Henri Migdal in tract de l’UJRF de 1947
Henri Migdal : né en 1920 à Paris, où il habite (12ème). Jeune communiste ; arrêté en janvier 1941, condamné à 4 mois purgés à Fresnes ; arrêté le 1er novembre 1941 ; interné à Rouillé puis Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt.

Henri Migdal est né le 26 novembre 1920 à Paris (14ème). Il habite au 95, rue Claude Decaen à Paris (12ème) au moment de son arrestation.
Son père est né le 28 novembre 1890 à Ostrow, en Pologne annexée par la Russie. Sa mère Sophie-Berthe Pester est née le 12 février 1894 à Vusrberg (Moselle) ou Ursberg en Allemagne. Ils ont émigré en France pour fuir les pogroms en Pologne). Sa mère et son père sont naturalisés français, ainsi que leurs enfants, et travaillent dans la confection (tailleur).

C’est une fratrie de 11 enfants. Charles, est né en 1914 à Paris, est sténo dactylo cher Boer. Marcelle, née en 1916 à Paris, Andrée née en 1918, Fanny née en 1918 à Tours est employée au chômage en 1936, Henri, né en 1920 à Paris, Robert né en 1922, André né en 1924, Odette, née en 1927, Huguette née en 1929, Micheline née en 1934 et Arlette née en 1935.

Les JC du 12ème © Parisienne de Photographie

A partir de 1926 et jusqu’en 1936, tous les membres de la famille Migdal habitent au 72, rue Claude Decaen (recensements successifs à Paris 12è). Leur père est marchand des quatre saisons.
Surnommé « Riton » selon son frère André, Henri Migdal est célibataire et travaille comme magasinier aux Usines Citroën à Levallois.
Henri Migdal est membre des Jeunesses communistes.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Pendant l’Occupation, Henri Migdal fait partie, avec ses deux frères Robert et André, de l’un des premiers groupes armés de l’OS (Organisation Spéciale du Parti communiste) à Paris.

Henri Migdal est arrêté le 24 janvier 1941 par le Service (français) de police anticommuniste (SPAC) (1) au domicile de ses parents, 72, rue Claude Decaen, pour infraction au décret du 26 septembre 1939 interdisant le Parti communiste.
Selon son frère André (2), qui est arrêté en même temps que lui (avec Roland Pannetrat et Robert Poing), leur réseau de 36 personnes aurait été dénoncé par « un père et son fils qui ne résistèrent pas aux interrogatoires« . Ce fut une véritable rafle : 36 personnes » dont la moitié étaient des jeunes » écrit André Migdal.
Cependant, en consultant les archives des Brigades Spéciales on apprend que ces arrestations en nombre sont plutôt le résultat d’une série de filatures opérées par les inspecteurs des Brigades spéciales, qui conduisent dans un premier temps à l’arrestation de 16 militants.

PV d’inculpation du 27 janvier 1941

Extrait du procès-verbal du 27 janvier 1941 : « Au terme d’une enquête ouverte à la suite de la constatation d’une certaine recrudescence de la propagande communiste clandestine dans le 12ème arrondissement et dans les communes de la banlieue est et sud de Paris, les services de la Préfecture de police viennent de mettre la main sur un important « centre clandestin » dont les éléments s’étaient donné pour tâche de répartir et de diffuser dans cette région  le matériel de propagande (tracts, papillons, placards, instructions et directives) ».

Le PV désigne comme principal responsable « chargé de la répartition du matériel » L. G., assisté de son fils R. et de Pierre Pannetrat. Ils sont tous trois accusés en outre « d‘avoir tenté de regrouper, sous le couvert d’un « comité populaire de chômeurs », des militants de l’ex Parti communiste actuellement sans travail ».
L’action de R. G. « s’exerçait plus particulièrement en direction des éléments ayant appartenu à l’ex « Fédération des Jeunesses communistes de France » et tendait à leur regroupement en vue de les faire participer à la propagande révolutionnaire clandestine ».
« Des perquisitions aux domiciles des inculpés ont permis de saisir plusieurs milliers de tracts imprimés et ronéotypés, brochures et instructions, prêts à être distribués ».
Le PV poursuit : « treize autres militants qui avaient pris une part active au fonctionnement du centre clandestin ont été appréhendés » et il en dresse la liste (1).

Fiche manuscrite des RG du 31 mai 1941

Les 16 militant(e)s sont tous inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 et conduits au Dépôt à disposition du Procureur de la République. Les suites de ces arrestations seront dramatiques : outre des peines de prison, 4 d’entre eux seront déportés et 2 fusillés.

