Kléber Meunier : né en 1888 à La Ferté-Bernard (Sarthe) ; domicilié à Paris 13ème ; plâtrier, maçon, cimentier ; syndicaliste et communiste ; arrêté le 7 octobre 1941 ; arrêté le 28 avril 1942 ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 16 août 1942.
Kléber Meunier Kléber Meunier habite au 9-11 avenue Stephen Pichon dans le 13ème arrondissement de Paris au moment de son arrestation.
Il est né le 13 août 1888 au domicile de ses parents rue Notre-Dame à La Ferté-Bernard (Sarthe).
Il est le fils d’Esther, Alphonsine Caillère, 18 ans, couturière et d’Henri Meunier, arçonnier (cardeur de laine), son époux. Ses parents se sont mariés à la Ferté le 11 avril de l’année précédente. Il a une sœur cadette, Espérance, Céleste, née le 7 janvier 1890.
Le registre matricule militaire de Kléber Meunier indique qu’il habite Saint-Martin des Monts (Sarthe) au moment du conseil de révision et travaille comme cultivateur, puis comme maçon.
Il sera cimentier par la suite. Il mesure 1m 65, a les cheveux et les yeux châtains, le front moyen, le nez et la bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1908, Kléber Meunier est appelé au service militaire le 7 octobre 1908. Il est incorporé au 102ème régiment d’infanterie caserné à Chartres et Paris. Le 24 septembre 1911, il est « envoyé en disponibilité », « certificat de bonne conduite accordé ». Le 25 septembre 1911, Kleber Meunier habite rue Molière à Ivry-sur-Seine (Seine / Val-de-Marne). Du 2 juin 1912 au 12 juin 1913, il déménage à Paris 14ème au 6, rue de l’Amiral Mouchez.
Le 13 juin, il habite au n° 10 de cette même rue. Le 9 juin il est déclaré « insoumis ». Ce refus d’exécuter l’«ordre de route» est expliqué aux autorités militaires (sans doute son changement d’adresse) et le 16 juin, il est « rayé de l’insoumission ».
Le 20 décembre 1913, il épouse Madeleine Gauthier à Paris 13ème. Elle est née à Sanvignes-les-Mines (Saône et Loire) en 1896. Le couple aura trois enfants après la guerre 1914-1918 (Jean en 1920, Micheline en 1921 à Saint-Vallier et Gilbert en 1926).
En janvier 1914, le jeune couple habite au 24, rue Vandrezanne à Paris 13ème.
Kléber Meunier est « rappelé à l’activité » par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914. Il rejoint le 102ème régiment d’infanterie le lendemain. Son régiment part « aux armées » le 7 août. Lors de la 1ère bataille de la Marne (du 5 au 13 septembre), Kléber Meunier est blessé par balle à la main gauche le 9 septembre 1914 à Nanteuil-le-Haudoin (Oise) point de départ des fameux « Taxis de la Marne ». Il rejoint le dépôt du régiment le 10 octobre suivant et remonte au front le 20. Il participe aux combats de la Marne (Suippes, Mourmelon, Jonchery).
Le 25 juillet 1915, à Jonchery-sur-Suippes, il est blessé par une bombe (plaie thoracique et surdité de l’oreille gauche). Evacué,
il rentre au dépôt le 1er décembre 1915 et retourne « aux
armées » le 29 janvier 1916. Il est engagé sur le Front de Verdun (secteur dit de la Marguerite) du 30 janvier 1916 au 1er août 1917.
Le 2 août 1917, il est évacué malade. Il rejoint le front le 31 octobre suivant. Comme beaucoup de soldats, Kléber Meunier est épuisé et écœuré par les offensives meurtrières à outrance, les conditions de vie effroyables dans le froid, la boue, les bombardements d’artillerie.
Le 14 mars 1918, il est porté « manquant à l’appel », puis porté déserteur le 17 mars. Le 31 mars, il est placé en détention préventive jusqu’au 11 août 1918. Le 8 août, le conseil de guerre de la 7ème division d’infanterie le condamne à cinq ans de travaux publics pour « abandon de poste en présence de l’ennemi, circonstances atténuantes ». Le 10 août, le général commandant la 7ème Division d’infanterie suspend l’exécution de la peine en application de l’article 150 du code militaire (1). Kléber Meunier sera amnistié au début de 1925.
