Matricule « 46 042 » à Auschwitz

Félix Reillon , photo de famille
Félix Reillon ; né en 1890 à Laigné (Mayenne); domicilié à Reims ; boulanger ; syndiqué à la Cgtu ; sympathisant communiste ; arrêté le 26 février 1942 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 19 août 1942 .

Félix Reillon est né le 29 janvier 1890 au domicile de ses parents à La Héronnière (commune de Laigné, canton de  Château-Gontier) en Mayenne.
Il habite au 7, rue de la Garenne à Reims, au moment de son arrestation, le 26 février 1942.
Félix Reillon est le fils de Marie, Victorine Hamon, 23 ans, cultivatrice et de Félix, Ernest Reillon, 26 ans, cultivateur, son époux.
Il a une sœur aînée, Marie, Thérèse, née en 1888 et un frère cadet, Pierre, Baptiste né en 1891.
Son père décède le 22 octobre 1894, à l’âge de 32 ans.
Entre 1901 et 1906, Félix Reillon est recueilli par une tante maternelle, épouse de Jean Poirier, propriétaire cultivateur au lieu dit Les Boquelleries à Laigné.
Sa mère se remarie avec Prosper Bignon en 1910 à Bouchamps-lès-Craon.
En 1901, lors du conseil de révision, Félix Reillon habite à Laigné. Il travaille comme ouvrier boulanger.
Son registre matricule militaire indique qu’il mesure 1m 67, a les cheveux châtain, les yeux gris, le front moyen, le nez rectiligne et le visage ovale.
Il a un niveau d’instruction « n°2 » pour l’armée (sait lire et écrire). Conscrit de la classe 1910, il est incorporé à la 22è section de commis et ouvriers militaires d’administration le 1er octobre 1911.  Il est nommé caporal le 26 septembre 1912. Il est envoyé en congé de disponibilité en attendant son passage dans la réserve de l’armée active, le 8 octobre 1913, « certificat de bonne conduite » accordé. Il « se retire » à Bouchans-lès-Craon (Mayenne), proche de Pouancé et Châteaubriant.

De janvier à juillet 1914, il se rapproche de la région parisienne et habite successivement à Vert-le-Petit, Montainville et Chamarande.
Le décret de mobilisation générale du premier août 1914 le rappelle à l’armée. Il rejoint la 4è section de commis le 3 août.
Félix Reillon est cassé de son grade pour un motif non précisé sur son registre militaire, le 3 août 1916 (décision du sous-intendant du COA (commis et ouvriers de l’armée).
Il est alors transféré au151è Régiment d’infanterie le 13 octobre 1916.
Son régiment participe aux combats à Verdun (Bois le Chaume) à partir de septembre 1917. Félix Reillon est blessé à la main le 12 novembre 1917 : il est cité à l’ordre du jour de la Brigade (n° 133) :  

L’Ouest Eclair 18 mars 1918

« blessé à la main, a fait preuve d’endurance et de courage en restant à son poste de combat. N’est allé se faire panser que le lendemain et a repris sa place aussitôt après ».
Il est renommé caporal le 22 juin 1918. Félix Reillon est mis en « congé définitif de démobilisation » par la 4è section du  COA le 9 août 1919. Il se retire à Bonchamps-lès-Laval, commune limitrophe de Laval. En juillet 1921, il vient habiter Saint-Chéron en Seine-et-Oise (Essonne).
En mars 1923 il déménage pour Reims, au 23, rue des Oliviers, puis au 20 impasse des jardins en 1924.

Félix Reillon épouse Marie Hubeau le 30 avril 1929
à Reims. Cuisinière, elle est née à Roubaix (Nord) le 16 mai 1891.
En 1932 le couple a déménagé au 8 rue de Brest, cité Maison Blanche.
Ils ont trois enfants (carte du 26 janvier 1942), Jeanne, née le 13 mars 1926, Jacques né le 26 janvier 1930, et Marcel, dit Bernard, né le 20 août 1932 (un autre garçon, Jean, est né le 18 juillet 1928 mais est décédé le 9 septembre de la même année).
En 1936, Félix Reillon est domicilié à Berck, rue Nicole, chalet Saint Espédy (il peut s’agir d’un séjour thérapeutique, Berck plage ayant en 1936 plusieurs établissements liés au traitement des affections osseuses, de la réadaptation de appareil locomoteur et de la tuberculose).
En 1939, la famille Reillon est revenue à Reims où elle habite au 7, rue Emile Baron.
Félix Reillon est syndiqué à la CGTU selon son fils.
En juin 1940, Félix Reillon habite Coudray-au-bourg, peut-être chez le boulanger du village, M. Ménard.

Adolf Hitler à la cathédrale de Reims, le 26 juin 1940 (© journal L’Union).

