauffeur à la Shell à Ivry (Seine-et-Oise / Val-de-Marne), puis terrassier chez Campenon au début de l’Occupation.
Son registre militaire (matricule 3053) nous apprend qu’il mesure 1m 68 a les cheveux châtain, les yeux marrons, le front moyen, le nez rectiligne, le visage long. Il a un niveau d’instruction n° 3 pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).
A la déclaration de guerre, il est mobilisé le 1er septembre 1914. Il arrive au 40è Régiment d’Artillerie au camp de Châlons. Il est canonnier de 2è classe. Il est blessé près de Verdun le 27 mai 1916 (plaie en séton au bras droit). Après sa convalescence, il « passe » au 5è Régiment d’Artillerie à pieds le 7 décembre 1916. Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le 2 septembre 1919.
Il « se retire » alors selon la phraséologie militaire à Paris 20è au 65, rue de Ménilmontant.
Au début janvier 1919 il a déménagé au 37, rue Maurice Berteaux à Bezons (Seine et Oise). En 1922, il est revenu à Paris 20è mais au 48, rue de Ménilmontant. Il est alors bonnetier (mention sur son acte de mariage).
Il épouse Emilie Mathis dite Lily (1), le 4 mars 1922 à la mairie du 19è arrondissement de Paris. Elle a 20 ans, travaille comme « demoiselle de magasin », née à Paris le 26 juillet 1901 à Paris 11è. Elle est domiciliée au 5, rue Fessart à Paris 19è.
Le couple a deux enfants : Marcel, Pierre né vers 1925 et Paule (« Paulette »), née vers 1935 (ils ont respectivement 18 et 8 ans lors de l’arrestation de leur mère en 1943).
Le 4 février 1935, la famille s’installe à Draveil, au 5, boulevard des Ormes et ce jusqu’en 1939.
Paul Noyer adhère au Parti communiste en 1937.
Le 28 janvier 1939, père de famille de 2 enfants, il est replacé dans la classe de mobilisation « 1910 » en vertu de la Loi du 31 mars 1928 (2 ans de moins par enfant vivant).
Paul Noyer est arrêté le 7 décembre 1939 « pour reconstitution de ligue dissoute » avec Fernand Julian et Maurice Bruneteau. Ce soir de l’hiver 39, des communistes se réunissent à Paris-Jardins à Draveil. «Fernand Julian a été arrêté, dans une réunion qu’il tenait à Paris-Jardins, allée des Deux-Cèdres, avec des camarades comme Noyer, sa femme, un jeune, Maurice Le Berre qu’on retrouvera plus tard. Cette soirée, qui a reçu cette visite inopportune des flics, était consacrée à une réunion pour le «Sou du soldat». C’est une organisation qui s’était créée pour aider les militaires et qui permettait en fait aux communistes de se réunir. Les autres n’étaient pas fous, ils voyaient bien (…) Maurice Le Berre s’est échappé en sautant du premier étage vers les sablières de la Seine (…). Nos copains Noyer, Fernand Julian ont été arrêtés et emprisonnés à la Santé. Je suis allé les voir à la Santé. Je n’ai pas été arrêté. Duclos le pensait, et moi aussi, j’étais persuadé qu’on ne risquait pas grand-chose, ils n’avaient pas encore établi de listes complètes. L’objet était de leur remonter le moral, autant que faire se pouvait (Roger Payen. Biographie de Maurice Le Berre, in « caractères Draveillois / Résistance et création »).
Paul Noyer est alors écroué à La Santé.
Le 10 juin 1940, devant l’avancée allemande, il est évacué de la Santé avec 2000 autres prisonniers et dirigé sur le camp de Gurs, via Orléans, Cépoy, Avord.
En juin 1940, 584 détenus « politiques » composent à près de 47 % les effectifs de la « prison militaire de Paris » (les prisons de la Santé et du Cherche-Midi), qui est évacuée sous escorte armée entre le 10 et le 12 juin 1940, sur ordre de Georges Mandel, ministre de l’Intérieur. Ils sont 1865 au départ de Paris. Le repli a pour but de transférer les détenus dangereux » de la « prison militaire de Paris » au camp de Gurs (arrondissement d’Oloron) puis à Mauzac. Ils sont évacués par autobus de la TCRP, le 11 juin 1940. A Orléans, les gardiens du convoi apprennent que la maison d’arrêt est bondée ; le convoi repart donc jusqu’au camp des Grouës, proche de la gare des Aubrais, où 825 prisonniers, dont Paul Noyer, sont débarqués. Prisonniers et gardiens y resteront quatre jours, du 11 au 15 juin harcelés par les bombardements allemands au cours desquels plusieurs détenus s’évadent (…) Le 15 juin, tout le monde repart. Mais cette fois, plus question d’autobus, le transfert se fera à pied et de nuit. Ils rejoignent le lendemain à Jouy-le-Potier des camions qui les conduisent à la base aérienne 127 d’Avord, près de Bourges. Ils y retrouvent un autre groupe d’Ile de France venu du camp de Cépoy, près de Montargis (Loiret). (…). Gardiens et détenus n’y restent que quelques heures, puis repartent en autobus jusqu’à Bordeaux, Mont-de-Marsan, Orthez et Gurs. Ils arrivent au camp en deux groupes, les 21 et 23 juin. Certains y resteront plusieurs mois, jusqu’au début de l’hiver (in © Amicale du camp de Gurs (2).
