Matricule « 45 484 » à Auschwitz

César Dromard, envoi de sa petite fille, © Myriam Dromard
Claude, César Dromard : né en 1910 à Seloncourt (Doubs) ; domicilié à Courbevoie (Seine) ; tôlier ; communiste ; arrêté le 8 mars 1941 ; interné aux camps d’Aincourt, de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt.

Claude, Joseph, César Dromard est né le 31 octobre 1910 à Seloncourt (Doubs).
Il habite au 39, rue des Fauvelles à Courbevoie  (ancien département de la Seine / Hauts-de-Seine) au moment de son arrestation (*).
Il est le fils de Laure, Léonie, Flore Jeannin et de Paul François-Xavier, Zéphyrin Dromard son époux.
Ses parents sont horlogers à la manufacture d’horlogerie Edouard Hosotte et habitent rue du Tramway à Seloncourt.
Claude (prénommé César sur les registres de recensement et nommé ainsi par son épouse) est le cadet d’une fratrie de six enfants en 1911 :  Anaïse (1899-1937), Ariste (1900-1926), Louise (1901-1978), André (1907-1967), Paul (1912-1983).  En 1921 la famille a quitté la rue du Tramway.

Claude Dromard est ouvrier d’usine (tôlier).  En 1932, il habite au 4, avenue des tilleuls, à Courbevoie (Seine / Hauts de Seine). Il y est inscrit sur les listes électorales.

Faire part et menu du mariage

Le 12 août 1933, à Boulogne (Seine / Hauts-de-Seine) Claude Dromard épouse Mireille, Anna, Marcelle Martin, née Derrien, le 30 avril 1915, dans cette ville. Elle est employée de bureau, puis infirmière (elle est décédée en 1981).
Le couple a deux garçons, Paul, Olivier, l’aîné, qui naît à Courbevoie en 1934, et Claude, André, Paul.

Le 39, rue des Fauvelles à Courbevoie

En 1936, la famille habite au 39, rue des Fauvelles à Courbevoie. Claude Dromard travaille comme tôlier chez Declaire.
Il est membre du Parti communiste.

Le vendredi 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Toute la banlieue parisienne est occupée les jours suivants.
Le 22 juin, l’armistice est signé.
Un premier détachement allemand occupe la mairie de Nanterre et l’état-major s’y installe. La nuit du 14 au 15 juin, de nombreuses troupes allemandes arrivent à Nanterre et Colombes. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français » et lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Au début 1941, Claude Dromard travaille chez monsieur Méka (information que nous avons trouvé dans la lettre de Mireille Dromard, datée du 13 juin 1942, demandant à son mari qu’il lui fasse une autorisation écrite, afin qu’elle puisse toucher la somme de 316 francs que M. Méka est décidé à lui payer sur son dernier salaire).

Faits de résistance, attestation de Marcel munier

Selon l’attestation (16 janvier 1961) de Marcel Munier, liquidateur du « Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France » dont il était le secrétaire général adjoint, Claude Dromard était « agent de liaison des premiers groupes de Résistance à Courbevoie : il transportait et répartissait des tracts d’opposition à l’occupant allemand. A hébergé gratuitement des prisonniers de guerre évadés. Arrêté le 8 mars 1941 pour avoir opéré – en lieu et place de M. Alleno, prisonnier de guerre évadé (hébergé chez lui) une mission de transport de tracts anti allemands » (Alleno fut candidat à Vincennes pour le Parti communistes aux élections au Conseil général de la Seine en 1935. In Le Maitron).

Connu par les services de police pour son engagement politique d’avant-guerre, et peut-être filé, Claude Dromard est arrêté le 8 mars 1941.
Le 4 avril 1941, le préfet de Police de Paris ordonne son internement administratif.
Le 21 avril, Claude Dromard fait partie d’un groupe d’internés transférés au “Centre de séjour surveillé” (CCS) d’Aincourt.
Lire dans le site :  Le camp d’Aincourt.

