Matricule « 45 918 » à Auschwitz Rescapé
Daniel Nagliouck : né en 1897 à Kolki Loutche en Ukraine ; domicilié à Rouen (Seine-inférieure / Seine-Maritime) ; mécanicien auto ; présumé communiste ; auteur du sabotage de camions allemands ; arrêté le 18 septembre 1941, relâché ; arrêté le 21 octobre 1941 ; écroué à Rouen ; interné au camp de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, Sachsenhausen, Traumark. Rescapé, décédé le 4 octobre 1963
Daniel Nagliouck est né à Kolki Loutche en Ukraine ( Колки, annexée par la Russie), le 18 octobre 1897.
Il est domicilié 355, rue du Pré de la Bataille (1) à Rouen (Seine-Maritime) au moment de son arrestation.
Il est le fils de Gisela Calenda et de Josef Nagliouck, son époux.
Pendant la première guerre mondiale, en 1916, il fait partie du corps expéditionnaire russe en France (1ère brigade) où il a une attitude courageuse au moment de l’offensive de Champagne à Auberive. On ignore s’il fait partie des mutins au camp de La Courtine où le corps expéditionnaire Russe est cantonné après la révolution d’Octobre 1917. On sait néanmoins qu’il appartiendra à la Résistance communiste en janvier 1941.
Il reste en France la guerre terminée. Daniel Nagliouck travaille comme mécanicien automobile.
Il est célibataire.
Sa fiche d’otage (25 février 1942) indique comme nationalité la « Russie soviétique » et comme « race » : « Juif ». En réalité, comme Daniel Nagliouck n’est pas retourné dans son pays après la guerre 1914-1918, il est donc plus que douteux qu’il ait eu la nationalité soviétique !
De même, si le nom de Nagliouck (Nagliou ou Nagliouk ou Nagluck) peut faire penser à un nom à consonance juive sépharade, il n’est pas du tout certain qu’il soit Juif comme l’indique Claude Paul Couture, qui m’écrivait en 1992 : « rien ne prouve qu’il étai juif : il fallait pour les allemands une réserve importante d’otages. Et afin d’éviter la désignation aveugle de notables dont l’exécution risquait de porter atteinte à la politique de collaboration, on a préféré de 41 à 42 arrêter des apatrides : quoi de plus facile de faire passer pour Juif un Russe, un Polonais, inconnus de la population !« .
Son numéro matricule à Auschwitz permet seulement de dire qu’il a bien été déporté en tant que prisonnier politique.
Et cela correspond d’ailleurs au fait qu’il sera présent au Block 11, comme tous les autres otages non raciaux survivants (tous les déportés Juifs du convoi ont été séparés de leurs camarades dès l’arrivée et ils sont presque tous décédés en 1943).
Toutefois deux rescapés de Seine Maritime (Robert Gaillard et Louis Jouvin) ont rapporté qu’il était un » tailleur Juif « . Mais il convient la encore encore de nuancer, puisque sa profession indiquée sur la fiche d’otage est bien Mechaniker (mécanicien), et qu’il est bien mécanicien automobile au moment de son arrestation à Rouen. Il est donc tout à fait possible que les autorités préfectorales qui ont communiqué les listes d’otages aux Allemands l’aient confondu avec un autre Nagliouk.
Les troupes allemandes entrent dans Rouen le dimanche 9 juin 1940. Après la capitulation et l’armistice du 22 juin, La Feldkommandantur 517 est installée à l’hôtel de ville de Rouen et des Kreiskommandanturen à Dieppe, Forges-les-Eaux, Le Havre et Rouen. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…). Dès le 31 août 1940 les Allemands arrêtent des otages au Trait et à Duclair à la suite de sabotages de lignes téléphoniques. A partir de janvier 1941, les distributions de tracts et opérations de sabotage par la Résistance se multipliant, la répression s’intensifie à l’encontre des communistes et syndicalistes.
