Henri Breton : né en 1896 à Saint-Sauveur-de-Pommeraye (Manche) ; domicilié à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) ; Cheminot, chaudronnier en fer ; membre du Parti communiste et de la CGT ; arrêté le 29 novembre 1941 ; écroué à Rouen ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le le 17 octobre 1942.

Henri Breton est né le 20 septembre 1896 à Saint-Sauveur-de-Pommeraye (Manche).
Il habite au 75,  rue Dumont à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Inférieure / Seine-Maritime) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Renée, Maria Félicia et d’Albert, Valentin Breton, son époux. Ses parents habitent au 14, rue Boïeldieu à au moment du recensement de leur fils pour le conseil de révision.
Selon sa fiche matricule militaire Henri Breton mesure 1m 67, a les cheveux châtain et les yeux gris, le front ordinaire et le nez moyen, le visage ovale. Il travaille comme chaudronnier à Sotteville-les-Rouen au moment du conseil de révision. Il a un niveau d’instruction « n° 3 » pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1916, Henri Breton est mobilisé par anticipation (en avril 1915) comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Il est affecté le 11 avril 1915 au 129ème Régiment d’infanterie. A l’instruction au dépôt du 129è jusqu’au 30 novembre, il « passe » au 24è Régiment d’infanterie le 1er décembre 1915, aux armées ».
Il passe au 69è Régiment d’infanterie le 25 avril 1916. Il est blessé le 30 juillet 1916 à Curlu (Aisne) au cours des combats pour la reprise des tranchées des Cloportes et des Crabes.  Henri Breton est à nouveau blessé le 28 avril 1917 au cours de l’offensive Nivelle au Chemin des Dames, à Verneuil-Courtonne (Aisne).

Il est cité à l’ordre du régiment (O/J n° 240) le 29 septembre 1917 : « bon soldat, brave au feu ». Il est décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.  Il est à nouveau blessé le 28 août 1918 à Bieuxy (Aisne). Il passe au 60è Régiment territorial gardant un camp de Prisonniers de guerre le 22 décembre 1918. Il est démobilisé le 29 mars 1919 « Certificat de bonne conduite accordé ».

Le 10 avril 1919, Henri Breton est embauché à la Compagnie des chemins de fer de l’Etat. Pour l’armée, cet emploi le fait alors « passer » (le 16 juillet 1919) dans la réserve de l’armée active, à la section des chemins de fer de campagne, en tant qu’« Affecté spécial » (c’est-à-dire qu’il serait mobilisé à son poste de travail en cas de conflit).
Trois commissions de réforme successives le maintiennent « bon service armé », (Commission de réforme du Grand-Quevilly octobre 1920, sans pension), puis en reconnaissant un préjudice imputable au service pour « sclérose du sommet gauche » (CR Rouen 1926 : sclérose pulmonaire / avec pension d’invalidité de 20%) puis « sclérose apicale » (CR Rouen 1928, avec pension d’invalidité de 10 %).

Le 15 octobre 1921, Henri Breton épouse à Amfreville-la-Mi-Voie (Seine-Inférieure),  Augustine Virginie Pouchard
(1898-1948), née le 29 mars 1898 dans cette commune, mécanicienne chez Rousseau. Elle est domiciliée chez ses parents au 45, route de Paris.
En juin 1928, le couple habite au 103, boulevard du 14 juillet à Sotteville-lès-Rouen. En novembre 1931, ils déménagent au 12, rue Dumont, puis au 323, rue de la République qui est l’adresse de la Maison du peuple de Sotteville-lès-Rouen, entièrement construite par les ouvriers, principalement cheminots (1). En 1932, Henri Breton reçoit la médaille militaire.

Le 23 mars 1932, le commissaire spécial de Rouen établit pour le sous-Préfet de Seine-Inférieure une notice individuelle à son nom : «militant et propagandiste du Parti communiste et du syndicalisme unitaire. Il ne semble pas être dangereux au point de vue national et ne paraît pas devoir être inscrit au carnet B».

En 1933, il est membre du Conseil d’administration de la Maison du peuple de Sotteville. En 1934, il est trésorier de la 19è U.R.U., puis gérant du bar Renaissance, propriété de la Maison du peuple.
.Son registre matricule militaire indique « retourne rue Dumont le 15 février 1936 », vraisemblablement après une « période ». 

L’atelier de chaudronnerie en fer à Quatre Mares

Il est chaudronnier en fer (dossier individuel au DAVCC) à la SNCF.
Sa fiche d’otage indique «Maschinenaufsteller» (monteur ou installateur).
Selon Louis Eudier, il est adhérent à la CGT et membre du Parti communiste, ce que confirme sa fiche d’otage (25 février 1942) qui indique «militant communiste et propagandiste actif» et «trésorier de la cellule communiste du dépôt de Sotteville». Sur une des deux listes de représailles où son nom figure, il est mentionné qu’il est membre du Parti communiste depuis 1936, et qu’il a distribué des tracts.

