Matricule « 46 041 » à Auschwitz
Jean Reich : né en 1911 à Arcueil (Seine-et-Oise / Val-de-Marne), où il est domicilié ; régleur chez Renault ; CGT, communiste ; arrêté par la BS1 pour « activité communiste » le 8 novembre 1941 ; interné aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 14 février 1943.
Jean Reich est né le 1er mai 1911 au domicile de ses parents au 34, rue Carnot à Arcueil (Seine / Val-de-Marne).
Il est domicilié au 25, rue du Midi à Arcueil au moment de son arrestation.
Il est le fils de Madeleine Oswald, 33 ans, née le 28 janvier 1878 à Arcueil, papetière et de Jean-Pierre Reich, 41 ans, vernisseur, né le 16 mars 1870 à Bagneux (Seine / Hauts-de-Seine), son époux.
Il a deux frères (son aîné, Georges, né en 1908 et Pierre son cadet, né en 1916). Leurs parents se sont mariés le 2 juillet 1898.
Depuis 1914, la famille vit au 34, avenue Carnot à Arcueil-Cachan. En 1926, les trois frères y habitent toujours avec leurs parents. Georges et apprenti couvreur et Jean est apprenti chez Delorme.
Jean Reich est régleur aux usines Renault de Boulogne-Billancourt dans un des ateliers de mécanique.
Il participe activement aux grèves de 1936.
Il est possible que la photo (1) ci-contre le représente, en raison de la grande taille du manifestant et de son visage qui présente des ressemblances avec la photo d’immatriculation à Auschwitz de Jean Reich (qui mesure près de 1 m 85 selon Louis Eudier).
En 1936, il habite au 53, rue de Gergovie, à Paris 14è.
Ses parents habitent Bagneux au 41 rue « madame Curie ».
Jean Reich épouse Annette, Léontine Marle, le 18 janvier 1936 à Paris 14è.
Elle a 16 ans, née le 19 juillet 1919 à Paris 5è. Manutentionnaire, elle est domiciliée au 18, rue Julie, résidant au 53, rue de Gergovie, qui est l’adresse de Jean Reich. En 1938, le couple habite au 11, rue Victor Carmignac à Arcueil.
Ils déménagent ensuite au 25, rue du Midi à Arcueil (ce que confirme le registre des arrestations des RG le 8 novembre. Toutefois un rapport des Renseignements généraux indiquait comme adresse le 68, Grande rue à Montrouge, quelques jours avant son arrestation le 8 novembre 1941.
Jean Reich est membre du Parti communiste et adhérent d’une cellule d’entreprise aux usines Renault en 1938.
Il participe à la grève avec occupation de l’entreprise Renault du 24 novembre 1938 (2) pour refuser l’accélération des cadences. Après l’intervention en masse des gardes mobiles (plusieurs milliers de policiers de la ville de Paris et de gendarmes mobiles), des arrestations massives ont lieu, assorties d’amendes et de peines de prison. Dés le 25 la direction au matin a décrète un lock-out. Elle ferme l’entreprise et licencie 36000 salariés pour en réembaucher un peu plus de 34000 quelques jours plus tard : 1868 licenciements sont prononcés, dont la plupart concernent les syndicalistes les plus actifs. Chaque ouvrier doit signer un formulaire demandant à être réembauché. Les Usines Renault portent plainte contre X pour entrave à la liberté du travail, alors que 290 ouvriers sont poursuivis par le Parquet pour « Rébellion à la force publique en bande armée ».
Jean Reich indique lors de son interrogatoire par la police en 1941, qu’il a été licencié à la suite de cette grève (PV de novembre 1941).
Conscrit de la classe 1931, Jean Reich est mobilisé lors de la déclaration de guerre du 3 septembre 1939. Il a retrouvé du travail en Bretagne, à Fougères. En raison de sa profession, il est « affecté spécial » aux établissements Bamarec à Fougères (Ille-et-Vilaine) pensant la durée du conflit. L’usine fabrique des composants pour l’automobile et l’armement dès 1938.
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Jean Reich est officiellement « rendu à la vie civile » le 8 novembre 1940. De retour à Arcueil, il indique pendant son interrogatoire en novembre 1941 qu’il est cimentier aux établissements Bantz au 36, rue de Picpus (Paris), alors qu’il était métallo de profession.
Dès son retour en région parisienne, il milite au Parti communiste clandestin : on trouve en effet son nom mentionné dans un bordereau conservé aux archives des Brigades spéciales des Renseignement généraux.
Il s’agit d’une filature qui a lieu le 29 octobre 1941 et où il est mentionné qu’il a rencontré deux militants communistes connus S… et Roth à 19 heures à l’angle «Râpée-Diderot». Selon ce document, il était alors domicilié au 68, Grande Rue à Montrouge.