Dès le 22 juillet 1941, le nouveau préfet régional, René Bouffet, réclame aux services de police spéciale de Rouen une liste de militants communistes. Une liste de 159 noms lui est communiquée le 4 août 1941 avec la mention : « tous anciens dirigeants ou militants convaincus ayant fait une propagande active et soupçonnés de poursuivre leur activité clandestinement et par tous les moyens ». Ces listes, comportent la plupart du temps – outre l’état civil, l’adresse et le métier – d’éventuelles arrestations et condamnations antérieures. Elles seront communiquées à la Feldkommandantur 517, qui les utilisera au fur et à mesure des arrestations décidées pour la répression des actions de Résistance.
Au début de l’Occupation, Daniel Nagliouck travaille comme mécanicien dans un garage Peugeot. Il appartient à la Résistance communiste depuis janvier 1941, puis au Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, en liaison avec Robert Pierrain (qui sera fusillé le 12 mai 1942 au Mont Valérien).
Le 21 avril 1941, avec un camarade d’atelier, il sabote 20 camions allemands placés en réparation chez Peugeot en introduisant de la limaille de fer dans les moteurs et en provoquant des fêlures dans les pièces de rechange.
Il conseille des ouvriers du garage Renault voisin sur la manière de saboter les camions allemands. Le 15 septembre 1941, une quinzaine de camions allemands tombent en panne au bout de quelques kilomètres (sources Claude Paul Couture et le Maitron).
Les Allemands procèdent à des arrestations parmi les ouvriers des deux garages.
Daniel Nagliouck est arrêté le 18 septembre 1941. Il est vraisemblablement libéré faute de preuves, car il est à nouveau arrêté le 21 octobre 1941, date mentionnée sur sa fiche d’otage.
Celle-ci indique qu’il a été arrêté par la (Sipo) SD, le service de Sécurité du parti nazi » kommunistischer Wurde vom wegen Verdachts kommunisticher Betätigung festgenommen « , « communiste a été arrêté parce qu’il était soupçonné d’activité communiste« . Fiche d’otage reproduite ci-contre.
Cette arrestation a lieu dans le cadre de la rafle qui touche une centaine de militants communistes, ou présumés tels de Seine Inférieure, et qui fait suite au sabotage, le 19 octobre, de la voie ferrée entre Rouen et Le Havre (au tunnel de Pavilly).
Lire dans le site Le « brûlot » de Rouen.
Ecroués à la caserne Hatry de Rouen, tous les hommes appréhendés sont remis aux
autorités allemandes à leur demande, qui les transfèrent au camp allemand de
Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122)
entre le 19 et le 30 octobre 1941.
Trente neuf d’entre eux seront déportés à Auschwitz. Le 9 février 1942, la Feldkommandantur 517 de Rouen inscrit Daniel Nagliouck sur une liste d’otages «fusillables» en représailles aux attentats d’Elbeuf (le 21 janvier un caporal est tué par balles, le 4 février 1942 un soldat est tué) et adresse cette liste le 25 février 1942 au Frontstalag 122.
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Lire également dans ce site : La solidarité au camp allemand de Compiègne et Le « Comité » du camp des politiques à Compiègne .
Le 6 juillet 1942, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi.
Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Daniel Nagliouck est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942. Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45157 » et « 46326 », d’où le nom de « convoi des 45000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité. Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Il est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro « 45 918 ». Sa photo d’immatriculation à Auschwitz n’a été pas retrouvée parmi les 522 photos que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ». Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Le 4 juillet 1943, les français du convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45.000 » et les françaises du convoi du 23 janvier 1943 dit des « 31.000 » reçoivent l’autorisation de correspondre avec leurs familles.
Lire l’aricle dans le site : Le droit d’écrire pour les détenus politiques français.
Daniel Nagliouck écrit à son amie Madeleine Lemirre, domiciliée au 1, rue des Boucheries Saint-Ouen à Rouen (Seine-Inférieure) avec laquelle il se mettra en ménage en 1945.
Dans cette lettre du 21 mai 1944, il la remercie pour le colis reçu et lui donne des conseils concernant les denrées qu’il a le droit de recevoir.