Le 11 août 1918, Kléber Meunier quitte la prison militaire et est renvoyé au front dans un autre régiment : il est transféré au 104ème Régiment d’infanterie alors engagé à Wetz (Marne) et qui poursuivra l’offensive sur l’Aisne, jusqu’à l’armistice.
Kléber Meunier a changé de régiment peu avant sa démobilisation et passe au 69ème Régiment d’infanterie le 19 juin 1919.
Le 2 août 1919 Kléber Meunier est mis en « congé illimité de démobilisation » par le dépôt de démobilisation du 46ème d’Infanterie. Il « se retire » au 79 bis, rue du Gaz, à Paris 13ème (devenue rue Albert Bayet à la Libération, puis rue Charles Moureu en 1950).
Cimentier et/ou maçon, Kléber Meunier travaille pendant une période à la SNCF, avec le matricule n°41709 (référence portée sur sa fiche au DAVCC).
En décembre 1923, Kléber Meunier habite rue des Cerisiers, à Sanvignes-les-Mines (Saône-et-Loire), pays de naissance de son épouse. La famille y demeure au moins jusqu’en 1926 au Bois du Leu (un quartier aujourd’hui disparu). Cette année là, lors du recensement, il est indiqué « maçon, chez Ponsin Cuny ».
En 1931, il est inscrit sur les listes électorales du 13ème, et la famille Meunier habite au 46, rue du Moulin de la pointe à Paris 13ème. Kléber Meunier est mentionné comme ouvrier cimentier et son épouse travaille comme raffineuse. En 1936, ils habitent toujours au 46, rue du Moulin de la pointe : il est cimentier dans le 8ème et elle est devenue concierge dans le 12ème
Kléber Meunier est un militant communiste et syndicaliste, connu des services de Police : le 15 mai 1930, il est inscrit au fameux « carnet B », au troisième groupe, mentionné avec le pseudonyme de « Jean » (2).
La famille va ensuite déménager au 9-11, avenue Stephen-Pichon à Paris 13ème, une rue du quartier de la Salpétrière.
Dans l’ouvrage « Le 13ème arrondissement de Paris, du Front populaire à la Libération », Kléber Meunier est mentionné parmi le personnel ouvrier de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière.
Il n’est pas « rappelé à l’activité » lors de la mobilisation générale du 3 septembre 1939. En effet, père de famille de trois enfants, il est a été « ramené » comme réserviste à la classe 1902 (la mobilisation concernera les classes entre 1909 et 1940).
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Pendant l’Occupation Kléber Meunier « participe au combat clandestin dans son entreprise » (p 115) de l’ouvrage cité plus haut.
Le 7 octobre 1941, il est arrêté par les inspecteurs de la Brigade spéciale, Ra… et Da… à la suite d’une perquisition ayant amené la saisie de tracts communistes à son domicile. Inculpé par le commissaire André Cougoule d’infraction aux articles 1 et 3 du décret du 26 septembre 1939, il est conduit au Dépôt de la maison d’arrêt de la Santé.
On ignore s’il est libéré à la suite d’une courte peine de prison ou s’il a bénéficié d’un non-lieu compte tenu de son âge et de sa qualité d’ancien combattant de 1914 /1918.
En tout état de cause on sait qu’il est arrêté à nouveau le 28 avril 1942 lors d’une rafle organisée par l’occupant dans tout le département de la Seine, en répression de l’attentat de Paris du 20 avril. Elle concerne tout le département de la Seine et vise des militants du Parti communiste clandestin ou considérés comme tels.
Lire dans le site La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942).
Suivant cette politique des otages, les autorités d’occupation ordonnent l’exécution d’otages déjà internés et le 28 juin, arrêtent 387 militants (avec le concours de la police parisienne), dont la plupart avaient déjà été arrêtés une première fois par la police française pour « activité communiste » depuis l’interdiction du Parti communiste (le 26 septembre 1939) et libérés à l’expiration de leur peine. Les autres sont connus ou suspectés par les services de Police. Il s’agit de représailles ordonnées à la suite d’une série d’attentats à Paris (le 20 avril un soldat allemand de première classe est abattu au métro Molitor, deux soldats allemands dans un autobus parisien, le 22 avril un militaire allemand est blessé à Malakoff). Lire le témoignage de Claude Souef : La rafle des communistes du 28 avril 1942 à Paris.
Les hommes arrêtés sont rapidement conduits au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré et gardé par la Wehrmacht (le Frontstalag 122).
