Matricule « 46147 » à Auschwitz

Edouard Til : né en 1887 à Paris (20ème) ; domicilié à Vitry (Seine / Val-de-Marne ; orfèvre, fort des halles, manœuvre, ajusteur ; maire adjoint communiste de Vitry ; arrêté le 26 juin 1941 ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz où il meurt le 18 août 1942.

Edouard Til est né le 5 décembre 1887 à Paris (20ème). Il habite dans les HBM du 17, rue du Rû Grand, aujourd’hui rue Edouard Til. Il est le fils de Jeanne Magnaudet, 20 ans, journalière blanchisseuse et de Victor, Louis Til, 22 ans, né le 23 décembre 1964 à Paris 12ème, polisseur sur métaux, habitant au 78, boulevard de Belleville. Ses parents se sont mariés à Paris 19ème le 9 août 1893.  Il est l’aîné d’une fratrie de 6 enfants selon nos recherches : Clément 1890-1971 (1), Paul Eugène 1891-1926 (2), Auguste Albert 1893-1894, Ernest Léon 1895-1926, Albert Henri 1897-1918, Louise Pauline 1901-1953. 

Le registre matricule militaire d’Edouard Til nous apprend qu’il mesure 1m74, ales cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux gris, le front haut, le nez moyen, la bouche ordinaire, le menton rond et  le visage ovale.
Au moment de l’établissement de la fiche, il est orfèvre. Il sera plus tard employé d’alimentation (« fort des halles »). Il est domicilié au 42 rue Baubourg à Paris 3ème. Il a un niveau d’instruction n° 3 pour l’armée (sait lire, écrire et compter, instruction primaire développée).
Conscrit de la classe 1907, Edouard Til est appelé au service militaire le 8 octobre 1908 et incorporé au 32ème Régiment d’artillerie. Après avoir effectué ses deux ans, il est envoyé dans la disponibilité de l’armée active le 25 septembre 1910, « certificat de bonne conduite accordé ». Il va alors habiter au 39, rue Rambuteau (Paris 3ème).

Edouard Til 1913, agence Meurisse / BNF Gallica
Edouard Til, Boxing’s Official Record Keeper

De 1911 à 1922 il pratique la boxe dans la catégorie poids lourds, dans le même club que Paul Eugène Til, son frère (1). Les pages sportives de la presse quotidienne sont pleines de ses exploits (nous avons relevé plus de cinquante coupures de presse entre 1912 et 1914. Une citation : « Issu d’une famille de « figthers », Til ne le cède en rien à ses frères, plus légers, pour la combativité et il joint une belle science à un gauche terrible « les Nouvelles du 23 janvier 1914« .

Il a disputé 22 combats (78 rounds), fait deux matches nul, remporté 9 combats par KO et en a perdu 11 par KO.

Il  épouse Désirée, Marcelle, Cordier le 2 septembre 1911 à Arcueil-Cachan (Seine / Val de Marne). Elle a 21 ans (elle est née le 22 mars 1890 à Paris 6ème).
Le couple aura trois enfants : Jeanne, qui naît en 1912, Georges, qui naît en 1914 et Albert, né en 1922 qui décède à l’âge
de 10 ans. Contrairement à ce qu’écrira la presse ce n’est pas son cadet Paul qui est son témoin au mariage… Mais il est bien présent, s’accrochant avec un groupe de badauds.
Au moment de son mariage, Edouard Til habite au 5, rue Simon Le Franc à Paris 4èmeavec son père et ses frères et sa sœur (leur mère est décédée). La mariée est domiciliée 14, rue Blanche à Arcueil-Cachan avec son père (sa mère est décédée).
En octobre 1911, le couple habite au 5, rue Simon Le Franc (Paris 4ème), adresse du père de la mariée, lui aussi veuf. En mai 1912, ils déménagent à Arcueil-Cachan au 14, rue Blanche.

Edouard Til est convoqué à une « période » du 7 au 29 novembre 1913 au 32ème R.A. à Orléans. Le 1er août 1914 la mobilisation générale est décrétée. Il est « rappelé à l’activité » militaire le 3 août 1914 et mobilisé au 32ème R.A. Son régiment participe aux combats de Charleroi, Marne, Aisne, Yser, Douaumont.

Croix de guerre étoile de bronze

Le 3 juin 1917, lors de la bataille du Chemin des Dames, Edouard Till est cité à l’ordre du régiment pour un acte de bravoure (O/J n° 22 du 17 juin) : « Canonnier courageux, a donné le 3 juin 1917, l’exemple d’un beau dévouement en soignant sous un violent bombardement, ses camarades blessés à ses côtés ». Il est décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Le 16 février 1918, il est nommé 1er canonnier le 16 février 1918. Le 25 mars 1919, Édouard Til est démobilisé par le 22ème RAC.

