Matricule « 46 094 » à Auschwitz
Emile Saloy : né en 1904 à Versailles (Seine-et-Oise / Yvelines) ; domicilié à Argenteuil (Seine / Val-d’Oise) ; communiste ; assigné à résidence le 24 novembre 1940 ; arrêté le 20 février 1941 ; interné aux camps d’Aincourt puis de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 21 août 1942.
Emile Saloy est né le 9 juin 1904 à Versailles (Seine-et-Oise,Yvelines), au domicile de ses parents, 13, rue des Chantiers.
Il habite au 26, rue Serpente (quartier d’Orgemont) à Argenteuil (Seine, Val d’Oise), puis au fond d’une courette au 72, rue Ferdinand-Berthoud, toujours à Argenteuil au moment de son arrestation.
Sa mère, Hélène, Marguerite Thoumire, 23 ans, née le 15 juillet 1880 à Saint-Marguerite-sur-mer (Seine inférieure / Seine Maritime) est couturière et son père Auguste, Edmond Saloy, 28 ans, né le 28 février 1876 à Dieppe (Seine inférieure / Seine Maritime) est cheminot, militant syndicaliste. Ses parents se sont mariés le 17 mai 1880 à Dieppe. Emile Saloy a un frère aîné, Gustave, Edouard, qui naît le 21 mars 1902 à Versailles (1) et une sœur cadette, née à Graville-Sainte-Honorine le 1er février en 1912. La famille habite à cette époque au 171, route nationale dans ce quartier populaire du Havre (Seine-Inférieure). En fonction des affectations du père, cheminot, la famille vient ensuite habiter Puteaux, au 3, rue Lavoisier.
Emile Saloy obtient le certificat de fin d’études primaires avec mention, à l’âge de 12 ans. A 14 ans il commence à travailler comme apprenti électricien à la Centrale électrique de Gennevilliers.
A 19 ans, il est embauché le 4 juillet 1923 par la société « Le Triphasé Nord-Lumière » (du groupe Empain) qui deviendra « l’Union d’Electricité ».
Il est affecté à la centrale de Gennevilliers, « une des plus modernes d’Europe », comme monteur électricien « hors classe« .
En 1924, il est appelé au service militaire. Au bout de ses 18 mois de service, il est nommé sergent.
En 1926, il habite au 3, rue Lavoisier à Puteaux, et s’inscrit sur les listes électorales).
Il y vit avec ses parents, sa sœur et un nourrisson (sa mère est nourrice).
Son père est métallo chez Unic.
En 1931, la famille a déménagé à nouveau.
Autodidacte, il prend des cours du soir et aimant le théâtre lyrique, il joue sous le pseudonyme de Yolas (peut-être une référence au Iolas de Macbeth) dans une compagnie d’amateurs de Puteaux, intitulée « Comoedia« , « groupe lyrique et artistique« , 60, rue de la République.
Ci-contre montage photo du programme du 23 novembre (il n’est pas fait mention de l’année sur le programme, mais on peut penser que c’est avant 1932, qui est la date de son mariage).
C’est là qu’il rencontre celle qui allait devenir son épouse, Marguerite Niermont, (qui est peut-être la « Mlle Magg » du programme, qui interprète les « Cloches de Corneville« ).
Née le 20 avril 1909 à Puteaux (Seine / Hauts-de-Seine), elle travaille chez le grand couturier Patou.
Ils se marient à Puteaux le 23 avril 1932.
Le couple a deux enfants (Claude née en 1933 et Alain, né en 1936).
Sa fille écrit « autodidacte, il prenait des cours du soir, lisait énormément. Syndicaliste convaincu, il croyait en l’Europe…
Moralement c’était un homme plein d’humour, capable dérider un régiment, pacifiste (mon frère n’a jamais eu de jouets guerriers). Ecologiste, il partait camper avec toute sa petite famille en voiture à pédale (2), refusait la radio, qui l’aurait fait trop se disperser« .
A Puteaux existe un concessionnaire des voitures à pédale « vélocar » de Charles Mochet. Ses amis madame et M. Legoulon se souviennent aussi « qu’il possédait une voiture à pédales (2) et qu’il aimait aller faire une promenade dans les bois avec sa petite famille« .
De nombreux employés de l’usine de Gennevilliers habitaient Argenteuil.
C’est pourquoi, membre du Parti communiste, militant essentiellement sur son lieu de travail, Emile Saloy a néanmoins été présenté sur la liste du « Bloc ouvrier et Paysan » d’Argenteuil conduite par Victor Dupouy.
