Matricule « 45 662 » à Auschwitz

Paul Hervy le 8 juillet 1942 à Auschwitz
Un square de Créteil porte son nom
Paul Hervy : né en 1915 à Paris (11è) ; domicilié à Créteil (Seine / Val-de-Marne) ; manœuvre, caviste-livreur ; secrétaire des jeunesses communistes de Créteil ; arrêté le 30 mai 1940 ; libéré, arrêté par la police française le 28 octobre 1940, condamné à 21 mois de prison (Fresnes) ; interné aux camps d’Aincourt, de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 4 novembre 1942.

Paul, Charles, Hervy est né le 25 mars 1915 au 2, rue Faidherbe à Paris (11è). Il habite au 72, avenue de Versailles à Créteil (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Marie Guilloux, 18 ans (née le 18 août 1896, décédée 6 janvier 1973) et de Charles, Ernest  Hervy, son époux (né le 24 octobre 1893 à Paris 11ème). Ses parents se sont mariés le 30 décembre 1915 à Paris 11ème

Il a une sœur, Ernestine, qui naît en 1916. Leur père meurt le 31 mars 1917, tué dans un éboulement causé par un obus, pendant la Première guerre mondiale. Paul Hervy est adopté par la nation le 5 juin 1919.
Leur mère se remarie le 11 octobre 1919, avec André Richard. Elle aura deux enfants de ce remariage, Marcel, né en 1920 et René, né en 1924. Le couple et les enfants Hervy et Richard vivent ensemble
au 12, rue des Buttes à Créteil. Avec eux vit également Suzanne Guérin Parisot née en 1868.
Paul Hervy travaille comme manœuvre, puis comme caviste-livreur chez Chambon. Sa sœur Ernestine est téléphoniste à la CAGA. En 1936, il s’inscrit sur les listes électorales à Créteil. Son beau-père, employé d’assurance, est alors au chômage.
Paul Hervy est secrétaire des Jeunesses communistes de Créteil avant la guerre.
René Besse, rescapé du convoi du 6 juillet 1942, qui l’a bien connu pendant cette période raconte que les JC « se réunissaient souvent au café « le poisson rouge » le bien nommé, avant leurs affrontements avec les héritiers des « Camelots du Roy » de « l’Action Française ».

Paul Hervy est arrêté le 30 mai 1940 (selon sa mère) pour distribution de tracts. Le 1er juin 1940 il est alors inculpé de propagande communiste et se retrouve en détention préventive à la Maison d’arrêt de Fresnes le 3 juin. Il en est élargi le 26 juin, lorsque les Allemands occupent Fresnes (1).

Le 13 juin 1940 les troupes allemandes ont occupé Créteil. Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Fin septembre 1940, Paul Hervy fait alors le tour des anciens adhérents de la Jeunesse communiste de Créteil : ils se retrouvent à six « à vouloir continuer (…), poursuivre l’action désormais clandestine » (René Besse). Outre René Besse, il y a là Guy Camus, Raymond Le Bihan, Georges Mapataud, Roger Ménielle (ils seront tous déportés avec lui à Auschwitz), Marguerite (dite Margot) Camus et Raymond Labadie (qui sera déporté au Struthoff).
Ils vont manifester par tracts et affiches leur opposition à l’occupation. Les tracts sont tapés par Marguerite Camus et imprimés sur la ronéo cachée dans le pavillon en face du sien, chez le cousin de René Besse, Jean Vial, dit « Julot ».
René Besse et Paul Hervy transportent chacun à vélo 2000 tracts du Parti communiste clandestin jusqu’à l’hôpital d’Avon (près de Fontainebleau).
Dans la nuit du 27 au 28 octobre 1940, Paul Hervy et René Besse effectuent à vélo un collage de papillons gommés  (René Besse a remplacé son cousin « Julot », lequel s’étant aperçu qu’il avait été filé, avait réussi à s’échapper et avait quitté Créteil).
Deux gendarmes les prennent en chasse rue de Brie, vers quatre heures du matin. René Besse parvient à s’échapper, mais pas son camarade, dont la chaîne de vélo a sauté est arrêté.

