Matricule « 45 239 » à Auschwitz

Aristide Bessé
Le 8 juillet 1942 à Auschwitz
Aristide Bessé : né en 1889 aux Bas-Tarterêts à Essonnes (Corbeil-Essonnes / Essonne), domicilié à Fresnes (Seine / Val-de-Marne) ; ajusteur, mécanicien, outilleur ; conseiller municipal communiste de Fresnes ; arrêté le 5 octobre 1940 ; interné aux camps d’Aincourt, de Rouillé et de Compiègne ; déporté le 6 juillet 1942 à Auschwitz, où il meurt le 24 août 1942.

Aristide Bessé est né le 28 novembre 1889 aux Bas-Tarterêts à Essonnes, aujourd’hui Corbeil-Essonnes (Seine-et-Oise / Essonne). Au moment de son arrestation, Aristide Bessé habite dans une maison individuelle au 12, avenue de la République (sentier des Vignes) – à Fresnes (Seine / Val-de-Marne).
Il est le fils de Marie Joséphine Bryard, 22 ans journalière et d’Aristide, Alexis Bessé, 25 ans, ajusteur, son époux. Il a deux sœurs cadettes, Eugénie, Rose née en 1895 (décédée en 1981) et Rose, Zélie, née en 1901 (décédée en 1985).
Son registre matricule militaire nous apprend qu’il mesure 1m 62, a les cheveux et sourcils châtains clairs, les yeux bleus, le front, le nez et la bouche moyens, le visage ovale. Il a une cicatrice au poignet droit et sous le menton côté droit. Au moment de l’établissement de la fiche, il est mécanicien, fraiseur-outilleur. Il est domicilié au 74, rue de la Croix-Nivert à Paris (15ème).
Conscrit de la classe 1909, il est appelé sous les drapeaux le 5 octobre 1910, incorporé 162è Régiment d’Infanterie. Le 27 septembre 1911, il est nommé caporal. Il est libéré de ses obligations militaires le 25 septembre 1912, « certificat de bonne conduite accordé ».
En octobre 1912, il habite rue Juge à Paris 15è,  puis au 65, rue de la Croix Nivert (Paris 15ème), en mars 1913.

Il épouse Jeanne Pfister,
 le 1er mars 1913 à Paris 15è. Elle est bobineuse et originaire de l’Est, née en 1891 – les bans ont été publiés à Verdun, voir L’Est Républicain du 2 février – décédée en 1984. Ils habitent au 74, rue de la Croix Nivert à Paris 15è, et en août 1914 au 38, rue de l’Orme, toujours à Paris 15è.

Le 1er août 1914 la mobilisation générale est décrétée. Aristide Bessé est « rappelé à l’activité et mobilisé
au 103è RI le 3 août 1914.
Il est fait prisonnier le 22 août 1914 et envoyé au camp d’Ohdruf (Thuringe). Il s’évade du camp de Langensalza (Saxe, près d’Erfurt) le 19 décembre 1918. Il arrive au camp de Satory le 27 décembre 1918. Il est démobilisé par le 20è Colonial le 29 septembre 1919. Le 12 décembre 1922, ils ont un fils, Paul.
Il habite alors au 27, rue Violet à Paris 15è.
En février 1925, il habite au 17, rue Chatelain, Paris 14è (cette rue est rebaptisée en 1914 rue Francis de Pressensé, un proche de Jean Jaurès, mais l’ancien nom a perduré quelques années). Par la suite, il viendra habiter à Fresnes où il sera candidat aux élections municipale dès 1925.
En 1927, Aristide Bessé travaille à Montrouge (Seine / Hauts de Seine) comme ajusteur-mécanicien, outilleur à l’usine de la Compagnie des Compteurs (qui fabrique des compteurs de distribution du gaz, de l’eau et de l’électricité). Cette usine a été construite en 1920 sur 8 hectares, rue Maurice Arnoux. Dans cette même usine, Auguste Monjauvis, qui sera déporté à Auschwitz en même temps que lui, y était délégué syndical.
Aristide Bessé divorce le 30 juin 1926. Il vit alors avec Jeanne Poulain (née en 1887).  Jeanne Poulain décède en 1929.