Il est élu le 12 mai 1935 conseiller municipal d’Argenteuil. Il habite rue du Tronc.
Selon les Renseignements généraux « Très intelligent, un des meilleurs orateurs de la région parisienne… a joué un rôle de premier plan lors des événements de février 1934… Organisateur de grèves… »
Secrétaire de l’importante section syndicale CGT de la centrale électrique, il est arrêté à la Bourse du travail, à Paris, pendant les grèves de 1936, puis relâché. Selon les recherches de Monique Grome, il figure – mentionné « présent » – sur les registres du personnel rémunérés de la centrale de Gennevilliers jusqu’en 1939. En 1940, aucune mention en face de son nom, et en 1943, très laconiquement « absent » (après plusieurs années de procès, son épouse obtiendra d’EDF le versement de son salaire pendant sa détention en France – lettre de Claude Boistard, sa fille 31-12-1990).
A la déclaration de guerre, réserviste, il est mobilisé.
En février 1940, il est déchu de son mandat d’élu d’Argenteuil (élu communiste ne s’étant pas désolidarisé du P.c.).
Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Démobilisé avec le grade de sergent-chef, il entre dans la Résistance en 1940, indique le chef de la subdivision des archives d’EDF-GDF (courrier daté de 1991). A la suite d’une perquisition à son domicile de la rue du Tronc, il déménage rue Serpente, puis au 72, rue Ferdinand-Berthoud.
En effet, dès le début de l’Occupation allemande, la police de Vichy a continué de surveiller les anciens élus ou militants communistes « notoires », et procède à des perquisitions et des arrestations. Vichy entend ainsi faire pression sur les militants communistes connus ou anciens élus pour faire cesser la propagande communiste clandestine.
Emile Saloy est assigné à résidence le 24 novembre 1940 en même temps que Pierre Darracq (qui sera déporté et meurt en 1945 à Johanngeorgenstadt) et Arduino Nicolazzo, qui habite au 31, de la même rue (il sera déporté avec lui à Auschwitz). En effet, il fait partie des 1097 « individus dangereux pour la Défense nationale et la sécurité publique » (décret du 18 novembre 1939), qui sont assignés à résidence par le Préfet de Seine-et-Oise.
Le 19 février 1941, à la suite d’un collage de tracts à Argenteuil (« tracts originaires du Parti communiste… apposés sur les poteaux télégraphiques et sur certains immeubles particuliers » repérés par des gendarmes d’Argenteuil, le commissaire central du 2è district (Argenteuil), averti par les gendarmes, propose au Préfet Marc Chevalier qu’Emile Saloy soit arrêté en application de l’arrêté préfectoral du 19 octobre 1940 et conduit au “centre de séjour surveillé” (CSS) d’Aincourt (Seine-et-Oise / Val-d’Oise).
Le 20 février 1941, Emile Saloy est arrêté à 6 heures du matin. Le Préfet signe l’arrêté l’internant administrativement au centre de séjour surveillé (CSS) d‘Aincourt le même jour.
Lire dans le site : Le camp d’Aincourt.
Il est interné le 20 février 1941, au camp de « séjour surveillé » d’Aincourt, dans le département de la Seine-et-Oise (aujourd’hui Val d’Oise), près de Mantes, ouvert spécialement, en octobre 1940, pour y enfermer les communistes arrêtés dans la région parisienne par le gouvernement de Vichy.
Il y retrouve Arduino Nicolazzo.
A Aincourt, les internés administratifs en 1940 et 1941 n’ont pas été condamnés : une «révision trimestrielle» de leurs dossiers, effectuée à la discrétion du directeur du camp (le commissaire Andrey, dont l’anticommunisme est connu), est censée pouvoir les remettre en liberté, s’ils se sont « amendés »…
Pour Emile Saloy, il écrira qu’il a « sur ses camarades un ascendant certain ».
On peut penser que c’est la raison qui explique qu’il se retrouve « signataire » (comme le furent malgré eux un certain nombre des 94 signataires) de la deuxième « Lettre ouverte aux ouvriers communistes » du POPF (3). « Il fut l’un des signataires de la « Lettre ouverte aux ouvriers communistes » diffusée en septembre 1941 par Marcel Gitton. Sa signature fut vraisemblablement ajoutée contre son gré ; il fut, en effet, livré aux autorités d’occupation en juin 1941 et déporté à Auschwitz » (Le Maitron) (4).
