Marcel Bataillard à Auschwitz, le 8 juillet 1942
Marcel Bataillard en 1939

Matricule « 45 203 » à Auschwitz

Marcel Bataillard : né en 1912 à Nogent-sur-Oise (Oise) ; domicilié à Creil (Oise) ; comptable à la SNCF ; communiste ; arrêté le 7 juillet 1941 ; interné à Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 22 août 1942

Marcel Bataillard est né le 23 juin 1912 à Nogent-sur-Oise (Oise).
Il habite à Creil (Oise), rue Albert Thomas au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie, Jeanne, Louise Revoy, 29 ans, née en 1883 à Saint-Dizier (Haute-Marne), couturière, et de Félix, Marie Bataillard, 32 ans, né en 1879 à Vuillafans (Doubs), ouvrier métallurgiste (pontier) aux forges de Montataire, son époux.
Il a une sœur et un frère : Marguerite, née en 1907, qui sera institutrice, et André, né en 1910 à Nogent-sur-Oise, qui sera dessinateur industriel (2). Leurs parents sont domiciliés au 73, rue Gambetta à Nogent-sur-Oise.
Selon son neveu, M. Jean Bataillard, il est féru de musique et joue du violon.
Le 9 novembre 1936, Marcel Bataillard est embauché par une des compagnies de chemin de fer d’intérêt local de l’Oise, concédées par le département (elles fusionnent au sein de la SNCF en 1938).
Il est affecté au poste de commis de 2ème classe à la gare de Creil. Marcel Bataillard y travaille comme comptable.
Il est secrétaire régional adjoint de la Jeunesse communiste lors de sa création dans le département (en novembre 1936).
Selon son frère il participe aux grèves du Front populaire. Puis il devient secrétaire régional du Parti communiste.

Juin 1940 : Compiègne occupée après les bombardements.

Dès le 9 juin 1940, l’Oise est envahie par les troupes de la Wehrmacht. Nombre de villes et villages sont incendiés ou dévastés par les bombardements. Département riche en ressources agricoles, industrielles et humaines l’Oise va être pillé par les troupes d’occupation. Ce sont les Allemands qui disposent du pouvoir réel et les autorités administratives françaises seront jusqu’à la Libération au service de l’occupant (Françoise Leclère-Rosenzweig, « L’Oise allemande ») (2). Le 14 juin, les troupes allemandes défilent à Paris, sur les Champs-Élysées.  Le 22 juin, l’armistice est signé : la France est coupée en deux par la « ligne de démarcation » qui sépare la zone occupée de celle administrée par Vichy. Le 10 juillet 1940 Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Pendant l’Occupation Marcel Bataillard entre dans la Résistance. Son groupe (affilié à l’O.S, « Organisation Spéciale » du Parti Communiste qui préfigure les FTPF) fait de la récupération d’armes.
Marcel Bataillard est arrêté le 7 juillet 1941 (C.f. Jean-Pierre Besse) 1941 sur son lieu de travail par la police allemande, pour « activités politiques et résistantes« . Dans la deuxième quinzaine de juillet d’autres militants communistes sont arrêtés  Paul CrauetGeorges Gourdon , André Gourdin,  Cyrille De FoorMarc Quénardel et Louis Paul (45952). Les informations concernant les «milieux communistes» ont été communiquées aux Allemands par les autorités françaises (le Préfet de l’Oise et le commissaire de police de Creil). Ces arrestations font suite à la grande rafle commencée le 22 juin 1941, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique. Sous le nom «d’Aktion Theoderich», les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des “ennemis actifs du Reich”.

Marcel Bataillard est détenu à la gendarmerie de Liancourt (60). Puis il est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent au camp allemand de Royallieu (le Frontstalag 122) à Compiègne (Oise), le 18 juillet en même temps que ses camarades de l’Oise (il y reçoit le matricule n° 1312 d’après la liste IV-198 des « communistes nés entre 1912 et 1922 »).

Liste fournie par la Sureté de l’Oise au Kreiskommandant de Senlis, le 18 septembre 1941

Le 18 septembre 1941, le commissaire spécial de la Sûreté nationale de Beauvais écrit à Paul Vacquier, Préfet de l’Oise, pour l’informer que « le Kreiskommandant de Senlis a demandé de lui transmettre une liste de quinze individus, choisis parmi les communistes les plus militants de la région creilloise, destinés, le cas échéant, à être pris en qualité d’otages. En accord avec le commissaire de police de Creil, la liste a été établie« .
Marcel Bataillard est inscrit en première position de cette liste avec la mention « déjà interné ». Parmi les autres noms de cette liste, cinq d’entre eux seront comme lui déportés à Auschwitz : Paul Crauet, Georges Gourdon , André Gourdin,  Cyrille De Foor, Marc Quénardel.
Son frère, André Bataillard, écrit au Préfet de l’Oise le 23 décembre 1941, pour demander la libération de son frère interné à Royallieu (dossier aux archives départementales de l’Oise).
Le 13 avril 1942, le commissaire principal aux renseignements généraux (3) transmet au Préfet de l’Oise soixante-six notices individuelles concernant les présumés communistes internés au Frontstalag 122 à Compiègne, dont dix-neuf futurs “45.000”. Sur celle qui concerne Marcel Bataillard, on peut lire : « un des militants communistes les plus violents de la région de Creil, a observé une attitude plus réservée depuis la dissolution du Parti. N’a rien renié de ses opinions. Serait dangereux le cas échéant ».

