Collection © Madeleine Née
Francis Née : naît en 1922 au Mans (Sarthe) ; domicilié à Vitry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne) ; modeleur-bois ; jeune communiste ; arrêté dans la nuit du 16 au 17 septembre 1940, condamné à  6 mois de prison, interné aux maisons centrales de Clairvaux et de Gaillon, interné aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 13 octobre 1942.

Francis Née naît le 14 août 1922 au Mans (Sarthe). Il habite chez ses parents au 124, rue du Génie à Vitry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne), au moment de son arrestation.
Sa mère, Jeanne Guinefoleau, âgée de 25 ans, née le 24 mai 1897 aux Herbiers (Vendée) travaillera comme chef d’équipe chez Renault (elle décède en 1965). Son père, Philippe Née, âgé de 34 ans, né le 31 mai mars 1888 au Molineuf (loir-et-Cher) est boucher. Il décède en 1944. Ses parents se sont mariés à Orléans, le 8 octobre 1919. Il a deux frères : Georges Marcel 1920-1986, et Jacques né le 13 août 1924 au Mans (1).
Francis Née est modeleur-bois.
En 1936, la famille habite au 124, rue du Génie. Son père est alors boucher ambulant (commerçant) et sa mère chef d’équipe chez Renault. Son frère aîné, Georges, 16 ans, est apprenti boucher au chômage.
Francis Née adhère aux Jeunesses communistes. Habitant à la limite de Villejuif, il va militer au cercle de Villejuif « comprenant entre autres René Plaud, Eugène Candon (responsable des JC sur l’ensemble de Villejuif), Francis Née, Jean Richard, Hernigout : presque tous allaient connaître la déportation ou tués (être fusillés). Voilà François Daoudal secrétaire du cercle » (2).

Dans la brochure éditée par la mairie de Villejuif en hommage « aux martyrs de la barbarie fasciste » une courte biographie retrace le parcours de quelques jeunes communistes. Dans celle consacrée à François Daoudal, Francis Née est mentionné : « Dès les premiers jours de la guerre, avec ses jeunes camarades Née, Richard, Guillaume, Plaud, ils travaillent tous dans l’illégalité».

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Ivry, et Vitry le 15 juin.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Francis Née est arrêté dans la nuit du 16 au 17 septembre 1940 par la police française (ou le 18 septembre selon la « main courante » des renseignements généraux), à la suite d’une distribution de tracts communistes, en même temps que François Daoudal et Paul Guillaume.

« … les membres du cercle agirent dans la clandestinité, François Daoudal faisant équipe avec Francis Née (qui habitait Vitry, à la limite de Villejuif, mais militait à Villejuif) et Paul Guillaume, dit Paulo (confection et distribution de tracts). Tous les trois furent arrêtés, rue Jean-Baptiste-Baudin, lors d’une
distribution de tracts, le 17 septembre 1940, par la police française, et eurent affaire à Gimelli, un brigadier de police du commissariat de Gentilly, très connu dès avant la guerre par sa violence à l’égard des militants et des élus communistes de sa circonscription. François Daoudal passa en jugement : à noter que ses deux avocats, Hadje et Picard, furent fusillés par la suite » (2)
.
Il est vraisemblable qu’il ait subi le même sort que François Daoudal relaté dans la brochure « Villejuif à ses martyrs de la barbarie nazie » : « descendu au poste du bas de la côte, il y fut battu toute la nuit ; le lendemain, le sinistre Gimelli, ce brigadier provocateur anticommuniste acharné de la période d’avant guerre, le voyant, s’acharnait à nouveau sur lui ».

Francis Née est incarcéré au Dépôt de la Préfecture le 22 octobre. Il est inculpé pour infraction au décret du 26 septembre 1939 interdisant le Parti communiste. Le 8 février 1941, il est jugé par la 15ème chambre correctionnelle de Paris avec une cinquantaine de militants communistes (dont 16 seront déportés à Auschwitz). Il est condamné à 6 mois de prison, peine couverte en quasi-totalité par son incarcération préventive.

R.G. Le 11 avril 1941. Montage à partir du début de la liste. © Pierre Cardon

Le 11 avril 1941 les Renseignements généraux, adressent pour information aux services du nouveau Préfet de police de Paris – Camille Marchand – entré en fonction le 19 février
1941, une liste de 58 « individus » internés administrativement pour propagande communiste par arrêtés du Préfet de Police Roger Langeron, qui a cessé ses fonctions le 24 janvier 1941. 38 d’entre eux ont été condamnés pour infraction au décret du 26 septembre 1939 (reconstitution de ligue dissoute / dissolution du Parti communiste).

