Matricule « 45 618 » à Auschwitz
Louis Goudailler : né en 1904 à Paris 15è ; domicilié à Choisy-le-Roi (Seine / Val-de-Marne) ; jardinier ; communiste ; arrêté par la police française le 4 octobre 1940, interné aux camps d’Aincourt, de Châteaubriant et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 27 octobre 1942.
Louis Goudailler est né le 14 mai 1904 à Paris 15è.
Il habite 3, rue Paul
Carle à Choisy-le-Roi (Seine / Val-de-Marne) au moment de son arrestation. Il est le fils d’Adrienne, Françoise Carpentier, 14 ans et demi, journalière. Son père le reconnaît le 16 juin 1904. Il s’agit de Louis, Hippolyte Goudailler (né le 13 janvier 1883 à Paris 18è, fumiste).
Son père est tué le 16 octobre 1915 au combat de Beauséjour. Louis devient pupille de la nation, le 7 juillet 1920).
Louis Goudailler épouse Marie-Rose Lamaire le 1er mai 1926. Elle est née le 28 janvier 1908 à Hombleux dans la Somme (elle décèdera le 24 novembre 1995 à Neuville aux Bois – Loiret). Le couple a une fille, Janine qui naît en 1927.
Le 1er juin 1927 il est embauché comme jardinier titulaire à la Ville de Paris.
Vraisemblablement réformé temporaire à la date d’incorporation de sa classe d’âge, ce n’est que le 25 août 1929 que Louis Goudailler est appelé au service militaire et affecté alors au 22è bataillon d’ouvriers d’artillerie (BOA) à Vincennes.
Il est réformé pour maladie (pleurésie purulente) le 21 novembre suivant.
Il est affecté au Cimetière parisien de Thiais – ouvert en octobre 1929 – et à partir de cette année là, il habite au 31, rue de Sébastopol à Choisy-le-Roi, proche de son lieu de travail, et ce au moins jusqu’en 1937 (Louis Goudailler est inscrit sur les listes électorales à cette adresse et à cette date).
Le couple déménage ensuite au 3, rue Paul Carle, à Choisy.
Membre du Parti communiste, Louis Goudailler est le filleul de Marcel Cachin, et c’est par l’on intermédiaire de Louis Goudailler que Marcel Cachin vient s’installer en 1936 au 9, rue Auguste Blanqui à Choisy, où il décédera en 1958.
Pendant la guerre, Louis Goudailler est mobilisé le 21 mai 1940 comme réserviste au 22è BOA dans le cadre de la campagne de France.
Le 13 juin 1940 Créteil est occupé. Le 14 juin 1940, les troupes de la Wehrmacht entrent dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants. Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).
Le 16 août, Louis Goudailler est démobilisé à Lavaur (Tarn).
Surveillé par la police, Louis Goudailler est arrêté le 4 octobre 1940 à Choisy-le-Roi, dans la grande rafle (1) organisée, avec l’accord de l’Occupant, par le gouvernement de Pétain (1). En même temps que lui sont arrêtés d’autres militants Choisyens (2) dont Jean Andrieu (32 ans), Paul Andrieux (31 ans), Albert Beauré, Camille David (43 ans, conseiller municipal), André Grillot (34 ans, conseiller municipal), Yves Genais (45 ans, employé TCRP, conseiller municipal), Edouard Jarlier (37 ans, conseiller municipal, employé à l’Est Lumière), Maurice Loiseau (conseiller municipal), Emile Mermillon (35 ans), Renaud Jean (dit Jean-Jean), Vincent Rocca (48 ans).
Ils sont emmenés au Dépôt de la Préfecture, puis internés au camp de « Séjour surveillé » d’Aincourt, ouvert spécialement, le 5 octobre 1940, par le gouvernement de Vichy pour y enfermer les communistes arrêtés.
Lire dans le site Le camp d’Aincourt.
Sur la liste « des militants communistes « concentrés » le 5 octobre 1940» reçue par le commissaire spécial Andrey, directeur du
camp, figurent des mentions caractérisant les motifs de leur internement (C 331/7). Pour Louis Goudailler on lit : « Jardinier à la ville de Paris, communiste actif, participe à la propagande clandestine».
Début 1941, Louis Goudailler fait partie des corvées de bucheronnage, malgré une santé précaire, conséquence d’une pleurotomie gauche effectuée à la suite d’une pleurésie purulente. Cette dernière lui vaut d’être inscrit sur une liste d’internés inaptes « non susceptibles absolus » au transfert dans un camp en Afrique du Nord, alors envisagé par le Préfet Ingrand en raison de la surpopulation du camp.