Aristide Bessé se remarie
à Fresnes le 10 septembre 1932 avec Georgette, Mathilde Rayaume, née en 1892 (décédée en 1992), mécanicienne-bobineuse qui travaille, elle aussi, à l’usine de Montrouge de la Compagnie des Compteurs.

Aristide Bessé est candidat aux élections municipales de 1925 (voir le journal Front rouge de 1937). Candidat du Parti communiste aux élections municipales de 1929 et 1935, il est élu à la suite des élections partielles des 27 juin et 4 juillet 1937 sur la liste de Maurice Catinat (1).

Agrandissement de la photo ayant servi pour « Front Rouge » du 19 juin 1937

Le « Front Rouge » du 19 juin 1937 qui présente les candidats communistes « Des vieux habitants de Fresnes, des travailleurs honnêtes »,  le définit ainsi :« Bessé Aristide. Outilleur syndiqué, secrétaire de la Caisse des Ecoles, membre du Parti depuis 1935, candidat aux élections municipales de Fresnes en 1925».

A la déclaration de guerre, conscrit de la classe 1909, il n’est pas mobilisable, mais il est versé dans la défense passive.
Le conseil municipal de Fresnes est suspendu par le décret Daladier du 4 octobre 1939 « jusqu’à la fin des hostilités » et remplacé par une « délégation spéciale » (2).
Aristide Bessé, élu communiste, est déchu de son mandat électoral le 9 février 1940, par le conseil de préfecture, en application de la Loi du 21 janvier 1940 (3).
Lire dans le site « La municipalité communiste de Fresnes décimée par Vichy et l’occupant nazi ».

Le 13 juin 1940 les troupes de la Wehrmacht occupent Créteil et Fresnes le 16 juin (elles investissent la prison). Le 14 juin elles sont entrées dans Paris, vidée des deux tiers de sa population. La ville cesse d’être la capitale du pays et devient le siège du commandement militaire allemand en France.. Les troupes allemandes occupent toute la banlieue parisienne et les départements voisins les jours suivants.  Le 10 juillet 1940 le maréchal Pétain, investi des pleins pouvoirs par l’Assemblée nationale, abolit la République et s’octroie le lendemain le titre de « chef de l’Etat français ». Il lance la « révolution nationale » en rupture avec nombre de principes républicains (confusion des pouvoirs législatifs et exécutifs ; rejet du multipartisme, suppression des syndicats et du droit de grève, antisémitisme d’état…).

Aristide Bessé est arrêté par la police française le 5 octobre 1940, avec douze autres membres du Conseil municipal déchu en 1940, et trois autres militants communistes de la commune, dans la grande rafle (4) organisée, avec l’accord de l’occupant, par le gouvernement de Pétain à l’encontre des principaux responsables communistes d’avant-guerre de l’ancien département de la Seine. 210 élus, cadres du parti et de la CGT sont ainsi arrêtés. Sept anciens conseillers municipaux de Fresnes et trois autres de ses camarades Fresnois seront déportés avec lui vers Auschwitz le 6 juillet 1942, comme otages communistes.
Aristide Bessé est emmené au Dépôt de la Préfecture puis interné, avec ses camarades, au camp de « séjour surveillé » d’Aincourt ouvert spécialement, le 5 octobre 1940, par le gouvernement de Vichy pour y enfermer les communistes arrêtés. Lire dans le site Le camp d’Aincourt .

Renseignements généraux : exposé des motifs de son internement administratif à Aincourt

Sur la liste « des militants communistes « concentrés » le 5 octobre 1940» reçue par la direction du camp, figurent des mentions caractérisant les motifs de leur internement (C 331/7). Pour Aristide Bessé, on lit : « 51 ans. Ex-conseiller municipal communiste de Fresnes. Agent actif de la propagande clandestine ».