Entre le 14 août 1943 et le 12 décembre 1943, il est en quarantaine au Block 11 avec la quasi totalité des Français survivants. Lire l’article du site « les 45000 au block 11.
Le 12 décembre, il quitte le Block 11 comme les autres « 45 000 ». Après la quarantaine, il est désigné pour Birkenau au Block 7 et le kommando Terrasse. Courant avril 1944, Daniel Nagliouck avec Francis Joly, Albert Rossé et Marceau Lannoy est affecté à Birkenau au Block 10. Ils travaillent au kommando chargé de démonter et récupérer les pièces d’avions abattus, allemands et russes.
En avril 1944, Daniel Nagliouck est toujours au Block 10 de Birkenau.
Dès 1944, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS commencent à ramener vers le centre de l’Allemagne les déportés des camps à l’Est du Reich, dont Auschwitz. Les premiers transferts de "45.000" ont lieu en février 1944 et ne concernent que six d’entre eux. Quatre-vingt-neuf autres "45 000" sont transférés au cours de l'été 1944, dans trois camps situés plus à l'Ouest - Flossenbürg, Sachsenhausen, Gross-Rosen - en trois groupes, composés initialement de trente "45 000" sur la base de leurs numéros matricules à Auschwitz. Une trentaine de "45 000" restent à Auschwitz jusqu'en janvier 1945. Lire dans le site : "les itinéraires suivis par les survivants".
Devant l’avancée des armées soviétiques, il est transféré le 29 août 1944 avec vingt neuf autres «45000», au camp de Sachsenhausen, où ils arrivent le lendemain.
L’évacuation du camp de Sachsenhausen a lieu le 21 avril 1945, en direction de Schwerin puis de Lübeck ou de Hambourg. Au cours d’une marche de 12 jours que René Maquenhen qualifie « d’hécatombe », aboutissant à « un château » (sans aucun doute celui de Traumark, près de Schwerin, en
Meklembourg), que décrit aussi René Petitjean : « Au bout de 6 jours – se souvient Georges Marin, apparition d’un cavalier russe ».
Daniel Nagliouck et ses camarades Victor Louarn, René Maquenhen, Henri Mathiaud, Georges Marin, Auguste Monjauvis, René Petitjean sont libérés par les soviétiques, le 2 mai 1945.
Daniel Nagliouck, très affaibli est hospitalisé à Hagenau, et ne rentre à Rouen que le 9 juin 1945.
En 1955, il vient habiter au 1, rue des Boucheries Saint-Ouen à Rouen où est domiciliée son amie Madeleine Lemirre, avec laquelle il se met en ménage.
Il travaille comme ajusteur-mécanicien à la « Compagnie française des métaux ».
Il a effectué un certain nombre témoignages pour certifier du décès de camarades rouennais et se signale à l’Amicale d’Auschwitz.
Daniel Nagliouck obtient la carte de “Combattant Volontaire de la Résistance” au titre du Front national.
Il est homologué (GR 16 P 439147) au titre de la Résistance intérieure française (RIF) et DIR (Déportés et Internés Résistants) comme appartenant à l’un des mouvements de Résistance.
En 1951, Daniel Nagliouck sollicite l’attribution du titre de « Déporté Résistant ». Malgré un avis favorable de la Commission départementale d’attribution, la commission nationale émet un avis réservé en mai 1955, puis un avis défavorable en mars 1956.
Il est alors homologué « Déporté politique » (carte n° 1103.20590). Daniel Nagliouck proteste de ce refus et demande un réexamen de ses droits (démarche appuyée par André Marie, ancien Président du Conseil et député de Seine-Maritime et une attestation circonstanciée de Germaine Pican, datée du 12 avril 1957).
Après plusieurs renvois, la décision de refus est rapportée et Daniel Nagliouck se voit accorder le titre de « Déporté Résistant » le 29 mai 1958 (carte n° 1003.15304).
Lire dans le site pourquoi très peu de « 45 000 » ont eu la carte de « Déporté Résistant » : « La carte de « Déporté-Résistant »(Cote AC 21 P 603861).