En avril 1919, la famille Til revient habiter Paris, au 6, passage Vignon, dans le 15ème arrondissement. Il reprend la boxe le 18 mars 1921 et fera 3 combats jusqu’au 25 mars 1922, qu’il perd tous les trois par KO : Extrait d’un article de l’Ouest Eclair – mai 1922 : « Grand combat de boxe anglaise de 12 rounds de 3 minutes : Édouard Til, l’excellent poids lourd parisien, contre Albert Guillemoto, le champion breton, à Port-Louis le 21 mai 1922. Til n’a pas combattu depuis la guerre, mais serait dans une forme superbe. Til qui fut l’entraîneur de Marcel Moreau (1888-1909) et de Georges Carpentier (1894-1975), a combattu les boxeurs les plus réputés, tels que Willie Lewis, le champion américain, Marcel Nilles (1895-1956), notre champion de France poids lourd, Albert Lurie, Robur, Charles Bradley, Ted Jameison etc etc… Édouard Til figure parmi les boxeurs les plus connus sur les rings français et étrangers« . Il raccroche alors les gants.

Edourd Til « fort des Halles »

En juillet 1925, la famille Til s’installe aux HBM du 17, rue du Rû-Grand à Vitry-sur-Seine.
Édouard Til est alors manutentionnaire aux Halles de Paris, puis aide serrurier. En février 1932, à sa demande, la 4ème commission militaire de réforme de la Seine, le déclare réformé définitif n°2 pour « néphrectomie gauche » (ablation de tout ou partie d’un rein).
Edouard Til qui est orfèvre de formation, travaille aux Halles, puis comme manœuvre spécialisé aux Forges de Vitry, et enfin comme ajusteur.

Il est présenté par le Parti communiste, dont il est membre, aux élections municipales de 1935.

Ci-contre le numéro spécial d’avril 1935 du « Travailleur », hebdomadaire du Parti communiste paraissant dans le canton d’Ivry (directeur Maurice Thorez), qui publie à sa une les photos et qualités des candidats présentés par le Parti communiste de Vitry.  Pour Edouard Til il est indiqué « employé d’alimentation, syndiqué, membre du P.C. ».

Sur le perron de la Mairie à droite  du maire Charles Rigaud

Il est élu conseiller municipal de Vitry en mai 1935, et devient l’adjoint du maire, Charles Rigaud (lire sa notice biographique dans le Maitron).

En 1936, le couple Til habite seul 17, rue du Rû-Grand. Le registre du recensement indique qu’Edouard travaille chez Gallet à Bicêtre.

Sa carte de la Défense passive

Il s’inscrit à la Défense passive : il reçoit une affectation comme chef du 2ème secteur de Vitry, le 27 janvier 1939. Il est doté d’un masque à gaz. Dans les écoles « chaque élève est pourvu, comme tous les Vitriots, d’un masque à gaz. Des essais d’utilisation sont effectués rue Montebello, dans un local de l’ancien dispensaire. Un peu partout dans Vitry des abris en tranchées sont établis pour compléter les caves des immeubles jugées assez solides » (société d’histoire de Vitry).

Trois semaines après la déclaration de guerre, le Parti communiste est dissous, le  26 septembre 1939. Edouard Til est déchu de son mandat municipal « pour appartenance au Parti communiste ». Il est relevé de ses fonctions de chef du 2ème secteur de la Défense passive par le secrétariat permanent de la Défense passive en date du 19 octobre 1939 : il rend sa lettre d’affectation, sa carte de service et son ordre de réquisition le  20 octobre 1939.
Il continue à militer au Parti communiste clandestin.

Le 14 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent Ivry, et Vitry le 15 juin.  L’armistice est signé le 22 juin. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « Révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Au moment de son arrestation, Edouard Til est employé aux établissements Lemoine à Ivry (fonderies, matériels automobiles, puis d’armement en 1939 et ensuite fabrication d’essieux agraires en 1940).

Edouard Til est arrêté le 26 juin 1941 à 7 h du matin, à son domicile par le commissaire de police d’Ivry pour « distribution de tracts » le même
jour qu’un autre conseiller municipal, M. Lagaisse, dont la fiche a été « réactualisée » par le commissariat de police de Vitry, le 28 mai 1941.