Le camp est administré par le commissaire Andrey, qui multiple brimades et sanctions à l’égard des communistes. Pour protester contre le refus de visites qui leur est opposé, les épouses, mères, fils et filles des détenus de Fresnes signent le 29 mars 1941, avec leurs noms et adresses (dont celui de Mme G. Bessé), une lettre adressé au Préfet de la Seine
« Nous venons solliciter de votre haute bienveillance, l’autorisation de rendre visite à nos maris et pères, qui (sont) internés administrativement à Aincourt (Seine-et-Oise). Attendu que les prisonniers de droit commun (criminels, voleurs) ont droit à des visites, nous ne pouvons comprendre que nos maris et pères, étant des hommes honnêtes, n’y ont pas droit. Espérant que vous voudrez bien prendre notre requête en considération. Veuillez recevoir nos salutations empressées».
La lettre, enregistrée le 3 avril, est barrée de la mention : Rep : impossible, à Mme Soupion qui portera cette décision à la connaissance des co-signataires. L’écriture de Mme Soupion étant parfaitement reconnaissable, c’est bien à elle que le chef de cabinet du Préfet charge le 11 avril le commissaire de la circonscription de Choisy-le-Roy « d’avertir les pétitionnaires, en la personne de Mme Soupion, que le règlement intérieur du camp (ne permet pas) les visites au détenus ».
Camp de Rouillé (© VRID)

Le 6 septembre 1941, il est transféré au camp de Rouillé (5), au sein d’un groupe de 149 internés. Le 14 octobre, le directeur du camp demande au préfet de la Seine les dossiers des internés arrivés à Rouillé 4 mois auparavant, dont celui d’Aristide Bessé. Ces dossiers lui sont envoyés
par les Renseignements généraux le 28 octobre 1941.
Lire dans ce site :  le camp de Rouillé ‎

Le 9 février 1942, Aristide Bessé fait partie d’un groupe de 52 internés communistes qui sont remis aux autorités allemandes à leur demande, et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (le Fronstalag 122). 36 d’entre eux seront déportés à Auschwitz avec lui.

Depuis ce camp administré par la Wehrmacht, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, on lira les deux articles du site qui exposent les raisons des internements, des fusillades et de la déportation : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages». Le 6 juillet, à six heures du matin, il est conduit sous escorte allemande à la gare de Compiègne avec ses camarades, puis entassé dans un des wagons de marchandises qui forment son convoi. Le train s’ébranle à 9 heures trente.

Depuis le camp de Compiègne, Aristide Bessé est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942.

Cf Article du site : Les wagons de la Déportation. 

Ce convoi est composé au départ de Compiègne, de 1175 hommes (1100 « otages communistes » – jeunes communistes, anciens responsables politiques et élus du Parti communiste, syndicalistes de la CGT et délégués du personnel d’avant-guerre, militants et syndicalistes clandestins, résistants – de cinquante  « otages juifs » et de quelques « droits communs »). Il faisait partie des mesures de terreur allemandes destinées à combattre, en France, les judéo-bolcheviks, responsables aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le Parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941.
Lire dans le site le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Sur les 1175 otages partis de Compiègne le 6 juillet 1942, 1170 sont présents à l’arrivée du train en gare d’Auschwitz le 8 juillet 1942. Ces derniers sont enregistrés et photographiés au Stammlager d’Auschwitz (camp souche ou camp principal, dénommé en 1943 Auschwitz-I) entre les numéros « 45 157 » et « 46 326 », d’où le nom de « convoi des 45 000 », sous lequel les déportés du camp désignaient ce convoi. Ce matricule – qu’il doit apprendre à dire en allemand et en polonais à toute demande des Kapos et des SS – sera désormais sa seule identité.
Lire dans le site : Le KL Auschwitz-Birkenau.