La gendarmerie de Créteil. X.Dr

Paul Hervy est arrêté le 28 octobre 1940 et emmené à la gendarmerie de Créteil où il est tabassé pendant son interrogatoire. Pensant que René Besse a réussi à échapper à ses poursuivants et a quitté Créteil (comme l’avait fait son cousin « Julot »), il finit par dire le nom de celui qui l’accompagnait. Mais René Besse s’est rendu à son travail le lendemain, et il est arrêté à 10 heures du matin à l’imprimerie Serge Beaune par des gendarmes français et emmené à la gendarmerie de Créteil où il retrouve Paul Hervy, en sang, le visage tuméfié.

Ils sont tous deux transférés au commissariat de Saint-Maur,  inculpés d’infraction au décret du 26 septembre 1939 (dissolution du Parti communiste). Paul Hervy est emmené à la prison de la Santé le 30 octobre et écroué le 1er novembre 1940. Le 18 novembre, il est condamné par la 12è chambre du tribunal correctionnel de la Seine à 13 mois de prison correspondant à son inculpation de juin.
Le 9 janvier 1941, il comparait à nouveau devant le tribunal (10è chambre) qui aggrave sa peine et le condamne à 8 mois supplémentaires pour sa première inculpation du 30 mai 1940. Le 5 avril 1941, il est écroué à la Maison d’arrêt de Fresnes. Sa deuxième peine d’emprisonnement est confirmée en appel le 28 mai.
Lorsqu’intervient la date d’expiration normale de sa peine d’emprisonnement, le préfet de police de Paris, François Bard, ordonne son internement au Camp de séjour surveillé d’Aincourt par un arrêté en date du 5 février 1942 – en application du décret du 18 novembre 1939 (2).
Il est interné à Aincourt du 9 février à la fin avril 1942. Lire dans le site : Le camp d’Aincourt.
Le 4 mai 1942, Paul Hervy est transféré au CSS de Voves (Vienne) où il est interné le 5 mai. Lire dans ce site : Le camp de Voves.
Dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef de la Feldkommandantur d’Orléans a envoyé au Préfet d’Eure-et-Loir à Chartres deux listes d’internés communistes du camp de Voves à transférer au camp d’internement de Compiègne à la demande du commandement militaire en France. Paul Hervy figure sur la première liste. Le 10 mai, le directeur du camp fait supprimer toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ».
La prise en charge par les gendarmes allemands s’effectue à 10 h 30 à la gare de Voves.  « Cette ponction a produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent pas que tôt ou tard ce sera leur tour. Toutefois il est à remarquer qu’ils conservent une énergie et une conviction extraordinaire en ce sens que demain la victoire sera pour eux » (rapport du directeur du camp). Il indique également « ceux qui restèrent se mirent à chanter la «Marseillaise» et la reprirent à trois reprises ».
Paul Hervy arrive le 10 mai 1942 avec ses camarades au camp allemand (Frontstalag 122) de Compiègne (Oise). Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés de Voves, 87 seront déportés à Auschwitz.
A Compiègne, Paul Hervy reçoit le matricule « 5701 ». Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz.
Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.  

Depuis le camp de Compiègne, Paul Hervy est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Paul Hervy, immatriculé le 8 juillet 1942

Paul Hervy est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro matricule  «45 662». Ce numéro est désormais certain (3). Ayant dû reconstituer la liste du convoi, je lui ai attribué ce numéro, compte tenu de l’ordre des 4 listes alphabétiques, et j’avais maintenu cette hypothèse car le visage sur la photo d’immatriculation du déporté ayant ce numéro était jeune et porteur de lunettes – manifestement à fort grossissement -, ce qui était précisément le cas de Paul Hervy d’après le témoignage de René Besse.
Depuis, une recherche au DAVCC effectuée à ma demande par M. Arnaud Boulligny a confirmé ce numéro : la photo d’immatriculation a été rendue comme beaucoup d’autres aux familles, et sa mère a cité le matricule au moment de la constitution du dossier de demande du titre de « Déporté politique ».

Cette photo d’immatriculation (3) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Un soir vers 18 heures, c’est la dernière fois que René Besse voit son camarade Paul Hervy : porteur de lunettes, celles-ci lui ont été enlevées à la désinfection. « Il n’y voit rien et n’arrive pas à reprendre sa place exacte au moment de l’appel. Il tourne en rond. Un SS arrive par derrière et lui assène un grand coup de crosse sur la nuque. Il est laissé sur le sol ». René Besse ne l’a plus revu.

