Robert Massiquat : né en 1920 à Ivry (Seine / Val-de-Marne) ; domicilié à Bondy ; mouleur ; jeune communiste ; arrêté le 4 août 1940 ; condamné à 8 mois de prison à la Santé(6 mois en appel), pas libéré ; interné à la maison centrale de Clairvaux, aux camps de Gaillon, Voves et de Compiègne; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 19 septembre 1942.

Robert Massiquat est né le 3 avril 1920 à Ivry (Seine / Val-de-Marne). Robert Massiquat habite le quartier du Maroc, au 144, rue Roger Salengro à Bondy (Seine / Seine-St-Denis) au moment de son arrestation (1).
Il est le fils de Madeleine, Henriette Boineau, 26 ans, journalière, née à Paris 5ème le 22 janvier 1894 et de Maurice, Emile Massiquat, 27 ans, maçon, contremaitre plâtrier puis garçon de bureau, son époux, né le 1er mars 1893 à Yerres (Seine-et-Oise).
Ses parents, qui se sont mariés le 3 septembre 1918 à Paris 7ème, habitent 1, rue Gagnée, à Ivry.
Son père, engagé volontaire en 1913, est grièvement blessé par un obus en 1917(croix de guerre, médaillé militaire) et bénéficiera à partir de décembre 1918 d’un « emploi réservé » de garçon de bureau (il a perdu l’usage d’un œil et d’une jambe). Robert Massiquat est « adopté par la Nation »,  jugement du tribunal de Corbeil du 27 septembre 1932.
En 1937, la famille habite au 1, allée de l’Orme à Bondy (son père est retraité depuis juillet 1936, il décèdera de gangrène en 1954).
Robert Massiquat est ouvrier métallurgiste, mouleur.  Il est adhérent du cercle de Bondy de la jeunesse communiste (65 adhérents en 1939) appelé « les joyeux garçons », à l’instar des héros du célèbre film musical soviétique de Grigori Aleksandrov (2).

Le 14 juin 1940, l’armée allemande entre par la Porte de la Villette dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne les jours suivants.  Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

L’Avant Garde n°16, juillet 1940

Robert Massiquat est arrêté à la suite d’une distribution du journal clandestin des Jeunesses communistes à Bondy : « Le dimanche 4 août 1940, en plein jour et en plein marché (le marché Galliéni), Robert Massiquat distribue L’Avant-Garde n° 16 de juillet 1940 en compagnie de quatre jeunes communistes de la localité. Le tract ronéoté portait en manchette « Gloire à la jeunesse Soviétique ». 

« A la porte Pétain et sa clique ». Verso de l’AG n° 16

Un marchand de fruits et légumes, alerta la police. Il fut arrêté par des policiers du commissariat de Noisy-le-Sec, ainsi que : Désiré Bertiaux (3), dix-sept ans, fraiseur, Henri Guenet (3), dix-huit ans, soudeur ; Robert Douvillez (3), vingt-trois ans, menuisier ; Marcel Moroy, dix-neuf ans, manœuvre. C’est le premier acte public à Bondy contre l’ordre nouveau qui règne sur le pays après la débâcle. Ce sera l’honneur des jeunes communistes d’en avoir été les auteurs» (Des Bondynois dans la Résistance).
A la suite d’une première distribution sur le marché, le 2 août, d’un tract appelant les jeunes chômeurs à s’unir et après la diffusion de l’Avant-garde le 4 août, une enquête de police est diligentée et amène à l’arrestation des 5 jeunes communistes : la fiche de Robert Massiquat au DAVCC porte la date du 14 août comme date d’arrestation.
Inculpé par le commissaire de police de Noisy-le-Sec d’infraction au décret du 26 septembre 1939, Robert Massiquat est transféré au Dépôt de la Préfecture puis mis à disposition du Procureur, sans doute à la Maison d’arrêt de la Santé (Marcel Moroy arrêté dans le cadre de la même affaire y est écroué jusqu’au jugement).