En 1939, il est avec Marcel Dumont « receveur » de la cellule communiste du dépôt. Il héberge chez lui Hubert Laubach, militant allemand, ancien brigadiste en Espagne, qui assure la liaison entre les groupes communistes de Sotteville, de Saint-Étienne-de-Rouvray et d’Oissel. L’épouse d’Henri Breton est membre du Comité mondial des femmes contre le fascisme et la guerre. Après l’interdiction du Parti communiste, Henri Breton et Hubert Laubach restent actifs dans la clandestinité, selon la police, en contact – entre autres – avec Émile Billoquet.

Les troupes allemandes entrent dans Rouen le dimanche 9 juin 1940 pendant que brûlent les bacs à pétrole de la Shell à Petit-Couronne.. Après la capitulation et l’armistice du 22 juin, La Feldkommandantur 517 est installée à l’hôtel de ville de Rouen et des Kreiskommandanturen à Dieppe, Forges-les-Eaux, Le Havre et Rouen. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…). Dès le 31 août 1940 les Allemands arrêtent des otages au Trait et à Duclair à la suite de sabotages de lignes téléphoniques. A partir de janvier 1941, les distributions de tracts et opérations de sabotage par la Résistance se multipliant, la répression s’intensifie à l’encontre des communistes et syndicalistes.
Dès le 22 juillet 1941, le nouveau préfet régional, René Bouffet, réclame aux services de police spéciale de Rouen une liste de militants communistes. Une liste de 159 noms lui est communiquée le 4 août 1941 avec la mention : « tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et par tous les moyens ». Ces listes, comportent la plupart du temps – outre l’état civil, l’adresse et le métier – d’éventuelles arrestations et condamnations antérieures. Elles seront communiquées à la Feldkommandantur 517, qui les utilisera au fur et à mesure des arrestations décidées pour la répression des actions de Résistance.

La Fiche d’otage d’Henri Breton

Henri Breton est arrêté le 29 novembre 1941, à la suite de l’attentat commis la nuit précédente à Rouen contre la librairie des soldats allemands. Il est écrit sur sa fiche d’otage : «Wegen Verdachts der Mithilfe beim Anschlag auf die Frontbüchhandlung in Rouen » (traduction : soupçonné d’avoir aidé à l’attaque contre la librairie du Front à Rouen).  Fernand Châtel a raconté cette attaque «Le 28 novembre «Marc», un jeune cheminot breton qui travaille à Sotteville(2), lance une bombe dans la vitrine de la librairie allemande de Rouen, rue Jeanne d’Arc. L’engin a été confectionné dans un bout de chaudière de locomotive».

Sans doute incarcéré dans une prison de Rouen, Henri Breton est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent le 15 janvier 1942 au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122). Il y reçoit le matricule « 2391 ».

Henri Breton est inscrit sur une liste de représailles de 40 noms de la Feldkommandantur 517 (CDJC, XLV 41 n° 39).
Son nom figure sur une autre liste de 25 otages pouvant être fusillés en représailles à l’attentat du 21 janvier 1942 à Elbeuf (CDJC, XLIII-46, n° 14).

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Lire également dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Le 6 juillet 1942, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi.
Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Henri Breton est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942. 

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Son numéro d’immatriculation à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 est inconnu.
Le numéro « 45224 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 correspondait à ma tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules. Ce numéro, quoique plausible, ne saurait être considéré comme sûr en raison de l’existence des quatre listes alphabétiques successives que j’ai reconstituées, de la persistance de lacunes pour quatre noms, mais d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Il ne figure plus dans mon ouvrage Triangles rouges à Auschwitz.
Une autre possibilité est le numéro «45296 ?»  que j’avais initialement attribué à Robert Bramet et qui ne semble plus possible depuis que nous connaissons son registre matricule militaire (Robert Bramet a les cheveux blonds et les yeux bleus clairs). Or le déporté ayant le numéro matricule «45 296 » a les cheveux très foncés, des sourcils très fournis et foncés et les yeux foncés. Il pourrait alors s’agir d’Henri Breton, dont le nom correspond lui aussi à ce numéro matricule et qui a les cheveux châtains. Mais l’ordre alphabétique ne serait pas alors respecté, or les Allemands l’ont presque toujours suivi.

Les barbelés d’Auschwitz I © Claudine Cardon- Hamet

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Lire dans le site, La journée-type d’un déporté d’Auschwitz

Henri Breton meurt à Auschwitz le 17 octobre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 132).
La mention «Mort en déportation» est apposée sur son acte de décès, arrêté du 15 mars 2010 paru au Journal Officiel N° 0095 du 23 avril 2010. Cet arrêté porte toujours la date fictive du 30 septembre 1942 : il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau).
Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans le «Death books» (qui correspond au registre d’état civil d’Auschwitz) et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français. Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz
.