Henri Migdal est incarcéré à la Santé jusqu’au 31 mai 1941, jour du  jugement du groupe. Leur avocat est Michel Rolnikas, avocat du Parti communiste qui sera arrêté le 23 juin 1941, interné à Compiègne et fusillé comme otage communiste le 20 septembre 1941.

Henri Migdal est condamné, comme André, à 6 mois de prison cellulaire. Leur avocat a fait appel du jugement, mais toutes les peines sont augmentées par la Cour spéciale (elles iront jusqu’à 20 ans de travaux forcés). Henri Migdal purge sa peine à Fresnes à partir du 30 mai 1941.

Il doit être interné administrativement au camp de Choisel (Châteaubriant), mais il est libéré par arrêté préfectoral le 9 juin, pour raison de santé (il est déclaré « contagieux », gale infectée) grâce, semble-t-il, la complicité d’un inspecteur de police : toutefois André Migdal écrit « mais cette personne ne s’est jamais manifestée après guerre« .

Il reprend alors ses activités de résistance. Selon le témoignage de son frère André, qui en a eu connaissance avant la deuxième arrestation, il participe à une attaque à main armée contre le dépôt d’essence de la Wehrmacht du Boulevard Diderot.

Hospitalisation des deux frères

Il  n’échappe aux poursuivant qu’en se faufilant par le portillon automatique du métro.

Le 1er novembre 1941, il est à nouveau arrêté au cimetière du Père-Lachaise, où il participe avec une quinzaine de militants à une manifestation patriotique le jour des Morts sur la tombe de Paul Vaillant-Couturier.

Le 10 novembre 1941, Henri Migdal, après un temps passé au Dépôt de la préfecture de police est interné – sur décision en date du 2 novembre de François Bard, préfet de Paris – au camp de Rouillé (4) avec un groupe de 57 autres militants communistes parisiens.
Après quatre mois d’internement, le 18 mars 1942, le 18 mars 1942, il fait partie du petit groupe de 14 jeunes communistes (5) du camp de Rouillé qui – à la demande des autorités allemandes – sont transférés au camp de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122) en vue de leur déportation comme otage.
Henri Migdal reçoit à Compiègne le numéro « 3797 » au camp des politiques.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Henri Migdal est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Les barbelés d’Auschwitz © Claudine Cardon-Hamet

Son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu.
Le numéro « 45880 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage «Triangles rouges à Auschwitz».

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner au camp principal à Auschwitz I (ainsi nommé en 1943) approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date. Il est néanmoins probable que comme Jacques Hirtz, après cet interrogatoire, il ait été noté « Mosaisch » (Juif) et envoyé à Birkenau. En effet les dossiers des déportés sont dépouillés quelques temps après l’arrivée au camp, dossiers comprenant leur état civil. De plus, son frère Robert a été déporté comme otage Juif à Auschwitz un mois avant.
Lire dans le site : Les déportés juifs du convoi 

On ignore la date exacte de son décès à Auschwitz.

Selon le témoignage d’un des rescapés (Aimé Oboeuf), il aurait été pris dans une sélection comme « inapte au travail », à la fin du mois de novembre ou au début de décembre 1942 : «En partant pour la chambre en gaz, il chantait la Marseillaise».

La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès (arrêté du 18 septembre 1995 paru au Journal Officiel du 21 décembre 1995, «décédé en janvier 1943 à Auschwitz (Pologne)».
Henri Migdal est homologué comme «Déporté Résistant», déclaré «Mort pour la France».

Le 10 octobre 1947, les cercles du 12ème arrondissement de l’Union de la Jeunesse Républicaine de France (UJRF) organisent une cérémonie pour apposer sur l’immeuble situé 72, rue Claude Decaen une plaque commémorant le souvenir d’Henri et de Robert Migdal «et des 46 familles de cet immeuble victimes de la barbarie nazie» : Le propriétaire, une société immobilière, s’y opposa.
Une cellule du PCF du 12° arrondissement honora après-guerre le nom des deux frères.

  • Note 1 : Le SPAC, Service de police anticommuniste (SPAC), une des polices spéciales créée par Vichy en avril 1941 avec la Police aux questions juives (PQJ).