La fiche de renseignements (n°63.027) envoyée par les Renseignements généraux au directeur du camp d’Aincourt indique le concernant : «meneur communiste actif, a pris une part active dans le développement de la propagande communiste clandestine».  

Le motif de son internement administratif envoyé au directeur du camp par les RG,

Aincourt, lettre du 26 juin 1941

Au camp d’Aincourt, il est d’abord « interné administratif » au premier étage du bâtiment (couloir).
Il a reçu la visite de son épouse « dans la grande salle ». On le sait par la lettre qu’il écrit à sa femme et à ses deux enfants, le 26 juin 1941. Il y donne de ses nouvelles « qui sont bonnes », et y accuse réception d’une lettre de Mireille. Il lui annonce qu’il a changé de chambrée et demande à sa femme qu’elle indique désormais DR sur ses envois, et qu’elle prévienne sa sœur Annette. Il joint à sa lettre sa carte de vêtements (dans le cadre de la politique de rationnements du gouvernement de Vichy, il s’agit d’une « carte de vêtement et d’articles textiles », créée à la mi-février 1941) et un dessin pour son aîné Paulo. Il demande aussi de quoi raccommoder sa cote de travail « toute déchirée » et des enveloppes.

Le 6 septembre 1941 Claude Dromard est parmi les 106 détenus d’Aincourt transférés au camp français (CCS) de Rouillé (Vienne), à l’ouverture de celui-ci.
Lire dans le site : le-camp-de-Rouillé ‎
Début mai 1942, les autorités allemandes adressent au directeur du camp de Rouillé (1) une liste d’internés qui doivent être transférés au camp allemand de Compiègne en
vue de leur déportation comme otages. Le nom de Claude Dromard y figure. 

C’est avec un groupe d’environ 160 internés (2) qu’il arrive à Compiègne le 22 mai
1942. La plupart d’entre eux seront déportés avec lui à Auschwitz dans le convoi du 6
juillet. 

A Compiègne, il reçoit le numéro matricule « 5870 ». Interné depuis avril 1941 dans deux camps successifs, il est déjà considéré comme « un vieux numéro » selon le jargon des camps.

Il est désigné comme chef de chambrée à la chambre n° 13 du bâtiment C5 (document du 25 mai 1942).

Inventaire de la chambre 13 en tant que chef de Chambre

Sur la feuille ci-contre il détaille la chambre 13 : 17 lits complets, 1 lit sans plateau, 1 fourneau, 2 tables, 3 bancs, 1 balai, 27 paillasses. Ils sont 34 internés.

 

Il a noté pour certains de ses camarades leurs numéros matricules au camp de Compiègne et leur adresse, pour d’autres leur date de naissance. 

La chambre 13, les matricules et adresses relevées par Claude Dromard, voir les noms en note 3.
Lettre à son petit Paul

Cette liste nous permet ainsi de compléter les seules listes de matricules connue (les listes officielles ont été détruites) relevées par Georges Prevoteau et Olivier Souef qui, comme Claude Dromard avaient laissé ces listes dans leurs valises, renvoyées à leurs familles après le départ pour Auschwitz.
Il s’agit de 34 hommes.
La grande majorité de ces hommes (24) sera déportée à Auschwitz le 6 juillet 1942.
Seuls deux d’entre eux reviendront (Fernand Devaux et Georges Guinchan).

Il a écrit plusieurs lettres à son épouse et à ses enfants.  Celle à son petit Paul, toute coloriée dit : « Mon petit Paulo. A l’école, tu dois mieux faire, pour que soit content de toi la petite maman et ton père. Alors nous serons fiers de toi et tu donneras la bonne manière à ton gentil petit frère« .

