Matricule « 45 753 » à Auschwitz Rescapé
Louis Lecoq : né en 1893 à Béthencourt-sur-Somme (Somme) ; domicilié au Trait (Seine-Inférieure / Seine Maritime) ; journalier agricole, machiniste, mécanicien, fondeur ; prisonnier de guerre en 1914 ; secrétaire de la cellule du PC du Trait ; arrêté en 1939 ; arrêté dans la nuit du 21 octobre 1941 ; écroué à Rouen ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Sachsenhausen, Schwerin ; rescapé, décédé le 12 octobre 1965 à Rouen.
Louis Auguste, Gaston Lecoq est né le 14 mai 1893 à Béthencourt-sur-Somme (Somme).
Il est le fils de Marie, Aimée, Claire Devarenne et de Désiré, Charles, Fernand Lecoq, son époux.
Il habite Le Trait (Seine-Inférieure / Seine Maritime), cité R-3 au moment de son arrestation. A son retour des camps nazis, il habitera à nouveau Le Trait en septembre 1949, au 59, rue du Maréchal-Galliéni.
Fils de Marie, Aimée, Claire Devarenne et de Désiré, Charles, Fernand Lecoq, il a vraisemblablement plusieurs frères et une sœur (les tables décimales de l’état civil du village font en effet référence à la naissance de plusieurs « Lecoq », sans qu’on puisse vérifier s’il s’agit de frères ou de cousins, dans la mesure où leurs actes de naissance ne sont pas consultables par internet).
Conscrit de la classe 1913, son registre matricule militaire indique qu’il habite Longuevoisin (Somme, canton de Nesle), au moment de son conseil de révision et qu’il travaille comme « journalier cultivateur ».
Il mesure 1m 62, a les cheveux châtain clair et les yeux gris, le front haut et vertical, le nez moyen, le visage rond. Il a un niveau d’instruction « n° 2 » pour l’armée (sait lire et écrire).
Louis Lecoq est appelé au service militaire le 1er octobre 1913. Il est incorporé au 87ème régiment d’infanterie, deuxième compagnie. Il arrive à la caserne le 28 novembre (délais pour les moissons). Il bénéficie d’une interruption de service du 9 mai 1914 au 2 août 1914 (peut-être comme « détaché agricole »).
Rappelé à l’activité militaire par le décret de mobilisation générale du 1er août, il rejoint son unité. Le 87ème caserné à Saint-Quentin au moment de la déclaration de guerre est engagé à partir du 20 août 1914 face à la IVème armée allemande lors de la « Bataille des frontières » et subit des pertes importantes.
Louis Lecoq est fait prisonnier le 28 août 1914 dans la région de Neufchâteau en Belgique, au cours des combats visant à retarder le franchissement de la Meuse. Il est peut-être interné au camp principal de Langensalza, près d’Erfurt (le nom est raturé). Selon le témoignage d’un rescapé, Raymond Montégut, il apprend l’allemand durant sa détention.
Le 29 décembre 1918, en vertu des accords du traité de Versailles, Louis Lecoq est « rentré des régions envahies », puis est envoyé en « sursis d’incorporation » (soit une permission de 30 jours) au village de Les Thilliers-en-Vexin (Eure). Le 28 janvier 1919, il est « rappelé à l’activité » au 87ème régiment d’infanterie. Le 25 juillet, il est envoyé en congé illimité de démobilisation et se retire à Rouen au 23, rue Verte, « certificat de bonne conduite accordé ».
Le 3 mai 1921, il habite à nouveau dans la Somme, à Suzanne (canton de Bray-sur-Somme).