  • Note 2 : André Migdal, né le 21 juin 1924, est incarcéré à Fresnes dans le quartier des mineurs après son arrestation le 24 janvier 1941. Libéré à l’expiration des 6 mois de sa condamnation, il est arrêté à nouveau en septembre 1942, incarcéré à Pithiviers et Voves. Il est déporté depuis Compiègne le 21 mai 1944 à Buchenwald, puis Weimar et Hambourg, avant d’être immatriculé sous le N° 30655 à Neuengamme : il est affecté aux Kommandos de Brême-Farge et Brême Kriegsmarine.
    Il est embarqué le 30 avril 1945 sur le Cap Arcona.
    Rescapé des bombardements de la baie de Lübeck, il rentre à Paris en juin 1945. Citoyen d’honneur de la ville de Brême, président de la section de la FNDIRP du 10ème arrondissement de Paris, président du Comité du Souvenir du Camp de Voves, André Migdal a témoigné de la déportation par ses livres : 
Wagon André Migdal, Plaque virtuelle in © site ARMREL
André Migdal

Poésies d’un autre monde (1975), J’ai vécu les camps de concentration, Sable rouge (2001, où il parle de la tragédie du Cap Arcona) et Chronique de la Base (2006, sur le kommando de Bremen-Farge). André Migdal est décédé le 19 février 2007.  Le 17 mai 2009, le wagon du camp de Voves, reçoit le nom de « Wagon André Migdal », au cours d’une cérémonie à laquelle participaient quatorze Sentinelles de la Mémoire.

    • Note 3 : Il s’agit de L. G. et de son fils R. G., Pierre Pannetrat et ses fils Gilbert et Roland, son épouse Marguerite, Henri Migdal et André Migdal, Robert Poing (fusillé au Mont Valérien), Armand Feldmann (fusillé à Nantes, le 7 mars 1942), Jean Feldmann (déporté à Auschwitz le 5 juin 1942, mort le 2 juillet 1942, matricule « 38418 »), Joseph Le Lagadec, Jean Canard, Roger Stéphan, Marcel Lozet, Louis Vadxerti (déporté à Sachsenhausen par le convoi du 24 janvier 1943. Libéré à Augsburg en 1945). Les trois premiers militants nommés sont considérés par les RG comme les principaux animateurs du « centre occulte » clandestin du 12ème.
  • Robert Migdal, né le 30 mai 1922 à Paris, habite au n°72, de la rue Decaen au moment de son arrestatio
    Robert Migdal

    n. Arrêté comme ses frères le 24 janvier 1941, condamné à une peine cellulaire de 6 mois, il est lui aussi écroué à Fresnes et libéré lui aussi pour contagion. Arrêté de nouveau en mai 1942, il est interné au camp de Compiègne avec son frère, au camp A, le camp des politiques. Il en est extrait , interné au camp C, le camp des otages Juifs et il est déporté à Auschwitz dans le convoi d’otages juifs du 5 juin 1942 : il meurt à Auschwitz (matricule n° 38 789) le 9 août 1942. Leurs parents, Joseph et Sophie-Berthe Migdal meurent à Birkenau, tous deux déportés dans le convoi n° 48, du 13 février 1943. Avec eux sont déportés 5 autres habitants du 72 rue Claude Decaen, dont les quatre membres de la famille Miller.

  • Note 4: «Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. Il a été fermé en juin 1944 ». In site de l’Amicale de Chateaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 5 : Marcel Algret, Maurice Alexis, Henri André, Jean Bach, Roger Desjameau, Louis Faure, René Faure, Georges Guinchan, Faustin Jouy, Henri Migdal, Roger Tessier, Jean Valentin vont tous être déportés à Auschwitz. André Giraudon, sera fusillé à Compiègne  le 10 mai 1942.

Sources

  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli le 3 décembre 1991 par André Migdal (auteur d’articles et de poèmes, qui a transmis des documents.
  • Carton Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la Préfecture de police de Paris. Procès-verbaux des interrogatoires.

  • Témoignage d’Aimé Oboeuf qui connaissait André Migdal depuis le Congrès de Royan de l’amicale d’Oranienburg/Sachsenhausen.
  • Camp de Rouillé : archives départementales de la Vienne.
  • © Témoignage vidéo d’André Migdal, sur le site de l’ADIRP.
  • © ARMR Eure-et-Loir : hommage à André Migdal. www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/…/annexe1-Resistantsfusilles.pdf
  • © Photo d’André Migdal : www.geschichtslehrpfad.de/mitglieder/migdal.htm

Notice biographique rédigée en 2003, complétée en 2014, 2019 et 2020 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942», Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

4 Commentaires

  1. Bonjour,

    Un des liens que vous avez mis dans vos sources n’est plus valide. Il s’agit de :
    © ARMR Eure-et-Loir : hommage à André Migdal. http://www.ac-orleans-tours.fr/fileadmin/…/annexe1-Resistantsfusilles.pdf

    Il me semble qu’une vidéo mentionnée n’existe plus en ligne non non. Celle-ci :
    © Témoignage vidéo d’André Migdal, sur le site de l’ADIRP.

    Merci pour cette biographie passionnante.

    Sincères salutations.

  2. PS : Un autre point que je ne comprends pas : vous dites qu’il a été condamné à 6 mois de prison (purgés à Fresnes) mais le document reproduit indique 4 mois.

    Bien à vous.

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