Paul Hervy meurt à Auschwitz le 4 novembre 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 446). Après la guerre, l’état civil français n’ayant pas eu connaissance de ces registres, fixe la date de son décès au 15 septembre 1942 sur la base de témoignages de compagnons de déportation. Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois

La mention Mort en déportation est apposée sur son acte de décès (arrêté du 4 novembre 1993 paru au Journal Officiel du 4 janvier 1994). Cet arrêté a repris la date fictive de l’état civil français. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau).
Lire dans le site l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45 000 » à Auschwitz.
Paul Hervy est homologué « Déporté politique » le 2 septembre 1963.

Allocution lors de l’inauguration par le Docteur Casalis, Maire de Créteil.

Le 25 juin 1947, le conseil municipal de Créteil décide de baptiser le square «situé rue de Paris portera le nom de Paul Hervy jeune Cristolien également mort en déportation». (AM Délibération du conseil municipal D1/28). Il est inauguré le 28 septembre 1947 par le Docteur Casalis, Maire de Créteil.

Paul Hervy est homologué Résistant au titre des Déportés et Internés résistants (DIR), comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). C.f. service historique de la Défense, Vincennes,  GR 16 P 292719.

  • Note 1 : Dès leur entrée dans Paris, les Allemands occupent une partie de la prison de Fresnes, qui va désormais comprendre deux quartiers : allemand et français. Et pour ce faire, ils libèrent des détenus politiques : « Entre le 17 juin et le 9 juillet 1940, 320 hommes et 93 femmes (principalement des communistes) sont libérés de Fresnes » (Patrice Périllat, professeur agrégé d’histoire, in Colloque « La prison sous Vichy », à Agen, les 14 et 15 février 2002).
  • Note 2 : L’internement administratif a été institutionnalisé par le décret du 18 novembre 1939, qui donne aux
    préfets le pouvoir de décider l’éloignement et, en cas de nécessité, l’assignation à résidence dans un centre de séjour surveillé, « 
    des individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique ». Il est aggravé par le
    gouvernement de Vichy en 1941. L’internement administratif est décidé par arrêté du préfet. Il est purgé par placement forcé dans un « camp d’hébergement ». 
    L’ordonnance du MBF du 19 septembre 1941 élargit la désignation des otages à « tous
    les Français de sexe masculin qui se trouvent placés sous mandat d’arrêt quel qu’il soit, pour activité communiste ou anarchiste » pour le compte des services français ». Leur libération n’est possible qu’avec l’accord du MBF, « même si la raison qui a déterminé l’arrestation de la part des autorités françaises disparaît »
    (Saint-Germain, 26 septembre 1941, CDJC XLV-28). Les critères politiques de ce choix sont définis de façon précise par le « Code des otages« , daté du 28 septembre 1941, s’agissant des communistes et des anarchistes en vue de leur exécution. Les autorités françaises, et pour Paris les préfets de police successifs, ont quasi systématiquement fait procéder à l’internement administratif des communistes libérables après avoir purgé leurs peines d’emprisonnement. Voir dans le site : Le rôle de la police française dans la désignation des otages 
  • Note 3 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’AuschwitzBirkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • Fichier national du Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
  •  « Mille et neuf jours. René Besse, la force d’un résistant déporté ». Témoignages recueillis par Laurent Lavefve. Préface de Marie-Jo Chombart de Lauwe, Les Ardents éd. 2009.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, tome 31, page 340, CD-Rom édition 1997, notice de Claude Pennetier.
  • Archives départementales du Val-de-Marne, dossiers individuels des détenus, libérés par l’autorité allemande, juin 1940.
  • Archives municipales de Créteil / Délibération du conseil municipal D1/26, fiche biographique établie pour l’inauguration du square.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • PDF « Creteil Se Raconte ».
  •   © Site Internet WWW. Mortsdanslescamps.com
  • Dossier individuel consulté à ma demande par M. Arnaud Boulligny (FMD Caen).
  •  Photo du wagon utilisé pour le transport des déportés,© FMD.
  • © Photo de la porte d’entrée du camp d’Auschwitz : Musée d’Auschwitz-Birkenau.

Notice biographique mise à jour en 2010, 2012, 2015, 2019, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.  Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com 

Un Commentaire

  1. Bonjour . Merci pour tous ces details dont j avais eu des echos par mon père , René RICHARD (décédé en 2014) , fils de Marie et André RICHARD et demi frère de Paul.
    En la mémoire de mon oncle Paul , merci pour vos recherches . Je ne connaissais pas l existance de ce square à son nom à Créteil .

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