Depuis ce camp, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».

Depuis le camp de Compiègne, Marcel Bataillard est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Le 8 juillet 1942

Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45.203 » selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.

Sa photo d’immatriculation à Auschwitz (4) a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

On ignore dans quel camp il est affecté à cette date.
Marcel Bataillard meurt à Auschwitz le 22 août 1942 d’après son certificat de décès établi au camp pour le registre d’état civil de la municipalité d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 56).
Sa fiche d’état civil établie en France après la Libération porte toujours la mention «décédé le 17 juillet 1942 à Auschwitz» plus ou moins raturée. Il serait souhaitable que le ministère corrige ces dates fictives qui furent apposées dans les années d’après guerre sur les état civils, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés. Cette démarche est rendue possible depuis la parution de l’ouvrage « Death Books from Auschwitz » publié par les historiens polonais du Musée d’Auschwitz en 1995. Lire dans le site Les dates de décès à Auschwitz  C’est à partir du témoignage de Georges Gourdon, rescapé de l’Oise que le ministère des anciens combattants s’est prononcé à la Libération. Pour lui, Marcel Bataillard est décédé suite à l’épidémie de typhus. La date du 17 juillet correspond au dernier jour où il a été vu vivant par son camarade. Le 22 août 1942 correspond à la date où sa mort a été enregistrée à Auschwitz.

Une rue de Nogent-sur-Oise porte son nom

Une plaque commémorative a été apposée sur l’immeuble de Creil où il habitait : « A la mémoire de Marcel Bataillard, décédé dans les bagnes hitlériens, victime de la barbarie nazie, mort pour la France ».
Une rue porte son nom à Nogent-sur-Oise, sa ville natale.

Carte commémorative cartonnée éditée à la Libération par la cellule des cheminots communistes de Creil

La cellule communiste des cheminots de Creil lui a rendu hommage en éditant une carte cartonnée.
Son frère André, né en 1910, dessinateur, délégué des techniciens de Creil au Congrès de Nantes de la CGT en 1938, fut résistant au sein de l’OCM, responsable du sous secteur Centre sud des FFF en 1944 (commandant Martin).  Il sera Conseiller municipal après guerre. Leur sœur, Marguerite, née en 1904,  institutrice, fut conseillère municipale communiste de Creil de 1947 à 1953 (Marguerite Clergial est décédé à Chantilly le 12 juillet 1973).

PCF Oise, dépôt de fleurs 29 avril 2018

Le 29 avril 2018 à Nogent-sur-Oise à l’occasion de la Journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la déportation, les cheminots communistes nogentais ont déposé une gerbe pour honorer leurs aînés qui ont combattu «l’occupant nazi avec le concours du régime de collaboration en France » à l’instar de Pierre Sémard ou de Marcel Bataillard victime de la politique des otages menée par l’occupant. Témoignage de Pascal Lambert, responsable du réseau Cheminots PCF dans l’Oise, et habitant de Nogent-sur-Oise :
J’ai déposé une gerbe de fleurs ce matin lors de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, avec ma fille de 11 ans. La Journée nationale a pour but de rendre hommage aux victimes et de rappeler l’engagement de celles et ceux qui ont choisi de poursuivre dans la résistance la lutte contre l’ennemi et son idéologie. Je l’ai fait au nom des cheminots communistes de Nogent-sur-Oise et de Creil. Je l’ai fait pour honorer la mémoire de Marcel Bataillard. Triste destin, simple coïncidence ou force de conviction. Loin de moi l’idée d’être comparé à Marcel, mais c’est avec une vive émotion et un grand honneur que j’apprends, en lisant son parcours (sa bio), que j’ai fréquenté les mêmes lieux ou parcours. Certes à une plus petite échelle. Comme Marcel je suis suis militant CGT en gare de Creil, militant communiste pour le PCF Oise dans la Section de Creil-Nogent-Villers. Je suis en charge du réseau cheminots communistes au sein du PCF Oise. Et enfin j’ai effectué mon service militaire au camp de Royallieu (Compiègne). C’est à leurs sacrifices que nous devons, aujourd’hui, notre liberté. Devoir de mémoire envers ces cheminots ! N’oublions jamais et soyons dignes d’eux, continuons leur combat pour vivre dans un monde de paix et libre« .