Aristide Bessé, le 8 juillet 1942

Aristide Bessé est enregistré à son arrivée à Auschwitz le 8 juillet 1942 sous le numéro «45 239» selon la liste par matricules du convoi établie en 1974 par les historiens polonais du Musée d’Etat d’Auschwitz. La photographie anthropométrique correspondant à ce numéro d’immatriculation, comparée avec sa photo de 1937 le confirme.

Cette photo d’immatriculation (6) à Auschwitz a été retrouvée parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz.

Lire dans le site le récit de leur premier jour à Auschwitz : L’arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, « visite médicale ».
Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau (Brzezinka), situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Aucun des documents sauvés de la destruction ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation d’Auschwitz, ne nous permet de savoir dans quel camp il est affecté à cette date.

Aristide Bessé meurt à Auschwitz le 24 août 1942 d’après le certificat de décès établi au camp d’Auschwitz (in Death Books from Auschwitz Tome 2 page 82).
Lire dans le site : 80 % des « 45 000 » meurent dans les six premiers mois
Un arrêté ministériel du 21 juillet 1987, paru au Journal Officiel du 9 septembre 1987, porte apposition de la mention «Mort en déportation» sur les actes et jugements déclaratifs de décès d’Aristide Bessé. Mais cet acte porte la mention « décédé le 15 octobre 1942 à Auschwitz (Pologne) ». Si dans les années d’après-guerre, l’état civil français a fixé des dates de décès fictives (le 1er, 15 ou 30, 31 d’un mois estimé) à partir des témoignages de rescapés, afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés, il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte, par un nouvel arrêté, les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995.
Voir l’article : Les dates de décès des « 45 000 » à Auschwitz.

Plaque dans le hall de la mairie de Fresnes

Aristide Bessé est homologué comme Résistant, au titre de la Résistance Intérieure Française (RIF) comme appartenant à l’un des cinq mouvements de Résistance (FFC, FFI, RIF, DIR, FFL). Cf. service historique de la Défense, Vincennes  GR 16 P 56084

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de la commune, dans le cimetière, et sur la plaque commémorative dans le hall de la mairie de Fresnes : « Hommage du conseil municipal et de la population de Fresnes à leurs conseillers municipaux victimes de la barbarie Nazie. Le 11/11/1945 ».