Les RG mentionnent pour Francis Née, outre ses dates et lieu de naissance : « Arrêté le 18 septembre 1940 pour distribution de tracts et condamné le 8 février 1941 par la 15ème chambre à 6 mois de prison ». Lire dans le site : le rôle de La Brigade Spéciale des Renseignements généraux dans la répression des activités communistes clandestines.

Il est interné administrativement le 9 février 1941à la maison centrale de Clairvaux (3), lire dans le site l’article sur les conditions très dures qui y sont faites aux internés : La Maison centrale de Clairvaux.

Il fait appel de la sentence, comme tous ses camarades. Pour le jugement en appel, il est ramené de Clairvaux à la Santé le 8 avril, en même temps que Marcel Boyer et Guidou. Sa sentence est confirmée le 9 avril 1941 (comme celles de Marcel Boyer, Jules Vanzuppe, Robert Lambotte, René
Perrottet). Leurs avocats, Antoine Hajje, Georges Pittard et Michel Rolnikas, seront arrêtés en juin 1941, internés à Compiègne et fusillés le 20
septembre 1941.
Francis Née qui aurait dû être ramené à Clairvaux est maintenu à la Santé faute de place, jusqu’en septembre 1941,  période à laquelle il est transféré au camp de Gaillon (Eure).

Le « pli confidentiel »

A Gaillon, son nom figure sur une liste « confidentielle » de 43 « militants particulièrement convaincus, susceptibles de jouer un rôle important dans l’éventualité d’un mouvement insurrectionnel et pour lesquels le Parti semble décidé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur évasion ». La plupart des militants sont internés à Gaillon, quelques uns à Aincourt.

La liste de 53 noms

Le 18 février 1942, dans un pli confidentiel adressé par le Préfet de police de Paris, à M. Caumont, préfet délégué (directeur du secrétaire général pour la police) dans lequel il l’informe d’un projet révélé par ses services « en vue de mettre en application les directives données par les dirigeants communistes à l’évasion « même par la force » d’un certain nombre de militants actuellement internés dans les camps de concentration, les responsables chargés de ce travail procèdent actuellement à l’élaboration d’une liste sur laquelle figurent les internés considérés comme des militants particulièrement convaincus, susceptibles de jouer un rôle important dans l’éventualité d’un mouvement insurrectionnel et pour lesquels le Parti semble décidé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur évasion. Après une première sélection, les dirigeants communistes ont retenu les noms ci-après de plusieurs internés de la région parisienne et de la province, qui seraient actuellement détenus pour la plupart au camp de Gaillon dans l’Eure». (4).

Ce « pli confidentiel » est à aborder avec circonspection : d’une part il semble  révéler l’existence d’une « taupe » des RG au niveau de la direction nationale communiste clandestine, ce qui est plausible, ou bien être un « coup » monté par le préfet Langeron, qui est alors en disgrâce (il sera destitué par Vichy le 26 février 1941) afin de redorer son blason.
Sur les 30 noms qui composent cette liste, 19 seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942. La connaissance que nous avons des biographies de ces derniers ne rend guère plausible un choix de caractère militaire « susceptibles de jouer un rôle important dans l’éventualité d’un mouvement insurrectionnel » comme il est écrit dans la note. Certes la plupart ont une trentaine d’années et ont été mobilisés en 1939. L’un d’entre eux, Marcel Boyer, d’Ivry, est un ancien commissaire politique des Brigades internationales en Espagne et on trouve sur la liste les noms de 8 militants d’Ivry ou Vitry internés à Gaillon, qu’il connaît bien. On note encore les noms de 5 militants de Suresnes et Colombes. Mais plus difficile à croire est le cas de Georges Le Bigot qui est le plus âgé. Il a lui aussi l’expérience militaire des deux conflits. Mais il a été mis à l’écart par la direction clandestine du Parti à la suite du rapport d’Odette Janvier fin août 1940 (il a refusé de participer à la tentative de « reconquête » des mairies communistes). On voit donc encore moins la direction clandestine de la Région parisienne lui confier un rôle dans une évasion ! Ce que la Préfecture ignore sans doute ! Tous les autres sont des militants provenant de villes différentes, sans liens particuliers entre eux, sans expérience militaire ou de membres de services d’ordre. Il s’agit donc vraisemblablement d’une manipulation policière de Langeron.