Au camp de Compiègne, il reçoit le matricule « 4058 ».
On trouve mention sur sa fiche aux archives du ministère de la défense (SHD Caen) une curieuse mention : D. (déporté) 6-7-42 « se trouverait actuellement au camp de Polechhammer (Haute-Silésie), travaillerait dans une centrale électrique« . Or , si ce camp n’existe pas, il se trouve que le terme de Blechhammer (Blachownia en polonais) est le terme allemand employé pour désigner un complexe de camps de concentration. Et concernant sa destination pour Auschwitz, le musée d’état d’Auschwitz possède bien sa fiche d’enregistrement le 8 juillet 1942, et son acte de décès.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Kléber Meunier est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Le numéro « 45874 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai reconstituées, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». A l’enregistrement, il s’est déclaré comme maçon. Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Kléber Meunier meurt à Auschwitz le 16 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 803 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il y est indiqué avec ses dates et lieux de naissance et de décès, avec la mention « Katolish ».
Un arrêté ministériel du 3 juillet 1995, paru au Journal Officiel du 18 août 1995, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de Kléber Meunier. Mais cet acte porte la mention inexacte « décédé le 1et septembre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Si dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives (le 1er, 15 ou 30, 31 d’un mois estimé) à partir des témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés, il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte, par un nouvel arrêté, les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont
accessibles depuis 1995 et consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau
Voir l’article : Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.
Kléber Meunier a été déclaré « Mort pour la France» et homologué comme « Déporté politique » en 1953.
Une plaque apposée à son domicile rappelle sa mémoire et celle d’un jeune FFI, Georges Bruneau.
- Note 1 : Dès septembre 1914, « des soldats commettent des délits et même des crimes, dans le
but unique d’être incarcérés et être ainsi éloignés des champs de bataille et des dangers de la guerre (…) Le ministre de la guerre recommande donc aux généraux d’user des pouvoirs qui leur sont conférés par l’article 150 (…) et de suspendre le jugement et de maintenir ainsi dans le rang les militaires condamnés ». 20 septembre 1914. Jean-Marc Berlière p. 113, in Justice militaire et guerres mondiales – 1914-1950) - Note 2 : Le Carnet B est l’instrument principal de surveillance des « suspects », français ou étrangers, sous la 3ème République. Créé en 1886 par le général Boulanger pour lutter contre les activités d’espionnage et géré par le ministère de l’Intérieur, il est progressivement étendu à tous les individus pouvant « troubler l’ordre
public ou antimilitaristes » (…) Le 10 février 1922, le ministre de l’Intérieur modifie le carnet B car « s’il comporte encore un grand nombre de syndicalistes et d’antimilitaristes d’avant-guerre qu’il n’y a plus de raison de suspecter, il ne comporte pas au contraire les noms de certains individus notoirement acquis aux idées extrémistes ». La circulaire du 15 février 1922 précise le fonctionnement révisé du fichier. Le fichier se subdivise en trois groupes. Les étrangers et les Français suspects d’espionnage constituent les deux premiers ; les Français qui représentent
« réellement » un danger pour l’ordre intérieur, le dernier.
Sources
- Témoignages d’Auguste Monjauvis.
- © Archives en ligne de la Sarthe.
- Archives de la Préfecture de police de Paris, cartons occupation allemande, Carnet B, BA 1774.
- Le 13ème arrondissement de Paris, du Front populaire à la Libération (EFR 1977) ouvrage collectif de Louis Chaput, Germaine Willard, Roland Cardeur, Auguste Monjauvis et son frère Lucien.
- FC ACVG.
- Liste de noms de camarades du camp de Compiègne, collectés avant le départ du convoi et transmis à sa famille par Georges Prévoteau de Paris XVIIIème, mort à Auschwitz le 19 septembre 1942.
- Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
- Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Plaque © Danielle Robbe (in mémorialgenweb).
- © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
- Registres matricules militaires de la Sarthe.
- Recensements de Saône-et-Loire 1926 et Paris 1931 et 1936.
- Photos de famille, droits réservés © Jean Claude Meunier, le fils de Jean Meunier et petit-fils de Kléber Meunier.
Notice biographique mise à jour en 2010, 2013, 2019 et 2021 à partir d’une notice succincte rédigée en janvier 2001 pour l’exposition organisée par l’association « Mémoire Vive » à la mairie du 20ème arrondissement, par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages :Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé), qui reproduit ma thèse de doctorat (1995). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com