Paul Noyer est interné au camp de Gurs le 21 juin 1940.
Le 14 juin 1940, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 15 juin la gare de Juvisy est bombardée par la Luftwaffe. Le département de la Seine-et-Oise (une partie constituera l’Essonne le 1er janvier 1968) est occupé malgré la résistance acharnée du 19e régiment de tirailleurs algériens sous les ordres du colonel Chartier, qui ne capitulera – faute de munitions – que le 16 juin.
Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Extrait du camp de Gurs en septembre 1940, Paul Noyer est jugé à Perrigueux, lieu de repli des tribunaux militaires de Paris.
Il est alors libéré, sa peine ayant été couverte par l’incarcération. Fernand Julian est également libéré : ils remontent ensemble à Paris..
Paul Noyer revenu à Paris est décidé à continuer de militer et reprend contact avec le Parti communiste clandestin. La famille Noyer est alors hébergée chez un militant communiste d’Ivry, au 23, rue Pasteur (il s’agit peut être de l’ancien chauffeur de Georges Maranne, d’après son fils Marcel). Paul Noyer retrouve du travail comme terrassier chez Campenon-Bernard et Compagnie, entreprise de travaux publics construisant le grand collecteur sur Achères. Au sein du Parti communiste clandestin, il s’occupe du regroupement des anciens cadres militants.
Le 26 mai 1941 d’après son fils (le 28 mai selon les registres de la Préfecture) il est arrêté par le commissariat de police d’Asnières, dans le cadre des arrestations qui suivent celles de Mounette Dutilleul (3). Il est écroué le premier juin 1941 à la prison de la Santé, sous l’inculpation d’infraction au décret du 26 septembre 1939. Jugé le 21 septembre 1941, avec ses camarades arrêtés dans le cadre du procès Jean Catelas, Paul Noyer est le seul acquitté, faute de preuves. Mais il est aussitôt frappé d’un arrêté d’internement administratif le 23 septembre 1941, en application du décret du 18 novembre 1939.
Le 9 octobre 1941 il est transféré au «Camp de séjour surveillé» de Rouillé, ouvert le 6 septembre 1941.
Lire dans ce site : le camp de Rouillé .
Le 9 février 1942, il est transféré à la demande des autorités allemandes au camp allemand de Compiègne-Royalieu (le Frontstallag 122), avec 52 autres internés.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Paul Noyer est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942.
Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Paul Noyer est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule «45 931» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Paul Noyer meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 874). Comme cent quarante-huit «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942 et qu’un nombre important d’autres détenus du camp ont été enregistrés à ces mêmes dates, il est vraisemblable qu’ils soient tous morts gazés à la suite d’une vaste «sélection» interne des «inaptes au travail», opérée sans doute dans les blocks d’infirmerie.
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Par un arrêté ministériel de 1950 paru au Journal Officiel du 18 décembre 1949, Paul Noyer est homologué comme « Sergent » à titre posthume au titre de la Résistance intérieure française, avec prise de rang au 1er mai 1941.
Le titre de «Déporté politique» lui a été attribué. La mention « mort en déportation» a été apposée sur son acte de décès (JO du 18 août 1995). Son nom est inscrit sur le monument aux morts du cimetière de Sénart à Draveil.
- Note 1: Emilie Noyer née Mathis le 29 juillet 1901 à Paris 11è. Dite « Lili ». Militante communiste, Résistante « Front National » de mai 1941 à mai 1945. Travaille dès juin 1940 sous les directives de Roger Payen. Arrêtée le 31 août 1943 à Alfortville par la Brigade Spéciale, pour impression et diffusion de tracts appelant à la lutte contre l’envahisseur. Internée à La Roquette, Rennes, Romainville. Jugée par la Section Spéciale, condamnée à 18 mois de prison et 1200 F d’amende. Responsable politique des détenues de La Roquette. Déportée (transport parti de Paris (gare de l’Est, arrivé à Sarrebruck (camp de Neue Bremm) le 30 mai 1944). Déportée ensuite à Ravensbruck. Matricule au KL Ravensbruck : 42206. Puis affectée au kommando de travail forcé de Leipzig, kommando de Buchenwald. Rapatriée le 21 mai 1945. Notice biographique in site internet «caractères draveillois / Résistance et création». Elle est décédée le 5 juin 1992 à Bombon (77). Après l’arrestation d’Émilie, leurs deux enfants restent seuls.
