Matricule « 45 209 » à Auschwitz
Marceau Baudu : né en 1907 à Colombes (Seine / Hauts-de-Seine) ; domicilié à Gentilly (Seine / Val-de-Marne) ; ajusteur-mécanicien, militant CGT, communiste ; arrêté le 11 février 1942 ; Dépôt de la préfecture ; interné aux camps de Voves et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 18 août 1942.
Marceau Baudu est né le 19 octobre 1907 à Colombes (Seine / Hauts-de-Seine).
Il habite au 33, rue du Paroy (aujourd’hui rue du Général Leclerc) à Gentilly (Seine / Val-de-Marne).
Il est le fils de Victorine, Pauline Lodieu, blanchisseuse et de Camille, Louis, Gabriel Baudu, employé aux Chemins de fer de l’Etat. Ses parents habitent au 22 rue Jeanne d’Asnières, à Clichy la Garenne (Seine / Hauts-de-Seine), une rue qui longe la voie ferrée (Saint-Lazarre-Bécon) et se situait à quelques centaines de mètres de la blanchisserie Chappat. Marceau Baudu suit une formation d’ajusteur-mécanicien.
Il est appelé au service militaire en 1927, qu’il effectue dans la Marine. Il est libéré des obligations militaires le 1er mai 1929.
Le 7 juin 1930 à Asnières, il épouse Lucie, Henriette Grenier, paqueteuse, 24 ans. Elle est née le 28 août 1905 au Havre. Elle est domiciliée au 148, avenue d’Argenteuil à Asnières.
Le couple a une fille, Jacqueline, qui nait le 16 juillet 1931. Elle a 11 ans au moment de l’arrestation de son père.
Au gré des embauches, le couple va déménager en banlieue et à Paris (rue Olivier-Noyer à Paris 14è).
Marceau Baudu trouve en effet du travail dans la métallurgie, mais se retrouve plusieurs fois au chômage et doit exercer un temps le métier de chauffeur de taxi, sans doute après avoir été inscrit sur les « listes noires » du patronat avant 1936 (1), car il est connu comme militant cégétiste.
Marceau Baudu est embauché en février 1937 comme ajusteur-mécanicien à l’Usine Sanders, 48-50 rue Benoît Malon à Gentilly. Cette usine fabrique des caisses enregistreuses, sous licence américaine (NCR). La famille emménage alors au 16, rue de la Comète (aujourd’hui rue Henri-Gautherot, fusillé par les Nazis) à Gentilly (Seine / Val-de-Marne).
Selon sa fille il est adhérent à la CGT. Il participe alors activement aux actions de la section syndicale particulièrement active (au point d’être citée à deux reprises par le « Populaire » en 1938, au moment des protestations contre les atteintes aux 40 heures et contre les décrets lois Daladier-Reynaud : 6
septembre 1938 et 18 novembre 1938).
A la déclaration de guerre en 1939, il est vraisemblablement « affecté spécial », comme André Girard, 1940.
Le 13 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht occupent Créteil et Fresnes le 15 juin . Le 14 juin elles sont entrées dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…). A Gentilly Avec l’occupation allemande, l’usine Sanders devient filiale d’un groupe franco-allemand (la National Gruppe) et travaille pour l’industrie de guerre allemande.
Marceau Baudu est militant de la CGT clandestine et du Parti communiste clandestin, selon sa fille.
Il est arrêté le 11 février 1942 par des inspecteurs de la Brigade Spéciale des Renseignements généraux, en même temps que 12 autres camarades de travail, à la suite d’une grève d’un quart d’heure. Lire dans le site : La grève de l’usine Sanders de Gentilly (9 février 1942). L’arrêté qui ordonne son internement administratif est signé le jour même de son arrestation. Le motif inscrit sur sa fiche au BAVCC est « communiste »
Marceau Baudu est conduit au Dépôt de la Conciergerie le 12 février, puis « consigné administratif » à la Santé (en témoignent René Aondetto qui y est écroué depuis le 11 août 1941 et sera transféré avec lui à Voves et Compiègne et Jean Gauthier. Tous deux ont vu arriver « les 13 de la Sanders »).
