Matricule « 45 326 » à Auschwitz
Marcelin Camusson : né en 1896 à Ambazac (Haute-Vienne) ; domicilié à Fresnes (Seine / Val-de-Marne) ; cimentier, plâtrier, fondeur chez Panhard ; conseiller municipal communiste de Fresnes ; arrêté le 5 octobre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt, de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt.
Marcelin Camusson naît le 11 janvier 1896 à Ambazac (Haute-Vienne), au village de Nouaillas, sur la commune d’Ambazac, au nord-est de Limoges (Haute-Vienne), chez ses parents, Anne Tagaud, 32 ans et Léonard Camusson, 35 ans, son époux, tous deux cultivateurs.
Au moment de son arrestation, il habite au 63, rue Voltaire à Fresnes (Seine / Val-de-Marne).
Il a un frère cadet, Pierre, né en 1901. La famille habite ensuite à Saint-Léger-la-Montagne, canton de Laurière (entre Ambazac et Saint-Sulpice-Laurière).
Selon sa fiche matricule militaire Marcelin Camusson mesure 1m 64 a les cheveux châtain et les yeux gris, le front moyen, le nez court et le visage ovale. Il travaille à Saint-Léger-la-Montagne comme cultivateur au moment du conseil de révision.
Il sera par la suite cimentier, plâtrier, puis « fondeur spécialiste ». Il a un niveau d’instruction « n° 2 » pour l’armée (sait lire et écrire).
Conscrit de la classe 1916, Marcelin Camusson est mobilisé par anticipation d’un an (soit en avril 1915), comme tous les jeunes gens des classes successives depuis la déclaration de guerre, le 3 août 1914.
Il est incorporé au 107è Régiment d’infanterie le 10 avril 1915 et arrive au corps le même jour. Après l’instruction militaire, il participe aux combats avec son régiment (bataille de la Marne, Verdun, Champagne).
Le 16 novembre 1917, Marcelin Camusson fait partie du corps expéditionnaire français détaché en renfort après le désastre de Caporetto, où l’armée italienne, pays allié de la France, a été défaite par les troupes austro-hongroises.
Le 26 octobre 1918 le 107è RI participe à la contre offensive sur la Piave. Marcelin Camusson est cité à l’ordre du régiment le 23 novembre 1918 (o/j 786) : « a pris part le 27 octobre 1918 au passage de vive force du Piave et à la conquête de positions fortement organisées, s’y est fait remarquer par son courage ».
Il est décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Le 15 avril 1919, il est nommé caporal (ordre du régiment du 14 avril n° 820).
Le 12 septembre 1919, il est démobilisé au dépôt du 63è régiment d’infanterie (affecté pour la réserve de l’armée active au 1er régiment de Zouaves), et « se retire » à Saint-Léger, « certificat de bonne conduite accordé ».
Le 2 octobre 1919, Marcelin Camusson est venu en région parisienne pour y trouver du travail. Il habite alors au 94, rue Bolivar, à Paris 19è .
Le 19 octobre 1920, à Paris 4è, il épouse Emilie Lecendreux (née le 15 février 1896 à Razès (Haute-Vienne). Elle est domestique. Le frère cadet de Marcelin Camusson, Pierre (1901/1927), épouse en 1923, Mélanie Lecendreux, la sœur d’Emilie Lecendreux.
Emilie Lecendreux décède le 14 mai 1923.
Devenu veuf, Marcelin Camusson épouse en secondes noces à Paris (4è) le 6 décembre 1924 Germaine, Louise, Camille Martin, domestique, brodeuse. Elle est née le 23 février 1902 à Coulombiers (Sarthe).
Le couple a un enfant, Marcel, qui naît en 1927 à Antony (Seine / Hauts-de-Seine), où la famille va être alors domiciliée.
Ils sont tous deux domiciliés au 5, rue des Nonnains d’Hyères.
Ils déménagent à Fresnes. Marcelin Camusson est candidat du Parti communiste aux élections municipales de 1929.
En 1937, le couple habite Fresnes au 63, rue Voltaire. Marcelin Camusson travaille alors comme ouvrier plâtrier.
Il est militant communiste depuis 1936 et délégué syndical CGT.
Au recensement de population de 1936, il se déclare plâtrier, travaillant en différents lieux, son épouse comme étant sans profession.
Marcelin Camusson est candidat du Parti communiste aux élections municipales de 1935. Il est élu lors des élections partielles des 27 juin et 4 juillet 1937 sur la liste de Maurice Catinat (1).
Le « Front rouge » du 19 juin 1937, périodique du Parti communiste qui présente les candidats communistes « Des vieux habitants de Fresnes, des travailleurs honnêtes » le présente ainsi : « Marcelin Camusson. Plâtrier syndiqué, membre du Parti depuis 1936. Délégué syndical ».
Il participe aux activités de la fête des écoles : on
le voit sur cette photo de 1938.