Extrait de la liste des RG du 26 juin 1941, montage à partir du début de la liste

La liste des Renseignements généraux répertoriant les communistes internés administrativement le 26 juin 1941, mentionne pour Edouard Til : « Meneur particulièrement actif ».
Ces arrestations suivent celles de la grande rafle commencée le 22 juin, jour de l’attaque hitlérienne contre l’Union soviétique. Sous le nom «d’Aktion Theoderich», les Allemands arrêtent plus de mille communistes dans la zone occupée, avec l’aide de la police française en application du décret-loi du 18 novembre 1939 : « individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique ».
D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise), administré par la Wehrmacht et qui ce jour là devient un camp de détention des ennemis actifs du Reich.
Incarcéré au fort de Romainville, lieu de détention allemande, Edouard Til est transféré le lendemain au camp allemand de Compiègne (le Frontstalag 122).
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne,  Edouard Til est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Edouard Til est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «46247» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a pas été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».  Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.

Edouard Til meurt à Auschwitz le 18 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 3 page 1246).
La mention Mort en déportation est apposée sur son acte de décès (arrêté du 3 mars 2000 paru au Journal Officiel du 23 juin 2000). Cet arrêté porte néanmoins une mention erronée : décédé en décembre 1942 à Auschwitz. Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte par un nouvel arrêté la date portée sur son certificat de décès de l’état civil d’Auschwitz, accessible depuis 1995 (Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau). Lire l’article expliquant les différences de dates entre celle inscrite dans les «Death books» et celle portée sur l’acte décès de l’état civil français) Les dates de décès des « 45000 » à Auschwitz

Le 1er janvier 1948, Edouard Til est homologué comme sergent, au titre de la Résistance Intérieure Française (n° 8188).
Edouard Til est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 571426.
Son nom est honoré sur la plaque située place des martyrs de la Déportation à Vitry, inaugurée à l’occasion du 50ème anniversaire de la déportation : 6 juillet 1942, premier convoi de déportés résistants pour Auschwitz – 1175 déportés dont 1000 otages communistes – Parmi
eux 14 Vitriots
.

Son nom est également gravé sur le monument situé place des Martyrs de la Déportation à Vitry : A la mémoire des Vitriotes et des Vitriots exterminés dans les camps nazis.Il est déclaré « Déporté politique » et « mort pour la France.
Une plaque honorant son nom a été apposée sur l’immeuble HBM où il habitait. La rue du Rû Grand où il habitait porte désormais son nom. L’arrêt du bus 122 correspondant à l’immeuble est l’arrêt Edouard Til.

  • Note 1 : André Clément Til est né le 27 janvier 1890, est son cadet. Orfèvre, il est lui aussi boxeur dans catégorie des « poids plumes » (57 kg) limite « poids légers ». C’est son cadet Paul qui est témoin à son mariage le 8 mai 1915.
    Sur 14 combats disputés (75 rounds) il en a gagné 4 dont 1 par KO, perdu 4 dont un par KO et fait cinq matches nuls.
  • Paul, Eugène Til, un de ses deux frères boxeurs

    Note 2 :  Paul, Eugène Til, est son frère cadet. Il est né le 6 novembre 1891. Champion de France des « Poids coqs » en 1909 il perd son titre le 15 octobre 1909 devant Georges Carpentier futur champion du Monde. Paul Til est champion de France « Poids plumes », dans les années qui précèdent
    la guerre 1914, il est un des meilleurs poids plume connus (il a gagné 9 combats, dont 2
    par K.O., et en a perdu 13 dont 3 par K.O.).  

Sources

  • © Archives en ligne de Paris XXème
  • Décédés du convoi de Compiègne en date du 6/7/1942. Classeur Ausch. 1/19, liste N°3, Bureau des archives des victimes des conflits contemporains BAVCC, Ministère de la Défense, Caen).
  • Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
  • Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche
    individuelle consultée en juin 1992.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, Tome 42, page 219, CD-Rom édition 1997.
  • Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
  • Homologation RIF / MRN Champigny
  • Photos : Carte de la Défense passive, photos col relevé et avec le maire, fort des halles, transmises par José Martin. Négatifs FNDIRP.
  • Brochure en Mairie
  • © Photo de la porte d’entrée du camp d’Auschwitz : Musée d’Auschwitz-Birkenau.
  •  © Site Internet Mémorial-GenWeb.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Archives en ligne du Val de Marne
  • © Registre de police du commissariat de Vitry. Musée de la Résistance Nationale : mes remerciements à Céline Heytens.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris. Renseignements
    généraux, Liste des militants communistes internés le 26 juin 1941.
  • Archives en ligne de Vitry, recensement et listes électorales
  • Archives en ligne du Conseil général du val de Marne  : « Le Travailleur » d’avril 1935.

Notice biographique rédigée rédigée en 2003 (complétée en 2012, 2016, 2017, 2020 et 2022, par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées du site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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