En décembre 1927, il habite à Grand-Couronne, au sud de Rouen. Il est embauché aux établissements « Pétrole Jupiter », à Petit-Couronne, en qualité de machiniste. Cette entreprise importe et traite près de 15% du pétrole en France à partir de 1929. Le 2 décembre 1936, il est « affecté Spécial » au titre du tableau III (maintenu à son poste de travail en cas de mobilisation) aux établissements « Pétrole Jupiter ». En 1939, ce classement aux « Pétroles Jupiter » est annulé : il ne figure plus sur l’état de 1939. Il a été licencié fin 1938.
Il est embauché comme ouvrier mécanicien à l’entreprise « Chantiers et Ateliers de la Seine Maritime« , qui est le nom du chantier naval du Trait (CASM).Les fondateurs du chantier l’ont appelé ainsi par allusion au fleuve navigable. C’est pourquoi il l’ont écrit sans trait d’union entre Seine et Maritime (1) – note du dossier De Brinon.
Louis Lecoq est membre du Parti communiste, secrétaire de la cellule du Trait «un des militants des plus actifs en faveur du Parti communiste de la région du Trait» écrit l’Inspecteur de la Sûreté (2).
Le décret de mobilisation générale du 2 septembre 1939, rappelle les réservistes. Selon son registre matricule militaire, Louis Lecoq est classé en septembre 1939 comme « affecté spécial » pour la réserve de l’armée, aux établissements Khulmann à Oissel, en renforcement de cette entreprise. « prend son poste le 7 septembre 1939.
Son registre matricule militaire indique « Démobilisé le 28 septembre 1940″ de cette affectation spéciale ». Or il est noté dans son dossier au DAVCC à Caen, que Louis Lecoq est « interné par les autorités françaises au début de la guerre, et libéré à l’arrivée des troupes allemandes d’occupation« . Cette arrestation a donc dû avoir lieu sans que les autorités militaires en soient avisées par l’entreprise Khulmann : libéré ou évadé après l’évacuation des prisons françaises, il a parfaitement pu se faire démobiliser en septembre 1940.
Les troupes allemandes entrent dans Rouen le dimanche 9 juin 1940. Après la capitulation et l’armistice du 22 juin, La Feldkommandantur 517 est installée à l’hôtel de ville de Rouen et des Kreiskommandanturen à Dieppe, Forges-les-Eaux, Le Havre et Rouen. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
A partir de l’année 1941, les distributions de tracts et opérations de sabotage par la Résistance se multipliant, la répression s’intensifie à l’encontre des communistes et syndicalistes. Dès le 22 juillet 1941, le nouveau préfet régional, René Bouffet, réclame aux services de police spéciale de Rouen une liste de militants communistes. Une liste de 159 noms lui est communiquée le 4 août 1941 avec la mention : « tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et par tous les moyens ». Ces listes, comportent la plupart du temps – outre l’état civil, l’adresse et le métier – d’éventuelles arrestations et condamnations antérieures. Elles seront communiquées à la Feldkommandantur 517, qui les utilisera au fur et à mesure des arrestations décidées pour la répression des actions de Résistance.
Selon l’enquête de la Sûreté française effectuée lors de sa demande pour l’obtention de la carte de Déporté résistant (2), il travaille en 1941 dans un dépôt de munitions que les Allemands avaient constitué dans un bois près de près de Sainte Marguerite-sur-Duclair (2).
Louis Lecoq forme à cette époque un groupe de résistance dans sa ville et dans les communes proches, avec Lucien Adam, Maurice Basille, Maurice Billard, René Gohon (3), Roger Girod, Louis Debord, Maurice Leclerc, Thomasini, René Demerseman, Adam Lefranc, René Talbot, Moïse Lanoue, Maurice Leclerc, Lefèvre.
«J’étais le chef de ce groupe et comme il existait un dépôt de munitions de l’armée allemande sur la commune de Sainte Marguerite-sur-Duclair, j’avais décidé de le faire sauter avec mes collègues. Je ne sais pas si nous avons été vendus, toujours est-il que le 21 octobre 1941, les gendarmes de Duclair sont venus nous arrêter à nos domiciles» (témoignage de Louis Lecoq à la gendarmerie en 1948).