  • Note 1 : Aux élections du 12 mai 1935 la liste d’Unité d’action antifasciste est élue. Maurice Catinat est désigné comme premier adjoint. Mais, le conseil de la préfecture annule l’élection au conseil le 26 juin 1935. « Maurice Catinat conduisit alors à un succès total une liste de vingt-trois candidats communistes aux élections municipales partielles des 27 juin et 4 juillet 1937. Il remplaça Arthur Tellier dans les fonctions de maire. Solidaire du Parti communiste lors du Pacte germano-soviétique, Catinat fut envoyé en séjour surveillé le 19 décembre 1939 »  (Le Maitron, notice Jean Maitron, Claude Pennetier).
  • Note 2 : Le gouvernement Daladier promulgue un décret le 4 octobre 1939, en application de l’article 3 du décret du 26 septembre précédent, qui suspend les conseils municipaux à majorité communiste élus dans 27 communes de la Seine et 34 en Seine-et-Oise « jusqu’à la fin des hostilités » et les remplace par des « délégations spéciales ».
  • Note 3 : La loi de déchéance du 21 janvier 1940 stipule dans son article 1 «Tout membre d’une assemblée élective qui faisait partie de la Section Française de l’Internationale Communiste, visée par le décret du 26 septembre 1939, portant dissolution des organisations communistes, est déchu de plein droit de son mandat, du jour de la publication de la présente loi, s’il n’a pas, soit par une démission, soit par une déclaration, rendue publique à la date du 26 octobre 1939, répudié catégoriquement toute adhésion au Parti Communiste et toute participation aux activités interdites par le décret susvisé ».
  • Note 4 : « PC. La répression s’est exercée avec des moyens accrus. En effet, à la suite de démarches pressantes faites auprès de l’autorité occupante, la préfecture de police a pu obtenir qu’il ne soit pas mis obstacle à l’application des décrets-lois des 18 novembre 1939 et 3 septembre 1940 ». Rapport des Renseignements généraux du 7 octobre 1940.
  • Note 5 : Le camp d’internement administratif de Rouillé (Vienne) est ouvert le 6 septembre 1941, sous la dénomination de «centre de séjour surveillé», pour recevoir 150 internés politiques venant de la région parisienne, c’est-à-dire membres du Parti Communiste dissous et maintenus au camp d’Aincourt depuis le 5 octobre 1940. D’autres venant de prisons diverses et du camp des Tourelles. / In site de l’Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé.
  • Note 6 : 522 photos d’immatriculation des « 45 000 » à Auschwitz ont été retrouvées parmi celles que des membres de la Résistance intérieure du camp avaient camouflées pour les sauver de la destruction, ordonnée par les SS peu de temps avant l’évacuation du camp d’Auschwitz. A la Libération elles ont été conservées dans les archives du musée d’Etat d’Auschwitz. Des tirages de ces photos ont été remis par Kazimierz Smolen (ancien détenu dans les bureaux du camp d’Auschwitz, puis devenu après-guerre directeur du Musée d’Etat d’AuschwitzBirkenau) à André Montagne, alors vice-président de l’Amicale d’Auschwitz, qui me les a confiés.

Sources

  • © Archives départementales en ligne de l’Essonne.
  • Plaquette souvenir éditée par la municipalité de Fresnes.
  • Recherches menées en 1973 et 1974 (auprès de militants, archives municipales et familiales) par Roger Pélissou, rescapé du convoi du 6 juillet 1942, qui vint habiter Fresnes à la Libération. © Il a fait reproduire certaines photos de famille par la FNDIRP.
  • Souvenirs de René Denizou, fils de Géry Denizou.
  • Témoignages de Maurice Catinat, arrêté le 5 octobre 1940, ancien maire ; d’Auguste Monjauvis et de Roger Pélissou, rescapés du convoi.
  • Archives de la Préfecture de police de Paris, Cartons occupation allemande, BA 2374.
  • Le Maitron, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Claude Pennetier (dir), éditions de l’Atelier, CD-Rom édition 1997. Edition informatique 2012.
  • Mémoire de maîtrise d’Histoire sur Aincourt d’Emilie Bouin, juin 2003. Premier camp d’internement des communistes en zone occupée. dir. C. Laporte. Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines / UFR des Sciences sociales et des Humanités.
  • Délibération du 24 août 1944, photocopie fournie par Maurice Catinat (21 avril 1993).
  • © Site Internet Mémorial-GenWeb.
  • © Site Internet Légifrance.gouv.fr
  • © Site InternetLesmortsdanslescamps.com
  • © Site Les plaques commémoratives, sources de Mémoire.
  • © Histoire des Compteurs de Montrouge sur le blog de gerard.homann.free.fr/WEB_CDC/02_historique.html
  • Photo d’immatriculation à Auschwitz : Musée d’état Auschwitz-Birkenau, collection André Montagne.
  • © Musée d’Auschwitz Birkenau. L’entrée du camp d’Auschwitz 1.
  • Registres matricules militaires.

Notice biographique rédigée en 2007, mise en ligne en 2012, complétée en 2017, 2020 et 2022 par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, auteur des ouvrages : «Triangles rouges à Auschwitz, le convoi politique du 6 juillet 1942 » Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000 (épuisé). Prière de mentionner ces références (auteur et coordonnées de ce blog) en cas de reproduction ou d’utilisation totale ou partielle de cette notice. Pour la compléter ou la corriger, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com

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