Camille Watremez, le 27 décembre 1930

Matricule « 46.207 » à Auschwitz

Camille Watremez : né en 1907 à Saint-Denis (Seine / Seine-St-Denis) ; domicilié à Pierrefitte (Seine  / Seine-St-Denis) ; ajusteur-outilleur en aéronautique ; communiste ; arrêté le 26 octobre 1940 ; interné à la caserne des Tourrelles, au camp d’Aincourt, à la maison d’arrêt de Gaillon, aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 16 septembre 1942.

Camille Watremez est né le 19 mars 1907 à Saint-Denis (Seine / Seine-St-Denis).  Il habite au 2, rue Maurice David à Pierrefitte (Seine / Seine-St-Denis-93) au moment de son arrestation, un petit immeuble de deux étages aujourd’hui réhabilité.
Il est le fils d’Héléna Deloffre, née en 1875 dans le Nord, et de Jules Watremez, né en 1878 dans le Nord, mécanicien chez Hotchkiss, son époux.
En 1928, il s’inscrit sur les listes électorales de Pierrefitte. Ajusteur-outilleur de métier, il est chef d’équipe outilleur d’aviation depuis 1928 à la Société des Ateliers de mécanique et de chaudronnerie (5 rue Pleyel à Saint-Denis), puis à la société Potez-CAMS (Chantiers Aero-Maritimes de la seine) en 1936, spécialisée dans la construction d’Hydravions.

Camille Wattremez et Emilie Frattoni le jour de leur mariage.

Après son service militaire, Camille Watremez épouse le 27 décembre 1930, à Paris 12ème, Amélie Frattoni, une couturière d’origine italienne, née le 12 octobre 1912 à Paris 11ème. Le couple habite jusqu’en 1935 au 16, rue Géroux à Pierrefitte, chez les parents de Camille.  Ils ont un garçon, Jean, qui naît à Pierrefitte le 14 janvier 1934 (il est décédé en 1993 à Clamart).
En 1936 Camille Watremez se syndique à l’Union Syndicale des Techniciens d’Aviation (créé en 1936, ce syndicat a un statut national rattaché à la CGT réunifiée la même année).
Il adhère au Parti communiste en 1937.
Coureur cycliste de bon niveau, il remporte plusieurs courses au niveau régional. Il est président de «l’Etoile sportive de Pierrefitte » club affilié à la FSGT.
Lors de la mobilisation générale de 1939, Camille Watremez en raison de ses compétences professionnelles est « affecté spécial », sous régime militaire, à la Société des Ateliers de mécanique et de chaudronnerie à Saint-Denis) qui en a fait la demande.

Le 13 juin la Wehrmacht occupe Pantin. Le 14 juin 1940, l’armée allemande occupe Drancy et Gagny et entre par la Porte de la Villette dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne les jours suivants.  Le 22 juin, l’armistice est signé. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Sigle de la General Luftzeugmeister

Son entreprise qui travaillait pour la Défense française jusqu’à l’armistice, va être immédiatement placée sous contrôle allemand du General Luftzeugmeister et par le Rüstungskommando au début de l’Occupation.
Suivant les instructions du régime de Vichy, et devant la recrudescence de distributions de tracts et d’inscription communistes dans l’Est parisien, la police surveille systématiquement les militants communistes connus de ses services avant-guerre.

On sait par une note des Renseignements généraux que Camille Watremez a poursuivi ses activités politiques après la
dissolution du Parti communiste. Pour les RG Il est « l’un des principaux organisateurs de la propagande communiste parmi les chômeurs de Pierrefitte ».

Camille Watremez est arrêté le 26 octobre 1940 (1). Après la grande rafle du 5 octobre 1940, opérée par la police française avec l’accord de l’occupant à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de la région parisienne (plus de 300), la répression va continuer, car si les RG se sont félicité de ces arrestations, la propagande communiste continue. Le 26 octobre une nouvelle rafle de 38 militants est décidée : 12 d’entre eux seront déportés à Auschwitz en 1942.

Fiche des Renseignements généraux à la caserne des Tourelles

Camille Watremez fait partie de cette deuxième rafle : il est arrêté par la police française à Pierrefitte le 26 octobre 1940 après que le Préfet de la police de Paris, François Bard, ait ordonné son internement administratif en application de la Loi du 3 septembre 1940 (2). Il est conduit à la caserne des Tourelles (3), boulevard Mortier à Paris 20ème.