De gauche à droite : 3è Georges Galbrun (ancien conseiller
municipal de Fresnes, qui a remis la photo à Roger Pélissou), 4è Elie Batôt (45205), 5è Odette Soupion, 6è Henri Soupion (46110), 7è Marcelin Camusson, le poing gauche levé.
En 1938, son fils Robert travaille comme tourneur-outilleur (listes électorales).
Après la déclaration de guerre, le conseil municipal de Fresnes est suspendu par le décret
Daladier du 4 octobre 1939 « jusqu’à la fin des hostilités » et remplacé par une « délégation spéciale » (2).
Marcelin Camusson est déchu de son mandat électif le 9 février 1940, par le conseil de préfecture en application de la Loi du 21 janvier 1940 (3), comme 21 autres élus fresnois.
Lire dans le site: La municipalité communiste de Fresnes élue en 1937 décimée par Vichy et l’occupant nazi.
Le 27 février 1940, Marcelin Camusson est mobilisé : mais il est alors classé « affecté spécial » mobilisé sur son emploi de « fondeur spécialiste » à la société anonyme des établissements Panhard et Levassor.
Le 13 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht occupent Créteil et Fresnes le 16 juin (elles investissent la prison). Le 14 juin elles sont entrées dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Marcelin Camusson est arrêté par la police française le 5 octobre 1940, avec douze autres membres du Conseil municipal déchu en 1940, et trois autres militants communistes de la commune, dans la grande rafle (4) organisée, avec l’accord de l’occupant, par le gouvernement de Pétain à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de l’ancien département de la Seine.210 élus, cadres du parti et de la CGT sont ainsi arrêtés. Sept anciens conseillers municipaux de Fresnes et trois autres de ses camarades Fresnois seront déportés avec lui vers Auschwitz le 6 juillet 1942, comme otages communistes.
Marcelin Camusson est emmené au Dépôt de la Préfecture puis interné, avec ses camarades, au camp de « séjour surveillé » d’Aincourt ouvert spécialement, le 5 octobre 1940, par le gouvernement de Vichy pour y enfermer les communistes arrêtés.
Lire dans le site Le camp d’Aincourt .
Sur la liste « des militants communistes « concentrés » le 5 octobre 1940» reçue des RG par la direction du camp, figurent des mentions caractérisant les motifs de leur internement (C 331/7).
Pour Marcelin Camusson on lit : « 44 ans. Ex conseiller municipal communiste de Fresnes. Agent actif de la propagande communiste ».
Le camp est administré par le commissaire Andrey, qui multiple brimades et sanctions à l’encontre des communistes. Pour protester contre le refus de visites qui leur est opposé, les épouses, mères, fils et filles des détenus de Fresnes signent le 29 mars 1941, avec leurs noms et adresses (dont celui de Madame Camusson et de Marcel Camusson) une lettre adressé au Préfet de la Seine : « Nous venons solliciter de votre haute bienveillance, l’autorisation de rendre visite à nos maris et pères, qui (sont) internés administrativement à Aincourt (Seine-et-Oise). Attendu que les prisonniers de droit commun (criminels, voleurs) ont droit à des visites, nous ne pouvons comprendre que nos maris et pères, étant des hommes honnêtes, n’y ont pas droit. Espérant que vous voudrez bien prendre notre requête en considération. Veuillez recevoir nos salutations empressées». La lettre, enregistrée le 3 avril, est barrée de la mention : Rep : impossible, à Madame Soupion qui portera cette décision à la connaissance des co-signataires.
L’écriture de Madame Soupion étant parfaitement reconnaissable, c’est à elle que le chef de cabinet du Préfet charge le 11 avril le commissaire de la circonscription de Choisy-le-Roy « d’avertir les pétitionnaires, en la personne de Mme Soupion, que le règlement intérieur du camp (ne permet pas) les visites au détenus ».
Le 6 septembre 1941, il est transféré au camp de Rouillé (5), au sein d’un groupe de 149 internés. Le 14 octobre, le directeur du camp demande au préfet de la Seine les dossiers des internés arrivés à Rouillé 4 mois auparavant, dont celui de Marcelin Camusson.
Lire dans ce site : le camp de Rouillé .
Les dossiers sont envoyés au directeur du camp par les Renseignements généraux le 28 octobre 1941.
Le 9 février 1942, Marcelin Camusson fait partie d’un groupe de 52 internés communistes remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Fronstalag 122). 36 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Marcelin Camusson est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Marcelin Camusson est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 326» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz. La photographie anthropométrique (6) correspondant à ce numéro d’immatriculation a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Aucun document des archives SS préservées de la destruction ne permet de connaître la date de son décès à Auschwitz, qui est néanmoins antérieure au 18 mars 1943. A cette date on connaît en effet les noms des survivants d’Auschwitz I et ceux des 24 survivants de Birkenau (sur environ 600 hommes), dont 17 reviennent à Auschwitz I et Marcelin Camusson n’est pas parmi eux.