Le 15 janvier 1963, Daniel Nagliouck engage une procédure auprès des autorités fédérales allemandes afin d’obtenir une indemnisation pour sa déportation, dans le cadre de la loi fédérale sur les dédommagements (BEG). Il y joint une attestation concernant les causes de son arrestation (celle-ci était traduite en allemand) :
BESCHEINIGUNG FUR DIE DEUTSCHEN BEHüRDEN. Ich Unterzeichneter, Daniel NAGLIOUCK, wohnhaft in Rouen, 1, rue de Boucheries St-Ouen, versichere ehrenwartlich was folgt : Ich arbeitete vor den Kriege in der Grand Garage PEUGEOT in ROUEN. In September 1941 kan bel der deutschen Besatzung der Verdacht auf, dass in der Garage PEUGEOT Sabotageakte vorbereitet wurden. Am 17. Septenber verhafteten sie alle ausländischen Arbeiter, darunter nich selbst. Am 16. September 1941 wurde ich interniert und anschliessend nach AUSCHWITZ deportiert.
(gez.) / D. NAGLIOUCK.
Traduction : Attestation pour les autorités Allemandes (15 janvier 1963) : Je soussigné, Daniel Nagliouck, domicilié à Rouen, 1, rue de Boucheries Saint-Ouen, certifie sur l’honneur ce qui suit : J’ai travaillé avant la guerre au Grand Garage Peugeot à Rouen. En septembre 1941, l’occupant allemand soupçonne la préparation d’actes de sabotage dans le garage Peugeot. En Septembre l’occupant a arrêté tous les travailleurs étrangers du garage, dont moi-même. Le 16 septembre 1941, j’ai été interné puis déporté à Auschwitz. Signé : D. Nagliouck.
Les autorités fédérales allemandes ont vérifié la véracité des faits rapportés par Daniel Ngliouck auprès du ministère des Anciens Combattants français (in Archives du centre Arolsen). Mais il n’y a pas dans ces archives de traces concernant les suites retenues par les autorités fédérales allemandes après son décès.
Daniel Nagliouck est décédé le 4 octobre 1963. Il allait avoir 66 ans.
- Note 1 : François Pelletan, lui aussi déporté à Auschwitz dans le même convoi a habité à cette adresse. C’est aujourd’hui un bâtiment moderne, siège d’entreprise, qui laisse penser qu’il a pu s’agir d’un hôtel en 1941.
- Note 2 : Claude-Paul Couture, instituteur, auteur entre autres ouvrages de «En Seine Maritime de 1939 à 1945» CRDP Rouen, 1986, correspondant du Comité d’histoire de la deuxième guerre mondiale. Echange de courriers avril 1992. Photo de Daniel Nagliouk, DR.
Sources
- Claude-Paul Couture. Echange de courriers en avril 1992. Photo de Daniel Nagliouk, DR.
- Fiche d’otage du 25 février 1942. Documents allemands, XLV-1942, CDJC, Paris.
- Fichier national de la Division des archives des victimes des conflits contemporains
(DAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en 1992 (Cote AC 21 P 603861). - Traductions (cassette audio) de Lucienne Netter, professeur d’allemand au Lycée Jules Ferry, Paris, 1990.
- Echange de mails en mai 2023 avec M. Anthony L. Gard, PhD, Professor emeritus, Division of Medical Education, Frederick P. Whiddon College of Medicine, Mobile, Alabama (USA) qui prépare un livre à partir des correspondances d’Auschwitz.
- Correspondance avec le centre d’Arolsen (janvier/février 2024) © International Center on Nazi Persecution, Bad Arolsen Deutschland
Notice biographique rédigée par Claudine Cardon-Hamet en 2000 pour l’exposition de Rouen de l’association « Mémoire Vive » consacrée aux déportés “45000” et “31000” de Seine-Maritime, complétée en 2006, 2012, 2017, 2018, 2022 et 2023. Docteur en Histoire, auteur des ouvrages : « Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 », Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice. Pour la compléter ou corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com