Sa fille apporte d’ailleurs un élément important concernant sa personnalité, rendant plus qu’improbable sa signature : « Pendant sa détention en France, ma grand-mère avait donné à ma mère une adresse pour essayer de le faire libérer. Je me souviens de la réponse de mon père, lui disant que pour ce faire, il devrait donner en échange le nom de dix de ses camarades et que bien sur, il ne saurait être question de se plier à cette lâcheté. Lettre parvenue par un intermédiaire inconnu (donc non censurée) ».
Le 27 juin 1941, il est parmi les quatre-vingt-huit internés d’Aincourt qui sont transférés à Compiègne via l’hôtel Matignon (mémoire de maîtrise d’Emilie Bouin). Ils ont tous été désignés par le directeur du camp avec l’aval du préfet de Seine-et-Oise.
Il est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122).
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Depuis le camp de Compiègne, Emile Saloy est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Emile Saloy est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule « 46 094 ». Il s’est déclaré «catholique».
Sa photo d’immatriculation (5) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Emile Saloy meurt à Auschwitz le 21 août 1942 d’après le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (inDeath Books from Auschwitz Tome 3 page 1061).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
L’arrêté du 10 décembre 1997 portant apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès (paru au J.O. du 18 avril 1998) ne retient toujours comme date que «décédé en septembre 1942 à Auschwitz (Pologne)».
Emile Saloy est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 532959.
La municipalité d’Argenteuil donne son nom le 14 mai 1947 à l’ancienne rue du Tronc d’Argenteuil où il habitait et où sa femme a résidé après la guerre (elle est décédée le 9 septembre 1983 à Beaumont-sur-Oise).
Son nom figure sur le monument aux morts d’Argenteuil.
La mémoire d’Emile Saloy est également honorée sur une plaque rendant hommage aux morts de la centrale électrique de Gennevilliers pendant la guerre 1939-1945, apposée à l’intérieur de l’usine.
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Note 1 : Gustave Edouard Saloy (Gaston avec les mêmes dates et lieu de naissance au service historique de la Défense) est métallurgiste. Il habite au 7, avenue Edouard Vaillant à Suresnes en 1935.
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Note 2 : En 1924, un inventeur français, Charles Mochet conçoit un véhicule à pédales à deux places adultes construit sur une structure en bois, qu’il nomme le « Vélocar ».
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Note 3 : Le Parti Ouvrier et Paysan Français est composé d’anciens élus du Parti communiste d’abord opposés au
Pacte germano-soviétique en septembre 1939, puis favorables sous l’Occupation à la collaboration avec l’Allemagne sous l’impulsion de Marcel Gitton. La première « lettre aux ouvriers communistes » comptait 29 signataires, la «deuxième lettre», 94. Abusivement, le POPF ajouta à la signature des membres du POPF celles de tous les parlementaires démissionnaires du PC. Gitton se rendit alors, avec l’accord des autorités françaises et allemandes, dans les camps d’Aincourt, de Chateaubriant, ainsi qu’à la prison centrale de Clairvaux pour essayer d’obtenir des signatures. Le POPF ne comptera que 300 membres environ. -
Note 4 : la signature de la « lettre » était censée permettre d’obtenir une libération des camps français…
- Note 5 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Le Maitron, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Tome 41, p.94 et Maîtron en ligne 2011, notice de Nadia Ténine-Michel.
- Enquête menée en 1991 par Marguerite Cardon-Krivopissko, ancienne maire adjointe d’Argenteuil et conseillère générale du Val d’Oise (et cousine de mon mari, Pierre Cardon).
- Témoignage de sa fille, Claude Boissard (décembre 1990).
- Extrait d’acte de naissance. Extrait d’acte de décès.
- Courrier de M. Charton, chef de la Subdivision des Archives d’EDF-GDF (février 1991).
- Nombreuses photos d’avant-guerre, (travaux exécutés par les services techniques de la Mairie d’Argenteuil). Envois de Maurice Médici, conseiller municipal, en accord avec Maguy Cardon-Krivopissko.
- © Site Mémorial and Museum Auschwitz-Birkenau.
- Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en avril 1992.
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- © Site Internet Mémorial-GenWeb
- © Site www.mortsdanslescamps.com
Notice biographique rédigée en 2003 (complétée en 2011, 2020, 2022 et 2024) par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Mise en ligne provisoire le 20 avril 2011 à la suite d’un courriel de sa petite fille. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette biographie.
Pour compléter ou corriger cette biographie, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com .