Le 11 février Louis Goudailler écrit au Préfet de la Seine pour demander sa libération, considérant son internement « comme une mesure arbitraire ».
Lors de la « révision trimestrielle » de son dossier (elles ont lieu en février 1941, le mardi 25 février pour Louis Goudailler), le commissaire Andrey directeur du camp émet un avis négatif sur une éventuelle libération « suit les directives du parti communiste » écrit-t-il . Les internés administratifs à Aincourt en 1940 n’ont en effet pas été condamnés : la révision trimestrielle de leurs dossiers est censée pouvoir les remettre en liberté, s’ils se sont amendés… Andrey, dont l’anticommunisme est connu, a émis très peu d’avis favorables, même s’il reconnait la plupart du temps « l’attitude correcte » de l’interné ce qui est le cas pour Louis Goudailler.
A la suite d’incidents intervenus les 5 et 6 avril 1941 au camp (3), 54 internés (dont Corentin Cariou, syndicaliste, membre du Comité central du Parti communiste) sont transférés à Poissy avec avis transmis à la Feldkommandantur de Saint-Cloud (les Allemands vont puiser parmi eux nombre d’otages pour la déportation ou le peloton d’exécution).
Louis Goudailler et avec lui deux autres choisyens (Jean et Paul Andrieu) font partie de ce groupe et sont écroués à la Maison Centrale de Poissy, puis transférés par l’administration française le 8 mai 1941 au camp de Choisel à Châteaubriant, où il reçoit le matricule 509 (4).
Neuf membres du convoi du 6 juillet 1942 ont été préalablement détenus à Châteaubriant : Joseph Biffe, ,Edouard Bonnet, Paul Caille, André Gaullier, Louis Goudailler, Maurice Graffin, Maurice Guy, Marcel Gouillard, Roger Pinault.
Louis Goudailler est remis aux autorités allemandes le 7 février 1942 sur directive de la Feldkommandantur d’Orléans en date du 27 avril 1942.
Il est transféré au camp allemand de Compiègne (le Frontstalag 122) avec huit autres internés. François Borland, Joseph Biffe, Jules Crapier, Louis Goudailler, Maurice Guy, Maurice Léonard, Corentin Cariou, Pierre Rigaud, Louis Thorez (5).
« Ils étaient 9 emmenés par les Allemands : le frère de Maurice Thorez et deux « 4 000 » : Guy et Goudailler. C’était le 7 février 1942 » (ouvrage cité, note 4).
Louis Goudailler est remis aux autorités allemandes à leur demande et transféré au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Frontstalag 122) le 7 février 1942, avec François Borland, Joseph Biffe, Jules Crapier, Maurice Guy, Maurice Léonard, Corentin Cariou, Pierre Rigaud, Louis Thorez (6).
Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.
Depuis le camp de Compiègne, Louis Goudailler est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.
Cf Article du site : Les wagons de la Déportation.
Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.
Louis Goudailler est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 618» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz.
Sa photo d’immatriculation (7) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.
Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.
Louis Goudailler meurt à Auschwitz le 27 octobre 1942, d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 379 et le site internet © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau) où il est mentionné avec ses dates, lieux de naissance et de décès, avec l’indication « Katolisch » (catholique).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Cependant l’arrêté ministériel du 9 décembre 1993 portant apposition de la mention Mort en déportation sur les actes de décès et paru au Journal Officiel du 28 novembre 1991, porte toujours la mention « décédé le 15 décembre à Auschwitz (Pologne) ». Si dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives (le 1er, 15 ou 30, 31 d’un mois estimé), afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés, il conviendrait que le ministère prenne désormais en compte les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995 (certificats de décès de l’état civil d’Auschwitz, documents officiels allemands, établis par les médecins du camp d’Auschwitz, à la mort d’un détenu) et les informations consultables sur le site internet du © Mémorial et Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau.
- Note 1 : Cette arrestation a lieu dans le cadre de la grande rafle organisée, avec l’accord de l’occupant, par le gouvernement de Pétain à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de la région parisienne : les militants parisiens sont regroupé au Stade Jean Bouin et sont emmenés par cars à Aincourt. Le préfet de Seine-et-Oise, Marc Chevallier, exécute une rafle identique à celle de Paris dans son département. Au total, plus de 300 militants communistes, syndicalistes ou d’organisations dites «d’avant-garde», sont envoyés à Aincourt à partir du 5 octobre 1940.
