Georges Marin en février 1946
Georges Marin en 1970

Matricule « 45 834 » à Auschwitz 

Rescapé

Georges  Marin : né à Paris 10ème en 1921 ; domicilié à Paris 18ème ; coiffeur ; arrêté le 2 septembre 1939 pour distribution de tracts communistes, condamné à un an avec sursis ; arrêté en septembre 1940 pour escroquerie, condamné à 3 mois ; interné aux camps de Rouillé et Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Sachsenhausen, Traumark ; décédé le 21 octobre 2013

Georges  Marin est né à Paris 10ème le 13 février 1921. Il habite 22, rue d’Orsel à Paris (18ème) au moment de son arrestation. Il est le fils de fils Suzanne Georget et de Jean Marin son époux.
Son père est infirmier de nuit à l’hôpital Saint Antoine. Sa famille habite au 48 rue Albert de Mun à Saint-Maur (Seine / Val-de-Marne).
Ses parents sont communistes. A l’âge de 16 ans, Georges Marin quitte Saint-Maur où le domicile familial est trop petit, pour habiter de l’autre côté de la Marne, à Chennevières-sur-Marne. Il travaille comme  coiffeur à Paris. Sportif, il est inscrit à un club FSGT, section football.

Il est arrêté par la police française le 2 septembre 1939, dans une rue de Saint-Maur, où vivent toujours ses parents, alors qu’il distribuait des tracts communistes avec un ami d’enfance. Les policiers le « tabassent », selon sa formule. Ce qui soulève les protestations de sa mère : elle est molestée à son tour et a un  doigt cassé. Georges Marin comparaît devant le Tribunal des flagrants délits, qui le condamne à une amende et à un an de prison avec sursis.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Il fait l’objet d’une seconde interpellation, en septembre 1940, à Champigny-sur-Marne, cette fois dans une affaire d’escroquerie à la « prime ». Il est condamné à 3 mois de prison fermes. Il exécute ses deux peines cumulées à la prison de Poissy.  Celles-ci achevées, il est remis au Dépôt de la Préfecture pendant un mois. Il participe à une grève de la faim de 11 jours avec les autres détenus pour obtenir de meilleures conditions de détention. Le 9 décembre 1941 le préfet de police de Paris signe son arrêté d’internement administratif (1).

Le 3 janvier 1942, il est interné au camp de Rouillé (2) où il donne l’adresse de ses parents à Saint-Maur. Il creuse un tunnel d’évasion avec d’autres internés, mais ils sont dénoncés. Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé une liste de 187 internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne (le Frontstalag 122). Le nom de Georges Marin y figure avec le n° 120.
C’est avec un groupe d’environ 160 internés (3) qu’il arrive à Compiègne le 22 mai 1942. La plupart d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». 

Depuis le camp de Compiègne, Georges Marin est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Georges Marin est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro
«45 420». Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard. Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet écrit Pierre Monjault : « Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin
pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi. Les
autres, dont je suis nous restons à Birkenau où nous sommes employés pour le terrassement et pour monter des baraques appelées Blocks ».

Georges Marin est lui aussi affecté à Birkenau dans les très durs kommandos « Kanal » et « Terrasse ». Il échappe à la chambre à gaz grâce à la qualité d’un rasoir , dit-il: « A Birkenau, je venais d’être désigné comme « inapte au travail » lors d’une sélection. Mais j’ai eu un formidable coup de chance. Le Blockältester cherchait un coiffeur. Je me suis proposé : c’était mon métier. Je lui ai fait la barbe, une barbe de huit jours, avec un rasoir extraordinaire. C’était du beau travail. Il a décidé de me garder comme coiffeur de son Block et a supprimé mon nom de la liste de ceux qui devaient partir pour le block 7. A tous ceux qui me demandent comment j’ai réussi à rentrer en France, je raconte comment ma vie a tenu sur le fil d’un rasoir ».

A Birkenau, Georges Marin, David Badache et Georges Dudal, pensent avoir vu Himmler durant l’hiver 1942-43, sans toutefois pouvoir en préciser la date : « Il faisait très froid – remarque Georges Marin – au centre du groupe, il y avait un petit bonhomme à lunettes. On a dit dans le camp qu’il s’agissait de Himmler ».