Il se trouve qu’une vaste opération (filatures, enquêtes, perquisitions) est menée depuis la fin octobre 1941 à Paris par la Brigade spéciale en direction des milieux communistes.
C’est «l’affaire Nève» (3) du nom du responsable du triangle de direction de la région Est du Parti communiste clandestin. Pierre Nève est professeur au Lycée Charlemagne ( 4ᵉ arrondissement de Paris). Charles Roth, que Jean Reich rencontre ainsi qu’il est noté dans le PV de filature, est l’un des 2 autres membres du triangle de direction : il en est le responsable à la propagande. 25000 tracts, 400 kg de papier blanc, deux ronéos rotatives, 1 ronéo à plat, des plaques de zinc prédécoupées pour les inscriptions murales vont être saisis dans deux planques (PV du 13 novembre 1941).
25 militants, dont Jean Reich vont être arrêtés au cours de ces 3 semaines de filatures.
Pierre Nève est fusillé au Mont-Valérien. Charles Roth, condamné à une lourde peine de prison, sera déporté à Buchenwald en 1944.
Jean Reich est arrêté pour « activité communiste » le 8 novembre 1941. Il s’agit d’une véritable rafle (« opération d’ensemble ») : 8 femmes et 26 hommes, dont Jean Reich, sont arrêtés le même jour par des inspecteurs de la Brigade spéciale des Renseignements généraux.
Lire dans le site: La Brigade Spéciale des Renseignements généraux .
Ecroué à la Santé le 13 novembre 1941 et mis à disposition du Procureur. « Militant communiste actif. Impliqué dans une importante affaire de propagande (procédure d’urgence) » : le Préfet de Paris François Bard ordonne son internement administratif le 21 mars en application du décret du 18 novembre 1939. Il est envoyé au Dépôt de la Préfecture le même jour (n° 410-326).
Le 16 avril 1942, à 5 h 50, il fait partie d’un groupe de 60 militants « détenus par les Renseignements généraux » qui est transféré de la permanence du Dépôt de la Préfecture au camp de Voves (Eure et Loir), convoyé par les gendarmes de la 61è brigade.
Ce camp (le Frontstalag n° 202 en 1940 et 1941) était devenu le 5 janvier 1942 le Centre de séjour surveillé n° 15.
Lire dans le site : Le camp de Voves
Lors de son internement, il déclare habiter au 25, rue du Midi à Arcueil.
A la demande des autorités allemandes, il est transféré le 10 mai 1942 depuis Voves au camp allemand de Compiègne (le Frontstalag 122) avec 80 autres détenus.
Dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes d’internés communistes du camp de Voves à transférer au camp d’internement de Compiègne à la demande du commandement militaire en France. Jean Reicht figure sur la première liste. Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés, 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz. Le directeur du camp a fait supprimer toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ». La prise en charge par les gendarmes allemands s’est effectuée le 10 mai 1942 à 10 h 30 à la gare de Voves. Il poursuit : « Cette ponction a produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent pas que tôt ou tard ce sera leur tour. Toutefois il est à remarquer qu’ils conservent une énergie et une conviction extraordinaire en ce sens que demain la victoire sera pour eux ». Il indique que « ceux qui restèrent se mirent à chanter la «Marseillaise» et la reprirent à trois reprises ». Le directeur du camp a fait supprimer auparavant toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ».
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Jean Reich est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Jean Reich est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46 041» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation (4) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Le 13 juillet : « Nous sommes interrogés sur nos professions. Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz-I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui restaient de notre convoi » (Pierre Monjault).
Jean Reich fait partie de ces spécialistes qui reviennent au camp principal et il est vraisemblablement affecté à un des Kommandos de la Schlosserei (serrurerie) où se retrouvent de nombreux métallos.
Mais les conditions de travail, la malnutrition, les épidémies y sont presqu’aussi effroyables qu’à Birkenau : la plupart des « 45 000 » vont mourir dans les premiers mois de leur arrivée. A la fin de l’année 1942, ils ne sont plus que 220 survivants et 150 environ en mars 1943. Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Jean Reich meurt à Birkenau le 14 février 1943 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 992. Louis Eudier et Fernand Devaux, rescapés du convoi, se trouvaient avec Jean Reich dans un Block de l’infirmerie (Revier) quand celui-ci est « sélectionné » comme « inapte au travail » et désigné pour être transporté à Birkenau afin d’y être gazé.