- Note 2 : Jean Andrieu, né en 1908 à Cahors est déporté à Neungamme le 21 mai 1944. Il meurt au Kommando de Brêmen-Farge le 2 avril 1945. Paul Andrieu né en 1909 à Cahors est déporté à Neungamme le 21 mai 1944. Il est libéré le 29 avril 1945 à Sandbotel. André Grillot, né le 7 juillet 1906 est ajusteur mécanicien. Adhérent dès 1924 aux Jeunesses communistes. Arrêté le 4 octobre 1940, il est déporté à Mauthausen. Rescapé. En 1947, il est élu conseiller municipal à Choisy, il y siégera jusqu’en 1977, après être devenu maire adjoint de Fernand Dupuy à partir de 1963. Jean Renaud est déporté depuis Compiègne à Mauthausen, par le convoi du 21 mai 1944. Il est libéré au camp de Wiener Neudorf.
- Note 3 : Près de 500 internés refusent de travailler le 5 avril afin d’obtenir que la première visite de leurs familles ait lieu à l’occasion des fêtes de Pâques (le commissaire Andrey, commandant du camp, n’ayant donné aucune réponse jusque là). 54 « meneurs » sont repérés et isolés. Et malgré un mouvement d’ampleur de leurs camarades le 6 avril, ils sont transférés à Poissy le 7 avril
- Note 4 : Recherches aux archives à Châteaubriant, documents et photos recueillis et transmis par Louis Oury, membre de l’Académie de Bretagne (contacts téléphoniques et correspondances d’avril 1991).
- Note 5 : « A Châteaubriant, 23 octobre 1941« , dédiée à Melle Y. M., dissimulée sous une couverture de la « Petite bibliothèque Nationale : La
Rochefoucauld, Maximes » (pages 11 et 12). - Note 6 : Jules Crapier, ancien secrétaire général de la CGTU et CGT cheminots, sera membre du conseil d’administration de la SNCF entre 1945 et 1948. Maurice Léonard, ancien Conseiller général de La Courneuve avant-guerre, en sera le maire entre 1944 et 1947. Corentin Cariou, membre du Comité central du PCF, est fusillé le 7 mars 1942 dans la forêt de Carlepont (près de Compiègne). Pierre Rigaud, dirigeant des Jeunesses communistes à Paris et à Lyon, est fusillé le même jour à Carlepont. Louis Thorez, frère cadet de Maurice Thorez, est fusillé au Mont Valérien, le 11 août 1942, repris le 10 juillet après son évasion réussie du Camp de Compiègne le 21 juin 1942.
- Note 7 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’Auschwitz–Birkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.
Sources
- Fichier national de la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC ex BAVCC), Ministère de la Défense, Caen. Fiche individuelle consultée en octobre 1993 par Georges Dudal.
- Archives en ligne de Paris et du Val de Marne : état civil, registre matricule militaire de son père, élections, recensement de 1936 à Choisy-le-Roi.
- Archives de la Préfecture de police de Paris, Cartons occupation allemande, BA 2374.
- Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
- Archives de la police / BA 2374
- Archives du CSS d’Aincourt aux Archives départementales des Yvelines, cotes W.
- Death Books from Auschwitz (registres des morts d’Auschwitz), Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- Photo Châteaubriant, collection Daniel Tamanini (ancien membre des Jeunesses communistes de Montreuil avant-guerre, président de la FNDIRP de Montreuil (avril 1989).
- Echange de courriers avec Louis Oury, écrivain, à la suite de ses recherches à Châteaubriant (dossiers, bordereaux), en avril et mai 1991.
- Départ de Châteaubriant pour Compiègne, témoignage de Mme Cécile Jouvin, fille de Joseph Biffé (1992).
- Montage photo du camp de Compiègne à partir des documents du Mémorial © Pierre Cardon.
- « A Châteaubriant, 23 octobre 1941« , dédiée à Melle Y. M., dissimulée sous une couverture de la « Petite bibliothèque Nationale : La Rochefoucauld, Maximes » (pages 11 et 12).
- Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau / © collection André Montagne.
- Liste (incomplète) par matricule du convoi du 6 juillet 1942 établie en 1974 par les historiens du Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau (Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (Ministère de la Défense, Caen) indiquant généralement la date de décès au camp.
- Death Books from Auschwitz(registres des morts d’Auschwitz), Musée d’Étatd’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres (incomplets) des certificats de décès établis au camp d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
- © Site Internet Legifrance.
- © Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
Notice biographique mise à jour en 2010, 2012, 2015, 2019, 2020 et 2024 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des «45 000», éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce site) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice biographique. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com