Un soir (le 16 ou le 17 mars 1943), après l’appel, la plupart des vingt-cinq « 45000 » survivants à Birkenau sont rassemblés. Consignés dans un
block, dix-huit d’entre eux sont conduits le lendemain sous escorte au camp principal, Auschwitz I. Georges Marin reste à Birkenau, compte tenu de son statut de coiffeur d’un Block. Quatre « 45 000 » restent à Birkenau jusqu’en août 1943. David Badache, affecté au Block 4 (magasin d’habillement) où sa connaissance de l’allemand et du polonais est utile (il parle douze langues et dialectes). Georges Marin, André Faudry  et Robert Daune qui se trouvent au « Revier » ; André Faudry y faisait fonction d’aide infirmier et Robert Daune y était caché (4).

Les SS les conduisent au block 11 du camp principal, la prison du camp. Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au premier étage du Block 11 avec la quasi totalité des détenus français survivants. Il n’a pu écrire à sa famille qu’à partir de cette quarantaine. Elle lui adresse des colis ( » beaucoup étant pillés » indique-t-il), Lire l’article du site « les 45000 au block 11. En plusieurs occasions, des Français se portent volontaires pour des corvées, dans l’espoir de recevoir un supplément de nourriture. C’est quelquefois le cas, mais quelques corvées se révèlent  moins bénéfiques, «  ce jour-là, on transporta de lourds sacs de pommes de terre destinés au ravitaillement de l’armée ». Dans cette période, Georges Marin noue une idylle avec une jeune infirmière belge du block 10 pendant les heures de promenade dans la cour qui sépare les deux Blocks.. Ils se parlent à travers les planches qui cachent les fenêtres du Block 10. Il lui fait parvenir de la nourriture et des vêtements qu’il se procure par « l’organisation ». Leur histoire s’interrompt lorsque s’achève la quarantaine des Français. Le 12 décembre 1943, à la suite de la visite d’inspection du nouveau commandant du camp, Arthur Liebehenschel, les
Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.
Georges Marin est désigné pour les blocks 4, puis 3 A du camp principal, où il est « Stubedienst » (chef de chambrée, responsable de l’administration du Block, sous l’autorité du Blockältester) et coiffeur. Le 3 août 1944, il est à nouveau placé en “quarantaine”, au Block 10, avec les trois quarts
des “45000” d’Auschwitz qui vont être transférés (5) vers d’autres camps (ce qu’ils ignorent).

Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45.000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest – Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz.  Une trentaine de "45.000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945.

Lire dans le site, « les itinéraires suivis par les survivants ».

Sachsenhausen

Le 29 août 1944, Georges Marin est transféré d’Auschwitz à Sachsenhausen avec 29 autres « 45000 ».  Il est probable que les « 45 000 » dirigés sur Sachsenhausen, le 29 août 1944, aient été intégrés dans le convoi
disciplinaire permettant l’éloignement d’Auschwitz des détenus du block 11 arrêtés le 14 août, ainsi que le départ de nombreux « Prominent ».  Deux données permettent d’étayer cette hypothèse : la concordance des dates et le témoignage de Georges Marin qui se souvient d’être parti avec un grand nombre de Polonais qui occupaient des postes de responsabilité dans le camp (Prominent).
Au camp de Sachsenhausen, il est le coiffeur de deux Blocks de déportés norvégiens, qui reçoivent des colis. Il partage avec ses camarades français du Block 66 la nourriture qu’il reçoit en échange de ses bons services.
Au camp, il fait la connaissance de Pierre Schoepflin, déporté Alsacien, avec qui il restera en contact après la Libération.

Marche de la mort

L’évacuation du camp de Sachsenhausen a lieu le 21 avril 1945, en direction de Schwerin puis de Lübeck ou de Hambourg. Georges Marin est évacué, avec Daniel Nagliouck, René Maquenhen, Henri Mathiaud, Auguste Monjauvis, René Petitjean au cours d’une marche de 12 jours qu’il qualifie « d’hécatombe », aboutissant à « un château », sans aucun doute celui de Traumark, près de Schwerin, en Meklembourg, que décrit aussi René Petitjean : « Au bout de 6 jours – se souvient Georges Marin -, apparition d’un cavalier russe ».

Le 10 juin 1945, c’est le retour à Paris à Hôtel Lutétia, par avion. Georges Marin est très malade, et sera soigné en sana jusqu’en 1951 : il subissait encore un pneumothorax en 1962.
Le titre de « Déporté politique » lui a été attribué le 4 mai 1968. André Indiktor, coiffeur à Caen, déporté dans le même convoi, dont il disait qu’il était son beau-frère, ne revint pas d’Auschwitz.  