Leur fils Marcel, 18 ans, peut se débrouiller seul. Leur fille Paule, âgée de 8 ans, est recueillie par Fernand et Margot Julian, puis par les Haberer, parents de France Hamelin, qui a pu s’évader de prison avec son bébé grâce à Marcel Noyer (voir le livre de France Hamelin, Femmes dans la nuit, Éd. Renaudot). Ibidem. - Note 2 : Le camp de Gurs était situé en Béarn, approximativement au centre du département des Pyrénées-Atlantiques, à 20 kms à l’ouest d’Oloron-Sainte-Marie et à 5 kms de Navarrenx. Il fut un des plus vastes que la France ait connu à cette époque : 2 kms de long sur 500 mètres de large. Il se composait de 13 îlots, dénommés chacun par une lettre de l’alphabet, de A à M. Chaque îlot comprenait 25 baraques environ. Les baraques d’internement étaient en bois ; elles mesuraient 30 mètres sur 6 ; lorsqu’elles étaient pleines, elles pouvaient recevoir 60 personnes ; il n’en reste plus rien aujourd’hui.
- Note 3 : Mounette Dutilleul «est arrêtée le 16 mai 1941 à la gare d’Auteuil, suite à la découverte le matin même au domicile de Jean Catelas d’un pli indiquant un rendez-vous entre eux deux à cet endroit. Elle se débat, tente de provoquer une émeute (elle aurait crié « on arrête une patriote ! », blesse des policiers, cherche à détruire des papiers et est finalement conduite au commissariat d’Asnières, puis au dépôt, après un interrogatoire où elle refuse de répondre à la plupart des questions. Elle ne reconnaît que son identité, telle que figurant sur ses papiers, celle de Jeanne Dessart. La police saisit sur elle 27 biographies de militants sélectionnés par la section des cadres, avec des commentaires d’Émile (Arthur Dallidet) et de Léo (Jacques Duclos). Ces militants sont tous interpellés dans les heures suivantes par la police d’Asnières. Bien entendu, Jeanne Dessart affirme qu’une personne inconnue lui a remis ce sac les minutes précédant son arrestation. Au vu de son contenu, la police comprend que Jeanne Dessart est un agent de liaison communiste. D’ailleurs les vérifications concernant son état-civil (sa carte indique qu’elle serait née dans le Nord) permettent rapidement à la police de conclure au caractère falsifié du document. Elle sera condamnée – sans avoir avoué – à quatre ans de prison par le Tribunal d’Etat, sur le simple flagrant délit de transport de documents du PCF. Malgré sa condamnation et son incarcération, l’enquête sur ses activités se poursuit. Le 30 janvier 1942, l’Inspecteur principal adjoint Picard mentionne dans un courrier à sa hiérarchie que, d’après ses informations, Jeanne Dessart serait en fait Mounette Dutilleul. Les procès verbaux de ses interrogatoires sont formels (AN, 4 W3, affaire Catelas) elle ne donnera aucun élément aussi minime soit-il sur ces fiches. Ni la police, ni la Gestapo ne parvinrent à lui faire admettre qu’elle avait connaissance de leur contenu». Philippe Mezzasalma. De la défense du parti à la Résistance : itinéraires de jeunes militantes communistes. in Les cahiers du Germe, n°25, juin 2005, en ligne.
Une relation similaire de cette arrestation est faite par Stéphane Courtois dans « Le Parti communiste français, archive et objet d’histoire», page 237. «Jacques m’avait également remis une lettre pour Cadras. Elle était manuscrite et signé « Frédéric », son pseudonyme du moment. Elle mentionnait les grandes lignes de l’Appel. Je devais remettre la lettre personnellement à Cadras, combiner une rencontre entre lui et Jacques, et aussi mettre Cadras en rapport direct avec Catelas. C’était le 15 mai. Dans l’après-midi, lettre de Jacques en poche, j’étais arrêtée». Mounette Dutilleul, in trcamps.free.fr/Mounette%201939.html
Sources
- Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par son fils Marcel (11/04/1990).
- Témoignage oral de Marcel Noyer : enregistrement d’une cassette audio, 1993.
- Biographies de Maurice Le Berre, Paul Noyer et Lily Noyer in site internet «caractères draveillois / Résistance et création». Martine Garcin.
- Fusillés, Déportés, Internés, Résistants de Draveil 1939-1945
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- © Site Internet Mémorial-GenWeb.
- © Site « Légifrance »
- © Archives en ligne, Paris
Notice biographique rédigée en 2007, mise en ligne en 2012, complétée en 2015, 2019, 2020, 2022 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com