En réalité Louis Lecoq et ses camarades n’ont pas été dénoncés : il est un militant communiste connu comme tel par les services de la Sureté, comme ses camarades, et il est arrêté dans la nuit du 21 octobre 1941 à son domicile par des gendarmes de Duclair, sur ordre des autorités allemandes en représailles au sabotage (le 19 octobre) de la voie ferrée entre Rouen et Le Havre (tunnel de Pavilly : lire dans le site Le « brûlot » de Rouen).
Une centaine de militants communistes ou présumés tels de Seine-Inférieure sont ainsi raflés entre le 21 et 23 octobre. Ecroués pour la plupart à la caserne Hatry de Rouen, tous les hommes appréhendés sont remis aux autorités allemandes à leur demande, qui les transfèrent au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122) entre le 25 et le 30 octobre 1941. La moitié d’entre eux d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
A Compiègne, Louis Lecoq reçoit le numéro matricule 2077, il est affecté au bâtiment A2. Selon le témoignage de Lucien Ducastel, il est très lié avec André Tollet.
Il a l’estime de ses camarades qui le surnomment affectueusement, comme Maurice
Chaumond (4) : « Le Père Lecoq » (lettre ci- contre et ci-dessous).
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Louis Lecoq est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Louis Lecoq est enregistré à son arrivée à Auschwitz-I «Stammlager» (camp principal), le 8 juillet 1942, sous le numéro «45 743».
Ce matricule sera tatoué sur son avant-bras gauche quelques mois plus tard.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a été pas retrouvée parmi les 522 photos que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet, tous sont conduits à
pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet : «Nous sommes interrogés sur nos professions.
Les spécialistes dont ils ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et s’en retournent à Auschwitz-I, ils sont approximativement la moitié de ceux qui
restaient de notre convoi (…)» écrit Pierre Monjault. Lire dans le site, La journée-type d’un déporté d’Auschwitz.
Sa qualification professionnelle et sans doute le fait qu’il connaisse l’allemand, lui permet d’être affecté à Auschwitz-I, au Block A8 et au Kommando DAW (armement, Deutsche Ausrüstungs Werke).
Quoique un des plus âgé des «45 000», il survit grâce à la reconnaissance de son savoir-faire : «Il y avait dans notre Kommando une fonderie qui coulait des étaux en fonte et des lingots d’alu. Notre doyen monta et ajusta à la grande satisfaction de l’Oberkapo, le premier étau. Il reçut à cette occasion les félicitations de ce dernier. Ces félicitations lui valurent de la part des caïds du block une attention obséquieuse» écrit Raymond Montégut.
En application d’une directive datée du 21 juin 1943 accordant aux détenus français des KL la possibilité de correspondre avec leur famille et de recevoir des colis renfermant des vivres, Louis Lecoq reçoit le 4 juillet 1943 (comme les autres détenus politiques français d’Auschwitz), l’autorisation d’échanger des lettres avec sa famille – rédigées en allemand et soumises à la censure – et de recevoir des colis contenant des aliments.
Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants.
Lire l’article du site « les 45000 au block 11.
Le 12 décembre, les Français quittent le Block 11 et retournent dans leurs anciens Kommandos.
Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz. Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945. Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".
Louis Lecoq et 28 autres « 45 000 » sont transférés d’Auschwitz le 28 août 1944 à Oranienburg-Sachsenhausen où ils sont enregistrés.
L’évacuation de Sachsenhausen a lieu le 21 avril 1945, en direction de Schwerin (Meklembourg), puis de Lübeck ou de Hambourg. Certains « 45 000 » sont libérés en cours de route par les Soviétiques, au début mai, d’autres par les Américains.
Louis Lecoq et Giobbé Pasini atteignent Schwerin, où ils sont libérés par les Anglais.