  • Note 1Bataillard André alias Martin, Résistant OCM par Jean-Pierre Besse (in site Résistance 60) : « André Bataillard est né à Nogent-sur-Oise le 21 novembre 1910.  Il est l’un des responsables du syndicat des techniciens et assimilés des industries métallurgiques et annexes de la région de Creil lors de sa création, en octobre 1936, et représente la fédération des techniciens de Creil lors du congrès national de la CGT à Nantes en 1938. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier le 18 juin 1940 et réussit à s’évader le 27 septembre 1940. Selon son témoignage, il travaille ensuite, en 1941-1942, dans l’Eure-et-Loir. Toutefois, un dossier des archives départementales de l’Oise contient une lettre du préfet de l’Oise adressée au préfet de l’Eure-et-Loir, le 30 octobre 1942, sur André Bataillard « domicilié à Creil et interné à Voves en Eure-et-Loir ». Ce même dossier contient une lettre d’André Bataillard, du 23 décembre 1941, demandant la libération de son frère interné à Royallieu. Il rentre à Creil, début 1943 et, selon son propre témoignage, a des contacts avec un groupe de Résistance qui compte une trentaine de membres sous la direction de François Rocheix et André Tellier. En juillet 1943, par l’intermédiaire de Marcel Gérardot, il entre à l’OCM dont il devient le responsable pour le secteur de Creil. Selon le témoignage de François Rochex, le groupe Bataillard s’éloigne de l’OCM et est repris par Libé-Nord. Lors de la création des FFI, André Bataillard, alias « commandant Martin » est nommé chef du sous-secteur Sud du centre Oise et dirige à ce titre les opérations de libération à Creil. En 1945, dessinateur, il est domicilié rue Henri Pauquet. En 1953, il est artisan et mène une liste aux élections municipales. Il affronte alors une liste communiste, la liste SFIO majoritaire, et une liste MRP. Sur sa liste d’Union sociale et d’action municipale, on trouve un certain nombre de résistants creillois (Gérardot, Chevallier). Il est élu. En 1959, il se présente, cette fois, sur la liste du maire sortant SFIO, Gabriel Havez, liste de type troisième force, qui est élue dans sa totalité. C’est au cours de ce nouveau mandat qu’André Bataillard se tue dans un accident d’automobile le 8 juillet 1964. Sources : AN, 72 AJ 171 – AD Oise, 141 W 1 162 – AM Creil, 72 W 55 – Archives Jean-Pierre Besse, publication, presse locale, documents remis par des résistants – Besse Jean-Pierre, L’Oise septembre 1940 – septembre 1944, Gouvieux, 1994, 218 p.
  • Note 2 : Toutefois, Françoise Leclère-Rosenzweig « montre le rôle différencié des deux préfets de Vichy en exercice dans l’Oise, Paul Vacquier et Georges Malick, le premier cherchant en effet à maintenir un semblant de souveraineté française à l’échelon local, ce qui lui vaudra son départ en novembre 1942 » (résumé de l’ouvrage par Par Eric Dancoisne).
  • Note 3 : Georges Gourdon, rescapé du convoi, porte plainte à la Libération contre l’ancien commissaire de police de Creil et son secrétaire qui ont pris part à son arrestation et celle de Marcel Bataillard, Paul Crauet, André Gourdin,  Cyrille De Foor, Marc Quénardel. Ceux-ci sont condamnés à 15 ans de prison (ce type de peine sera levé au début des années 1950 par les lois d’amnistie votées par le Parlement).
  • Note 4 : 522 photos d’immatriculation des « 45.000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après guerre directeur du Musée d’Etat d’AuschwitzBirkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • liste IV-198 CDJC des «communistes nés entre 1912 et 1922».
  • Echange de courriers avec Jean-Pierre Besse, historien, professeur d’histoire à Creil (communication de ses recherches aux archives départementales 33W8250 Série M).
  • La Résistance dans l’Oise (CD-rom par Jean-Pierre Besse, Jean-Yves Bonnard, Paulette Formaux, Jean-Claude Minet, Françoise Rosenzweig-Leclère).
  • Bureau de la division des archives des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen (dossier individuel consulté en juin 1992).
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Témoignages de Georges Gourdon, rescapé du convoi (3 novembre 1987) et de Roger Debarre, frère d’un déporté.
  • André Gourdin, fils d’André Gourdin, mentionne Marcel Bataillard parmi les camarades de son père.
  • Courriel de Jean Bataillard (son neveu) en mai 2015.
  • Document photo à partir d’un original cartonné très sombre : commémoration de la cellule communiste des cheminots de Creil, envoyé par M. Jean Bataillard (octobre 2010).
  • Le relevé au DAVCC (Service historique de la Défense à Caen) effectué par André Montagne, le mentionne marié et arrêté à son domicile (ce qui est erroné selon son neveu). Correction effectuée en mai 2015.

Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2007, complétée en 2011, 2018 et  2021. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

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