Le camp d’Aincourt

Camille Watremez et un autre pierrefittois, Marcel Tiradon, sont transférés au camp d’Aincourt  le 6 décembre 1940 depuis la caserne des Tourelles.
Les deux frères Tiradon de Pierrefitte et Camille Watremez sont internés administrativement le même jour au “centre de séjour surveillé” (CSS)
d’Aincourt (Seine-et Oise / Val-d’Oise). Lire dans le site Le camp d’Aincourt.

Le 24 juin 1941, Camille Watremez est transféré avec un groupe de « meneurs
indésirables
» à la Maison d’arrêt de Rambouillet (4), avec le statut d’interné administratif à la suite d’incidents qui les ont opposés aux partisans de Gitton (5). Il s’y retrouve jusqu’au 26 septembre 1941 avec des militants qui seront déportés à Auschwitz avec lui.

Maison d’arrêt de Gaillon, liste des arrivés le 26 septembre

Le 26 septembre 1941, Camille Watremez est transféré au camp de Gaillon dans l’Eure, avec 22 des internés communistes de la centrale de Rambouillet. Lire dans ce site : la-Maison-centrale-de-Gaillon
Le lendemain, 37 autres militants arrivent à Gaillon depuis la centrale de Clairvaux. Le 31 octobre, le Préfet de l’Eure relayant l’interrogation de l’administration de Gaillon s’adresse au Préfet de Police de Paris pour connaître les motifs de l’internement de ces 60 internés (le montage photographique ci-contre utilise la liste jointe à la lettre du Préfet).

Le 4 mai 1942 il est transféré au « CSS » de Voves au sein d’un groupe de 62 internés de Gaillon. Lire dans ce site : Le camp de Voves. Il y reçoit le n° 232. Il va y être interné jusqu’au 20 mai, date de son transfert pour Compiègne. En effet, dans un courrier en date du 18 mai 1942, le chef de la Feldkommandantur d’Orléans écrit au Préfet de Chartres « Le chef du M.P.Verw.Bez. A de St Germain a ordonné le transfert de 28 communistes du camp de Voves au camp d’internement de Compiègne. Je vous prie de faire conduire suffisamment escortés les détenus nommés sur les formulaires ci-contre le 20-05-42 à 10 heures à la gare de Voves pour les remettre à la gendarmerie allemande ».
­Le bruit court dans le camp qu’il va y avoir des fusillés : aussi, le 20 mai 1942, lorsque des gendarmes viennent le chercher avec 27 autres internés pour les transférer au camp dépendant de la Wehrmacht, le Frontstallag 122, ex camp de Royallieu à Compiègne, ils chantent la Marseillaise comme ils l’ont fait pour leurs camarades partis le 10 mai (7). Dix-neuf d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Marcel Poullain  est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Camille Watremez est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46.207» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Dessin de Franz Reisz, 1946

Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Camille Watremez meurt à Auschwitz le 18 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 1305 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique). C’est le début d’une grande épidémie de typhus au camp principal, qui entraîne la désinfection des blocks, s’accompagnant d’importantes « sélections » des « inaptes au travail » avec comme conséquence la mort dans les chambres à gaz. La
veille, vingt-six « 45000 » ont ainsi été assassinés.  « 80 % des 45.000 meurent dans les 6 premiers mois », pages 126 à 129 in « Triangles rouges à Auschwitz ».

Un arrêté ministériel du 28 janvier 2002 paru au Journal Officiel du 24 mars 2002 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur ses actes et jugements déclaratifs de décès. Mais il comporte une date erronée : « décédé en octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Cette date approximative correspond au témoignage produit en août 1945 par son camarade rescapé d’Auschwitz Camille Nivault à son retour en France

Il serait souhaitable que le Ministère prenne en compte, par un nouvel arrêté, la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 et consultable sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Lire dans le site l’article expliquant les
différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.

Camille Watremez est déclaré « Mort pour la France » et homologué « Déporté politique » en 1955.
Camille Watremez est homologué (GR 16 P 601301) au titre de la Résistance intérieure française (RIF) t.

Pour honorer son souvenir à la Libération, la section cycliste de l’Union sportive de Pierrefitte décide d’organiser chaque année un  » Grand Prix
Camille-Watremez
« , avec le soutien de la municipalité. Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune.
« en 1947, la section cycliste de l’association sportive de Pierrefitte organise pour la troisième fois, le grand prix Camille Watremez, (…) Cette course porte ce nom en souvenir de C. Watremez champion cycliste, ex-président de l’étoile sportive de Pierrefitte et mort en déportation, il fut
du convoi dit des « 45 000 » qui partit vers l’enfer du camp d’Auschwitz »
(bulletin municipal).