Le 13 juin 1942, son épouse lui écrit. « Mon cher César. Quelques mots pour te donner de nos nouvelles. Les petits vont très bien. J’ai été très inquiète à ton sujet et j’espère aller te voir sous peu. Je vais faire ma demande et aussitôt que j’aurais la permission, je viendrais te voir avec les petits(…) ».  

Refus de permission de visite

Hélas, sa demande est sèchement rejetée : Häftlig mat. 5870 Dromard Claude. Auf der Gesuch vom 13-3-42 wird mitgeteilt, dass zur zeit keine beauchgenschmiigung erteilt werden kann. Ce que l’on peut traduire par : Prisonnier mat. 5870 Dromard Claude. A propos de votre demande du 13-3-1942, il est indiqué qu’il n’est actuellement pas possible de donner suite.
La réponse est datée du 22 juin 1942, qui est le jour même de l’évasion de 19 internés, responsables communistes par un tunnel.
22 juin 1942 : évasion de 19 internés
Le lendemain, à titre de représailles, toutes les permissions de visite des familles, courriers et colis sont suspendus par l’administration du camp.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Claude Dromard est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

6 juillet 1942 lettre jetée depuis le train recto

Comme beaucoup de ses camarades déportés, Claude Dromard a prévu de quoi écrire pour jeter un mot destiné à sa femme depuis le train, feuille volante écrite dans le wagon, dont il espère qu’un patriote (ce sera le plus souvent un cheminot) la postera. Selon ce qu’il écrit, il a dû la jeter après Chalons-sur-Marne.
Comme beaucoup de ses camarades, il rassure : « peut-être serez-vous sans nouvelles pendant quelques temps. Je crois que nous allons vers le nord de l’Allemagne« .
Il mentionne qu’ils ont eu des vivres pour 4 jours (2 boules de pain et un camembert). Il dit à son épouse qu’il a renvoyé sa valise depuis Compiègne.
Il lui demande d’embrasser bien fort le petit pour lui « et j’espère tout de même bien le voir un jour« .
Pensant que comme à Compiègne leur courrier sera censuré, il lui donne par ailleurs un code pour lire ses lettres « (tous les mots qui seront en majuscule, la première lettre de ces mots forme d’autres mots« .
Il lui recommande d’être courageuse et de bien élever les petits, et « fais leur penser un peu à leur père« .

6 juillet 1942 depuis le train, verso

Il lui donne l’adresse d’un copain de La Garenne, Auguste Gié, 35 rue Voltaire (GIE (Gié) Gaston, Eugène, Louiset demande à son épouse d’aller dire à la femme de celui-ci que son mari est avec lui (sans doute dans le même wagon. Au départ, ils ont souvent réussi à se regrouper par villes et affinités), et qu’il les embrasse.
Il passe le bonjour « chez André et tes parents, et chez le Paul« . Il signale qu’ils sont désormais « sur la grande ligne » et qu’ils vont bientôt arriver à Metz.

Claude Dromard est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45 484 » 
selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

On ignore la date exacte de son décès à Auschwitz. L’état civil français l’a fixée au 31 décembre 1942 (acte de disparition le 24 septembre 1947).

Homologation de Claude Dromard au grade de sergent à titre posthume en 1950

Le titre de «Déporté politique» lui a été attribué le 27 septembre 1961.
A la même date il est « inadmis » au titre de Déporté résistant.
Explications dans le site : « La carte de « Déporté-Résistant ».

Claude Dromard est homologué (GR 16 P 192798) au titre de la Résistance intérieure française (RIF) comme appartenant à l’un des mouvements de Résistance.
Il est homologué comme sergent à titre posthume le 16 mai 1950.

La carte de « Déporté politique » a été délivré à son épouse, Mireille Dromard, au 39, rue des Fauvettes. Plus tard, elle habitera au 6, rue Henri Barbusse à Clichy (Hauts-de-Seine).
Un autre nom figure sur la fiche du DAVCC à Caen : Madame Annette Muller, 4, avenue des Tilleuls à Courbevoie.