Prison de la Santé

Le 8 février 1941 Robert Massiquat est jugé par la 15ème chambre correctionnelle de Paris avec une cinquantaine de militants communistes (dont 17 seront déportés à Auschwitz avec lui).
Il est condamné à 8 mois de prison et fait appel de sa condamnation. La détention préventive ayant couvert sa peine d’emprisonnement, il devrait être libéré, mais en application de la loi du 3 septembre 1940, le Préfet de police de Paris Roger Langeron ordonne son internement administratif (4), les RG le considérant comme un « militant communiste actif ». Il est écroué à la Santé le 10 février 1941.

R.G. Le 11 avril 1941. Montage à partir du début de la liste. © Pierre Cardon

Le 11 avril 1941 les Renseignements généraux, adressent pour information aux services du nouveau Préfet de police de Paris – Camille Marchand – entré en fonction le 19 février 1941, une liste de 58 « individus » internés administrativement pour propagande communiste par arrêtés du Préfet de Police Roger Langeron, qui a cessé ses fonctions le 24 janvier 1941. 38 d’entre eux ont été condamnés pour infraction au décret du 26 septembre 1939 (reconstitution de ligue dissoute /
dissolution du Parti communiste).
Les RG mentionnent pour Robert Massiquat, outre ses dates et lieu de naissance : « Arrêté le 4 août 1940 pour distribution de tracts et condamné le 8 février 1941 par la 15ème chambre à 8 mois de prison ». Lire
dans le site : le rôle de La Brigade Spéciale des Renseignements généraux dans la répression des activités communistes clandestines.

Le curieux pli confidentiel du Préfet à M. Caumon

Le nom de Robert Massiquat est mentionné le 18 février 1942, dans un pli confidentiel (5) adressé par le Préfet de police de Paris, à M. Caumont, préfet délégué (directeur du secrétaire général pour la police) dans lequel il l’informe d’un projet révélé par ses services « en vue de mettre en application les directives données par les dirigeants communistes à l’évasion « même par la force » d’un certain nombre de militants actuellement internés dans les camps de concentration, les responsables chargés de ce travail procèdent actuellement à l’élaboration d’une liste sur laquelle figurent les internés considérés comme des militants particulièrement convaincus, susceptibles de jouer un rôle important dans l’éventualité d’un mouvement insurrectionnel et pour lesquels le Parti semble décidé à tout mettre en œuvre afin de faciliter leur évasion. Après une première sélection, les dirigeants communistes ont retenu les noms ci-après de plusieurs internés de la région parisienne et de la province, qui seraient actuellement détenus pour la plupart au camp de Gaillon dans l’Eure».

© Blog de Jacky Tronel

Robert Massiquat est transféré à la Maison d’arrêt de Clairvaux le 27 février 1941. Lors
de son transfert pour Clairvaux, avec d’autres détenus, ils sont rejoints à la gare de l’Est par un autre groupe de communistes internés à Fontevraud qui ont transité par les gares de Saumur et d’Austerlitz. A leur arrivée à « l’arrêt Clairvaux » de la gare de Ville-sous-la-Ferté, ils sont transférés au camp par rotations d’un unique wagon cellulaire, escortés par des gardes mobiles (souvenirs de Pierre Kaldor et d’Henri Hannart). Lire dans le
site : La Maison centrale de Clairvaux.
Le 19 mars 1941, son nom figure sur une liste de 59 militants transmise par le Préfet de Police de Paris au Directeur des RG, avec la notification de l’arrêté d’internement administratif.
Le 8 avril 1941 Robert Massiquat est extrait de Clairvaux pour la Maison d’arrêt de la Santé en attente de son jugement en appel. Il est jugé en appel (6) le 9 avril en même temps que Francis Née, Marcel Boyer, Louis Guidou, Robert Lambotte, René Perrottet, Jules Vanzuppe. Leurs peines sont confirmées, alors que la peine (qu’il a déjà purgée) de Robert Massiquat est ramenée à 6 mois.
En raison de l’encombrement de la prison de Clairvaux, il reste à la Santé.
Robert Massiquat est remis à la PJ le 9 septembre 1941, en attente de transfert pour un autre camp.