Le ministère des Anciens combattants a fixé fictivement la date de décès au 1er novembre 1942. En effet, dans les années d’après-guerre, le Ministère des anciens combattants français a établi des dates de décès fictives (le 1er, 15 ou 30, 31 d’un mois estimé) à partir des témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés.
Voir l’article : Les dates de décès des « 45 000 » à Auschwitz.
Un arrêté ministériel du 6 octobre 1987, paru au Journal Officiel du 13 novembre 1987, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès de Marcel Camusson. Cet acte reprend la date fictive.
Le 24 août 1944 lors de la séance en Mairie qui consacre la « Libération de Fresnes et la reprise des pouvoirs par l’ancienne municipalité et Comité local
de Libération », Maurice Catinat est désigné à l’unanimité comme président. Les membres du Comité local de Libération décident de céder leur place au conseil à leurs collègues internés et déportés au fur et à mesure de leur retour (décision conforme à l’esprit du gouvernement d’Alger).
Marcelin Camusson est indiqué : interné et déporté en Allemagne.
Marcelin Camusson est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 103587.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune, dans le cimetière, et sur la plaque commémorative dans le hall de la mairie de Fresnes : « Hommage du conseil municipal et de la population de Fresnes à leurs conseillers municipaux victimes de la barbarie Nazie. Le 11/11/1945 ».
- Note 1 : Aux élections du 12 mai 1935 la liste d’Unité d’action antifasciste est élue. Maurice Catinat est désigné comme premier adjoint. Mais, le conseil de la préfecture annule l’élection au conseil le 26 juin 1935. « Maurice Catinat conduisit alors à un succès total une liste de vingt-trois candidats communistes aux élections municipales partielles des 27 juin et 4 juillet 1937. Il remplaça Arthur Tellier dans les fonctions de maire. Solidaire du Parti communiste lors du Pacte germano-soviétique, Catinat fut envoyé en séjour surveillé le 19 décembre 1939 » (Le Maitron, notice Jean Maitron, Claude Pennetier).
Note 2 : Le gouvernement Daladier promulgue un décret le 4 octobre 1939, en application de l’article 3 du décret du 26 septembre précédent, qui suspend les conseils municipaux à majorité communiste élus dans 27 communes de la Seine et 34 en Seine-et-Oise « jusqu’à la fin des hostilités » et les remplace par des « délégations spéciales ».
Note 3 : La loi de déchéance du 21 janvier 1940 stipule dans son article 1 «Tout membre d’une assemblée élective qui faisait partie de la Section Française de l’Internationale Communiste, visée par le décret du 26 septembre 1939, portant dissolution des organisations communistes, est déchu de plein droit de son mandat, du jour de la publication de la présente loi, s’il n’a pas, soit par une démission, soit par une déclaration, rendue publique à la date du 26 octobre 1939, répudié catégoriquement toute adhésion au Parti Communiste et toute participation aux activités interdites par le décret susvisé ».
Note 4 : « PC. La répression s’est exercée avec des moyens accrus. En effet, à la suite de démarches pressantes faites auprès de l’autorité occupante, la préfecture de police a pu obtenir qu’il ne soit pas mis obstacle à l’application des décrets-lois des 18 novembre 1939 et 3 septembre 1940 ». Rapport des Renseignements généraux du 7 octobre 1940. - Note 5 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles (site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé).
- Note 6 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz–Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Plaquette-souvenir éditée par la municipalité de Fresnes.
- Documents fournis par l’ancien maire, Maurice Catinat, arrêté le 5 octobre 1940.
- Recherches menées en 1973 et 1974 par Roger Pélissou, rescapé du convoi du 6 juillet 1942, qui vint habiter Fresnes à la Libération. Il a fait reproduire certaines photos de famille par la FNDIRP ©
- Archives départementales de la Haute Vienne (Alain Dubreuil, 7 décembre 2012). Actes d’état civil de Marcelin Camusson et d’Emilie Legendreux.
- Souvenirs de René Denizou, fils de Géry Denizou.
- Témoignages de Maurice Catinat, arrêté le 5 octobre 1940, ancien maire, d’Auguste Monjauvis et Roger Pélissou.
- Archives dela Préfecturede police, Cartons occupation allemande, BA 2374.
- Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2012.
- Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
- Délibération du 24 août 1944, photocopie fournie par Maurice Catinat, maire communiste de Fresnes (21 avril 1993).
- Photo de la fête des Ecoles 1938 : remise à Roger Pélissou (45957) par Georges Galbrun.
- © Site Internet Mémorial-GenWeb.
- © Site Internet Légifrance.gouv.fr
- © Site Internetlesmortsdanslescamps.com
- © Site Les plaques commémoratives, sources de Mémoire.
- Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau. Collection André Montagne.
- ©Photo de wagon à Auschwitz, Les wagons de la Déportation.
- Registre matricule militaire de Marcelin Camusson.
- Historique du 107è régiment d’infanterie (© Wikipédia).
Notice biographique mise à jour en 2007, 2010, 2012, 2015, 2019, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com