En 1940, l’évacuation de Reims est décrétée par les autorités militaires françaises le 19 mai devant l’avancée allemande. Le 11 juin 1940 des éléments de la 45ème division d’infanterie allemande entrent à Reims. Le 14 juin, la Wehrmacht défile à Paris, sur les Champs-Élysées. Le 22 juin, l’armistice est signé : la France est coupée en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée de celle administrée par Vichy. Le 22 juin 1940, l’armistice est signé : la moitié nord de la France et toute la façade ouest sont occupées. Le pays est coupé en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée et celle administrée par Vichy. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

René Bousquet et à sa droite Carl Oberg, Gruppenführer, chef de la SS et de la Police pour la France

Dès septembre 1940, le Préfet René Bousquet (1) fait établir par commune, des listes de “communistes notoires” et effectue des enquêtes dans les entreprises. Ainsi, en décembre 1940, 200 militants sont identifiés et photographiés dans une trentaine de communes du département. Au lendemain de l’invasion de l’Union soviétique, il donne des instructions très précises pour la surveillance des « menées communistes ». En septembre 1941, avec l’institution de la « politique des otages », les autorités allemandes se font remettre les notices individuelles des communistes arrêtés et incarcérés par la police française.
Lire dans le site : Le rôle de René Bousquet dans la déportation des « 45000 » de la Marne.

Félix Reillon est patriote. S’il est noté comme « adhérent PC » comme motif d’arrestation sur sa fiche au DAVCC à Caen, il semble ne pas avoir été adhérent au Parti communiste selon son fils Jacques Reillon, mais plutôt « sympathisant communiste » comme l’indique d’ailleurs l’enquête de police de février 1946 pour l’attribution du titre de « Déporté politique ». Néanmoins, une cellule du PCF a porté son nom à Reims à la libération.
« Notre père, ancien combattant de la guerre 14/18 pendant quatre ans (il était de la classe 11), n’acceptait pas la défaite. Ouvrier, il faisait partie d’un syndicat de gauche. Pendant l’Occupation, dans un café historique « la Chaise au plafond » (le café-tabac du quartier de la Maison blanche) il avait chanté, oubliant les risques, De Gaulle, le grand général dont on chantera la victoire, conduirait avec amour tous ses soldats vers la victoire. Entre ses doigts, brillaient les trois couleurs, car il aimait la cocarde chérie, et rantanplan, c’était pour la France« .
Le 25 février 1941 il participe à une manifestation devant l’hôtel de ville « qui avait pour objet de protester contre la vie chère et l’insuffisance de ravitaillement » (PV du commissariat de Reims 10 février 1946).
Le 26 février 1942, en représailles après des attentats contre des soldats allemands à Châlon-sur-Saône et Montceau-les-Mines, la Feldgendarmerie arrête à Reims des militants syndicaux et politiques dont huit seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 » : Marcel GauthierJules HuonGuy LecruxRené ManceauFélix ReillonMaurice Roussel,  Henri  RoyRoland Soyeux, Alfred Pericat (resté à Compiègne en raison de son âge, 74 ans), ainsi que des membres de la communauté juive. 

Félix Reillon est arrêté le 26 février 1942, à son domicile, à 8 heures 30 du matin, par la Feldgendarmerie, comme otage, le même jour que 17 autres marnais. Une voisine, Madame Fontaine habitant presqu’en face au n° 20 rue de la Garenne est témoin de son arrestation, ainsi que M. René Volonté.
Récit de l’arrestation de leur père à partir du témoignage de Jeanne (16 ans) et du récit manuscrit de Jacques (12 ans) : « Le 26 février, vers 8 h 30, j’avais douze ans, le malheur tombe sur notre famille. Deux policiers français en civil, en chapeau et ciré noir, accompagnés de deux  gendarmes allemands de la Gestapo, sonnent à la porte. Ma sœur, qui attendait une amie d’école est prête à aller ouvrir. Mon père, ouvrier boulanger qui était de repos, lui dit « laisse, je vais ouvrir ». Tous entrent dans la maison sans dire un mot. Avec son poing fermé, il fait signe à ma mère qu’il est victime d’une arrestation (…) ».

1942 : Marie Reillon et ses enfants, Bernard, 10 ans, Jeanne 16 ans, Jacques, 12 ans

Les trois enfants, âgés de 16, 12 et 10 ans, assistent à la scène et en resteront marqués à vie.

Félix Reillon est emmené à la prison Robespierre de Reims.  « Les jours passent dans l’inquiétude. Pourtant une lettre est arrivée, écrite par mon père, qui qui indiquait son emprisonnement dans un camp à Compiègne. Plusieurs lettres spécifiques, sur du papier gris glacé, nous renseignaient sur les privations. Il avait faim ». « Nous n’avons pas peur, on ne savait pas ce qui nous attendait. Dans la semaine suivante, ma mère très courageuse, avait obtenu à la mairie ou au bureau de la Gestapo un droit de visite à la prison de Reims, rue Robespierre. Ce jour-là, à notre arrivée, les prisonniers sont entourés de soldats allemands qui les font monter dans un autocar. Apercevant notre père, nous voulons l’approcher pour l’embrasser, mais sommes vite repoussés par le bout des fusils des soldats. « Raus », profèrent-ils ! » récit manuscrit de Jacques Reillon.
Marie Reillon, qui a reçu une autorisation de visite assiste avec ses enfants – sans pouvoir lui parler – au départ de son mari pour Compiègne dans un autocar gardé par des soldats allemands en armes. 