(*) Cette adresse figure sur la liste des détenus de Rouillé (CDJC XLI-42). Mais le nom de Claude Dromard n’a pas été relevé par la municipalité parmi les habitants de Courbevoie, fusillés ou déportés. 

  • Note 1 : «Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. Il a été fermé en juin 1944 ». In site de l’Amicale de Chateaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 2 : Dix-neuf internés de cette liste de 187 noms ont été soit libérés, soit transférés dans d’autres camps, ou sont hospitalisés. Trois se sont évadés. Cinq d’entre eux ont été fusillés.
  • Note 3 : Les 33 noms. Alexis, 3-7-10, né à Clichy, dom. Dorman (Marne), Alexio Henri, Saint-Ouen, Matricule 5825, Aubert Victor, Montrouge, Matricule 5827, Bachmorel Marcel, Matricule 5892, Bec, 23-9-1907 à Dorman (Marne), Bouillot Marcel, Paris 20e, Matricule 5841, Bouillot Marcel, Doubs, Matricule 5841, Boulanger 28-5-92 à Nogent (Aube), Camus Guy, Créteil, Matricule 5848, Cayzac Paris 14e, Matricule 5848, Doroy, Coutelas Paulin, Reuil (Marne), Matricule 5856, Chapat 12-8-1906 à Puy de Dôme, Deschamps 8-1-90 à Esvre (Indre et Loire), Devaux Fernand, Saint-Denis, Matricule 5868, Dimal Henri, Colombes, Matricule 5878, Doisy Aimé, Paris 18e, Matricule 5872, Dromard Claude, Séloncourt (Marne), Matricule 5870, Dufour Edouard, Choisy, Matricule 5874, Dupont Jules, Bagnolet, Matricule 5879, Dupont 4-1-1887 à Chatelet (Cher), Gié Gaston, Fontainebleau, Matricule 5877, Guinchan Georges, Gouelian Louis, Paris 5e, Matricule 5882, Flandre Marceau, Paris 18e, Matricule 5891, Guichard Lucien, Saint-Ouen, Matricule 5890, Guizard Laurent, Paris 10e, Matricule 5897, His Kléber, Epinay, Matricule 5892, né 26-9-1905, Bernay (Eure), Mandron Aristide, Yonne, Matricule 5875, Marchand Roger, Paris 10e, Matricule 5873, Martin Maurice, Gentilly, Matricule 5894, Moutard André, Paris 18e, Matricule 5909, Renaud Georges, Montrouge, Matricule 5919, Renaud, 12-10-1900, Boulogne, Saintive Lucien, Paris 13e, Matricule 5911. 

Sources

  • Liste du 22 mai 1942, transfert du CSS de Rouillé vers Compiègne (Centre de Documentation Juive Contemporaine XLI-42).
  • Bureau de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (Archives de Caen du ministère de la Défense).
  • Recensement de la population de Seloncourt en 1911 et 1921, Boulogne 1936.. 
  • Recherches généalogiques (état civil, recensement, articles de presse) effectuées par Pierre Cardon
  • Lettres et autres documents : courriels de novembre 2020, collection familiale, envois de sa petite fille, Karine Dromard, née en 1964, et de son époux Reynald Guyon, que je remercie vivement. 
  • Photo d’identité de © César Dromard : envoi – en mars 2024 – de sa petite fille, Myriam Dromard, que je remercie.

Notice biographique rédigée en novembre 2005 (modifiée en 2012, 2017, 2019 et 2024), par Claudine Cardon-Hamet (docteur en Histoire, auteur des ouvrages : Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Autrement, Paris 2005) et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé),  à l’occasion de l’exposition organisée par l’association «Mémoire vive» et la municipalité de Gennevilliers. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

Un Commentaire

  1. Je viens de lire avec émotion l histoire de mon grand-père et j en suis contente car je ne savais pas tout cela.

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