Camp de Gaillon ©Archives de l’Eure

Le 25 septembre 1941, Robert Massiquat fait partie d’un groupe d’internés administratifs de la Santé remis à la P.J. pour être transféré au « Centre d’internement administratif » (CIA) de Gaillon (Eure). Il est extrait de la
PJ en vue de son transfert à Voves, le 4 mai 1942. Lire dans ce site : la-Maison-centrale-de-Gaillon

Le 5 mai 1942, il arrive au camp de Voves avec 61 autres internés du camp de Gaillon. Il y sera interné jusqu’au 20 mai 1942 pour être ensuite transféré à Compiègne. Lire dans ce site : Le camp de Voves

En effet, dans un courrier en date du 18 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans écrit au Préfet de Chartres « Le chef du M.P. Verw. Bez. A de St Germain a ordonné le transfert de 28 communistes du camp de Voves au camp d’internement de Compiègne. Je vous prie de faire conduire suffisamment escortés les détenus nommés sur les formulaires ci-contre le 20-05-42 à 10 heures à la gare de Voves pour les remettre à la gendarmerie allemande ».
­Le bruit court dans le camp qu’il va y avoir des fusillés : aussi, le 20 mai 1942, lorsque des gendarmes viennent chercher Robert Massiquat avec 27 autres internés pour les transférer au Frontstallag 122 de Royallieu à Compiègne, les internés chantent la Marseillaise comme eux-mêmes l’ont fait pour le départ de leurs camarades le 10 mai.
Dix-neuf d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Cf Article du blog : Les wagons de la Déportation

 

Depuis le camp de Compiègne, Robert
Massiquat est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit

Depuis le camp de Compiègne, Robert
Massiquat est déporté à A
uschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation lors de son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu. Lire dans le blog le récit du premier jour à Auschwitz :
Le numéro « 45858 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Robert Massiquat meurt à Birkenau le 18 septembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 787. Sur celui-ci figure la mention « Herzenschwäche und Lungenentzündung »
(péricardite et pneumonie). L’historienne polonaise Héléna Kubica a révélé comment les médecins du camp signaient en blanc des piles de certificats de décès avec «l’historique médicale et les causes fictives du décès de déportés tués par injection létale de phénol ou dans les chambres à gaz». Il convient également de souligner que cent quarante-huit «45000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz les 18 et 19 septembre 1942, ainsi qu’un nombre important d’autres détenus du camp enregistrés à ces mêmes dates. D’après les témoignages des rescapés, ils ont tous été gazés à la suite d’une vaste sélection interne des inaptes au travail, opérée dans les blocks d’infirmerie. Lire dans le site : Des causes de décès fictives.

Un arrêté ministériel du 19 décembre 1994 paru au Journal Officiel du 25 février 1995 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur ses actes et jugements déclaratifs de décès en reprenant la date de décès de l’état civil d’Auschwitz.

Robert Massiquat est reconnu « Mort pour la France » le 10 septembre 1948 et homologué « Déporté politique ».
Son nom est inscrit sur le monument aux morts du cimetière ancien du Raincy et sur la stèle commémorative « 39-45 » de cette commune.