Ils y sont « entassés à 95, dans une salle d’environ 15 m2 dont les fenêtres donnent sur la place Dauphine » ainsi qu’il l’écrit depuis le Dépôt dans une lettre du 15 avril 1942 adressée à des amis. Il y décrit ses conditions de détention et la journée type du détenu, mentionne son bon moral, mais écrit son inquiétude pour ce que deviennent son épouse et sa fille «et malgré tout si ce n’était la situation de Lucie et Jacqueline, le reste me laisserait froid, car le moral est bon ».
En 1973, sa fille Jacqueline se souvient « comme si c’était hier, des visites dans les couloirs du Dépôt entre la police française et les Allemands » (10 janvier 1973, lettre à Roger Arnould).
Maintenu au Dépôt de la Préfecture de Paris plus de deux mois, Marceau Baudu va être interné administrativement au « Camp de séjour surveillé » de Voves (Eure-et-Loir), le 16 mars 1942 (le camp est ouvert depuis le 5 janvier 1942).
Lire dans le site : Le camp de Voves.
Ce 16 mars 1942, à 5 h 50, il fait partie d’un groupe de 60 militants « détenus par les Renseignements généraux » qui est transféré de la permanence du Dépôt de la Préfecture au camp de Voves (Eure-et-Loir), convoyé par les gendarmes de la 61è brigade.
Il ne va rester dans ce camp que quelques jours.
Dans deux courriers en date des 6 et 9 mai 1942, le chef de la Verwaltungsgruppe de la Feldkommandantur d’Orléans envoie au Préfet de Chartres deux listes d’internés communistes du camp de Voves à transférer au camp d’internement de Compiègne à la demande du commandement militaire en France.
Marceau Baudu figure sur la première liste de 81 noms qui vont être transférés le 10 mai 1942 au camp allemand de Compiègne. Le directeur du camp a fait supprimer toutes les permissions de visite « afin d’éviter que les familles assistent au prélèvement des 81 communistes pris en charge par l’armée d’occupation ». La prise en charge par les gendarmes allemands s’est effectuée le 10 mai 1942 à 10 h 30 à la gare de Voves. Il poursuit « Cette ponction a produit chez les internés présents un gros effet moral, ces derniers ne cachent pas que tôt ou tard ce sera leur tour. Toutefois il est à remarquer qu’ils conservent une énergie et une conviction extraordinaire en ce sens que demain la victoire sera pour eux ». Il indique également « ceux qui restèrent, se mirent à chanter la «Marseillaise» et la reprirent à trois reprises ».
Sur les deux listes d’un total de cent neuf internés, arrivés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122) les 10 et 22 juin 1942, 87 d’entre eux seront déportés à Auschwitz.
Lire dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Marceau Baudu est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Marceau Baudu est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 564» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation (2) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Marceau Baudu meurt à Auschwitz le 18 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 58 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau dans lequel son matricule est mentionné).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Ce certificat porte comme cause du décès : « Herzschwäche bei Darmkatarrh » (gastro entérite aigue ayant entraîné un infarctus). L’historienne polonaise Héléna Kubica explique comment les médecins du camp signaient en blanc des piles de certificats de décès avec «l’historique médicale et les causes fictives du décès de déportés tués par injection létale de phénol ou dans les chambres à gaz». Lire dans le site : Des causes de décès fictives.
Vingt-six autres «45 000» ont été déclarés décédés à l’état civil d’Auschwitz la veille (c’est le début d’une grande épidémie de typhus au camp principal, qui entraîne la désinfection des blocks, s’accompagnant d’importantes sélections et du transfert du camp des femmes).
Ses deux camarades rescapés d’Auschwitz, Francis Joly (3) et Maurice Martin ont témoigné de sa mort à dans cette période à leur retour des camps.
Marceau Baudu est déclaré « Mort pour la France » en 1948 puis homologué comme « Déporté politique ».
Un arrêté ministériel du 14 mai 1988 paru au Journal Officiel du 17 août 1988 porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur son acte de naissance et jugement déclaratif de décès, en indiquant le mois de septembre 1942 comme date de décès.
Après la libération le Comité d’épuration de l’usine Sanders est à l’origine d’un procès qui se termine par l’acquittement des deux membres de la direction auteurs de la dénonciation (audience du 10 mai 1946).
Le nom de Marceau Baudu figure sur la plaque commémorative apposée par le personnel de la Sanders dans le hall de l’usine Sanders, avant son transfert en 1961 à Massy (elle y devient « La Nationale » sous le sigle N.C.R. « National Cash Register »).