  • Note 1 : Pour Fernand Devaux (rescapé, JC de Saint-Denis), Camille Watremez est arrêté en même temps que Marcel Poullain et Robert Tiradon. Les documents consultables aux archives de la Préfecture de police de Paris et au DAVCC à Caen indiquent que Camille Watremez est arrêté le 26 octobre. Ni son nom, ni celui de Marcel Poullain ne figurent sur la liste de la Préfecture de police des militants communistes arrêtés le 6 décembre en vue de leur internement à Aincourt. Par contre on trouve les noms de Marcel Tiradon (le frère de Robert Tiradon) et de Camille Watremez sur la liste des militants qui sont qui sont transférés à Aincourt le 6 décembre 1940 depuis la caserne des Tourelles.
  • Note 2 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le gouvernement de Vichy fin 1940. La loi du 3 septembre 1940 proroge le décret du
    18 novembre 1939 et prévoit l’internement administratif de « tous individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique« . Les premiers visés sont les communistes.
  • Note 3 : La caserne des Tourelles, « Centre de séjour surveillé » : Ouvert d’abord aux Républicains espagnols, entassés par familles entières, aux combattants des Brigades internationales, interdits dans leurs propres pays. Les rejoignent de nombreux réfugiés d’Europe centrale fuyant la terreur nazie, des indésirables en tous genres, y compris, bien sûr, les « indésirables » français : communistes, gaullistes et autres patriotes (on ratissait large), juifs saisis dans les rafles, «droit commun» aux causes bien datées (marché noir). France Hamelinin Le Patriote Résistant N° 839 –
  • Note 4 : Marcel Gitton, secrétaire national à l’organisation, rompt avec le Parti communiste après la signature du Pacte germano soviétique le 23 août 1939. Il crée le POPF, proche de la «Révolution nationale». (…) Quant au directeur du camp d’Aincourt, il comprit le parti qu’il pouvait en tirer. En février 1941 il recevait dans son bureau les amis (internés) de «Gitton, Clamamus, Doriot» (…). Le POPF suscita ainsi, avec le soutien du chef du camp, une véritable dissidence parmi les internés d’Aincourt. Effectivement, les tensions furent très importantes au sein du camp et les nombreux indicateurs permirent de démanteler trois directions communistes clandestines (…). Denis Peschanski, in « La France des camps », p. 515.
  • Note 5 : La Maison d’arrêt et de correction de Rambouillet, œuvre d’Albert Petit. Elle ferme en 1926. Réouverte pendant l’Occupation, elle n’a jamais été occupée par les Allemands.
  • Note 6 : Les 10 et 20 mai 1942, 109 internés de Voves sont transférés sur réquisition des autorités allemandes au camp allemand(le Frontstalag 122) de Compiègne (Oise). 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz dans le convoi dit des 45000 du 6 juillet 1942.

Sources

  • Mail de M. Guy Robert (avril 2020) : son neveu a retrouvé une photo conservée par son arrière grand-mère, sœur de Camille. Il me l’ont adressée.
  • Courrier de M. Daniel Biotton, maire de Pierrefitte (18 octobre 1989).
  • Recensement de la population de Pierrefitte en 1936.
  • Témoignages de Fernand Devaux et Camille Nivault.
  • Roger Arnould, article paru dans le « Patriote Résistant », n° 511 de mai 1982.
  • Danielle Rousselier-Fraboulet « la métallurgie de Saint-Denis face à l’effort de guerre Allemand ».
  • © Bulletin IHS n°3, UGICT CGT.
  • Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  • Documents sur Aincourt, Rambouillet, Gaillon, Voves in Archives de la Préfecture de police de Paris, cartons occupation allemande, BA 2374et BA 1837.
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Archives du CSS d’Aincourt aux Archives départementales des Yvelines, cotes W.
  • © Le CSS d’Aincourt, in blog de Roger Colombier.
  • Stéphane Fourmas,Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 -mai  1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).

Notice biographique rédigée en novembre 2007 (complétée en 2014,  2019, 2020 et 2022) par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé) et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Autrement, Paris 2005) .  Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger cette notice biographique, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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