  • Note 1 : On trouve sur sa fiche au Bureau des archives des victimes des conflits contemporains à Caen (DAVCC), une autre adresse, le 112, avenue de la République au Raincy, qui est peut-être celle de ses parents à la Libération, dans la mesure où son nom est inscrit sur le monument aux morts de cette commune.
  • Note 2 : Un autre cercle de la JC, dans le quartier Plaisance à Paris 14ème, porte ce même nom avant-guerre, cf. la biographie de René Deslandes dans le site.
  • Note 3 : Désiré Bertiaux est déporté le 30 avril 1943. Il meurt à Dachau. Henri Guenet est déporté le 30 avril 1943. Il reviendra de Dachau. Marcel Moroy est déporté à Auschwitz avec lui. Robert Douvillez interné à Châteaubriant est fusillé à Nantes le 7 mars 1942. Dans sa dernière lettre, écrite quelques instants avant son exécution, il dit à sa mère : « Chère mère, quand tu recevras cette lettre, j’aurai cessé de vivre. J’ai été condamné à mort ce matin… Je serai fusillé à 4 heures de l’après-midi. Je pense, ma petite mère, que cela va être un rude coup pour toi. J’en ai un triste chagrin pour toi-même. Je pense à toi ainsi qu’à mes deux sœurs que j’aimais si tendrement. Enfin, espérons pour vous une vie meilleure. Je vous le souhaite de tout cœur. J’aurais voulu te soutenir dans ta vieillesse… Oui, je vais mourir bravement, je vais quitter cette terre, et j’espère que la jeune génération qui s’élève reprendra le flambeau qui s’est échappé de mes mains ouvertes par la mort. Ton fils et votre frère qui vous dit adieu pour toujours, oui, pour toujours ».
  • Note 4 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense
    nationale ou la sécurité publique
    ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy fin 1940. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du 18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 5: Cette curieuse note semble fort peu vraisemblable. Certes, un mois avant – le 17 janvier 1942 – Roger Ginsburger s’est évadé de Gaillon. Mais la « note confidentielle » accrédite la thèse de la préparation d’une évasion massive que craint le Ministère de l’intérieur et constitue certainement un appui pour l’obtention de nouveaux moyens policiers. Car si les RG ont incontestablement des informations provenant
    d’une taupe au niveau de la direction communiste, la plupart des militants de cette fameuse liste ne sont ni les tout premiers responsables de l’appareil clandestin du PC, ni des membres connus des anciens services d’ordre du Parti, ce qui semblerait logique dans le cadre d’une évasion collective d’une telle ampleur.
  • Note 6 : Leurs avocats, Antoine Hajje, Georges Pittard et Michel Rolnikas, sont arrêtés en juin 1941, internés à Compiègne et fusillés le 20 septembre 1941.

Sources

  • Fichier national du Bureau de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en juin 1992 (Val de Fontenay) et octobre 1993 (Caen).
  • © Des Bondynois dans la Résistance. In Pdf Vincent Duguet (2008).
  • © L’Avant-Garde n°16, in BNF Gallica.
  • Mairie de Bondy, juin 1992.
  • Registre matricule militaire de son père.
  • Etat civil de Yerres
  • registre des mariages de Paris 7ème, 1918.
  • Archives départementales de Paris : jugements du tribunal correctionnel de la Seine.
  • Photo Prison de la Santé © blog la prison en question
  • Archives départementales de l’Eure. Gaillon, internés politiques, 1941-1942 (89 W 14).
  • © Internés au camp de Gaillon / Archives de la Préfecture de police / BA 2374
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2014, notice de Daniel Grason pour Désiré Bertiaux.
  • Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Archives de Caen du ministère de la Défense). Liste communiquée par M. Van de Laar, mission néerlandaise de Recherche à Paris le 29.6.1948, établie à partir des déclarations de décès du camp d’Auschwitz. Liste Auch 1/7. Liste V N° 31550 – Liste S N° 232  –
  • Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Témoignage d’Albert Rossé de Rosny, rescapé du convoi, qui est avec lui à Clairvaux et Gaillon.
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
  • Archives de la Préfecture de police de Paris. Renseignements généraux. 11 avril 1941, liste de « 58 individus internés pour propagande
    communiste clandestine
     ».

Notice biographique rédigée en novembre 2007 (complétée en 2014,  2019, 2020 et 2022) par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) .  Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger cette notice biographique, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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