Rue Henri Breton à Sotteville

Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune de Sotteville-lès-Rouen.
Sur proposition du maire Roland Tafforeau, une rue porte son nom.
Henri Breton est cité sur le site Internet du Groupe Archives Quatre Mares comme étant inscrit sur les monuments aux fusillés ou victimes de la déportation des établissements S.N.C.F. de Sotteville-lès-Rouen (stèle de la fédération du Parti communiste de Seine-Maritime). Selon Louis Eudier sa famille habitait en 1945 au 21, rue J. Lebac au
Petit-Quevilly.

Mémorial PCF Rouen © Thierry Prunier / Mémorial Genweb

Son nom est également honoré sur le monument installé dans la cour de la fédération du PCF de Seine Maritime (33, place Général de Gaulle, Rouen) : avec ce poème de Paul Éluard (Enterrar y callar) qui accompagne les noms de 218 martyrs « Frères, nous tenons à vous. Nous voulons éterniser cette aurore qui partage votre tombe blanche et noire, l’ESPOIR et le Désespoir ».

  • Note 1 : « A la fin de la guerre de 1914-1918, il y eut une prise de conscience des travailleurs sur la nécessité de s’occuper eux-mêmes, de leur devenir citoyen et social. Ils étaient organisés au sein de partis, syndicats, associations. Un terrain a été acheté rue de la République. Les cheminots principalement, et les autres travailleurs ont fait tomber leur veste. Je me souviens que mon père, après sa journée de travail et ses 4 tonnes de charbon, allait remuer le béton à l’aide de crocs, car la bétonnière n’existait pas. Ils ont monté les murs avec des parpaings. Je n’ai, hélas, pas de photos de cette aventure, le monde ouvrier était courageux, mais pauvre (il n’avait pas d’appareil photo). L’idée était de créer un endroit où se réunir. D’autres ont travaillé à la menuiserie. Je peux dire que la Maison du Peuple a été construite, de bas en haut, par les travailleurs, avec des imperfections évidemment ». Léon Leroy, cheminot retraité, président de l’association «Mémoire de la ville», auteur de deux livres sur sa ville natale. 
  • Note 2 : «Les attentats ont été souvent réalisés avec des engins fabriqués par les cheminots eux même. En effet, Messieurs Chénier, Lefèvre et Menez et leur équipe de jeunes bretons communistes des ateliers de Q.M. fabriquent, outre des clés à tire-fond pour déboulonneurs de rails, des corps de bombes qui bourrées de “cheddite” (explosifs à base de chlorate de potassium ou de sodium et de dinitrotoluène), feront sauter les compresseurs de
    Quatre-Mares, immobilisant les ateliers pour une longue période
    » (in site du Groupe Archives Quatre Mares : L’Histoire des Ateliers de Quatre Mares).

Sources

  • Liste de 25 otages pouvant être fusillés en représailles à l’attentat du 21 janvier 1942 à Elbeuf (liste en date du 8 février 1942) : CDJC (Centre de Documentation Juive Contemporaine) XL III – 46.
  • Fiche d’otage du 25/2/1492 (Centre de Documentation Juive Contemporaine fiche XV-42 N° 205)
  • Fernand Chatel « 30 ans de luttes au service des Travailleurs Normands et de la Paix« , page 60 (brochure édité par la Fédération de Seine Maritime du Parti communiste en 1964).
  • Listes de déportés de Seine-Maritime établies à leur retour de déportation par Louis Jouvin et par Louis Eudier in «Notre combat de classe et
    de patriotes, 1934-1945
    » (annexes).
  • Liste de militants de la CGT fusillés ou déportés pour leur action dans la Résistance établie par la CGT de Seine Maritime.
  • Liste de 25 otages pouvant être fusillés en représailles à l’attentat du 21 janvier 1942 à Elbeuf (liste se référant à un ordre du 8 février 1942). (Centre de Documentation Juive Contemporaine XLIII – 46).
  • Liste d’otages de 51 noms de la Feldkommandantur 517 (Centre de Documentation Juive Contemporaine XLV – 42).
  • Liste «de noms de camarades du camp de Compiègne», collectés avant le départ du convoi et transmis à sa famille par Georges Prévoteau de Paris XVIIIème, mort à Auschwitz le 19 septembre 1942 (matricules 283 à 3800).
  • Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres – incomplets – de l’état civil d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Dossier individuel
    consulté en octobre 1993.
  • © Site Internet «Mémorial-GenWeb». Relevé Sotteville-lès-Rouen, Jean Mamez.
  • © Site Internet «Légifrance.gouv.fr»
  • © Photo in Site Internet du Groupe Archives Quatre Mares, L’Histoire des Ateliers de Quatre Mares
  • © Photo des barbelés d’Auschwitz : Claudine Cardon-Hamet.
  • Plaque de rue, google street view.
  • Registres matricules militaires.

Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2000 pour l’exposition de Rouen de l’association « Mémoire Vive » consacrée aux déportés “45000” et “31000” de Seine-Maritime, complétée en 2006, 2012, 2017, 2018 et 2022. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000.Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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