Bescheinigung : Certificat de présence au FT 122

Félix Reillon appelle les siens, mais les soldats les repoussent. Il leur crie le nom de l’un de ses camarades qui pourra les aider financièrement, car ils sont désormais sans ressources. Mais le bruit est tel qu’ils ne peuvent l’entendre.

Félix Reillon est interné le 5 mars 1942. au camp allemand de Royallieu à Compiègne, le Frontstalag 122, en vue de sa déportation comme otage,

Compiègne, certificat de présence, 20 mars 1942

Il envoie le Bescheinigung (certificat de présence au camp) à son épouse le 20 mars 1942.

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Félix Rayon est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Le 6 juillet 1942, au cours de son transport vers la frontière allemande, il jette sur la voie ferrée une lettre écrite sur une feuille de cahier, comme l’ont fait beaucoup de ses camarades de déportation. Lire dans le site : Les lettres jetées du train . Sa femme la reçoit, grâce aux cheminots qui, au risque d’être déportés à leur tour, ramassent et expédient les messages des déportés. « Une dernière (lettre) nous parvient, écrite sur une feuille de cahier, sûrement ramassée par un cheminot, nous alertait qu’il partait en train pour une destination inconnue. Il criait son innocence en nous priant d’être fiers de lui. Puis plus rien. Nous saurons bien plus tard que c’était vers le camp de la mort d’Auschwitz, le terminus du train. Parfois notre espoir revenait. A la Libération, la radio donnait des noms de déportés libérés. Nous avons souvent pleuré ».

Il est immatriculé à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le matricule « 46 042 » .
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz (2) a été authentifiée en comparaison avec une photo de famille, parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date

Félix Reillon meurt à Auschwitz, le 19 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz, Tome 3 page 994).
Lire dans le présent site l’article : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois

Plaque© Genweb.

Sur décision du conseil municipal de Reims (25 août 1945) une plaque est apposée à son ancien domicile  7, rue de la Garenne à Reims, avec la mention : « Mort en déportation au camp d’Auschwitz (Pologne), en 1943« .

Bourse du travail de Reims

Son nom est honoré sur le Monument aux Martyrs de la Résistance et de la Déportation situé sur les Hautes Promenades à Reims et sur le mur des déportés de la Mayenne.

Son nom est également honoré sur la stèle installée dans la salle de réunion de la Bourse du Travail, 13 boulevard de la Paix – « A la mémoire de nos camarades tombés dans la lutte pour la liberté victimes de la barbarie nazie« .

Attestation de Gaby Lejard

Une cellule du PCF a porté son nom selon Jacques Reillon, ce qui pourrait indiquer qu’il en avait été membre.

Marie Reillon meurt en 1950 laissant trois orphelins.

En 1962, Gabriel Lejard, rescapé de Côte d’Or, témoigne de sa mort à Auschwitz (attestation ci-contre).

  • Note 1: René Bousquet, Préfet de la Marne et de la région de Champagne jusqu’en avril 1942, date à laquelle il fut nommé secrétaire général à la Police dans le gouvernement de Vichy.
    Lire dans le site : Le rôle de René Bousquet dans la déportation des « 45000 » de la Marne.
  • Note 2 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Jacques Reillon : « Mémoires d’un enfant de guerre »

    Documents photographiques et témoignages fournis par sa fille Jeanne, Mme Bachelet.

  • Témoignage sur l’arrestation de son père, de Jacques Reillon par téléphone (décembre 2002), puis par une lettre manuscrite « mémoire d’un enfant de guerre » le 2 décembre 2002. Il avait douze ans au moment de l’arrestation de leur père.
  • Documents de Marcel (dit Bernard) Reillon : acte de décès de son père Félix Reillon.
  • Adresses de plusieurs membres de la famille (Monique, Stéphanie, Fabrice).
  • Mme Jocelyne Husson, travail de recherche exécuté par ses élèves (juin 1990).
  • Fichier national des déplacés de la Seconde guerre mondiale (archives des ACVG / BAVCC.
  • Les Livres des Morts d’Auschwitz (Death Books from Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès destinés à l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés.
  • © Archives en ligne de la Mayenne. Etat civil et Registres matricules militaires.

Notice biographique (mise à jour en 2015, 2018, 2021 et 2024) réalisée à l’occasion de la conférence donnée au CRDP de Reims sous l’égide de l’AFMD de la Marne le  4 décembre 2002, par Claudine Cardon-Hamet en 2002, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Mille otages pour
Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000
», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 et de Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, Paris 2005. Prière de mentionner les références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette biographie.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

Un Commentaire

  1. Un grand hommage à mon grand-père que je n'ai pas connu mais auquel je pense tous les jours. Pourquoi ? je ne sais pas c'est comme ça. Ta petite fille Monique fille de Jacques. Repose en paix grand-père celui qui hante mes pensées. Moi je n'oublie pas

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