Il est rapatrié en France en juin 1945 «avec Girod» ou Gillot.
Avec Lucien Vannier, Giobbé Pasini, et Jean Rouault, Louis Lecoq est parmi les plus âgés des rescapés du convoi.
En septembre 1949, il habite à nouveau Le Trait au 59, rue du Maréchal-Galliéni.
Il a été homologué «Déporté politique» (voir note 2).
Le 23 mai 1950, il passe devant la commission de réforme militaire de Rouen, qui accorde à ce rescapé des camps français et nazis « un taux d’invalidité de 10 %, pour crampes douloureuses des membres inférieurs, allégation d’oedèmes et de cyanose« … (Allégation souligné par moi : on sait en effet que la totalité des rescapés ont souffert de très nombreuses séquelles de leur déportation).
Louis Lecoq meurt à Rouen le 12 octobre 1965.
- Note 1 : « A la réunification syndicale entre la CGT et la CGT-U dans la métallurgie en décembre 1935, un syndicat CGT s’organise au Trait (…). A l’initiative de Robert Lemonnier la grève est déclenchée le 4 juin 1936, le drapeau de la CGT flotte sur les bâtiments. (…) Le 8 juin, à 16 heures, les sirènes sonnent la fin de la grève, mais il faudra attendre le 28 septembre pour que Henri Nicot, le directeur, et Robert Lemonnier signent un accord définitif. Il y a du changement : en plus des premiers congés payés, les acquis sont énormes, et la vie change profondément (3). Serge Laloyer in © «Le fil rouge 76».
- Note 2 : Il s’agit de la note rédigée le 8 juillet 1952 par l’inspecteur de la Sureté nationale Gambier, pour l’enquête diligentée par le Préfet, suite à la demande de Louis Lecoq d’être homologué «Déporté Résistant», demande qui lui est refusée (avis défavorable du Préfet, le 18 juillet
1952 : « Seule son appartenance politique (souligné en rouge) est la cause de son arrestation et de sa déportation« . - Note 3 : René Gohon (Henri, Félicien, Marius) né le 31 octobre 1902 à Bihorel (Seine Inférieure / Seine Maritime). Il est déporté au camp de Sachsenhausen (Oranienburg) depuis Compiègne par le convoi du 24 janvier 1943. Il y meurt le 8 avril 1943. Source : site © FMD et communication de son petit-fils, M. Thierry Renard (novembre 2014) que je remercie.
- Note 4 : Le jour du départ du convoi, Maurice Chaumond jette une lettre depuis le wagon en gare de Châlons-sur-Marne. Cette lettre sera transmise à destination, comme des centaines d’autres. Il y annonce à ses amis Duval (…) qu’il est dans le convoi avec «le père Lecoq et Georges
Peiffer».
Sources
- Recherches effectuées par ma belle mère en 1994 auprès de plusieurs mairies portant le nom de Bethancourt pour établir l’état civil de Louis Lecoq. La mairie de Béthancourt-sur-Somme nous fait parvenir un acte reconstitué.
- Récit de Raymond Montégut (in « Arbeit macht Frei« ), repris à la page 182 de «Triangles rouges à Auschwitz ».
- Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen (dossier individuel, notamment le rapport de l’inspecteur de la Sûreté générale Gambier du 8 juillet 1952).
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- © Site internet «Le Fil rouge», Institut CGT d’Histoire sociale de Seine Maritime.
- Registres matricules militaires de la Somme.
- Courriel de M. Laurent Quevilly (juin 2016), que je remercie pour ses précisions sur le CASM.
Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2000 pour l’exposition de Rouen de l’association « Mémoire Vive » consacrée aux déportés “45000” et “31000” de Seine-Maritime, complétée en 2006, 2012, 2017, 2018 et 2022. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
Je viens de parcourir votre page et c'est très complet, bravo. Que dire de plus ? J'admire votre travail si rigoureux et, je suppose, douloureux également.