1992 : Commémoration à Compiègne1992 : Il participe avec les autres rescapés aux commémorations à Compiègne pour le cinquantième anniversaire du convoi (il est le cinquième en partant de la droite).

1992 à Auschwitz

Juillet 2012 : Georges Marin était avec René Besse, André Montagne, Fernand Devaux et Richard Girardi, l’un des cinq derniers rescapés du convoi des « 45000 ».
En juillet 2012, âgé de 91 ans, il m’appelle pour essayer de retrouver le visage d’un de ses camarades de Birkenau qui s’appelait Roger Petit.

Georges Marin est décédé le 21 octobre 2013, à Damgan (Morbihan), commune en bord de mer, non loin de Vannes.

  • Note 1 : Pendant l’Occupation, le gouvernement du maréchal Pétain poursuit la lutte anticommuniste en utilisant le décret Daladier du 18 novembre 1939. La circulaire  Peyrouton (ministre de l’Intérieur) du 19 novembre 1940 permet d’élargir l’internement administratif : la découverte de tracts extrémistes sur le territoire d’une commune entraînera l’internement administratif des militants communistes notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en vertu d’une procédure dument engagée. (AN FIA-3678). Lire l’article très documenté et illustré sur le blog de Jacky Tronel (Histoire pénitentiaire et
    justice militaire) : Circulaire d’application du décret-loi du 18 novembre 1939 |
  • Note 2 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la
    dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. Il a été fermé en juin 1944. In site de l’Amicale de Chateaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 3 : Dix-neuf internés de cette liste de 187 noms ont été soit libérés, soit transférés dans d’autres camps, ou sont hospitalisés. Trois se sont évadés. Cinq d’entre eux ont été fusillés.
  • Note 4 : Robert Daune les avait rejoints dans des conditions tellement extraordinaires que ses camarades l’avaient appelé « le mort vivant ». Il avait contracté le typhus au moment de la grande épidémie de l’automne 1942. Il est alors « sélectionné » pour la chambre à gaz. Georges Marin se souvient : « un groupe de « musulmans » en très mauvais état s’arrête devant le block du Revier. Robert Daune s’affale devant la porte du Revier au moment où elle s’ouvre. Des gars du Revier le relèvent et l’emportent dans le Revier. La porte se referme. Il est soigné au Revier« . Georges Marin et André Faudry s’y trouvent, comme coiffeur et infirmier et le soignent comme ils peuvent. Robert Daune est adopté par le Revier et se retape. Il est caché au moment des inspections. Un médecin polonais le sauve, en lui substituant un autre détenu décédé. Georges Marin poursuit « Lorsqu’on vient chercher les Français du Revier pour les emmener au Block 11, le SS doit accepter la présence d’un « mort-vivant« .
  • Note 5 : Un groupe de 31 est transféré le 28 août vers Flossenbürg, un autre groupe de 30 vers Sachsenhausen le 29 août 1944. Un troisième groupe de trente quitte Auschwitz pour Gross-Rosen le 7 septembre 1944.

Sources

Dédicace à Pierre Schoepflin,
  • Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par Georges Marin en 1991.
  • Témoignage enregistré par Claudine Cardon-Hamet sur cassette audio, lors d’une rencontre avec Georges Dudal et Jean Pollo (15 février 1991).
  • Liste de détenus transférés du camp de Rouillé vers celui de Compiègne en mai 1942. Archives du Centre de documentation juive contemporaine : XLI-42).
  • L’appel au camp de Sachsenhausen sous la menace des mitrailleuses de la tour A. Photo © Secrétariat d’État chargé des anciens combattants et victimes de guerre.
  • Plusieurs rencontres avec lui, accompagnée de Georges Dudal.
  • Courriel d’Eve Roussiaux, petite fille de Pierre Schoepflin, ancien du camp de Sachsenhausen, à qui Georges Marin avait envoyé une photo en 1946.

Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

2 Commentaires

  1. A toi Georges marin mon ami,vieux frère,que j'ai très bien connu ,merci de m'avoir transmis tout ton amour et ta force.En espérant que l'oubli ne les enterrera pas une seconde fois. franck

    message du 13 septembre 2009

  2. Georges Marin était mon grand Oncle.

    Il nous à malheureusement quitté le 21 octobre 2013 à l'age de 92 ans !
    C'était un Grand Monsieur !

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