In bulletin municipal 1947 (5)
Marcel Mougin : né en 1899 à Paris 12è ; domicilié à Alfortville (Seine / Val-de-Marne) ; chauffeur de chaudière, concierge ; conseiller municipal communiste ; arrêté le 15 juillet 1941 ; interné aux camps de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 18 septembre 1942.

Marcel Mougin est né le 18 novembre 1899 au 235, rue de Charenton à Paris 12èm.  

101, rue Edouard Vaillant

Il habite au 101, rue Edouard Vaillant à Alfortville (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation, un ensemble HBM qui accueille aujourd’hui la Caisse
d’allocations familiales d’Alfortville.
Cet ensemble de logements sociaux de type HBM est construit dans un quartier insalubre dès la première mandature à direction communiste (1929). Un film de propagande électorale réalisé en 1934 par Albert Mourlan en montre la construction et la réalisation.

Marcel Mougin est le fils de Marie, Augustine Bernard (32 ans), ménagère, et de Louis Mougin (32 ans), terrassier (qui devint livreur d’après Le Maitron), son époux.
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 72, a les cheveux bruns, les yeux marron, le front et le nez moyens, le visage long. Au moment de l’établissement de sa fiche, il est soutien de famille et habite chez ses parents au 172, rue de Paris à Charenton. Il exercera plusieurs métiers : camionneur, chauffeur d’auto, homme de service.
Conscrit de la classe 1919, il est recensé dans le département de la Seine (matricule 3524 du 4è bureau). Il est mobilisé par anticipation (en vertu du décret de mobilisation générale) au début de 1918, comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Il est incorporé le 19 avril 1918 au 54è Régiment d’infanterie. Après l’instruction militaire (les « classes »), il est affecté au 191è Régiment d’infanterie le 29 août 1918.

Il est décoré de la médaille  coloniale, mention Maroc

Après l’Armistice, il est transféré au 56è Régiment d’infanterie le 27 janvier 1919. Il est nommé caporal le 26 août 1920. Il est transféré au 1er Régiment de Zouaves le 28 août 1920. Il est en opérations au Maroc jusqu’au 4 janvier 1921.
Il est décoré de la médaille coloniale, agrafe « Maroc ». Il est démobilisé le 23 mars 1921, « certificat de bonne conduite accordé».
Il retourne à la vie civile à Charenton et habite en hôtel, 95, rue de Paris, le 1er mai 1921, non loin de chez ses parents.

Marcel Mougin épouse Suzanne Bouvier, née en 1898 dans la Seine, parfumeuse, le 17 février 1921, à Charenton. En octobre 1922, le couple est domicilié au 22, rue des carrières à Charenton.
Le couple a un fils, René, né le 25 janvier 1920 à Paris 12è (il est décédé le 22 décembre 2009 à Aix-en-Provence).
En octobre 1928, ils déménagent au 14, rue du 14 juillet à Alfortville.

1934 : la loge du concierge des HBM du 101, rue Edouard Vaillant

En 1930, Marcel Mougin est inscrit sur les listes électorales de la ville : profession chauffeur.  En août 1933 la famille vient habiter au 101, rue Edouard Vaillant à Alfortville. Il y est concierge.

« Les jours heureux ».  Marcel Mougin, son épouse Suzanne, leur fils René et Blanche la sœur de Suzanne.

Marcel Mougin est membre du Parti communiste. Il est concierge et chauffeur de chaudière du nouveau
groupe HBM de la ville (on y voit la loge du concierge dans le film d’Albert Mourlan).

Marcel Mougin est élu (23è sur 27) conseiller municipal le 5 mai 1935 sur la liste du Parti communiste conduite par Marcel Capron. «La liste communiste animée par Marcel Capron fut majoritaire le 12 mai 1929, au 2è tour. Marcel Capron conserva la première magistrature municipale après les élections de mai 1935 qui avaient permis l’entrée dans l’assemblée communale de quelques nouveaux conseillers : Gilbert Brangard, Jean Doulcet, Jules Fischer, Gilbert Guillon, Henri Hannhart,  Pierre Lormier, Marcel Mougin et Charles Utard» (Le Maitron).
«Présent à toutes les séances du conseil, il fut déchu de son mandat le 1er mars 1940 par le conseil de Préfecture pour appartenance au Parti communiste» (Le Maitron).
En 1939, Marcel Mougin et Marie-Louise Dupuis (1) appartenaient à la même cellule d’Alfortville où ils étaient des militants actifs. Ils habitent dans les HBM du 101, rue Edouard Vaillant où Marcel Mougin et son épouse sont concierges.
A la déclaration de guerre, Marcel Mougin est « rappelé à l’activité » (mobilisé) le 19 septembre 1939 au CM compagnie 21 du  223è RRT.

Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Au début de l’année 1941, Marcel Mougin, Marie-Louise Dupuis et son fils René sont suspectés par la police d’être des opposants politiques. Simone, une des filles de Marie Louise Dupuis, adhérente aux Jeunes Filles de France est agent de liaison à bicyclette dans un réseau de résistance d’Alfortville.

Récit du petit-fils de Marcel Mougin. « Un jour, elle a prêté son vélo à un camarade qui s’est fait arrêter. Le vélo ayant une plaque à son nom, la police a décidé de l’interpeller. Le 14 juillet 1941, René et Simone n’étaient pas chez leurs parents, ils étaient allés ensemble au rassemblement patriotique organisés sur les Champs Elysées par le PC. Alors qu’ils étaient absents, les policiers du commissariat de Charenton se sont présentés au domicile de leurs parents pour les arrêter. Passant en premier à la loge, Marcel Mougin leur dit que son fils n’est pas là. Les policiers lui ont dit que si son fils ne se rendait pas d’ici ce soir au commissariat, c’est lui qu’ils arrêteraient le lendemain. Puis ils se sont rendus dans l’appartement des parents de Simone. Marie-Louise Dupuis leur a ouvert la porte. Constatant que Simone n’y était pas, ils ont arrêtés sa mère en lui disant qu’il ne la relâcheraient que si sa fille venait au commissariat.
Pendant que les policiers étaient chez les parents de Simone, Marcel Mougin guettait depuis sa loge vitrée le retour de René et de Simone. Quand il les aperçut, il réagit immédiatement en disant à Simone « barres-toi vite, les flics sont chez toi » et dit à son fils « rentres vite, ressort par derrière et monte te cacher chez les Lébi » (des amis qui habitaient au 5è étage). Simone est immédiatement partie chez sa sœur Odette qui l’a dissuadée de se rendre à la police. Mon grand-père Marcel et mon père se sont vus en cachette le soir du 14 juillet, Mon grand-père a dissuadé mon père de se rendre au commissariat, sachant qu’il serait arrêté de toute façon. A partir du 14 juillet, mes parents ont vécu ensemble à Paris et en banlieue dans la clandestinité avec des faux papiers jusqu’à la libération. Ils ont réussi à survivre à ces 4 années très difficiles ».

Marcel Mougin est arrêté par des agents de police du commissariat de Charenton le 15 juillet 1941. Inculpé d’infraction au décret du 26 septembre 1939, il est écroué à la Caserne des Tourelles (2), boulevard Mortier.

Maquette du camp de Rouillé

En application de la Loi du 3 septembre 1940, il est transféré sans jugement (3) le 9 octobre 1941 au camp de « Séjour surveillé » de Rouillé (4), au sein d’un groupe de soixante communistes de la région parisienne (40 détenus viennent du dépôt de la Préfecture de Police de Paris et  20 viennent de la caserne des Tourelles). 

Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé ‎

Le 9 février 1942, il fait partie d’un groupe de 52 internés communistes qui sont remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Fronstalag 122), via Poitiers. 36 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Marcel Mougin est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Le numéro « 45 908 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai partiellement reconstituées, de la persistance de lacunes pour quatre noms, mais d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz. De plus, la photo du déporté portant ce numéro matricule prise à Auschwitz lors de la séance d’immatriculation le 8 juillet 1942, n’a pas été retrouvée.

Marcel Mougin meurt à Auschwitz le 18 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz et destiné à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 834).
Il convient de souligner que cent quarante-huit «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942, ainsi qu’un nombre important d’autres détenus du camp enregistrés à ces mêmes dates. D’après les témoignages des rescapés, ils ont tous été gazés à la suite d’une vaste «sélection» interne des «inaptes au travail», opérée dans les blocks d’infirmerie.

La mention «Mort en déportation», avec la même date de décès, est apposée sur son acte de décès (arrêté du 31 juillet 1997 paru au Journal Officiel du 14 décembre 1997).
Le 4 novembre 1944, un arrêté du Préfet de la Seine Marcel Flouret, confirme les propositions présentées par le Comité de Libération d’Alfortville pour administrer provisoirement la commune en attente des élections.

Il est nommé membre de la délégation spéciale en  novembre 1944

Le Comité de Libération a choisi de renommer d’anciens élus, suspendus par le décret Daladier d’octobre 1939 puis déportés ou internés : parmi eux Gilbert Lassechère, interné à Aincourt et Fontevrault, Henri Hannhart qui est alors encore aux mines du camp de Kochendorf, René Mougin et Gaston Ruan, décédés à Auschwitz en 1942.