Il est alors transféré au camp de Voves où il arrive le 4 mai 1942. Dans un courrier en date du 18 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la
Feldkommandantur d’Orléans écrit au Préfet de Chartres Le chef du M.P.Verw.Bez. A de St Germain a ordonné le transfert de 28 communistes du camp de Voves au camp d’internement de Compiègne. Je vous prie de faire conduire suffisamment escortés les détenus nommés sur les formulaires ci-contre le 20-05-42 à 10 heures à la gare de Voves pour les remettre à la gendarmerie allemande.
Le bruit court dans le camp qu’il va y avoir des fusillés : aussi, le 20 mai 1942, lorsque des gendarmes viennent le chercher avec les 27 autres internés pour les transférer au Frontstallag 122 de Royallieu à Compiègne, ils chantent la Marseillaise. Dix-neuf d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Francis Née est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Le numéro « 45919 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.
Le 8 juillet, lors de la séance d’immatriculation, Francis Née se déclare athée (©Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Francis Née meurt à Auschwitz le 13 octobre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 854 et © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau).
La mention Mort en déportation est apposée sur son acte de décès (arrêté du 4 avril 1995 paru au Journal Officiel du 18 août 1995). Cet arrêté porte néanmoins une mention erronée : décédé en août 1942 à Auschwitz. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en
compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau). Lire dans l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.
Son nom est honoré sur la plaque située place des martyrs de la Déportation à Vitry, inaugurée à l’occasion du 50ème anniversaire de la déportation : 6 juillet 1942, premier convoi de déportés résistants pour Auschwitz – 1175 déportés dont 1000 otages communistes – Parmi eux 14 Vitriots (monument situé place des Martyrs de la Déportation à Vitry : A la mémoire des Vitriotes et des Vitriots exterminés dans les camps nazis).
Francis Née, est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 441683.

Francis et Jacques Née (à droite) Collection © Madeleine Née

Son frère cadet, Jacques Née (1), est fiché lui aussi par les services de police de Vitry. Il est arrêté le 24 septembre 1942 sur ordre des renseignements généraux.
Dans la fiche du commissariat de Vitry il est noté « jeune communiste. Il fréquentait le jeune Nauvion et les filles Lemonier. Enquêter pour savoir si ce sont des jeunes communistes». Son nom est accompagné des 2 croix rouges soulignées ( XX : registres
de police de Vitry, lire l’article Le rôle de la police française dans les arrestations des «45000»). Il est interné à Voves, puis à  Pithiviers à l’automne 1942. Ce camp était passé du statut de camp pour les Juifs complémentaire de celui de Drancy, à celui de camp pour les politiques, essentiellement communistes. Jacques Née est libéré pour raisons médicales.

  • Note 1 : Jacques André Née, est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 441686.
  • Note 2 : Marcelino Gaton et Carlos Escoda, Mémoire pour demain. Graphein, 2000.
  • Note 3 : A la suite de la signature du pacte germano-soviétique le 23 août, le président du conseil Daladier signe le 26 août 1939 un décret interdisant de parution du journal L’Humanité. Le 26 septembre 1939, Daladier signe un décret-loi prononçant la dissolution du Parti communiste. Le 18 novembre 1939, un nouveau décret-loi prévoit l’extension des mesures d’internement prises à l’encontre des individus dangereux pour la défense nationale et la sécurité publique sur décision du préfet. Classée secret, la circulaire n°12 du 14 décembre 1939, signée Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, fixe les conditions d’application du décret du 18 novembre 1939 (décret Daladier) qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centrede séjour surveillé, des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique. Pendant l’Occupation, le gouvernement du maréchal Pétain poursuit la lutte anticommuniste dans le cadre du décret Daladier. La circulaire de Peyrouton, ministre de l’Intérieur, le 19 novembre 1940 permet d’élargir l’internement administratif : la découverte de tracts « extrémistes » sur le territoire d’une commune entraînera l’internement administratif des militants communistes notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en vertu d’une procédure dument engagée. (AN FIA-3678). Lire l’article très documenté et illustré sur le blog de Jacky Tronel (Histoire pénitentiaire et justice militaire) : Circulaire d’application du décret-loi du 18 novembre 1939 et le chapitre VII (les chasseurs) de l’ouvrage de Jean Marc Berlière et Franck Liaigre Le sang des communistes, Fayard.

Sources 

  • Témoignage de Mme Rogue (Loir-et-Cher) recueilli par Roger Arnould.
  • Stéphane Fourmas, Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 – mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
  • La Résistance à Vitry, brochure édité peu de temps après la Libération par la municipalité, sans date.
  • Villejuif, à ses martyrs de la Barbarie Fasciste,1949.
  • De l’Occupation à la Libération, témoignages et documents, brochure éditée par la Ville de Vitry-sur-Seine, pour le 50ème anniversaire de la Libération, Paillard éd. 1994.
  • © Registre de police du commissariat de Vitry. Musée de la Résistance Nationale : mes remerciements à Céline Heytens.
  • Archives de la Police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé
    essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Portrait de Francis Née et de son frère Jacques, © collection Madeleine Née, in site « Mémoire Vive ».
  • Documents communs avec François Daoudal.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris. Renseignements généraux. 11 avril 1941, liste de « 58 individus internés pour propagande communiste clandestine ».

Notice biographique rédigée rédigée en 2003 (complétée en 2012, 2016, 2017, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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