Comme un grand nombre de « 45 000 » Jean Reich est en effet devenu « musulman » (5). C’est dans ce triste état que Louis Eudier retrouve son camarade Jean Reich, au « Revier » du camp principal : « Ce jeune camarade quelquefois délirait des souffrances de la faim. Alors, il nous préparait des menus extraordinaires, mais malheureusement quand arrivait la soupe, elle était toujours aussi peu nourrissante. Il était grand, il mesurait certainement 1 m 85 et ne pesait pas 40 kg. A la suite d’une visite de notre chambrée par le major, Jean Reich est parti pour la chambre à gaz. Je couchais dans la même couchette que lui (…). Quand l’infirmier vint lui inscrire sur la poitrine avec un crayon indélébile son numéro matricule, ce fut pour moi un grand silence. Nous allions passer notre dernière nuit ensemble. Cela me frappa énormément. Ce jeune de 25 ans était un communiste. Très lucide et conscient à ses dernières heures de la vie. (…) : « Mon camarade, me dit-il, je te souhaite d’être sur la ligne d’arrivée de la Libération, pour expliquer toutes les tortures qu’ils nous ont fait ».
Un arrêté ministériel du 31 janvier 1997 paru au Journal Officiel du 8 mars 1997 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de Jean Reich.
Mais cet arrêté qui « corrige » la précédente, porte toujours une mention erronée : décédé le 1er juillet 1942, en Allemagne, et non le 26 juin 1942, à Compiègne (Oise). Il serait vraiment souhaitable que le ministère prenne en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau).
Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz.
Le nom de Reich Jean est honoré sur la stèle des déportés, en « hommage aux victimes de la Seconde guerre mondiale (1939-1945) d’Arcueil.
- Note 1 : Photo tirée du film sur les grèves de 1936 à Billancourt. Ciné Archives / Fonds audiovisuel du PCF.
- Note 2 : La grève du 24 novembre 1938 chez Renault précède celle, nationale, du 30 novembre, lancée par la CGT contre les décrets-lois du gouvernement Daladier qui remettent en cause les 40 heures.
- Note 3 : Selon le rapport de quinzaine des Renseignements généraux, le 13 novembre 1941, après trois semaines de surveillance et de filatures, la police démantela un centre clandestin qui correspondait à l’ancien secteur Est de région Paris ville. Vingt-cinq militants furent arrêtés et incarcérés à la prison de la Santé, avec Pierre Nève, dont Léocade Giacobbi, commis principal
aux assurances sociales, Olivier Charles Alexandre, agent des lignes PTT, Lucienne Auquinet, infirmière à l’hôpital Trousseau, Marie-Louise Girault, employée des PTT, Albert Pradel, conducteur d’automobiles postales et René Dumas, dessinateur à la Compagnie parisienne de distribution de l’électricité. Pierre Nève fut remis aux autorités allemandes le 30 novembre 1941. Notice de Jean-Pierre Besse, consultable en ligne in Le Maitron : https://maitron.fr/spip.php?article89275 - Note 4 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz–Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
- Note 5 : Ce terme de « musulman » désignait, dans le jargon du camp, les détenus qui, arrivés au terme de la seconde phase de dénutrition, étaient atteints de cachexie. Les origines de cette étrange appellation restent indéterminées. Mais d’après Henri Peiffer, elle aurait été introduite au camp par des détenus allemands, anciens membres de la Légion étrangère française, auxquels l’attitude voûtée des cachectiques rappelait la silhouette des mendiants musulmans d’Afrique du Nord.
Sources
- « Les chantiers de la paix sociale, 1900-1940 »,Yves Cohen et Louis Baudoui. p. 394
- Recherches de Michel Certano (association « Esprit de Résistance ») à partir du Bulletin municipal de Boulogne-Billancourt (supplément au n° 335, avril 2005) établissement d’une liste des déportés des usines Renault. Note d’Annie Lacroix-Riz, historienne « Arrestations de militants communistes de Boulogne Billancourt, décembre 1941, juillet 1942 » établie à partir des archives de la préfecture de police de Paris.
-
Carton 24 des Brigades Spéciales des Renseignements généraux (BS1), par dérogation aux Archives de la Préfecture de police de Paris.
- Death Books from Auschwitz (Registres des décès d’Auschwitz), ouvrage publié par le Musée d’Etat (polonais) d’Auschwitz-Birkenau en 1995.
- Liste – incomplète – du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (archives des ACVG).
- Témoignage de Louis Eudier du 8 février 1972.
- Louis Eudier « Notre combat de classe et de patriotes, 1934-1945 » pages 36 et 37.
- Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et
le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés). - Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / collection André Montagne.
- © Le CCS de Voves. In site Vienne Résistance Internement Déportation.
Notice biographique mise à jour en 2012, 2015, 2019, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette
notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me
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