Cette plaque figure désormais dans le hall du restaurant d’entreprise, où elle est honorée chaque année.
Un monument a été érigé au cimetière par la Municipalité de Gentilly à la mémoire des « Neuf de la Sanders ». Un texte est gravé sur le monument et une stèle a été déposée à sa base par des anciens des Etablissements Sanders.
70 ans après, jour pour jour, un hommage solennel est rendu à ceux de la Sanders le 11 février 2012(3).
Manifestation annoncée dans le bulletin municipal et dont un article du Parisien rend compte : « Georges Abramovici, mort pour la France », « Marceau Baudu, mort pour la France », « René Salé, mort pour la France » (…). Le représentant des anciens combattants égrène l’un après l’autre les noms des ouvriers syndicalistes déportés dans les camps nazis. Samedi,
80 personnes environ ont participé à Gentilly à une cérémonie pour les 70 ans de ceux qu’on a appelé « les résistants de la Sanders » (…).
Après une cérémonie devant le monument aux résistants déportés du cimetière de Gentilly, les familles, les amis et les élus se sont rendus sur l’ancien site de la Sanders, où une plaque a été installée, avant une lecture de texte devant le monument aux morts place Henri-Barbusse (on notera que, par erreur, le nom de Roger Chaize y a été inclus).
On trouvera sur le site de l’association « Mémoire Vive », plusieurs photos de famille et témoignages remis par sa fille depuis la rédaction de cette notice.
- Note 1 : La fille de Jean Le Mouel de Puteaux a raconté les mêmes périodes de chômage connues par son père, militant CGT inscrit dit-elle sur les « liste noires » patronales. Cette appellation fait référence au « livret ouvrier » créé en 1803 par Napoléon 1er. Supprimé en 1890, il perdurera en fait jusqu’à la fin des années 30 (chapitre premier, in Franck Liaigre et Sylvain Boulouque « les listes noires du PCF »).
- Note 2 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
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Note 3 : Citation in « Triangles rouges à Auschwitz », chapitre « Les causes d’arrestations ». Francis Joly, submergé d’amertume pour avoir vainement tenté d’obtenir la condamnation de celui qu’il considère comme responsable de son arrestation, allant de dépression en cure de sommeil, sans travail, désespéré, met fin à 45 ans à des souffrances qu’il ne peut plus maîtriser.
- Note 4 : A l’initiative de la municipalité, des associations « Mémoire vive des 45.000 et 31.000 », la « Compagnie de la Feuille d’or », « Lire et faire lire » et les élèves de 3è du collège Rosa Parks de Gentilly.
Sources
- Questionnaire biographique (contribution à l’histoire de la déportation du convoi du 6 juillet 1942), envoyé aux mairies, associations et familles au début de mes recherches, en 1987, rempli par Mme Jacqueline Lefèvre, sa fille, le 7 octobre 1987.
- Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993.
- Photographies des 8 de la Sanders communiquées par courrier le 9 juillet 1993 par le service Archives-Documentation de Gentilly.
- Lettre de Mme Jacqueline Lefèvre à Roger Arnould, le 10 janvier 1973, qui lui annonce qu’elle possède une photo de tous les déportés de la Sanders (photo de la plaque commémorative).
- Stéphane Fourmas, Le centre de séjour surveillé de Voves (Eure-et-Loir) janvier 1942 – mai 1944, mémoire de maîtrise, Paris-I (Panthéon-Sorbonne), 1998-1999.
- Témoignages de René Aondetto et Jean Gauthier (déporté à Sachshausen le 24 janvier 1943, évadé lors de l’évacuation du camp) en date du 30 novembre 1992.
- Brochures de la Mairie de Gentilly : 16 janv. 1990 / 26 mars 1992 / 9 juillet 1993
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère dela Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Témoignages de Francis Joly et Maurice Martin, 18 septembre 1945.
- Photo de la section syndicale Sanders (non datée), in © Bulletin municipal « Vivre à Gentilly », janvier 2012, p.19.
- Caisse enregistreuse Sanders (© forum).
Notice biographique rédigée en 2003, mise en ligne en 2008, complétée en 2015, 2019, 2020, 2022 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45 000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique.
Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com