Il a été déclaré « Mort pour la France » le 13 octobre 1948.

Marcel Mougin est homologué «Déporté politique». Son nom est inscrit au Mémorial d’Auschwitz comme à celui du Père-Lachaise et sur le monument commémoratif dans le square Jean Albert (mairie d’Alfortville). Hommage lui a été rendu dans le bulletin municipal spécial d’octobre 1947.

  • Bulletin spécial d’octobre 1947. « Nos disparus ».

    Note 1 : Marie-Louise Dupuis – née en 1896 – est arrivée en 1938 à Alfortville avec son conjoint André Hanriot né en 1894. Tous deux sont des militants du PC actifs originaires de Joigny (Yonne). Ils ont eu trois enfants, Odette née en 1920 (décédée), Simone née en 1922 (qui vit aujourd’hui à Aix-en-Provence) et Marcel né en 1925 (qui vit aujourd’hui près de Joigny). Elle est la grand-mère maternelle du petit-fils de Marcel Mougin, prénommé Marcel). René assumait des responsabilités aux JC (peut-être était-il secrétaire) et  Simone était membre des JFF.

  • Note 2 : La caserne des Tourelles. Ouvert d’abord aux Républicains espagnols, entassés par familles entières, aux combattants des Brigades internationales, interdits dans leurs propres pays. Les rejoignent de nombreux réfugiés d’Europe centrale fuyant la terreur nazie, des indésirables en tous genres, y compris, bien sûr, les « indésirables » français : communistes, gaullistes et autres patriotes (on ratissait large), juifs saisis dans les rafles, «droit commun» aux causes bien datées (marché noir). France Hamelin in Le Patriote Résistant N° 839 – février 2010.
  • Note 3 : Pendant l’Occupation, le gouvernement du maréchal Pétain poursuit la lutte anticommuniste en utilisant le décret Daladier du 18 novembre 1939 et fait ainsi interner en « centre de séjour surveillé », sans jugement, les militants jugés dangereux. La Loi du 3 septembre 1940 et la circulaire de Peyrouton (ministre de l’Intérieur) du 19 novembre 1940 permettent d’élargir l’internement administratif : la découverte de tracts extrémistes sur le territoire d’une commune entraînera l’internement administratif des militants communistes notoirement connus, à moins qu’ils ne soient déjà poursuivis judiciairement en vertu d’une procédure dument engagée. (AN FIA-3678).
  • Note 4 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. / In site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 5C’est grâce au témoignage d’un ancien d’Alfortville, M. Serge Samyn, qui nous a fait parvenir des photographies de Gaston Ruan, un autre déporté d’Alfortville, parues dans un bulletin municipal spécial d’octobre 1947 rendant hommage aux victimes des nazis, que nous pouvons publier la photographie de Marcel Mougin.

Sources

  • Mairie d’Alfortville. 1993.
  • Archives en ligne d’Alfortville, recensement de 1936.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier,
    CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2012. Edition papier, tome 37, page 131.
  • Film réalisé en 1934 par Albert Mourlan. Ce document muet rassemble des éléments de montage d’un documentaire consacré aux actions de la municipalité d’Alfortville, probablement réalisé en vue des élections municipales de 1935. © Ciné Archives, fonds audiovisuel du PCF.
  • © Bulletin de l’Amicale Châteaubriant, Rouillé, Voves. Maquette du CSS Rouillé, œuvre de Camille Brunier, ancien Résistant, ancien menuisier, professeur d’atelier au Lycée de Vonours. 
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en juillet 1992.
  • Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Archives de Caen du ministère de la Défense). Liste communiquée par M. Van de Laar, mission néerlandaise de Recherche à Paris le 29.6.1948, établie à partir des déclarations de décès du camp d’Auschwitz. Liste Auch 1/7. V n° 31666, Liste S, n° 251.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Site Internet Lesmortsdanslescamps.com
  • © «Les plaques commémoratives, sources de mémoire».
  • © Archives en ligne du Val de Marne
  • Archives de la Préfecture de police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Carton Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), aux Archives de la Préfecture de police de Paris. Procès verbaux des interrogatoires.
  • Bulletin municipal d’Alfortville d’octobre 1947.
  • Photo « les jours heureux », transmise par son petit-fils, M. Marcel Mougin (mai 2015).
  • Registres matricules militaires de la Seine.

Notice biographique mise à jour en 2015, 2019, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette
notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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